Curtis en action

Write by Lulu-marie

Chapitre 35 : Curtis en action


Deux jours plutard

***Curtis***

Garé dans ma voiture à quelques mètres de la  maison de Suzanne, je guette sa sortie je ne pouvais pas entrer parce qu'une chose est sûre, elle ne me recevra pas. Quand je l’appel, elle ne décroche pas et avec un peu de chance je la verrai. Je ne suis pas dans mon ancien véhicule donc elle ne saura pas que c’est moi.

Et comme Dieu est avec moi, je la voyait sortir. C’est  bien elle parce qu’elle est descendu fermer le portail avant de remonter et de lever le voile, je l’ai suivit discrètement, j’ai fait en sorte qu'il y ai deux écarts de voiture entre elle et moi pour qu’elle ne se doute de rien. Quelques minutes plutard, elle gara devant une clinique dans une ruelle, j’ai attendu qu’elle soit à l’intérieur avant de presser les pas et de la suivre. Toujours chanceux, je l’ai trouvé assise à l’accueil dans le canapé. 

Moi (raclant la gorge) : Alors on est malade ? 

Suzy (redressant la tête) : toi ? 

Moi (prenant pace à côté d’elle): oui 

Suzy : tu me suis ?

Moi : du tout.

Suzy (nerveuse) : décidément

Moi : tu viens consulter Suzanne ? 

Suzy : contente toi de ce pourquoi tu es là

Moi : c’est justement ce que je fais

Elle voulait répondre quand un homme nous interrompa.

Lui : madame Aguiah

Suzy (se levant) : Oui

J’ai fait comme elle, le type m’a regardé le sourire aux lèvres en me tendant la main, que j’ai vite fait de serrer.

Lui (tournant dos) : monsieur, suivez moi 

Suzy : mais….Mais 

Moi (lui chuchotant à l’oreille) : Calme toi nous sommes là pour la même cause.

Nous l’avons suivit jusqu’à son bureau et Suzanne qui avait l’air troublé je pouvais sentir ses battements de cœur

Docteur : Alors madame, monsieur encore une fois félicitation. Je suppose que vous êtes là pour la consultation 

Moi : tout à fait

Docteur : Comme je vous l’ai dit ici la dernière fois madame, Nous allons vous confier à un gynécologue si vous le voulez et déjà comme vous êtes à votre sixième semaines…

Sixième semaines, sixième semaine de grossesse, je peux faire le calcule et deviner que cette grossesse est de moi. Mais il faut qu’elle-même me la confirme. Et que voulait t’elle vraiment faire en arrivant ici, voulait t’elle consulter ou avorter ? 

Docteur : Voilà ce sera tout

Suzy : de toutes les façons je repars en France

Moi : han

Je n’ai pas écouté la discussion c’est la dernière phrase de Suzy qui m’a tiré de mes pensés. 

Docteur : D’accord mais n’hésiter pas à revenir au cas où.

Suzy : Ne vous en faite pas 

Moi : Merci 

Docteur Je vous en pris

***Suzanne***

C’est mon être entier qui bouillonnait même l’eau chaude n’égale pas la colère qui m’habite en ce moment. Que me veut ‘il  et pourquoi il me suit. Merde, j’étais arrivée ici dans l’intention de prendre rendez-vous avec le gynécologue et avorter, je ne voulais pas garder la grossesse. Je devrais procéder à cet avortement aujourd’hui si possible. Je n’ai plus rien à perdre. J’ai déjà perdu Aldrich. Je repars en France avec mon fils et je devrais avorter coûte que coûte. Me retrouver avec un deuxième enfant sous les bras sans le père n’était pas dans mes plans. 

Qu’est ce qu’il fait ici, est il au courant ? Qui le lui a dit ? Merde. J’ai longé à ses cotés en forçant le sourire au docteur et à toutes ces infirmières qu’on croisait et qui nous souriait jusqu’à la sortir. On dirait qu’il le fait sciemment puisqu’il avait sa main dans mon dos comme si on était un couple. Une fois dehors, je me suis dégagée pour crier toute ma colère sur sa face. 

Moi (ahurie) : A QUOI TU JOUES INH MERDE AS QUOI TU JOUES ? ET QUE FAIS TU ICI BON SANG. 

Curtis : tu baisses d’un ton avec moi

Moi : sinon quoi ? 

Je ne faisais plus attention au passant, j’étais trop en colère 

Curtis (croisant les bras) … 

Moi : vas au diable et arrêtes de me suivre tu n’es pas mon père

Curtis : oui c’est vrai mais je suis le père de l’enfant que tu portes

Moi (sur le cul) : …

Curtis (s’en allant) : Quand tu seras calme, tu me rejoins dans mon véhicule pour qu’on en parle

Moi : Vas te faire voir ailleurs

Curtis (me montrant une clef) : avec plaisir

Moi (réalisant) : Quoi mais…

Comment à t’il récupérer ma clé. Non mais ce type est malade, il est fou. Je suis restée debout, j’avais envie d’hurler. Il est fou. J’ai fini par le rejoindre en claquant la portière. 

Moi : ma clé

Curtis : Maintenant on peut avoir cette discussion

Moi : …

Curtis : Suzanne

Sa voix calme et dure m’a fait froid dans le dos. Il a prit un air sérieux

Curtis : Suzanne, je vais juste te poser une seule question et je veux que tu sois honnête envers moi. Comme je l’ai été avec toi, même si on ne se connaît pas assez, J’ai été direct, je t’ai dit que tu me plaisais, tu m’as rejeté et je n’ai pas non plus insisté, je t’ai laissé. Et si tu observes bien, tu n’as plus eu de mes nouvelles, je ne suis pas du genre à courir derrière une femme, et je respecte toujours ma parole. 

Moi (cœur battant) : …

Curtis : Alors je veux être éclairé sur certains points, et je vais te poser la question, je croirais juste ce que tu me diras. Et crois moi, si cela ne me concerne, je ne t’importunerai plus, tu ne verras plus jamais mon numéro s’afficher sur l’écran de ton portable. Suzanne, est ce que je suis l’auteur de ta grossesse ? 

Mon cœur a faillit lâcher ma poitrine. Qui le lui a dit, comment est il au courant Hey les nouvelles vont vite au bénin. Cette histoire que je comptais garder pour moi seule. Mais oui Aldrich, il n’y a que lui pour lui dire, vu sa colère. Si Aldrich lui a dit, alors il sait, il veut juste la confirmation dans ma bouche. 

Curtis : Suzanne

Moi : Oui

Curtis : Oui ? 

Moi : oui tu es le père

Curtis : Et tu comptais me le dire ? 

Moi : non 

Curtis : et que comptais tu faire au juste de la grossesse

Moi (tic tac) : M’en débarrasser

Curtis : Okay

Moi : 

Okay ? Ça fait la deuxième fois qu’on tient une conversation et au moment où je m’attends à autre chose, il finit par Okay. Ça m’énerve pfff

Curtis (me remettant ma clé en le gardant dans sa main) : Tu ne t’en débarrasseras pas. Mon enfant naitra. Je suis prêt à prendre en charge toute les dépenses. Si jamais tu tentes, Suzy, si jamais tu oses mettre un terme à la grossesse, je te traduirai en justice (lâchant la clé)

Moi (soutenant sont regard) : Je repars en France

Curtis : Part où tu voudras, je serais derrière toi. 

Je suis sortie de son véhicule en claquant bien fort la portière

Curtis (baisant la vitre) : Ça vaut le double de ce que tu roules

J’étais à deux doigts de lui faire un doigt d’honneur et je me suis résignée. Imbécile,  que quoi ? Pars où tu voudras je serais derrière toi, tchiiip la bouche comme je serai derrière toi ; tu es mon ombre ? tchiipp C’est toute nerveuse que j’ai démarré en trombe. 

Un mois plus tard

Les passagers en direction de la France sont priés de se rendre dans la salle d’embarquement. 

C’est le moment, j’ai fait l’accolade vite faire à ma mère avant de me décoller. Ce n’est pas trop la joie entre nous. Je lui en veux de m’avoir induit en erreur. Une mère devrait guider son enfant sur le droit chemin comme l'a dit l'autre. J’ai eu une sérieuse discussion avec elle, et je lui ai demandé d’enlever le corps de ces choses, son affaire de fétiche ne l’amènera nul pas. Moi j’en ai eu pour mon compte. Si elle m’écoute tant mieux. Je ne sais pas ce qui m’a prit aussi et comme c’est ma mère, je ne peux pas lui garder rancune ainsi.  

Maman : Faites bon voyage

Kenny : Merci mamie 

Moi : Merci

Maman : Appelle-moi quand tu seras descendue

Kenny (faisant bisous) : oui mamie, tu vas me manquer

Maman : vous allez me manquer aussi 

Moi : On s’appel

Maman : je vous aime

Nous : Nous aussi

J’ai soulevé mon sac en tirant mes bagages vers la salle, mon fils m’a suivit.

Ces dernières semaines ne se sont pas très bien déroulés pour moi, j’avais comme l’impression d’être la risée de la ville. Ce n’est pas comme si on me reprochait quelque chose directement mais au fond de moi, j’étais mal à l’aise. J’ai préféré rester enfermer. 

Depuis ce jour, je n’ai plus revu Aldrich. Et à vrai dire j’ai honte de croiser son regard. Comme il le faisait, il envoyait le chauffeur passé prendre son fils, Kenny à passé cette dernière semaine chez lui, parce qu’il savait qu’on rentrait. Moi je me tiens à carreaux de peur qu’il ne m’arrache mon fils. Kenny est rentré avant hier avec pleins de cadeaux pour lui de la part de son père et de sa mamie a-t-il dit. Je dis mamie, je cite Clémentine. Juste après j’ai reçu le transfert d’une somme c’est Kenny qui m’a passé le message. Transfert de la part de son père, pour son fils bien sur.

Curtis ? Lui,  j’évite de le voir, c’est lui-même qui s’invite chez moi, sinon quoi pour moi ? On parle peu, Il sait que je repars aujourd’hui et en partant je lui ai déposé mes coordonnés, il pourra me joindre, n’est ce pas je porte son enfant ? Pfff. Je dois reprendre mon boulot ma place m'attends toujours, finis les vacances.

Kenny (me sortant de ma rêverie) : Maman regarde

Moi : quoi ? 

Kenny : Tonton 

Moi : hein tonton, il est où ? 

Kenny : il vient vers nous

Quel tonton, non ce n’est pas vrai, ce type à le don d’apparaitre à chaque fois qu’on pense à lui ou quoi ? 

Curtis (sourire bête) : Bonjour 

Kenny : Bonjour tonton Curtis, tu voyages aussi ? 

Curtis : oui mon grand

Ah oui, il a eu le temps de familiariser avec mon fils, hier ils ont même déjeunés ensemble.

Moi (me bloquant) : …

Curtis : Suzanne comment tu vas ? 

Moi : bien merci

Kenny : Tu pars en France comme nous ? 

Curtis : oui

Kenny : tu vas rester avec nous ? 

Curtis : Tu poses trop de questions viens là

Il s’est levé de sa place pour se mettre sur ses genoux. Seul Kenny lui faisait la conversation sinon moi, je me fous royalement de lui. Si mon fils n’était pas là, il allait faire la causette avec son portrait quoi pour moi. On s'est rencontré pour la première fois dans cet aéroport quand je foulais le sol il y a de cela quatre mois et dire maintenant que je repars, on fait ce voyage ensemble (levant les yeux) pouahh.

***Daphnée***

Moi : Non  tu n’es pas possible Aldrich

Aldrich : bien sur que si

Moi : Et il ne fait que se plaindre

Aldr : tout ça par ta faute

Moi : pervers 

Aldr : C’est toi qui m’as perverti. On se dit à ce soir

Moi : n’y pense même pas

Aldr : je viendrai te prendre chez toi

Moi : viens si tu peux

Aldr : encore quelques heures ne t’inquiète pas.

Moi : ouais bon allez bisous 

Quatre semaines durant lesquelles j’ai eu le temps de réfléchir, quatre semaines durant lesquelles beaucoup de choses se sont passés. Comme toujours, laissé moi vous faire un compte rendu clair et détaillé. 

Durant ces jours, je me suis remit avec Aldrich parce que j’ai appris que la grossesse de cette femme, la mère de son fils était de Curtis, le monde est petit. Aldrich a été victime de tous ces problèmes, j’ai finalement compris que je devrais être forte et que notre amour devrait surpasser tout obstacles. Nous avons fait le premier pas, maman n’était pas d’accord encore moins papa. Maman m’a insulté elle ne voulait plus me revoir avec lui. Après tout ce qui s’est passé tu n’as pas encore compris qu’il n’est pas fait pour toi, c’est la phrase qu’elle m’a sorti. Et moi de répondre : Je l’aime maman, c’est au dessus de mes forces, je l’aime et c’est auprès de lui que je veux passer le restant de mes jours. Bonne chance à été son dernier mot. 

Aldrich est arrivé avec sa famille, sa sœur, sa mère et quelques oncles pour disons faire le premier pas, mes parents ne les avaient pas reçus, ils sont revenus deux fois dans une même semaine mais niet. Une troisième fois Aldrich était revenu avec sa mère avant que papa n’accepte les recevoir ce weekend. J’avais trop honte j’ai même pleuré comme la madeleine que je suis. Lol non je n’ai pas pleuré bon enfin juste un peu. Papa n’a pas fait le bruit mais il était dur et intransigeant envers Aldrich. Je stress parce que tout se décidera ce weekend. 

Aldrich a passé sa dernière semaine avec son fils, parce qu’il repartait en France. Très drôle cette histoire je n’en reviens toujours pas. Il a coupé totalement lien avec la mère de son fils.

Quand à ma chef je veux dire Cindy, ooh elle est là toujours derrière moi avec le bâton selon ses dires pour que je lui ressemble un peu. Mais non cette fille exagère. Mais bon si je suis à ce niveau maintenant c’est en partie grâce à elle. Si vous l’apercevez, dites lui que je lui envoie un grand merci. Chuut ne lui dite rien, elle risque de me taper la bouche si elle entend ça. Elle n’aime pas le mot Merci. 

***Aldrich***

A l’heure qu’il est, mon fils doit être loin d’ici. J’aurai voulu le gardé encore plus longtemps avec moi mais sa rentrée est proche. 

Les choses on changé entre Daph et moi, La nuit où elle m’a appelé pour me dire qu’elle veut partager sa vie avec moi, je n’ai pas attendu qu’il fasse jour avant d’aller voir ma mère, Elle a fait sortir toute la délégation Gogan pour se rentre chez les parents de Daphnée, je m’attendais à quoi, qu’ils nous reçoivent les bras ouverts ? Non, ils ne nous ont pas reçu, ça n’a fait que doubler mon courage, je suis revenu dans la même semaine mais toujours la même réaction de la part des Alambi. Avec ma mère nous sommes revenus parler d’homme à homme et de femme à femme, Avant que monsieur et madame Alambi ne nous disent de revenir ce weekend. Rire trop les chefs quoi. Ils ont raison c’est moi qui cherche. 

Sonnerie de téléphone

Moi : Allô 

Maman : Aldrich comment tu vas ? 

Moi : je vais bien maman 

Maman : j’appelle pour te demander si tu viens passer la nuit ici ou on se voit directement là-bas ? 

Moi : directement là-bas demain, j’ai quelques petits détails à réglé ce soir 

Maman : D’accord à demain 

Moi : 11h pas de retard s’il vous plait

Maman : tu me parles ?? 

Moi (rire) : non 

Maman : tchrumm

Moi : bisous

Maman : bisous

Click

Donc tout est près pour demain. Je ne stress pas, je n’ai pas peur, j’ai déjà la femme. 

Je suis en congé d’un mois, ce qui me donne le temps de tout préparer, voilà pourquoi je sus relaxe. Et je prépare une surprise pour Daphnée, ce sera son cadeau de mariage. Pour moi, je suis dans la politique d’aller à mon propre compte, j’ai déposé ma démission à mon patron mais il l’a rejeté, je n’ai vraiment plus envie de travailler pour quelqu’un, j’ai décidé d’aller à mon propre compte. J’ai suffisamment de moyen pour y arriver, c’est quand même dix ans de travail et j’ai su gérer. Je peux même vivre sans travail.

Le soir, j’étais garé devant le portail de Mr Alambi entrain d’attendre que sa fille sorte. 

Moi : j’attendrai toute la soirée si tu veux hein

Daph : rire tu es borné 

Moi : tu viens ou je descends ?

Daph : descends si tu peux 

Moi : S’il te plait 

Daph : j’arrive

Son j’arrive m’a fait patienter pendant encore dix bonne minutes avant qu’elle ne me rejoigne.

Moi (l’emprisonnant) : Tu joues à quoi ? 

Daph : sois patient Aldr

Moi : rentres avec moi

Daph : je ne peux pas

Moi : tu me mets dans d’autres états

Daph (m’embrasant) : je sais bébé 

Moi (répondant à son baiser) : je ne sais plus si je peux résister 

J’ai poser  la main sur ses fesses en la pressant aussi fort, J’ai par le suite envoyé deux doigts à l’intérieur de sa cave elle était déjà toute mouillée. 

Bruit de porte qu'on ouvre

Daph (sursautant) : Merde c’est maman

Moi : merde

Sa mère : Doris 

Daph : il faut que j’y aille 

Moi : non regarde comment je suis 

Sa mère : Doris ? 

Daph : oui ma….

Sa mère est rentrée en fermant le portail, Daph est sortie du véhicule à son tour en me claquant la portière. 

Daph : rentre directement

Moi : pfff

Vivement que demain arrive, parce que si à mon âge je dois jouer à ses jeux de cache-cache, ça ne marche pas. Pfff. Je suis retourné chez moi tout énervé, et si je dis que j’ai bien dormir cette nuit alors j’ai menti. 

A dix heures trente minutes, nous étions debout devant le portail pour montrer le corps de celui qui partage la vie de la fille qu'on appel Daphnée Doris Alambi (sourire).

Maman : tu as bien dormir la nuit ? 

Moi : oui 

Maman (sourire en coin) : Humm on ne dirait pas inh 

A suivre…

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Forcer le destin