Commencement

Write by Larissa92

     ****NATHAN SHERIDAN****

Le corps de la femme est vraiment étonnant. En une semaine le corps de Petuna a complètement changé. Je trouve ça tellement fascinant et ça lui va tellement bien. Je suis tenté de toucher son ventre quand je la voie mais je me retiens seulement déjà qu’elle se touche toujours le ventre quand je suis dans les parages. Même le fait qu’elle soit enceinte ne m’empêche pas de l’aimer. Si elle me donnait une chance, je n’hésiterais pas à la saisir enfants ou pas. J’aime ses filles donc je ne vois pas pourquoi je n’aimerai pas ceux qu’elle porte maintenant mais bon c’est juste un doux rêve. Pour l’instant je suis dans la salle de sport entrain de faire mes pompes et ça amuse les filles de se mettre sur mon dos. Elles rient aux éclats chaque fois que je monte et descends. Mes yeux se posent sur les pieds à tête de lapins de Petuna quand je remonte cette fois.

-         Mummy tooo. Crie Zarah en voyant sa maman.

-         Non je ne veux pas briser son do. Dit-elle en souriant

-         Avec ton petit corps la tu vas casser quel dos ? Je lui demande en continuant.

-         Ok comme monsieur fait le beau en oubliant que je suis trois maintenant…

Je me couche sur le sol elle vient s’asseoir sur moi. Je n’arrive à faire que trois et m’effondre tandis qu’elle se moque de moi gentiment. Ilona vient prendre les filles pour leur bain. Elles protestent mais le ton sévère de leur mère les calme et elles sortent en pleurant un peu. Je me tourne vers elle et regarde son ventre et encore une fois elle y pose la main.

-         Je vais aller prendre une douche. Je dis avant de sortir sans lui donner le temps de répondre

Quand elle fait ce geste j’ai la nette impression qu’elle veut protéger les enfants de moi et ça me donne un pincement au cœur. Bref tout ça c’est moi-même qui me torture pour rien. C’est mon jour de repos mais je n’ai pas envie de rester à la maison. Najib et Shana se comportent aussi étrangement. En tout cas aujourd’hui c’est moi qui dépose les petites à la crèche et ensuite je vais peut-être allez m’exercer un peu dans une salle de karaté ou une salle de tire. A partir de la semaine prochaine je reprends avec les voyages avec mon équipe. Je dois avouer que l’action me manque en plus Petuna est sortie de sa spirale. J’espère juste que les filles ne vont pas faire de crises parce que leurs quotidiens sera différent. Après un déjeuner des plus bizarre avec Najib et une Shana très calme qui se regardent comme des chiens de faïences. Petuna est sortie avant nous dans un ensemble en laine. Après avoir déposé les enfants, je suis allé dans un centre de combat rapproché.

 

                                         ****PETUNA****

Me revoila dans le bureau de mon Psy mais cette fois-ci je suis décidé à parler. Je veux aller mieux pour mes filles et pour ceux que je porte en moi.

-         Alors Petuna comment vous sentez vous aujourd’hui ? Me demande-t-il en tapotant son stylo sur son bloc note.

-         Je manque de sommeil. Je réponds en passant les mains dans mes cheveux.

-         Insomnies ? Demande-t-il

J’hausse les épaules de façon lasse.

-         Je n’arrive pas à dormir dans notre lit. J’ai l’impression que ma place n’est plus dans cette chambre vu qu’il n’est pas là.

Une larme roule sur ma joue sans que je ne puisse rien y faire.

-         Je ne sais pas si le vide que je ressens, le vide que son absence me cause s’atténuera un jour. Israël me manque chaque seconde. Même quand je suis assailli par le boulot il me manque.

Je me tais et il me tend un mouchoir. Je me nettoie le visage avant de le regarder.

-         Vous avez fait un grand pas aujourd’hui en exprimant votre peine. Vous ne me croirez sans doute pas mais c’est un pas de géant vers la guérison. Vous avez déjà accepté son absence. Pour votre sommeil vu votre condition je ne peux rien vous prescrire mais je vous conseillerai de changer de chambre.

-         J’ai besoin de son odeur. J’ai besoin de le sentir.

-         Dans ce cas changez de chambre mais essayez un de ses vêtement ou un de ses parfums.

Je  hoche la tête pour approuver.

-         Et votre grossesse comment vous la prenez vu les circonstances ?

-         Heureuse de porter ses enfants. Je ne suis pas sa veuve. Juste son ex fiancé comme si nous avions rompu. Ces enfants aussi sont comme une marque de son passage sur cette terre et dans ma vie. Ils sont la preuve que notre relation, notre amour a existé.

-         Mais…m’encourage-t-il

-         Je n’ai pas envie de mal les aimer. Trop les aimer à cause de mon amour pour leur père et rater leur éducation par la même occasion.

-         Vous êtes entrain de vous soigner je pense que d’ici là vous aurez une autre vision de la chose.

-         Je l’espère. Je soupire doucement

-         Et votre relation avec Nathan ?

Je le regarde surprise qu’il le connaisse et il m’explique.

-         Je l’ai vu a votre chevet tous les jours pendant les deux semaines de votre hospitalisation. Il avait l’air de beaucoup tenir a vous.

-         J’ai eu du mal au début. Je dis après m’être raclé la gorge mais il est d’un soutien indéfectible et j’en profite. Même si parfois j’ai l’impression de ne pas le mériter. Je ne serais pas ici sans lui et mes enfants ne se porteraient pas aussi bien sans sa présence dans nos vies. Je lui suis tellement reconnaissante pour tout cela.

-         Mais vous n’êtes pas prêtes à lui donner ce qu’il veut c’est cela ? Demande-t-il perspicace

-         C’est justement pour cela que j’ai l’impression d’abuser de sa bonté. Je sais qu’il a toujours des sentiments pour moi.

-         Assurez vous juste de mettre la distance nécessaire.

C’est sur cette note que la séance prend fin. Mettre la distance nécessaire ? Nate connait sa place dans ma vie je pense. Il n’a jamais dépassé les bornes même pas une seule fois. Je ne vois pas quelle distance je dois encore instaurer. Je ne veux juste pas abuser de sa gentillesse. J’ai dit à maman et papa que je suis enceinte ainsi qu’a Audace et Karisma Joli aussi même s’il ne comprend pas vraiment l’ampleur. Toute ma famille est heureuse pour moi. Maman encore plus de me voire debout et Alerte. Papa était là pour une semaine durant mon hospitalisation voire la douleur dans son regard m’a fait quelque chose. Je leur ai vraiment donné du souci.  Karisma a pleuré tellement elle était heureuse de me parler. Depuis la disparition d’ABESSOLO je ne lui avais pas parlé. J’ai vraiment été égoïste. J’ai oublié que ma douleur est la leur aussi. Maintenant quand ça me prend, j’appelle maman ou papa et pleure un bon coup. Ils me laissent faire avant de me dire des paroles qui me remontent le moral.

C’est récemment que j’ai aussi commencé à répondre aux messages d’Adan. J’ai même reçu les photos de Pasqual que Noor m’a envoyé avec un long message d’excuse après son accouchement. Son fils est juste trop beau. J’ai apprécié son message je pense qu’être maman lui a fait avoir un peu plus de perspective. Nous sommes entrain de trouver un créneau pour qu’elle vienne avec lui. Adan a fait un test de paternité et c’est bel et bien son fils il est aussi mignon.

Quand je me gare à la maison, je vois une voiture la que je ne connais pas. Nate n’a pas d’ami Shana encore moins donc ça ne peut être qu’une connaissance de Najib. Ou alors c’est encore Kalel qui est venu se faire humilier par Najib. Quand j’y pense encore ça me fait sourire. Najib ne ressemble peut-être pas physiquement a son frère mais coté comportement ils sont presque pareils. Sauf l’arrogance de Najib qui atteint un niveau que moi je ne peux pas supporter. Déjà Israël j’avais du mal avec sa jalousie. Mais celui-ci il n’est même pas en couple avec l’enfant des gens. Ça me fait quand même rire comment elle lui obéit au doigt et à l’œil au point ou il l’emmène a l’école. Je ne sais pas si depuis cette fois-là elle a même encore parlé à son petit ami depuis qu’il est la tellement il la surveille.

J’entre dans la maison et la mauvaise surprise c’est de trouver Lala installée confortablement dans mes fauteuils. Elle est surement venue pour son mec. Cette réflexion me fait un pincement au cœur parce que je ne veux pas qu’il s’en aille Nate. Il se lève directement et vient me débarrasser de mon sac et me fait un bisou sur la tempe. Les deux en moi commencent leurs danses comme d’habitude en sa présence.  Je pose la main dessus et fait un pas en arrière avant de saluer Lala. La manière dont elle me regarder. Bref c’est son problème elle ne me sert à rien. Elle regarde mon ventre fixement et je ne peux m’empêcher de poser ma main dessus.

-         Bon je vous laisse. Je finis par dire mais elle ne répond toujours pas.

Je souris à Nate et les laisse au salon. Les filles sont entrain de faire la sieste dans le lit de Nate je ne sais pas pourquoi elles préfèrent son lit. Je me couche à leurs cotes et le sommeil m’emporte de suite.

Ce sont les mouvements dans mon ventre qui me réveillent. J’ouvre les yeux pour voir Nate qui prend un oreiller. Il regarde ma main sur mon ventre et me regarde.

-         Je ne sais pas si tu crois que je vais te faire du mal ou aux enfants chaque fois que je suis proche de toi mais je veux juste prendre un oreiller. Je ne voulais pas te réveiller.

Je vois qu’il est blessé alors, je tiens sa main et m’assois dans le lit le forçant à faire de même. Je pose donc sa main sur mon ventre. Il sursaute en sentant les mouvements.

-         Ils font ça chaque fois que tu es dans les environs c’est pour ça que je mets ma main sur mon ventre pour les calmer un peu.

Il ne dit rien mais je vois sur l’expression de son visage qu’il est ému.

-         On dirait bien qu’ils te connaissent.

-         C’est incroyable. Dit-il en promenant sa main sur mon ventre le sourire béat.

-         Ils t’aiment apparemment. Je dis en souriant

-         Je les aime aussi. Dit-il

Une larme roule sur ma joue il l’essuie du bout du doigt et me regarde l’air désolé.

-         Je ne voulais pas te faire pleurer.

-         Je sais Nate. Ce sont les hormones pas toi.

Je me jette dans ses bras et il me serre contre son torse et on reste ainsi un long moment.

-         Euh…Princess je commence à fatiguer. Dit-il

-         Je peux dormir avec toi aujourd’hui s’il te plait ?

Il reste silencieux un moment et continue à me caresser doucement le dos.

-         Tu es sure ?

-         Oui s’il te plait.

-         Avec les filles on voulait se faire une soirée ciné. Najib et Shana sont déjà avec elles. On se fait Frozen deux. Tout est prêt ils sont tous dans la salle de ciné. Tu veux nous rejoindre ?

-         Je dors avec toi après ? J’insiste

-         Si tu le veux toujours oui.

-         Ok. Maintenant il faut que je commande un shake shack.

Il me prend la main je me lève et vais me rafraichir dans la douche et en revenant dans la chambre il est entrain de raccrocher.

-         J’ai commandé pour toi. M’informe-t-il

Il me prend la main et nous descendons dans le cinéma ensemble. En entrant, c’est le fait que Shana soit confortablement installée dans les bras de Najib. Ces ceux-ci nous feront voir de toutes les couleurs. Il y a a peine quelques jours encore elle le fuyait comme la peste donc je ne comprends pas.

 

                                          ****SHANA****

Je ne sais pas ce que ce type m’a donné mais l’influence qu’il a sur moi. Je ne comprends pas comment je me retrouve dans ses bras en ce moment mais je m’y sens tellement bien que je ne veux même pas bouger de peur que ce bien être ne disparaisse. J’ai l’impression que ton mon poids descend de mes épaules quand il est dans les parages. Je ne suis pas sur mes gardes à l’affut de tout ce qui pourrait me nuire. Sa main passe de temps à autre sur mon bras nu qu’il caresse et ses lèvres se posent sur mon front ou ma tempe et a chaque fois, je frissonne de plaisir. Je finis par lever la tête vers lui et il m’embrasse. Comment vous expliquer le plaisir et les frissons qui déferlent en moi. Je réponds à ce baiser avec tout ce que j’ai en moi dont je ne doutais même pas. Quand il se met à me sucer la langue, mon bas ventre se noue presque douloureusement. Il me fait me mettre au-dessus de lui et me presse les fesses. Je sens son membre sur contre mon ventre et loin de me faire peur, il me galvanise encore plus. Je ne sais pas combien de minutes on passe à s’embrasser ainsi mais quand on se sépare j’ai le souffle court. L’intensité de son regard sur moi me fait mouiller encore plus. Il passe sa main dans mes cheveux et je fais pareil. Nos têtes se rapprochent et on se smack.

-         Tu es à moi. Murmure-t-il avant de me mordre tendrement la lèvre inferieure.

-         Tu es à moi aussi. Je dis en lui massant le crane

-         Va falloir te débarrasser de l’autre face d’idiot là.

-         Arrête. Je dis en lui poussant doucement la tête.

-         Son visage est idiot.

-         Khalifa. Je dis en lui donnant une tape sur le torse

-         Khalifa ton égal n’est-ce pas ? C’est Ben Khalifa petite.

-         En attendant nous sommes avec vous dans la salle han. Dit Nathan.

Je mets ma tête dans le cou de Ben Khalifa qui rit. Heureusement que les filles dorment depuis. C’est quel genre d’emprise ça encore je ne sais pas. Même Kalel j’ai fini par lui dire que je ne pouvais pas le voire pendant quelques temps. Je ne sais pas ce que Khalifa m’a fait vraiment. Je me suis engagée avec quelqu’un et me voici avec un autre à prononcer des mots que je ne devrais pas.

Je sais exactement quel est la portée de ces mots ma même me l’a dit mais maman aussi. Elle m’avait clairement dit quel est l’implication de ces mots surtout pour les personnes comme nous surtout pendant l’acte sexuel. Je me couche encore confortablement dans ses bras et il m’entoure. D’ailleurs Nathan parle mais voila Petuna qui est confortablement installée dans ses bras. C’est une bonne chose. Ils sont la preuve que le destin donne souvent une seconde chance, une seconde vie. Dans tout ceci, il faut que je parle à maman elle doit m’aider a comprendre ce qui se passe en moi.

On finit par souhaiter une bonne nuit à Nate et Petuna. C’est naturellement que nous nous dirigeons tous les deux vers ma chambre. Nous sommes déjà en pyjama. Je l’abandonne dans la chambre et me ferme dans la salle de bain avant de lancer l’appel. Je la trouve pale quand elle répond.

-         Tu vas bien maman ? Je demande sourcil froncé

-         Je vais bien BAHMAN raconte-moi. Dit-elle en souriant.  

-         Toute ta douceur c’est pour ton mari seulement ?

-         Ne me provoque pas pardon hein.

-         Il est ou ton mari ?

-         Ce n’est pas mon mari Enzo a dit qu’il doit m’épouser d’abord en venant lui demander ma main et depuis il a débarrassé les affaires de son père dans l’aile opposé de la maison c’est là-bas qu’il dort maintenant. Dit-elle tranquillement.

-         Non c’est une blague ! Je fais choquée.

-         Je te dis que ton père et moi sommes dépassés. Il accroche des cloches devant nos portes comme ça si on sort au milieu de la nuit ça fait du bruit.

Je ne peux m’empêcher de rire devant le comportement de cet enfant. Enzo est un malade complet.

-         Il est entrain de chercher la bague de fiançailles que son papa va m’offrir. J’ai beau lui dire que celle que j’ai me suffit parce que je ça a une histoire. Il me dit que papa a l’argent donc il va acheter une autre même si c’est pour mettre dans la boite à bijoux.

Je ne peux m’empêcher de rire. Enzo s’il n’existait pas on devait le fabriquer. Je ne sais pas qui il tient mais ce n’est ni papa ni maman.

-         Maintenant c’est la demande en mariage qu’il est en train d’organiser. Il a trouvé une bague a son gout maintenant. Je ne respire plus ici avec les préparatifs. Il court partout comme un évent planer parce qu’il veut une demande en mariage et un mariage en un. C’est derrière son père qu’il courre ces jours-ci pour qu’il écrive ses vœux.

-         Il ne m’a pas envoyé un save the date. Je dis simplement

-         Oh il le fera ne t’inquiète pas. Alors toi raconte-moi.

-         Tu sais le type du Gabon ?

-         Le bel arabe.

-         Oui lui-même voilà. Il me fait me sentir toute chose. Tu sais comme toi en présence de papa. Comme une idiote téléguidée.

-         Bah merci. Dit-elle

-         Sans vouloir t’offenser maman.

-         Je ne le suis aucunement mon homme me fait planer à sa manière. Mais et le beau black ?

-         Maman quand Khalifa est arrivé Kalel a cessé d’exister à mes yeux.

Je me mets alors lui raconter comme je le peux de la manière plus survoler possible comment il me fait me sentir.

-         Il faut que tu sois honnête avec Kalel Shana. Il n’a pas de chance le pauvre.

-         Je vais lui parler maman mais comment gérer Khalifa ?

-         Le meilleur moyen avec tous les hommes ma fille c’est de les laisser penser que ce sont eux qui commandent. Tous aiment bien quand on cajole leur ego. Mais il faut apprendre à gérer tes émotions a toi ne les laissent pas te dominer.

-         Oui mais comment ?

-         Tu trouveras si tu es ma fille ne t’inquiète pas. Mais tu connais qui est sa maman n’est-ce pas ?

-         Il me fait me sentir bien sans forcer maman. Avec lui je ne me sens pas protectrice de la dynastie, reine de la foret et princesse des eaux.

-         Dans ce cas attache ta ceinture.

Elle me regarde j’ai l’impression qu’elle a les larmes aux yeux.

-         Maman qu’est ce qui se passe ?

-         Rien BAHMAN. Je suis juste extrêmement fière de toi de vous tous.

-         Maman…

-         Je vais bien je te promets. Tu es toute belle.

-         Rhorrr maman aurevoir.

-         Fais attention à toi d’accord ?

Je pose le téléphone et commence à me brosser les dents quand j’entends :

-         Je n’aime pas que tu lui mentes Sameen. Que tu leur mentes. Si tu es si sûr que tu vas guérir pourq...

La conversation se coupe. Je reste debout devant le miroir un long moment. Maman est malade ?

 

                                            ****NATE****

J’ai du mal à regarder Petuna souffrir comme elle souffre en ce moment a cause des contractions. Elle insiste pour accoucher par voix basse. Cela fait plus de 18h qu’elle est en travail. Si je ne supportais pas la douleur je ne serais plus dans cette salle. Elle m’a presque cassé le bras et après ma cuisse, c’est mon épaule qui encaisse ses dents maintenant. Je la soutiens autant que je peux parce que je suis le seul qu’elle a voulu avec elle en salle d’accouchement. Sa maman n’a pas pu venir mais Karisma est là. Le médecin vient lui faire le touché et nous annonce qu’il est temps. Elle ne me lâche pas la main quand on l’installe sur la table d’accouchement. 1h plus tard, Israëlla Krista ABESSOLO et Israël Nathaniel ABESSOLO sont là. C’est la surprise pour moi qu’elle ai donné mon prénom a leur fils.

-         Ils sont beaux. Je lui dis en lui posant un baiser sur le front. Kristof serait fier de toi. Ses enfants sont beaux.

-         Ce sont tes enfants aussi Nate. Enfin si tu veux. Dit-elle en voyant ma surprise.

Je lui souris et veux lui baiser le front mais elle pose ses lèvres sur les miennes en me donnant un long baiser.

-         Merci d’être la et surtout merci d’être toi. Dit-elle avant de me donner un smack encore.

On me fait sortir pour la faire expulser le placenta et la nettoyer. C’est la joie a l’extérieur quand j’annonce que tout s’est bien passé. Moi ma tête est juste sur le baiser qu’elle m’a donné parce que bien évidemment je suis toujours éperdument amoureux d’elle-même si j’ai continué avec Lala. Je ne voulais pas me retrouver seul et espérer ou la déranger. Ce baiser veut-il dire ce que j’espère ? Je sais que son deuil n’est pas fini mais je prendrais bien toute ouverture qu’elle me donnera.

Depuis ce jour ou j’ai senti les enfants bouger, elle dort avec moi plus avec moi que dans sa chambre. Je ne sais pas si elle connait la souffrance, la torture que je subis quand elle est dans mes bras. Mais rentrer du boulot, d’un voyage et la trouver emmitouflée dans ma couette vaut tout l’or du monde. Les jours comme ça j’ai hâte de la retrouver dans le lit et chaque fois, elle se niche au creux de mes bras.

C’est un truc dingue que je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas que papa un homme si fort puisse être si faible devant une petite dame comme ma mère. Parce que oui papa peut faire le chef dehors comme il veut avec ses médailles et autre mais dans la maison c’est maman la chef. Je mesure 1m90 et elle 1m57 mais je vous jure qu’elle pourrait me faire marcher sur la tête si elle le voulait.

Alors oui j’aimerais que ce baiser veuille dire qu’elle veut me donner une chance. Je saurais respecter ce qu’elle a eu avec Kristof je saurais lui laisser le temps de cicatriser. Je ne la veux pas pour un temps Petuna n’est pas le genre de femme avec qui on joue je la veux pour la vie.

On finit par nous donner l’autorisation de la voire. Je laisse d’abord Karla, Darcy, Shana et Karisma entrer. Mais Darcy revient avec un sourire espiègle me dire que Petuna me veut. Dès que j’entre, dans la chambre, elle me tend la main. Je m’avance la prend et m’assois près d’elle. Elle se calle contre moi et nous regardons ensemble ce beau monde s’extasier devant les enfants. Ils sont trop beaux honnêtement. C’est Najib qui entre ensuite dans la chambre en catastrophe avec les jumelles. Les filles viennent aussi prendre place dans le lit. Najib est tout heureux devant ses neveux. C’est hier qu’il est arrivé parce que Petuna lui avait donné la date d’accouchement.

-         Ça va ? Je lui demande quand tout le monde s’en va.

-         Bien. Je peux dormir sur toi un moment ?

-         Tu sais que tu n’es plus un bebe ? Tu en as quatre déjà. Je dis en souriant.

Elle prend ma main et met dans ses cheveux pour que je lui masse le crâne. Je le fais en silence pendant quelques minutes.

-         Tu es toujours avec Lala ? Demande-t-elle d’une petite voix. Comme je ne réponds toujours pas, elle continue. Je veux juste savoir si j’avais le droit de t’embrasser tout a l’heure.

-         Tu veux en avoir le droit ? Je demande le cœur battant.

-         Oui. Dit-elle comme dans un souffle.

-         Donne-moi une semaine et tu auras tous les droits. Je dis le cœur battant.

-         Ok. Je suis épuisée.

-         Dort Princess je ne bouge pas.

Vous ne trouverez pas plus heureux que moi. Vous chercherez mais vous ne trouverez pas je vous assure.

 

                                         ****SASHA****

Je ne comprends pas les gens dans la vie. Vous n’avez rien à faire pour venir laisser des commentaires haineux sur la page de quelqu’un ? Vos vies doivent être bien triste quand même. Aller jusqu’à injurier un enfant. Raconter comment Lizzie n’est même pas ma fille. L’autre a fait jusqu’à la traiter de moche. Qu’on me traite de tout mais qu’on laisse ma famille en paix. Surtout mes enfants mon mari est un adulte il peut se défendre tout seul mais mes enfants, personne n’y touche et personne n’en parle. S’il faut que je distribue les plaintes pour diffamation et dépense pour qu’on traque les cyber-bullies je ne fais pas me gêner. Si je travaille autant c’est en partie pour eux. Mon show pour le lancement de ma ligne de vêtement s’est très bien passé et les retours sont bons pour la plupart. C’est ma première fois je ne m’attendais pas non plus a la perfection. Je vais aller en m’améliorant. Mais c’est la aussi que les femmes noires se sont versées sur moi.

Mon mariage n’a pas été publié sur les réseaux sociaux ni par ma famille ni pour les invités. Ils avaient signé une clause de confidentialité. Donc durant mon défilé, pour saluer le public, je suis sortie avec ma famille pour saluer la foule. Comme Aubrie en vampire préfère son papa, c’est lui qui l’avait porté. Moi avec mon gros ventre, je tenais Lizzie par la main. Un moment Aubrie est même descendu des bras de son papa pour donner sa part de spectacle. Depuis ce jour, les camerounaises se sont données pour mission de m’injurier. Comme quoi je ne suis qu’une salle pute blanche qui est venue prendre un bon parti black. Me traiter de pute blanche. D’autres traitent mon mari de sous homme comme quoi il m’a épousé parce qu’il ne pouvait pas gérer une noire. Tout ça ne me disait rien jusqu’à ce qu’on mélange mes enfants dedans. Deux personnes qui ont eu la stupidité de faire ça avec leurs vraies identités sont déjà convoqués pour propos diffamatoire. Je ne blague pas avec les conneries.

Mon mari m’a dit de me calmer mais vraiment je ne peux pas quand ça touche mes enfants. Déjà que je ne les affiche pas vraiment sur les réseaux. Pour mon défilé, c’était un moment de fierté que je voulais partager avec ma famille. Il n’y a pas de prix quand ta fille de 6 ans te regarde avec fierté. C’est même plus beau que la fierté que mon mari a envers moi. C’est pour ça que j’ai décidé de faire un direct de quelques minutes.

-         Bonsoir a vous. Comme vous le savez déjà je viens de lancer ma ligne de vêtements mais ce n’est pas ça qui m’emmène vers vous aujourd’hui. Comme le reste de ma famille, je suis dans l’œil du public et peut être même plus que le reste de ma famille vu ma carrière passée. Donc je connais la critique ainsi que les bullies et je deal avec tous les jours. Mais ce que vous n’allez pas faire c’est vous en prendre à mes enfants I AM NOT THE ONE. Deux d’entre vous ont déjà reçu leurs convocations. Pas mes enfants ne faites plus jamais cette erreur-là. Laissez cela aux tabloïds étrangers parce qu’ils ont de l’argent à gaspiller dans les tribunaux. Vous je vais m’appliquer à vous prendre toutes vos miettes. Moi vous pouvez dire ce que vous voulez j’ai choisi cette vie. J’ai choisi d’être un personnage public mais pas mes enfants alors fichez leur la paix et a mon mari aussi par la même occasion. Je ne veux pas être vulgaire parce que je suis consciente qu’il y a des adolescentes qui me regardent. Ecoutez cette chanson et pensez à construire vos vies parce que je serai toujours devant vous

https://www.youtube.com/watch?v=i978rjXw3P0

 

                                              ****DAVID****

-         J’admire beaucoup ta femme. Dit Vincent à Charles. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Je me retiens de rouler les yeux. Cet idiot me fait même pitié. Il ne manquerait plus que Charles baisse son froc pour qu’il lui torche le cul avec sa langue. Je ne comprends pas comment un mec que tu as aidé peux devenir quelqu’un de plus influent que toi et ça ne te fait rien. Nous sommes en train de regarder le petit direct de sa femme.

« Maintenant tu nous envoies écouter la chanson de Beyonce. Tu te prends hein hein tu te compares à elle ? » c’est le commentaire d’une internaute

-         Voila pourquoi je ne voulais pas qu’elle parle. Elle n’aura jamais raison avec ces personnes. Dit Charles en secouant la tête.

-         Je comprends quand même sa frustration hein quand les gens vont recevoir leurs convocations les camerounais étant des peureux, ils vont se calmer.

Ne voulant pas lire les autres commentaires, Charles pose son téléphone. Nous sommes dans un lounge à Akwa en train de prendre un verre. Une idée venant de moi. Monsieur ne voulait pas venir parce que soi-disant il n’a pas dit a sa femme et ca ne fait pas parti de son planning de la semaine. Il est finalement venu mais il a fallu qu’il appel sa femme avant. Mon objectif est de baiser cette femme et pourquoi pas prendre sa place. A ce que je sache il n’arrive pas a garder une femme et toutes les blanches sont des chiennes en chaleur.

-         Nous sommes vendredi pourquoi ne pas finir cette soirée au night-club ? Je propose

-         Oh non. Je n’ai pas envie de me faire fumer ce soir vu comment son humeur est déjà massacrante comme ça. Dit Charles. Une vraie mauviette

-         Man toi aussi. Comment tu peux laisser une femme te contrôler à ce point ? Je finis par demander.

-         Je préfère ne pas répondre à ça. Dit-il en se levant. Ma femme me respecte et je la respecte point.

Il nous fait une accolade avant de prendre la porte. Je vais me faire sa femme c’est une promesse. Respect mon œil. La femme c’est la femme et l’homme c’est l’homme. Je vais me faire cette chienne.

Accept, Stay, Fight...