Chapitre 34 : Qui est l’auteur ?
***Aldrich***
Quelques minutes plutôt
J’essaye de joindre Daphnée depuis un moment mais elle ne décroche pas, le portable sonne dans le vide, alors j’ai décidé d’appeler Cindy. Elle doit être au bureau 
Cindy : Aldrich
Moi : Cindy excuses moi pour le dérangement, Daphnée est avec toi ?
Cindy : Non je l’ai laissé chez elle
Moi : Je l’appelle mais elle ne décroche pas
Cindy : Elle ne va pas décrocher
Moi : tu es au courant
Cindy : oui j’étais avec elle, c’est moi qui l’ai déposé à ton bureau
Moi : Je n’en peux plus, je me demande pourquoi tout ces problèmes s’acharnent autant sur moi.
Cindy : Aldrich, demande à Suzanne qui est l’auteur de sa grossesse
Moi : Comment ? 
Cindy : Demande à la mère de ton fils de te dire la vérité sur sa supposée grossesse
Moi (me levant de la chaise) : Qu’est ce que tu insinues Cindy ?
Cindy : Elle ne t’a pas dis la vérité il faut que tu vérifies
Moi : Cindy
Cindy : Fait ce que je te demande, il faut que je raccroche, je t’appelle plus tard. 
Click
Elle raccroche en me laissant dans le doute, qu’est ce que je fais maintenant ? Suzanne m’aurait-elle mentir en voulant m’attribuer une grossesse dont je ne suis pas l’auteur ? Serait-elle capable d’une t’elle chose ? Qu’est ce que tout cela veut dire ? 
Je me lève en prenant les clés de ma voiture. C’est toujours ma pause et j’ai encore le temps devant moi. Avec ces embouteillages et ces feux tricolores dans Cotonou qui me prenne le temps. Finalement je m’arrête devant sa maison. Je descends mais je remarque que le portail est grand ouvert. J’aperçois un type que je n’avais jamais vu ici auparavant sorti de la maison avec les débris de gazon taillé. Il doit être le jardinier ou l’agent d’entretien 
Moi : Bonjour monsieur
Lui : Bonjour patron
Moi : Ils sont à l’intérieur ? 
Lui : oui Patron
Moi : Merci
Je m’avance en le laissant faire son travail. Je me dirige vers la terrasse quand je suis arrêté par des voix depuis le salon. Je pouvais facilement deviner que c’est une conversation qui se faisait entre Suzanne et sa mère. 
Agnès : Une chose est sur ce n’est pas d’Aldrich, et avec beaucoup de chance, personne ne se doutera.
En attendant mon nom, j’ai voulu en savoir plus. Je tends l'oreille et m'avance de plus près.
Suzanne : comment ?
Agnès : Tu ne lui diras rien. Devant tout le monde Aldrich et le père et il prendra ses responsabilité tu m’as comprise ?
Ce n’est pas vrai comment la femme peut elle être aussi manipulatrice
Suzanne : Oui 
Moi : Ce n’est pas vrai Suzanne 
Eux : Aldrich
Moi : Donc c’est vrai que tu voulais m’attribuer la grossesse d’un autre ?
Suzanne (se levant) : Aldrich tu...
Agnès : je vous laisse
Moi : Je vous respectais, je pensais vous mettre à la place d'une mère. Vous n’êtes qu’une sorcière vous ne méritez aucun respect.
Agnès : Contrôle ton langage envers moi.
Moi : Sinon quoi ? Vous allez m’empoisonner ? Ou vous allez faire de moi votre chien à nouveau
Suzanne : Aldrich s’il te plait
Moi (hurlant): Toi, tu ne me touches pas. Ne me touche surtout pas
Suzanne : 
Moi (m'avançant): je ne te savais capable de toutes ces choses
Suzanne (reculant) : …
Agnès : Aldrich sors d’ici
Moi : ne vous mêlez pas de ça
Suzanne : maman laisse nous seul s’il te plait
Agnès : tu es sur Suzanne ?
Suzanne : oui maman
Agnès : Je ne serai pas loin
Elle m’a toisé avant de s’en aller.
Moi (l’attrapant par le bras) : Qui est l’auteur de ta grossesse
***Suzanne***
Moi : Aldrich s’il te plait calme toi
Aldr (me tenant fermement) : Suzanne qui est l’auteur de ta grossesse
Moi : ce n’est pas toi, pardon tu me fais mal
Aldr : Tu comptais m’attribuer la grossesse pour quoi ?
Moi : Aldrich pardon
Je suis foutue oooh je suis foutue. Comment Aldrich est rentré, il est venu chercher quoi, ici maintenant ooo c’est fini pour moi, ma vie est finie ici.
Aldr : Répond
Moi : pour rien
Aldr : qui est l’auteur ?
Moi : Ce n’est pas toi pardon 
Aldr (avec force) : Qui est l’auteur
Moi : c’est… c’est quelqu’un
Aldr : qui ?
Moi : un homme
Aldr : tu me prends pour un con ?
Moi : Aldrich tu me fais mal
Aldr : Son nom
Aldr : Curtis, Curtis da Silva
C’est à ce moment qu’il m’a lâché et s’est éloigné de moi
Je suis tombé sur mes genoux en le suppliant.
Moi(en larmes) : Pardonne moi ooo s’il te plait je ne sais pas ce qui m’a prit 
Il a secoué la tête à plusieurs reprises avant de sortir. J’ai couru dans la chambre de maman
Moi (en larmes) : Maman je suis foutue
Maman : 
Moi: Aldrich me déteste maintenant, oooh si je savais je n’allais pas t’écouté (snif) qu’est ce que je fais maintenant.
Maman : C’est moi qui t’ai dit d’aller écarté les cuisses à un autre ? 
Moi : snif je suis foutue
Maman : tu as tout gâché par ta faute
Moi : snif c’est de ta faute. Si je ne t’avais pas écouté, je ne serais pas dans cette situation.
Maman : Suzanne qu’est ce que tu racontes laisses moi arrangé tout ça
Moi : Je ne veux rien de toi, je ne veux rien, tu penses que Clémentine va laisser son fils comme ça ?
Maman : Suzy !!!
Moi : J’ai perdu Aldrich et j’ai perdu mon fils, c’est sur qu’il va m’arracher mon fils (snif) je fais comment maintenant ooh mon Dieu ?
Maman : Comme tu refuses mon aide, vas voir l’auteur de ta grossesse
Moi (bouche pâteuse) : Je ne peux paaaa 
Maman : enlève la grossesse alors
Sonnerie de téléphone
J’ai saisit mon portable en voyant le nom, j’ai coupé l’appel. C’est quelle poisse ça, et pourquoi il m’appel justement en ce moment, pourquoi Curtis m’appel, il me veut quoi. Tchrumm
Maman : c’est qui ? 
Moi (essuyant les yeux): personne 
Maman : anh
***Aldrich***
Je ne sais pas quoi pensé d’elle, Suzanne m’étonne de jour en jour. Je ne savais pas que la mère de mon fils était ainsi. M’attribuer la grossesse d’un autre c’est le comble. Pourquoi Dieu a-elle besoin de faire tout ça. Je pense que je vais directement passer chez Cindy au bureau et en profité pour voir Daphnée puisque si je voir clair dans le jeu de Suzanne maintenant c’est grâce à elle. Etait elle au courant ? et qui est ce da Silva. 
J’ai roulé jusqu’à l’entreprise en garant un peu plus loin avant de l’appeler. Elle m’a dit de monter en demandant le bureau de la DF ce que j’ai fait. Pour être ami avec le directeur de la boîte, j’ai eu facilement accès à son bureau parce que je connaissais les lieux. 
Cindy : Oui entrer
Moi (passant la porte) : Cindy
Cindy (se levant) : Aldrich entre donc
Elle m’a fait la bise avant de m’indiquer la chaise en face d’elle
Cindy : alors ? 
Moi : Juste après ton appel, je me suis rendu chez Suzanne
Cindy : Et ?
Moi : Je ne suis pas l’auteur de sa grossesse 
Cindy : oh elle a été honnête 
Moi (pouffant) : si c’était le cas
Cindy : humm
Moi : J’ai surpris une conversation entre sa mère et elle, c’est dans la conversation qu’elles planifiaient comment faire de moi l'auteur.
Cindy : je savais
Moi : une grossesse d’un certain Curtis, c’est maintenant que je me rends compte du genre de femme qu’est Suzanne
Cindy : Elle pensait qu’avec ça, tu seras à elle
Moi : pfff. Cindy je dois y aller (me levant) Au fait tu savais ?
Cindy : quoi ? 
Moi : si je suis éclairé sur cette histoire, c’est en partie grâce à toi. C’est toi qui m’a mit la puce à l’oreille.
Cindy (se levant à son tour) : j’ai juste suivit mon intuition 
Moi : Je peux voir Daphnée ? 
Cindy : Elle n’est pas là ?
Moi (arquant les yeux) : 
Cindy : elle n’est pas revenue. Ne t’inquiète pas tu auras de ses nouvelles très vite
Moi : J’ai hâte
Cindy (m’ouvrant la porte) : Compte sur moi
Moi : Encore une fois merci 
Cindy : je te raccompagne jusqu’à ta voiture tu as garé où ?
***Daphnée***
Toc toc toc
J’ai rangé la robe en fermant l’armoire et j’ai déposé la clé où je l’avais prise. 
Toc toc toc 
Maman : Doris
Moi : j’arrive
J’’ai nettoyé le visage avant de venir ouvrir
Maman : pourquoi tu fermes à clé ? 
Moi : pour rien 
Maman : tu ne repars plus au boulot ? 
Moi (m’asseyant sur le lit) : non 
Maman : pourquoi ? Tu as pleuré ? 
Moi : non maman
Maman : Daphnée quand est ce que tu vas arrêter avec ça ? Qu’est ce qui t’arrive encore ? 
Moi : …
Maman : tu n’as pas marre de pleurer à chaque fois ? C'est la fontaine qui se trouve dans tes yeux ? 
Moi : Je ne pleure pas
Maman : Depuis lundi je te vois différente, tes sorties chaque soir pour rentrer tard, tu ne fais que sourire bêtement, je pensais même que c’était Steve qui était à la base de ce sourire sur ton visage. 
Moi (fronçant les yeux) : Steve ? 
Maman : oui Steve, mais sa mère vient de me dire qu'il est en voyage.
Moi (la regardant) : …
Elle veut en venir où cette dame.
Maman : C’est qui alors ? Et si tu quittes le boulot pour venir t’enfermer dans ta chambre et pleurer en plein après midi c’est que c’est grave. C’est qui ? 
Moi : maman 
Maman : Et ne me dit pas que tu laisses ton boulot pour venir pleurer à cause d’un homme
Moi : Ce n’est pas à cause d’un homme
Maman : Ce serait mieux pour toi (se levant) et vas au travail, je ne veux pas te voir ici à l’heure là
Moi : Je ne veux pas y aller je suis fatiguée
Maman (s’en allant) : vous êtes heureux ooh
***Cindy***
Il faut que je cherche l’adresse de ce Curtis da Silva, Roland me l’avait donné dans la liste des informations qu’il m’avait fourni, je dois l’avoir noté dans mon agenda (fouillant) ça y ai-je l’ai. Je veux jouer à ma fouineuse, Cette Suzanne n’est qu’une garce et elle ne se jouera pas des gens comme ça.
J’ai composé le numéro en portant le téléphone à l’oreille 
Lui (décrochant) : Allô ?
Moi : allô bonsoir c’est bien Mr Curtis da Silva à l’appareil ? 
Lui : Lui-même. A qui ai-je l’honneur ? 
Moi : Madame Cindy Dossa
Lui : Madame Dossa, que puis-je pour vous
Moi (direct) : J’aimerais m’entretenir avec vous en tête à tête si vous êtes disponible à me recevoir ce soir 
Lui : Ce soir là ? 
Moi : oui Mr da Silva
Lui : voyons voir il est 18h 45 à ma montre 
Moi : dans 15 minutes même si vous voulez
Lui : Donnez-moi votre position alors.
Chose dite, chose faite, nous nous sommes retrouvés dans moins de dix minutes au royal
Lui : madame Dossa c’est bien ça ? 
Moi : exactement
Lui : alors vous voulez faire affaire ? 
Moi : loin de là
Lui : comment avez-vous eu mon contact et comment me connaissez-vous, puisque je vois que vous n’avez pas eu du mal à me reconnaitre
Moi : par une connaissance
Lui : une connaissance ? 
Moi : oui Daphnée Alambi
Lui (se redressant) : Je vois
Moi : mais je ne vous ai pas fait appel pour parler de Daphnée mais plutôt de vous
Lui (amusé) : madame à quoi vous jouez ?
Moi : en particulier de Suzanne Aguiah
Lui : tiens donc ça devient intéressant 
Moi : Elle est enceinte
Lui (regard noir) : Et où se trouve le lien avec moi ; écoutez vous me perdez le temps là. 
Moi : elle porte une grossesse et vous êtes l’auteur. 
***Curtis***
J’étais sur le point de me lever quand elle m’a balancé que je suis l’auteur 
Moi : Suzanne vous a envoyé me raconter ça ? 
Elle : du tout
Moi : alors qu’elles sont vos intentions, vous voulez me faire chanter ? 
Elle (pouffant) : N’importe quoi
Moi : pourquoi c’est vous qui m’annonciez cela
Elle : parce que Suzanne veut vous privez de votre enfant en faisant porter la grossesse à un autre 
Moi : qu’est ce que vous racontez
Elle : elle ne sait pas que je vous ai contacté, elle compte attribuer la grossesse au père de son fils.
Moi : vous racontez n’importe quoi
Elle (se levant) : Je vous aurai prévenir. 
Moi : attendez, vous êtes certaines de ce que vous avancez ?
Elle : demande le lui donc, ce qui est sure, elle essayera de nier, mais croyez moi Suzanne est une manipulatrice et une menteuse. Si vous ne me croyez pas, demander un test d’ADN après la naissance. Juste que vous aurez perdu neuf mois de privilège d’assister au déroulement de la grossesse de votre premier enfant si je ne me trompe. 
Moi : …
Elle : Encore une fois, elle ne sait pas que je suis arrivée vers vous. Elle ne voulait pas que vous le sachiez. 
Moi :….
Elle : Bonne soirée Mr da Silva
Je la regardais s’en allé sans savoir vraiment ce qui m’arrive. M’a-t-elle dit la vérité ? Elle gagne quoi en me mentant. Bien que je ne connaisse pas assez Suzanne, je ne la crois pas capable d’une telle chose. Mais ne dit on pas que l’apparence est trompeuse, Il faut que je sache plus sur cette histoire et si c’est vrai qu’elle compte me privé de mon enfant, eh bien elle a tord. J’avais pensé à elle aujourd’hui et je l’ai appelé mais elle a juste coupé et je n’ai pas non plus insisté.
Je prends mon portable en relançant l’appel. Elle ne décroche pas. Plus de trois tentative mais sans suite, au moment ou je voulais couper elle décrocha. 
Moi : Allo ? 
Suzy : oui ? 
Moi : bonsoir Suzanne
Suzy : oui qui a-t-il ? 
Moi : je viens aux nouvelles
Suzy : depuis quand ? 
Moi : nous sommes amis et j’ai pensé à toi
Suzy : humm
Moi : alors ça va ? 
Suzy: oui
Moi : j'aimerais bien te revoir.
Suzy : ce n'est pas le moment 
Moi : parce que je sens que tu as quelque chose à me dire 
Suzy : écoutes je n'ai pas le temps pour tes blagues 
Moi : je ne blague pas 
Suzy : tu sais quoi Curtis, si tu n'as rien à faire vas te coucher. Bonne soirée.
Click
Carrément elle vient de me raccrocher au nez alors que c'est moi même qui l'ai appelé.Je n'ai pas essayer de rappeler. J’espérais tout au moins qu’elle me dise qu’elle attend un enfant de moi. Si c’est vraiment le cas, je ne sais pas comment agir, nous n’avons couché qu’une seule fois. Si ça se trouve, je ne suis même pas l’auteur. Que faire ?
A suivre...