Coralie BELL (suite)

Write by Badgalkro

Je le regarde, je lis de la tendresse dans ses yeux et je souris de bonheur. Il fait référence à ma virginité, je ne suis pas sa première je le sais, mais j’apprécie que ça se passe avec lui.  Je me redresse et on se fait un léger bisou. Il regarde mes lèvres et m’attire encore pour les capturer, cette fois dans un baiser langoureux et suggestif. Il bande à nouveau et je sens que c’est parti pour un autre tour. Dans un moment de lucidité ; je me détache de lui et me lève pour récupérer mon téléphone

Frédéric : où vas-tu ?

Moi : je laisse un message à papa.

Je saisis mon téléphone et lui écrit un message « Coucou papa ; voilà en rentrant je vais m’arrêter chez Zandra et je vais sûrement passer la nuit. Je te vois demain bisous ! » 

Je remonte au lit et Fred m’accueille bras ouvert. Une bonne partie de la nuit, nous nous sommes découverts. Ce n’est que lorsque mon corps m’a lâché qu’il a eu pitié de moi. On s’est douché, changé les draps puis on s’est endormi aux environs de 2h. c’est le bruit strident de la sonnerie de mon téléphone qui me tire de ma rêverie ; Je me dégage doucement des bras de ses bras pour aller répondre. Je me réveille entièrement lorsque je vois le nom de papa s’afficher

Papa : Coco, où es-tu ?

Moi : chez Zandra papa, bonjour

Papa : ben je sors de là et tu n’y es pas et ta voiture non plus

Ça sent le cramé

Moi : euh euh papa je… je suis sortie pour me prendre des croissants

Papa : tout va bien chérie ? 

Moi : oui papounet ça va rassure toi

Papa : d’accord ! dépêche-toi de rentrer coco. Je vais faire du jogging et quand je serai de retour on ira avec Gabriel à une invitation de Brunch chez un ami.

Moi : je suis en chemin, bisous. 

Clic.   

Moi : Bébé ! 

Il me répond en gardant les yeux fermés. Pauvre chou ! il n’a pas encore récupéré, moi non plus je dois avouer mais il faut que je m’en aille. Je m’habille rapidement et récupère mon sac. Je me penche à son niveau 

Moi : bébé, je dois y aller.

 Il hoche la tête les yeux toujours fermés. Je l’embrasse et il répond à mon baiser et je m’en vais. Sur le chemin de retour, Zandra m’appelle

Moi : bonjour bb

Zandra : où as-tu passé la nuit Coralie ? papa était ici et il te cherchait

Moi : j’étais avec Fred 

Zandra: tu aurais pu me mettre dans la confidence non ? Tu ne peux pas dire que tu dors chez moi sans me prévenir. 

Moi : suis désolée Zandra ; j’ai complètement zappé. Je suis en route pour la maison. Tu peux dire à Alice qu’on s’y retrouve dans 1h ? stp

Zandra : ok. Toute façon il a demandé que j'y laisse Gabriel. À de suite !

Clic !

J’ai mal partout, chocolat ne m’a loupé cette nuit. Je dois avouer qu’au-delà de ça je me sens femme. Ça me réjouit tellement

Quelques instants après avoir pris une bonne douche, je m’installe en terrasse avec mes amies. Y a Zandra qui me tire une tronche suite à mon manquement car ça l’incrimine aux yeux de papa ; je lui ai déjà présenté milles excuses mais ma sœur n’en démord pas. On ne s’y attarde pas longtemps que je leur raconte mon passage chez Fred, elles le prennent bien.  Je suis la première de nous à le faire donc on ne se prive pas d’entrer dans les détails, quand le portail s’ouvre sur la voiture de papa. Il nous rejoint et me demande de le suivre dans son bureau

Papa : tu peux m’expliquer ce comportement ?

Moi : je te l’ai dit monsieur BELL. J’allais me prendre des croissants. 

Il me regarde longtemps et me dit sèchement

Papa : j’ai été jeune moi aussi BELL

Il me regarde 

Papa :  tu sais que je m’en voudrais toute ma vie s’il t’arrivait quelque chose. J’ai confiance en toi, ne me déçoit pas. 

Je déglutis 

Papa : Sois prête dans 15 minutes. Gabriel s'impatiente

Il me laisse planter là et s’en va. Je crois qu’il est au courant que je n’ai pas passer la nuit chez Zandra; sans doute le gardien de Zandra qui m’a balancé. Je raccompagne les filles et je vais m’habiller pour notre sortie. La sonnerie de mon téléphone stoppe mes mouvements ; c’est tout souriante que je décroche 

Frédéric : bonjour ptitCoeur ! 

Moi : bonjour chocolat

Frédéric : je n’ai donc pas rêvé tout à l’heure. Je me réveille à l’instant et je suis seul dans le lit

Moi : c’est une longue histoire, papa m’a appelé et je n’avais pas le choix que de partir

Frédéric : d’accord ! tu vas bien ? 

Moi : j’ai des courbatures mais ça va bébé

Frédéric : ça passera. Je t’aurais fait un massage mais ça sera pour la prochaine fois. Tu as prévu quoi aujourd’hui ?

Moi : je vais à un brunch avec papa. D’ailleurs il doit déjà m’attendre

Frédéric : OK ! (petit flottement) ptitCoeur, je t’aime 

Mon cœur se met à tambouriner 

Moi : je t’aime 

Les semaines passent et c’est l’amour fou entre nous ; il est très difficile pour nous d’avoir de l’intimité car mes gardes du corps me suivent à la trace. Il a eu son visa pour la France. Je suis tellement heureuse pour lui. Mais je redoute la séparation et la distance. Ce qui me réconforte c’est le fait que pendant mes vacances je vais en France, on pourra être ensemble et on planifiera la suite car j’aurais déjà mon examen.  Aujourd’hui, je suis passé à l’hôpital faire des examens car j’ai terriblement mal au ventre, je crois que c’est une indigestion mais je veux avoir le cœur net.  On n’a pas classe alors j’y vais avec les filles. Le médecin me reçoit et quelques instants après je rejoins les filles dehors, la mine angoissée. Elles se précipitent vers moi lorsqu’elles me voient et on va s’asseoir dans un coin

Alice : que se passe-t-il bb ?

Moi : (n’en revenant toujours pas) je suis enceinte 

Elles s’exclament surprises

Zandra : vous n’aviez pas utilisé de protection ?  

Je la regarde et je me rends compte effectivement que ce jour-là aucun préservatif n’a été utilisé et on l’a fait genre, 5 fois ce jour là

Moi : non ! (je sanglote) comment je vais l’annoncer à papa les filles ? je n’ai que 16 ans. Il va me tuer… c’est sûr il va me tuer. 

 Elles me consolent toutes autant abattues que moi

Zandra: bon voici ce qu’on va faire

Quelques heures plus tard

Nous sommes dans mon salon Zandra et moi, assises sur un fauteuil en face de celui sur lequel papa est assis. C’est un peu trop formel et je stresse. Il se doute d’un malaise mais reste à l’écoute. Je lui explique mes sentiments pour Frédéric. Sa remarque est qu’il s’en doutait. Zandra me motive d’un coup de coude à continuer mon récit et je lâche que je suis enceinte. Le visage de papa passe de la surprise à la colère. Il se lève et s’avance à notre niveau

Papa : tu as dit quoi ?

J’ai peur de ce que je vois sur son visage. J’en tremble

Moi : pardonne-moi stp ; 

Une gifle cinglante et sonore s’abat sur ma joue

Zandra : papa stp ; 

Elle me prend dans ses bras. Il arpente le salon très en colère

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