chapitre24: le présent....

Write by ngakomal

~~~ MEHOUN REVE REINE~~~~

Encore une journée de moins. Les jours dans cet hôpital s’écoulent lentement mais surement. Je les égraine. Vu que présentement je peux dissocier mon corps et mon esprit et leur faire faire des choses complètement différentes. Je passe le clair de mon temps à expérimenté mes nouvelles capacités et à appréhender de plus en plus mon retour à la maison. Je sens qu’ils ne viendront pas demain. Personne ne viendra et cela me rend si triste et avec le docteur Adrian… tchuip. Qu’est ce que la vie ? Dès que je veux tout laisser tomber, je me rappelle le fait qu’il reste beaucoup à découvrir en ce monde.  Je me retourne dans mon lit et regarde par la vitre dont les rideaux sont tirés. Chaque nuit qui passe me grandit, je le sens. N’zeu m’entraine à la découverte des mondes physiques et spirituelles. J’apprends qu’entre la terre et la lune existe deux planètes habitées et la lune l’est aussi. A chaque système solaire appartient un monde physique et celui-ci ne peux être exploré que sur le plan spirituelle. Ce sont ces explorations qui sont à l’origine des grandes innovations de ce monde. Comme j’aimerais être aimée dans ma famille d’adoption. Qu’est ce que ça leur coûte de voir en moi leur fille. Un membre à part entière de leur famille. Je pouvais les voir quand je pensais fort à maman sabine. Cela agit comme un souhait. Quand je pense à elle et la visualise, mon esprit se projette dans son espace. La première fois fut après le baisé fougueux d’Adrian il y a deux jours.  J’avais tellement pensée à ce qu’elle aurait pu me faire si elle savait que je me laissais toucher et tripoter par un homme que je me suis retrouvée en esprit près d’elle. J’avais eu l’impression que dans la salle où ils étaient, il y en avait au moins six qui me percevaient, dont elle-même. J’avais des doutes mais hier soir j’en ai eu la confirmation quand je me suis projetée dans leur salon à l’heure du diner. Elle me cherchait et semblait mal à l’aise. Encore heureuse que je ne sache pas comment faire disparaitre mon mur de protection.  Nzeu m’a appris comment brouillé mon aura de manière à ce qu’on ne puisse le reconnaitre afin de me fondre dans la masse. Ma porte glisse et je me tourne prête à faire remarquer que je me porte bien mais qu’elle se rappelle que je n’ai rien a me mettre sur le dos à ma sortie.

Je vois Adrian encastré dans la porte avec un pantalon jeans et un polo blanc près du corps. Je devine aisément ses tablettes et les muscles de son avant bras sont visibles. Je m’imagine les déroulant sous mes doigts et y plantant mes ongles sous la force du désir. Son regard capture le mien et l’ambiance devient électrique. Je peux le percevoir. Je peux la sentir. Tout doux ma belle. Je suis la première à baisser les yeux, rompant ainsi le charme.  Je laisse trainer mon regard sur ses épaules et déroule lentement sur ses hanches, ses bras. Il porte un sac chic en carton et a fourré sa seconde main dans sa poche avant le tout dans une nonchalance sexy. Il est divin… à se damné. J’avale  ma salive.

-          Lorsque l’inspection sera terminée fait le moi savoir.

-          Qu’elle inspection ? 

-          C’est cela prend moi pour ton idiot ! puis-je avancé maintenant ?

-          Oui bien sûr.

Il approche et pose le sac à mes pieds sur le lit. Avant de se baisser pour me déposer un tout petit baisé léger sur les lèvres.

-          Bonsoir ma reine.

-          Bonsoir mon prince. Dis-je tout bas. Il marque un temps d’arrêt. Pose sur moi un regard étrange avant de poursuivre.

-          Pourquoi m’appelles-tu ainsi ?

-          Quoi de plus banal ? si tu me dis ma reine il est logique que je réponde mon roi mais comme tu m’as laissé entendre que ton père est toujours de ce monde, le titre de Prince te va mieux.

-          Fait moi de la place. Dit-il passant à autre chose. Je ne sais pas pourquoi il n’aime pas parler de ses parents mais qu’à cela ne tienne, lorsqu’il sera prêt il le ferra. Ouvre c’est pour toi.

Tant dis que je me baisse pour porter le paquet à moi, il se fait une place dans le lit.  J’ouvre et reste émerveillée devant l’assortiment des sous-vêtements en ensembles. Deux sandales et compensés ainsi qu’une bottine. Il fallait avouer qu’il avait du gout. Une robe mousseline fleurie, un pantalon, leggings et deux hauts. Je suis aux anges. Je ne pourrais pas dire que je n’avais jamais reçu de présent. Raoul m’en donnait souvent. Mais ce n’était pas comparable. Adrian avait eu la délicatesse d’y ajouté un Nokia2 ainsi que trois plaquettes de chocolat.  Je me tourne toute émue et lui pose un bisou sur la joue.

-          Merci infiniment. Je ne sais que dire d’autre

-          De rien ma reine… je suis passé te laisser ce paquet car je ne serais pas là demain pour m’assurer de te ramener chez toi. Mais qu’à cela ne tienne, je me libèrerais demain soir et vérifierais qu’il ne t’on pas oublié ici.

-          Laissé tu veux dire…. Mon père a-t-il au moins réglé ma facture d’hospitalisation.

-          Complètement mon ange et s’il ne l’avait pas fait je m’en serais chargée

-          Au non de quoi docteur ? pourquoi faites vous tout ceci pour moi ? demandais-je en  joignant le geste à la parole. Lui montrant ainsi tout les présents qu’il venait de me faire. Pour deux ou trois baisé pris par ci et là ?

-          Arrête reine ! en parlant ainsi avec désinvolture me mettra en colère pour rien et je suis certaine que tu ne me veux pas en colère. Tu penses vraiment que ce qui nous arrive est bénin ?  que ce ne sont que des amourettes de petits enfants en mal d’être ? laisse-moi te dire que non ! il se tourne et prend mon visage en coupe entre ses mains. Tu ne sais pas dans qu’elle état d’émoie je me trouve quand je suis près de toi. J’ai l’impression que tu t’es imprégné de moi ou est-ce moi de toi. Mais une chose est certain je t’ai dans la peau et tant que je n’aurais pas trouvé le moyen de te faire sortir de mon âmes et de mon esprit. Ma chère tu reste mienne. !!

Ha bon ?! Je n’avais pas compris que nous étions déjà à ce niveau. Tout allait trop vitre et c’était trop bien quand allais-je me réveillé de ce songe. Durant tout son petit speech je le regardais sans y croire vraiment. Est-ce vrai qu’il tenait à moi ? Est-ce qu’il l’avait seulement dit ? Devant mon silence, il a juste posé ses lèvres sur les miennes avec délicatesse -comme s’il avait peur que je disparaisse d’un moment à l’autre- avant de se lever.

-          Je prierais que tes parents ne viennent pas pour que je puisse te reconduire moi-même.

-          Ils ne viendront pas… je t’en prie n’oublie pas…..

-          Je ne pourrais pas. Ajouta t-il en fronçant les sourcils avant de fermer la vitrine derrière lui.

Je n’aimais particulièrement pas me montrer si vulnérable. Mais quand le cœur à mal il est souvent difficile de cacher sa peine et ses inquiétudes. Cette solitude écrasante et ce mal d’amour finira t-il un jour ?

~~~~Raoul ~~~~

-          Je dis hein mon frère. Que ce passe t’il pour que tu marches dans le quartier en tirant ta tronche à un kilomètre.

-          Laisse seulement Raoul. Je vais même te dire quoi que tu ne connaisses pas. Snif snif maman …. Sniff maman est si méchante … rêve n’est pas aussi de notre famille snif pourquoi elle fait comme ça avec elle sniff

-          Que se passe t-il encore ?

-          Huum … humm fit-il en reniflant avec force. Je sais même ?

-          Michel un homme ne pleure pas toi aussi. Essuies tes larmes et arrête de mettre ta bouche en poids mort. 

Je le taquine un peu pour détendre l’atmosphère et comprendre de quoi il retourne.

-          Viens allons à la maison ainsi nous pourrons parler mieux.

-          Qu’elle maison je ne rentre pas tant que reine ne rentre pas aussi. Dit-il avec hargne.

-          Non je disais venir chez nous.

-          Haa.

Nous étions ainsi loin de leur maison et je me demandais s’il savait où il allait. Ses parents n’avaient aucun ami de connu au quartier. Il portait un sac à dos et un sac plastique à bout de bras.  Nous sommes arrivés et je l’ai emmené dans mes quartiers. Je sais que si maman le voie,  Humm ce sera une autre histoire. Je suis parti à la cuisine chiper des trucks à grignoter et nous nous sommes mis devant la télévision. Pour le distraire j’ai lancé la PS. Apres une trentaine de minutes, j’ai lancé.

-          Alors qu’est ce qui se passe à la maison ? j’ai vue les voitures garés devant le chez-vous…..

-          N’est ce pas c’est le mariage de Béthanie ? toutes les voitures là sont ceux des gens de la famille de ma mère. Tu sais même qu’aucune personne de la famille de papa ne viendra ?

-          Ha bon ?

-          Vraiment ! tu ne connais pas mère. Elle a dit que vont venir la gênée alors qu’elle a plutôt besoin d’aide. Qu’elle ne veut pas. Si tu voix même comment elle parle à papa. Humm je suis dépassé. Fit-il posant les manettes dès la fin de la partie en s’adossant au sofa.

-          Et qu’est ce que tout cela a à voir avec Reine.

-          Elle devait sortir de l’hôpital aujourd’hui et maman a interdit à papa d’aller la chercher sous prétexte qu’il y a le toqué porte de la vrai princesse béthanie. Déclare t-il avec une mine dégouté. Je fais tout pour éviter le fou rire de me prendre et qu’il comprenne que je me moque ouvertement de lui.

Ce n’est pas tant ce qu’il dit qui est comique mais la manière dont il le dit. On dirait qu’il commence à peine à voir la laideur de ce monde. Pour ma part j’aime a mourir sa sœur et elle de son côté ne me voie que comme un frère. Comme si je n’en avais pas suffisamment. J’ouvre ma canette de jus et en bois une gorgée pour avaler ma douleur.

-          Je plains son mari là. il ne sait même pas qui elle est. Il est sortit du néant pour…. Pour devenir son mari. Elle ne le connaissait même pas avant ! dit-il comme surpris par les évènements avant de levé les mains vers le ciel en les claquant à la manière des grands-mères. Elle est si égoïste. Elle ne pense qu’à elle. Continua t-il. Tu te rends compte que depuis un mois que rêve est à l’hôpital on ne mange même plus bien à la maison,  elle fait tout pour nous mais on n’arrive pas à penser à l’aider. Si cela ne tenait qu’à ma mère, elle allait la tuer le jour là. hummm… je suis dépassé si rêve ne rentre pas, moi aussi je ne rentre pas !  point !affirma t-il buté.

-          Point final repris-je amusé.

-           Oui c’est exactement ça. Point final.

-          Après où est ce que tu iras ?

-          Je ne sais pas n’importe où.

-          On dit m’importe où.

-          Mouais  …….m’importe où je vais partir.

-          Et quand Reine viendra à la maison que dira-t-elle ? si je ne me trompe pas, je pense qu’ils ne laisseront pas reine là-bas toute la vie.

-           Non. Maman a dit que papa pourra y aller dimanche où lundi si on ne laisse pas les gens ce jour.

-          Alors qu’est ce que cela te coute d’attendre jusqu’à lundi soir. Dans tout les cas de figures, elle sera de retour d’ici deux jours. Il ne serait pas bien que dès son retour elle soit dehors à ta recherche. Si tu était porté disparu, ta mère serait capable de la mettre elle aussi dehors en disant que c’est de sa faute. Veux-tu lui causé des problèmes ?

-          Non…..

-          Alors rentre à la maison.

-          Je vais rentrer. Dit-il après un moment de réflexion. Mais pas maintenant. Je peux rester ici un peu ? sil te plait. Le bruit de la maison là pardon… mieux je ne parle pas. Et a part appuyer sur dérangé maman et sa fille ne feront rien d’autre.

Je secoue ma tête pour toute réponse et vais prendre de quoi étancher sa faim et sa soif. Je pose le tout devant lui et met une chaine de foot.  Je regarde mais me vois rien. Je pense à reine. Je suis si content de savoir qu’elle revient à la maison et que les choses redeviendront comme avant. Enfin je l’espère… je ne voulais en aucun cas penser qu’elle s’éloignerait de moi. J’aurais trop mal. Une joie immense m’envahit et me coule dans le fauteuil en me callant confortablement contre les cousins. Je me remémore nos échanges, nos fous rires, nos délires et sa façon si particulière de me regarder au fond des yeux et de savoir m’apaiser. Nous créerons du temps à passer ensemble. Il faut bien qu’elle rattrape les de cours à la faculté et les exams sont dans deux semaines. Je pensais qu’elle mettrait plus de temps que ça à l’hôpital…. Heureusement !!! Oui heureusement.

~~~ Entre ciel et mer ~~~~

Ils s’étaient donné rendez-vous dans ce coin du globe. Du fait de l’avènement de la prêtresse invisible, toutes les puissances étaient en action pour mettre la main sur elle. Cela avait toujours été une femme. Bien que les hommes et les esprits n’en comprennent pas la raison, le monde physique le déplorait et le monde spirituel l’adulait. Tous savaient que le premier à mettre la main sur elle tiendrait l’avenir du monde physique. Il basculerait pour un temps indéfini dans le mal. Oui encore plus qu’aujourd’hui. Le temps pressait. Charles était impatient. Lui et ses hommes avaient fait 365 fois le tour de la terre en moins d’un mois sans résultat. Etait-elle plutôt dans le monde spirituel et n’avait pas encore fait son apparition sur terre.

-          Il n’y a aucun endroit sur terre que nous n’avons pas fouillé. Serait-elle dans le monde spirituel ? exprima-t-il  ainsi ses doutes.

Voix1- Je ne pense pas… dans le monde spirituel il n’est pas si difficile je joindre une personne. Il suffit que nous nous connections à lui ou que nous ressentions sa puissance. Et nous tous ici présent savons qu’en terme de puissance, elle nous surplace tous autant que nous sommes.

Voix 2 – il a raison. Dit-il en fessant référence à la première voix. C’est impossible qu’elle soit dans le monde spirituel. N’oubliez pas qu’elle laisse des marques partout où elle se rend spirituellement. Même si ces traces ne sont pas exploitables. Je suis certain qu’elle est sur cette terre ….

Voix3-  mais  où ?

Voix1-  mon cher c’est là la question à un  monde.

-          Ne pensez vous pas qu’elle puisse avoir un guide. Si non comment expliquer comment, si novice elle a su se cacher de nous. Demanda Charles.

Un grand silence s’installa. Il avait toujours détesté le fait qu’ils ne pouvaient se présenté les uns aux autres. Ils ne se voyaient que par écran de fumés noir interposé. La densité de la fumée montrait niveau potentiel de la puissance que détenait la personne capable de virer vers le mal. Autrement dit, s’il s’avérait que la prêtresse se présente sous cette force elle serait aussi noire qu’un trou noir.

-          C’est peu probable. Dit calmement le chef. Personne ne savait qui il était. Il prenait bien soin de cacher son identité à ses collaborateurs. Il ne fessait confiance à personne et tous le lui rendaient bien. C’est impossible d’après mes informateurs au près des grandes sphères, ils la recherchent certes mais sans conviction. Repris-il avec conviction

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