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Write by Lari93

Charles-Emmanuel

Je suis au bureau en plein comité de direction lorsque mon téléphone se met sonner.

Je lis le message sur mon téléphone « Prépare toi pour le deuil de ton second enfant ».

Je suis en panique total.

Seigneur ! Annabelle !

J’appelle son téléphone et aucune réponse.

Je sors de la salle de réunion suivie d’Anderson, en direction de mon bureau.

Moi : Allo Bertrand, Ou est Annabelle ?

Bertrand : Elle est sortie faire des courses, il y a quelques une heure environ avec un de mes hommes.

Moi : Appel le car elle est injoignable, et fait moi un retour rapide. (Je tourne en rond dans mon bureau comme un lion en cage).

04 Minutes plus tard

Bertrand : Allo Monsieur, il est aussi injoignable.

Moi : Merde, Bertrand j’ai reçu des menaces, retrouve-les-moi (dis-je en criant pour la première fois sur lui).

Bertrand : ok Monsieur.

 

Je relis encore le message que j’ai reçu, il provient d’un numéro inconnu.

Je transpire à grosse goute, malgré la climatisation.

Anderson : Charles-Emmanuel assieds-toi s’il te plait.

Moi : Andy, je ne peux pas. Annabelle et mon enfant sont surement en danger.

Anderson : le message disait quoi exactement (Je lui donne le téléphone). Ok mec, viens on part à la résidence. Donne-moi les clés de la voiture je conduis.

Charles tu m’entends ?

Moi : Oui, tiens.

Je le suis sans vraiment réfléchir.

Une fois dans la voiture Anderson roule en direction de la résidence.

Il connecte son téléphone au Bluetooth et lance un appel, c’est sur haut-parleur donc j’entends.

Anderson : Allo cousin !

Son cousin : Oui Ga c’est comment ? C’est le début de la semaine inh frère, je n’ai pas de plan pour toi.

Anderson : Non je t’appelle pour une affaire très sérieuse.  S’il te plait, cuisine les filles afin de savoir si lyaah est revenu au pays. C’est urgent !

Son cousin : Ok je déjeune avec Natacha tout à l’heure, je fais ça pour toi mec.

Anderson : Merci cousin bye (En raccrochant).

Moi : Tu penses que c’est elle ?

Anderson : j’espère juste que ce n’est pas elle, parce que si c’est elle …….

Je prends ma tête entre mes mains, je n’imagine même pas ce que lyaah pourrais faire à Annabelle et au bébé.

Nous sommes proches de la résidence et je remarque des véhicules de la police nationale devant le portail.

Mon cœur a fait un bond dans mon cœur.

Moi : Seigneur pas ça s’il te plait !

Anderson : Frère du calme, ils les ont peut-être retrouvés.

Une fois la voiture dans la résidence, j’en sors dès qu’il arrête le moteur.

Je marche en direction de la petite troupe comprend Bertrand et ses hommes ainsi que des policiers reconnaissables pour certains par leurs brassard orange et d’autres leurs uniformes.

Moi : Bertrand que se passe-t-il ?

Bertrand : Apres notre échange j’ai fait tracer le véhicule qui a conduit madame dans ses courses. Nous l’avons localisé au niveau de la zone industrielle de Marcory.

Mais au moment de nous y rendre l’inspecteur Kassoum et ses collègues sont arrivé ici.

Moi : Et ?

Bertrand : Ils ont retrouvé le véhicule avec le corps sans vie de Joachim. Et comme la voiture est identifié au nom des Dasylviera, ils sont venus directement ici pour l’enquête.

Moi : Elle est ou Bertrand ?

Bertrand : Aucune trace d’elle monsieur, c’est moi qui informé l’inspecteur que votre femme était aussi dans le véhicule.

Moi : Bertrand dit-moi comment c’est arrivé ? dit moi juste comment (En criant de plus belle, IL baisse la tête)

Anderson : Calme toi frère (en me saisissant par le bras)

Bertrand : Monsieur, je vous promets de la retrouver elle et le bébé sain et sauf. Je vous le jure.

Inspecteur Kassoum : Bon vous avez fini ? j’ai des questions à vous poser monsieur DASYLVIERA. On peut rentrer ?

Moi : Suivez-moi.

Une fois dans mon bureau, je m’assois et lui indique une place libre.

Inspecteur Kassoum : Monsieur avez-vous des ennemis en ce moments ?

Moi : (Il est bête ou quoi ? non j’ai des amis qui jouent à cache-cache avec ma femme et mon futur bébé) C’est logique non !

Inspecteur Kassoum : Monsieur je suis là pour vous aider. Un de vos employé a perdu la vie il y a quelques heures son corps est encore chaud. Pensez à votre compagne !

Je sais que vous les riches avez les ressources nécessaires pour votre sécurité et je sais que Bertrand fera le nécessaire, car je le connais bien.

Mais ensemble nous pouvons mieux avancer, car je représente la loi.

Moi : Ok, Au niveau du business, je n’ai pas d’ennemis capable de faire du mal à mes proches.

Je soupçonne mon ex Lyaah Konaté la fille du ministre KONATE et son complice Daniel Aka le propriétaire de la clinique Sainte Cécile.

Inspecteur Kassoum : Pourquoi eux ? ont-ils des antécédents ?

Moi : Ils ont comploté pour faire avorter ma femme.

Inspecteur Kassoum : Ok je vois. C’est clair nous sommes face un enlèvement. Votre Compagne c’est bien Annabelle TANOH ?

Moi : OUI (Dis-je un peu agacée)

Inspecteur Kassoum : j’espère que ce n’est pas la fille du général TANAOH et la sœur du juge Jason TANOH ?

Moi : C’est bien elle.

Inspecteur Kassoum : Quoi !! Bon monsieur le temps cours et nous allons nous mettre à la tâche. Je vous laisse le soin d’informer ces gens-là vous-même. Je sens que ce dossier ne sera pas facile.

 

Je n’ai pas de mot pour ce type.

Nous sortons du bureau pour retrouver les autres au parking.

Je constate que Bertrand et une bonne partie de son épique son sur le départ armé jusqu’aux dents. Normal, Ils ont tous un permis de port d’armes. Et c’est des pro de la sécurité privé.

Bertrand : Monsieur, je pars avec mes hommes. Certains resterons ici pour votre propre sécurité.

Dès que j’ai des informations je vous contacte. Cette ville ne dormira pas ce soir.

Madame rentrera.

Moi : Ok.

Inspecteur Kassoum : C’est moi l’inspecteur ici Bertrand fait attention.

Bertrand : Gère ton enquête. Je gère la mienne.

Inspecteur Kassoum : Informer moi si vous êtes contactée pour une demande de rançon.

Des hommes resteront sur place le temps que nous déployons le matériel nécessaire pour ce type de cas.

Anderson : Je viens d’avoir mon cousin au téléphone et aucune trace de lyaah selon lui.

Moi : Elle se cache surement, ou c’est peut-être l’autre ? il risque de bientôt perdre sa licence et le fix risque de fermer l’hôpital.

Inspecteur Kassoum : Bon nous on part vérifier toutes ses informations.

Ils sont tous parti, je suis resté avec quelques hommes et Anderson.

Anderson : Tu appelles ses frères ?

Moi : Ai-je le choix ? Les autres ça va, mais Andrews m’a dit clairement il y a une semaine, que j’étais un danger pour sa sœur et voilà le résultat aujourd’hui !

Anderson :  Mec ce n’est pas de ton fait alors, laisse-le parler. Il faut juste prier afin que mon filleul et Annabelle s’en sorte.

Moi : Ok je les appelle. Je prends mon portable et compose le numéro de Brice.

 

Quelque part à Abidjan Nord

 

Benoit TANOH

 

Je suis assis sur la terrasse depuis ce matin.

Je n’ai pas bien dormi la veille.

Je n’arrive même pas à lire mon journal.

Il y a un truc bizarre qui se passe.

Je n’ai pas une bonne sensation depuis ce matin.

Moi : Alice, Alice viens s’il te plait.

Elle : Que veux-tu ?

Moi : C’est ainsi que tu réponds à ton époux ?

Elle : Monsieur TANOH que veux-tu ?

Moi : (Je n’ai pas envie de discuter avec elle alors que je vais à l’essentiel) Tu as des nouvelles des enfants ? des petits enfants ?

Elle : (Elle ouvre bien ses yeux pour me regarder, puis pose sa main sur mon front) Tu ne chauffe pas donc tu n’es pas malade.

Ainsi donc, Monsieur cherche des nouvelles des petits ?

Je ne sais rien.

Moi : Tout ce discours pour ne rien m’apporter de solide comme information.

Elle : Tu as leurs numéros de portable, ou pire des cas tu vas chez eux pour prendre de leurs nouvelles.

Moi : Bon fou moi le camp vite. (Elle part en chantant des louanges à Dieu, cette femme ci !)

Même une heure après notre échange, j’ai toujours cette mauvaise sensation au cœur.

J’appelle Brice ou pas ?

 

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