Confrontations !

Write by Mabanabook

VENGEANCE VS AMOUR : Page 28


*Confrontations !


NESLIE


Je ne comprends plus rien, il y’a Maxime qui aujourd’hui me menace pour une autre femme. Une ghanéenne, il a un gout vraiment très prononcé pour les femmes étrangères, d’abord moi la franco-ivoirienne et ensuite cette ghanéenne. 


Maxime m’a toujours considéré comme sa belle chérie. Il m’aimait ou du moins il m’aime toujours mais juste à cause de cette femme il m’oublie aujourd’hui, il faut que je sache, il faut que je comprenne ce qui se passe. 


Ou c’est juste une obsession qui lui passera lorsqu’il aura couché avec elle ? Peut-être bien, mais je ne pense pas. Je veux dire si ce n’était que cela, il n’aurait jamais au grand jamais fait une bagarre avec les autres juste pour elle, il ne m’aurait pas parlé comme il l’a fait il y’a peu et aussi il ne serait pas toujours scotché  à elle comme un sac à main. 


Cette femme a truc, un mystère autour d’elle que je n’arrive à percer. Que je n’arrive à comprendre. Je sens un truc en elle. Positif ? Je ne pense pas mais négatif si. Elle a quelque chose en elle qui ne m’inspire pas. 

Mais j’ai beau fouiller chercher,rien n’y fit je ne trouve rien. Et je ne vois rien aussi. 


Lui : (à la porte)  Neslie ? 


Moi : (souriant) oh tu es rentré chéri ? Tu as fait bon voyage ? 


Lui : (rentrant)  on peut dire cela 


Moi : tu es à l’air si fatigué


Lui : (me regardant)  oui les affaires me fatiguent, être loin de vous me fatiguent 


Je souris lorsqu’il parla de moi et notre fille. 


Lui : (me tenant par la taille)  toi tu me fatigue encore plus 


Moi : ah bon ? (souriant) 


Lui : oui Neslie, (soufflant)  et c’est pourquoi j’ai demandé à tous de te suspendre des réunions  sécrètes 


Moi : (me retirant de ces bras) tu dis quoi ? 


Lui : (me regardant d’un air bizarre)  tu m’as très bien entendu 


Moi : mais pourquoi ? 


Lui : (me fixant durement)  jusqu’à quand Neslie ? 


Moi : (ne le comprenant pas)  jusqu’à quand quoi ? 


Lui : (s’emportant)  jusqu’à quand vas-tu continuer à me manquer de respect ? Me cocufier avec ce Maxime, jusqu’à quand ? 


Moi : mais chéri…..


Lui : (venant vers moi)  vouloir tuer une femme pour lui ? Tu sais quelle est milliardaire ? As-tu idée de qui étais feu Majid Nelson ? (ferme)  un homme assez sage mais très puissant et à sa mort il a tout légué je dis bien tout à sa femme. Connais- tu ces amis, ces alliés politiques, ces partenaires ? Tous sont amis avec cette femme et pour une action bonne que son mari leur a faite, ils lui sont et seront redevables. Tu veux nous mettre tout le Ghana à dos ? Tu as pensé à notre fille ? (toujours le même regard dur) 


C’est vraiment l’une des rares fois où mon mari me cri dessus et a une mine bien sévère contre moi. 


Moi : (me justifiant)  mais je n’allais pas tirer sur elle, je voulais juste lui montrer ce que à quoi elle peut être exposé 


Lui : en pointant une arme sur elle ? En n’écoutant personne ? En tirant dans le mur ou elle était adossé ? Depuis quand on fait ce genre de test dans nos réunions ? Dis-moi ? (craint) 


Moi : mais je voulais juste….


Lui : (me coupant)  tu voulais juste lui montrer qui tu étais, tu as envie qu’elle te craigne et tout cela pourquoi ? Parce qu’apparemment Maxime à des yeux sur elle et est bien destiné à t’oublier 


Moi : non (remuant la tête) 


Lui : (criant) si, c’est la pure vérité. Je t’ai tout donné Neslie, tout sur un plateau d’argent. Tu n’as jamais souffert avec moi en tout cas pas sur le plan matériel. Tu as tout ce qu’une femme doit avoir, même ton infidélité avec Maxime, j’ai tout laissé tomber. Tu sais pour quel raison ?  Je suis fou, dingue, raide dingue et amoureux de toi. (Avec un regard plus tendre)  Pas la chaudasse que tu es au lit, pas le génie que tu deviens aux réunions et l’impermutable que tu es aux yeux de tous. Mais cette gentille femme attentionnée, et belle personne que j’ai l’occasion de voir et continuer à découvrir quand tu veux.


Moi : chéri écoute-moi 


Lui : (autoritaire)  toi écoutes moi, les réunions tu n’en feras plus partie en tout cas pas en tant que madame Valls, si tu veux continuer tout ceci et te battre pour l’homme que tu aimes, aussi terrible que cela soit pour moi je t’accorderai le divorce avec tous les avantages et même plus, seulement pourvue que tu sois heureuse. (Soufflant)  Même si c’est loin de moi ou avec une autre personne, c’est ton bonheur qui compte et je veux te l’offrir car ce que je ressens pour toi est bien trop fort pour pouvoir ou penser même te détester. 


Moi : mais je t’aime aussi (voulant le rassurer) 


Lui : aujourd’hui nous avons une fille qui doit être protégée et je ne voudrais pas que par notre faute un truc lui arrive un jour. Alors tu choisis entre ta vie de génie ou celle de mère. Moi je respecterais ton choix. (M’embrassant sur le front) parce que je t’aime. 


J’étais dépassé, mon mari me dire tout ceci aujourd’hui. Choisir ? Cet homme est pour moi une perle rare, il est comme un ange pour moi et il m’accepte toujours tel que je suis et en plus sans rien me dire de méchant. 


Mais aujourd’hui il me dit tout ça et me parle même de divorce. J’ai vraiment dépassé les bornes. Je dois me ressaisir. 


Moi : (décrochant) Neslie valls, qui est-ce ? 


Elle : bonjour Mme Valls, je suis la première dame du pays et j’aimerais vous voir ? 


Moi : (automatiquement)  si votre mari à des soucis avec les membres ce n’est pas moi qu’il faut appeler désolé 


Elle : non je vous appelle car votre nouvel associé ne m’inspire en rien. Cette femme-là, la milliardaire, Mme Nelson 


Moi : ah bon ? 


Elle : oui et j’aimerais savoir si vous avez mené des enquêtes sur elle pour mieux la connaitre  et savoir si elle était vraiment ce qu’elle prétend être 


Moi : ok faut que je raccroche, on parlera une autre fois. 


Elle a quoi celle-là, par son discours on, sent même qu’elle la jalouse. Le président a-t-il aussi des yeux sur cette femme ? bofff, je dois parler à mon mari, le convaincre, c’est ma priorité. 


FRANCK 


J’étais plongé dans mon travail lorsque la sonnerie de mon téléphone me déconcentra. 


Moi : oui allô ? 


Elle : (air taquin)  comment va mon jardinier ? 


Je regardai le numéro et souris 


Moi : (souriant) ma belle fleur tu vas bien ? 


Elle : oui ça va ? Sinon et toi ? 


Moi : (souriant)  comment ça n’irait pas avec cette belle voix là ? 


Elle : flatteur ! D’accord c’était pour avoir de tes nouvelles je te laisse donc


Moi : non 


Elle : non ? 


Moi : oui 


Elle : oui ? 


Moi : (me ressaisissant)  non au fait je veux dire non, ne raccroche pas  


Elle : d’accord tu veux me dire un truc ? 


Moi : (mentant)  au fait on peut parler je ne suis occupé actuellement 


Si vous voyez le travail qui est sur mon bureau vous-même voudriez venir m’aider. Mais je voulais encore parler avec elle 


Elle : le DG de la plus grande structure de communication n’a rien à faire ? (Ton taquin) 


Moi : au fait si, mais actuellement….


Elle : (riant) Francky je te taquine juste 


Ohh elle m’a appelé Francky….quel bonheur !  


Moi : (riant) ok d’accord 


Elle : bon je dois te laisser j’ai un rendez-vous tout à l’heure et la personne vient d’arriver 


Moi : ah bon ? Rendez-vous d’affaires ? 


Elle : non j’ai un ami français qui est de passage ici et on a décidé de se voir


Moi : ah oui 


Elle : bon je te laisse, il est là 


Moi : (voulant plus savoir) je peux te montrer un coin ou tu iras avec lui si tu veux ? Vu que tu es nouvelle ici 


Elle : (sourire en coin)  oh c’est gentil, mais je suis déjà à la pâtisserie Paul à la zone 4  avec lui, merci. Bye !


Moi : bye ! 


Puis elle raccrocha, mon œil à la pâtisserie avec un autre homme ? Non ce n’est pas possible cela. Un ami ? C’est trop bizarre ! 


Je pris ma veste et je sortis de mon bureau, en passant je croisais Julie qui était assisse toute triste 


Moi : tu vas bien Julie ? (inquiet) 


Elle : oui Franck 


Moi : t’en fais pas après cette journée tu le retrouveras 


Elle : (respirant un grand coup) je l’espère 


Moi : j’en suis sure, écoute je sors et ne sais pas quand je reviendrai mais mon téléphone personnel est ouvert au cas où il y’a le feu 


Elle : (riant)  d’accord, je ne pense pas qu’il y’aura le feu même 


Je lui fis donc une bise et je partis. 


LIZZIE 


Mon déjeuner avec mon vieil ami se passait bien, on se remémorait nos années lycées et c’était chouette. Même si parfois je sentais comme quelqu’un qui m’espionnait. Je ne sais trop pourquoi je pensais cela. 


A la fin de notre rendez-vous il m’accompagnait à la sortie et là je vus quelqu’un  se cacher dans une voiture. Je montai donc dans la mienne en souriant à la personne. 


Mon ami partit et l’espion aussi je demandais au chauffeur de suivre l’espion mais discrètement. 


Lui : (ouvrant) toi ? 


Moi : salut Francky je peux entrer ? (lui souriant) 


Lui : (me laissant passer)  oui oui, installe-toi. Fais comme chez toi 


Moi : merci, tu n’es plus au travail ? 


Lui : (semblant réfléchir)  euh au fait j’ai dû aller faire une course et après j’ai voulu venir me rafraichir 


Moi : (le fixant)  une course ? 


Lui : (détournant les yeux)  oui 


Moi : (le fixant)  et ta course consistait à m’espionner pendant mon rendez-vous ? 


Lui : non au fait….


Moi : (le coupant)  je t’ai vu Franck et je t’ai même souris et c’est après cela que tu es partie si vite 


Lui : je suis désolé (baissant la tête) 


Moi : quelqu’un t’a payé pour le faire ? 


Lui : (automatiquement)  non 


Moi : tu veux faire un article anonyme sur moi ? 


Lui : non 


Moi : (continuant)  des gens du pouvoir t’ont –ils demander de nous espionner ? Moi et ma famille ? 


Lui : mais bien sûr que non, c’est toi seul que j’ai espionné aujourd’hui. 


Moi : (voulant comprendre) pourquoi ? 


Lui :  (rapidement) parce que je ne veux te partager, je t’aime 


Moi : (dépassée)  ok allons-y doucement, tu ne veux me partager ? 


Lui : ma belle fleur…


Moi : (riant)…..


Lui : (ne comprenant pas)  quoi ? 


Moi : (souriant)  c’est ce surnom il me fait rire 


Lui : (baissant la tête encore) oh désolé, tu sais je n’ai jamais été un bon dragueur et les relations sérieuse je n’en fais pas. Quand je veux une fille je lui dis et on se fait plaisir 


Moi : et tu me veux ? 


Lui : oui, non. (Raclant la gorge)  Au fait toi c’est diffèrent tu es vraiment différente et je crois ressentir beaucoup pour toi 


Moi : qu’est-ce qui te fait dire ça ? 


Lui : je t’ai créé un surnom alors que je ne le fais jamais. Même s’il est nul 


Moi : tu as déjà appelé une personne comme ça ? 


Lui : non je ne surnomme jamais 


Moi : marié ? Divorcé ? Père ? Engagement forcé ou libre avec quelqu’un ? 


Lui : (remuant la tête)  non, non. Rien de tout cela, je suis libre 


Moi : à cet âge ? Et avec ce titre ? (ahurie) 


Lui : disons que l’engagement est un, truc qui me faisait peur


Moi : et maintenant ? (souriant)


Lui : (me fixant) je t’ai vu et tout à changer, j’ai peur certes mais je t’aime j’en suis sûr et tout peux aller 


Moi : (approchant de lui)  ou étais tu tout ce temps alors ? 


Lui : pardon ? 


Moi : (le fixant)  tout ce temps ou tous les mecs se sont foutus de moi et ont abusés de moi et mon argent. Tu étais ou ? (souriant) 


Lui : (me faisant un beau sourire)  ici à t’attendre sans jamais vraiment m’engager. Je suis sûre que tu es la femme de ma vie (avec certitude) 


On se regarda longtemps puis tout doucement on s’embrassa tendrement comme dans un film. 


JAMILA 


Moi : vous l’avez vu ? 


Lui : oui madame, il est encore là-bas, c’est comme si il parlait à la tombe


Moi : dès qu’il sort, faites ce que je vous est dit


Lui : ok 


Ne me demandez pas si je suis sûre de ce que je suis en train de faire, je ne suis sûre de rien depuis que j’ai quitté le bureau de Franck, depuis que j’ai dit à Ethan que je dois m’absenter aujourd’hui car je dois régler une affaire urgente et Dieu merci il a compris. Depuis que j’ai dit à Lizzie mon plan et elle m’a soutenue, et depuis que je suis venue m’installer ici sur cette maison de la plage. 


Je ne suis sûre de rien, mais je sais une chose, aujourd’hui nous aurons une confrontation, comment cela se fera ou se passera je n’en sais rien. 


Lui : (interphone) madame ils sont là


Moi : mettez-le au salon, je descends 


Je descendis les marches le cœur battant et je le vis de dos en train de s’engueler avec les gardes. 


Moi : vous pouvez nous laisser seuls (les regardant) 


Lui : (énervé apparemment)  vous avez quoi à me faire enlever comme ça par vos gardes ? 


Moi : (sereine)  bonsoir M.Assi 


Lui : (direct)  madame Nelson, qu’est-ce que vous me voulez ? 


Moi : je veux vous parlez de la dernière fois….


Lui : (me coupant)  écoutez je ne suis pas d’humeur, surtout pas aujourd’hui. J’ai promis ne pas m’approchez de votre famille, mais  si vous voulez je ne vais plus parlez à votre fils, je ferai ce que vous voulez mais laissez-moi, je dois aller prendre une douche et retournez ou ils m’ont pris. J’ai une soirée à passer avec un être cher aujourd’hui donc laissez-moi partir (parlant rapidement) 


Moi : (autoritaire)  vous n’irez nulle part sans m’avoir écouté 


Lui : (criant)  mais bon sang, qu’avez-vous pas aujourd’hui ?  je vous en prie 


Moi : (évitant son regard)  il faut que l’on parle je m’excuse de…. 


Lui : (me coupant)  écoutez ok merci pour votre bonne foi, mais vous savez quoi vos excuses ne peuvent pas tout réparer, il y’a des années jour pour jour Dieu m’a repris une personne assez chère,(fermant les yeux)  un ange et depuis je fais tout pour qu’elle me pardonne car elle s’en est allée avec un mauvaise image de moi, et cette plage était bien plus qu’une plage pour nous c’était ….


Je me dis intérieurement « un havre de paix » 


Lui : (continuant avec une certaine tristesse sur son visage)  c’était notre havre de paix, et vous êtes venues sous vos grands airs me l’arracher. (Me fixant bizarrement)  Et cela je ne l’accepterai pas, car je dois faire pour lui faire plaisir. Et pour votre fils je vous pardonne vous vous êtes laissés allée par la colère ou la peur, (déterminée)   mais pour cela, cette plage non, nous nous battrons car je ne peux la laisser entre vos mains 


Moi : (dépassée)  je suis elle 


Lui : (sans m’écouter) je suis prêt à tout subir, les menaces de vos amis, M. Bely même a déjà commencer, mais je subirai tout ça et plus encore car cette plage m’appartient à moi….


Moi : (petite voix) je suis….


Lui : (continuant avec son air méchant et ton menaçant) et elle appartient aussi à elle…..


Moi : (voix tremblante)  je suis….


Lui : (me regardant méchamment)  et cela ni vous qui êtes…..


Moi : (hurlant) JES SUIS JAJA, 


Lui : (s’arrêtant)  quoi ? Que dites-vous ? 


Moi : (avec larmes qui menaçaient de descendre)  Didi, (respirant fort)  c’est moi Jamila OulaÏ, (fermant les yeux)  ta Jaja  (les ouvrant) 


Lui : (riant nerveusement)  vous jouez avec moi ? Quelqu’un vous a racontez cette histoire et vous vous servez contre moi ? Ne parlez pas de ce sujet car lorsque l’on se moque d’elle je perds patience, demandez à votre ami M.Bely


Moi : (m’approchant lentement de lui)  mais c’est moi, je ne peux pas jouer avec cela 


Lui : (automatiquement)  c’est faux, vous êtes tout son contraire. Elle n’était si sophistiquée comme vous mais elle était parfaite. Vous dites cela car vous savez que cela m’atteint et vous voulez m’atteindre, tu es revenue d’entre les morts ? (criant)  Ne parlez pas de ma JAJA plus jamais ou alors vous me connaitrez vraiment (m’avertissant)  


Moi : (continuant à aller vers lui)  une nuit sur cette plage, peu après  les jours que j’avais passés chez toi car Maxime avait essayé de me violer (soufflant), j’avais fui de chez toi car tu m’avais avoué tes sentiments et j’ai eu peur. Car j’étais marié et aussi avec mon poids, je me disais (haussant les épaules)  peut-être que tu m’oublierais vite. Mais lorsque tu as quitté la réception à cause de moi et Maxime, j’ai demandé à ma sœur Marysa Oulaï ta copine et son fiancé Loukou Kevin de me déposer à cette plage (continuant d’avancer avec cette même voix tremblante et menacée par des larmes) 


Il me fixait avec intensité et ne bougeait plus. 


Moi : et je t’ai trouvé, et là après une balade sur cette plage tu m’as fait tienne. (Souriant et fermant les yeux) Et tu m’as posé une question avant de le faire (voix tremblante) 


Lui : (automatiquement) Tu es sûre? Ne te sens pas pressée (voir page 8) 


Moi : (le regardant) et je t’ai dit oui, parce que je peux, (avec une émotion)  cette phrase que tu m’avais apprise et qui m’aidait à mieux me sentir et m’accepter (le fixant) oui je peux. (Coulant des larmes) 


Il vient se jeter sur moi et me serra très fort. 


Lui : Jaja, c’est donc toi ? Tu n’étais pas morte  (émut) 


Je pleurais et lui fit non de la tête. Il me toucha pour voir si c’était moi ou si j’allais bien. 


Lui : (prenant ma main dans la sienne)  j’ai cru que…ton mari,… ont t’a enterré 


Moi : (pleurant)  je suis tombée par la colline mais je ne suis pas morte. Majid m’a retrouvé 


Il s’éloigna


Lui : tout ce temps Jamila, je t’ai cru morte. Je pensais que tu étais partie pourtant tu étais là et tu ne m’as même pas cherché (passant une main sur son visage) 


Moi : c’était mieux ainsi pour nous (doucement) 


Lui : pardon ? Mieux pour qui ? 


Moi : mieux pour nous (pleurant) 


Lui : (s’emportant) je t’ai pleuré, je me suis en voulu pour toi. Pourtant tu étais bien avec un autre homme jusqu’à même adopter un enfant et vivre bien avec lui comme une famille. Car Ethan ne peut être ton fils. 


Moi : (voix tremblante)  non, Ethan est son fils mais je l’aime comme tel 


Lui : (me regardant)  tout comme tu as aimé son père, et il est mort tu es revenu tu m’as reconnu j’en suis sure mais tu t’ai obstiné à me faire mal  et retourner vers ton mari, m’as-tu vraiment aimer un jour ? (craint) 


Moi : (me défendant)  je peux en dire de même pour toi, tu es avec Julie la même avec qui tu étais quand j’étais venue  te voir cette nuit-là. 


Lui : (craint) t’a pas idée de comment de tout ceci est arrivé et (me pointant du doigt)  tu aurais pu l’éviter 


Moi : c’est toi qui aurais pu éviter tout cela, c’est toi (le pointant aussi avec  des larmes) 


Lui : (revenant vers moi avec une voix triste) je m’en suis voulue, (coulant une larme) je suppliai ton pardon sur une tombe vide. Tu sais qu’il t’a enterré mais tu es avec lui, jusqu’à oublier ton fils ? (me fixant) 


Moi : (voulant m’éloigner de lui, j’avais trop mal qu’il soit ainsi)  tu ne sais rien de ce que je fais 


Lui : (attrapant ma main)  comment le pourrais-je ? (pleurant) Je ne sais même plus qui tu es devenue 


Moi : (le regardant avec des larmes)  Didi, c’est long à expliquer (voulant essuyer ces larmes)


Lui : (attrapant ma main et allant frapper dans le mur)  j’ai besoin d’air….


Moi : (voulant voir s’il n’avait pas mal)  écoutes moi 


Il sortit, je m’assis et pleurait. Toutes ces émotions c’était trop pour moi, savoir qu’il m’a vraiment aimé un jour, notre confrontation, tout lui avouer, le fait qu’il me retouche comme pour me protéger et aussi qu’il me traite comme une étrangère et parte. C’est trop tout ça, mais je devais lui dire car aujourd’hui j’ai su que si je ne le faisais pas à vouloir me faire la guerre pour cette plage il me reconnaîtrait surement, et il m’en voudrait à mort pour cela. 


J’essuyais mes larmes et appela les gardes 


Moi : (autoritaire) si jamais il revient, ne poser aucune question et laissez le entrer. Et ce à n’importe quelle heure. 


Eux : c’est compris madame 


Reviendra-t-il ? je l’ignore……Didi ,hummm comme j’ai mal ! 


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