Dans la nuit noire...

Write by Sandra Williams

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Max referma la porte de la boutique de l’intérieur et d’un pas agacé, il traversa la pièce et prit place sans inviter son invitée à faire pareil. La jeune femme prit ses aises et s’installa confortablement sur une chaise en bambou très soigneusement tissé. A cet instant plusieurs questions traversèrent la tête de Max. il se demandait comment elle s’était arrangée pour le retrouver ? et pourquoi s’était-elle donnée autant de mal pour ? quelle surprise désagréable lui préparait-elle encore ? Max n’avait pas toujours eu de bonnes relations avec sa sœur Diane. Diane était la sœur aînée d’une confrérie de quatre. Max lui était le cadet et donc venait juste après elle. Une rivalité malsaine les avait toujours opposées. Diane avait cette soif intarissable de diriger en tant qu’aîné la fortune familiale alors que Max prônait pour la participation de tous les bénéficiaires. Cette querelle amena Max à prendre ses distances vis-à-vis de sa famille afin d’éviter tout déraillement de la situation. Cette solution semblait marcher du moins jusqu'aujourd’hui. Le jeune artiste était persuadé que si sa sœur était à ses trousses c’était pour une raison bien définie.

-          Max en dépit de ce que tu penses, je suis très contente de te revoir, dit Diane d’une voix calme et posée.

 

-          J’aimerais bien en dire autant de toi chère grande sœur, lui répondit-il sèchement.

 

 

-          Je vois que tu me détestes toujours, reprit-elle !

 

-          Cela n’a rien de surprenant à ce que je sache

 

 

-          D’accord, je ne vais pas essayer de te convaincre ni de te faire changer d’avis.

 

-          Ce serait peine perdue Diane, je ne suis pas heureux de te revoir ni même de t’entendre respirer à côté de moi.

 

 

-          N’exagère pas petit frère ! tu pourrais regretter ce que tu dis.

 

-          Regretter serait la dernière des choses que je ferai à ton encontre (dit-il furieux). Je ne sais pas pourquoi tu es là mais si tu espères changer les choses aujourd’hui…quatre ans après que je sois parti, tu te trompes.

 

 

-          Je n’ai nullement l’intention d’implorer ton pardon et ne te méprends pas je n’ai rien à me reprocher en ce qui concerne ta décision de partir. Cette stupide décision de quitter la maison sur un coup de tête ne te rend pas franchement héroïque tu sais. Laisse-moi te dire qu’elle fut égoïste et immature. Qu’as-tu bien pu faire en quatre ans ? Te fiancer ? cela n’a rien d’un exploit cher petit frère, tu n’as pas pu lui offrir à ta chère fiancée une bague digne du nom, tu n’as même pas pu faire de ta vocation un succès, tu n’as pas changé d’un pouce tu restes mon cher petit frère le misérable garçon sans ambition et dépourvu de caractère que j’ai toujours connu. J’ai suivi ton parcours à la trace et crois-moi tu me déçois toujours, lui fit-elle d’une voix méprisante et indigne avant de se retirer de la boutique.

Max en avait pris plein la gueule. Diane savait toujours où enfoncée le couteau pour le faire tordre de douleur. Elle avait acquis avec le temps le talent de lui faire mal. Diane ignorait à quelle point son mépris et son indignation vis-à-vis de son jeune frère l’affectait réellement. Max désappointé resta figé sur la chaise, le regard dans le néant et l’esprit honteux. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle revienne ? se demandait-il toujours choqué.

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Diane sortit de la boutique de son frère toute coléreuse et regagna sa voiture. Elle ouvrit instantanément la portière et s’installa du côté chauffeur. Son téléphone sonna et d’un geste de la main elle le sortit de sa pochette (Louis Vitton). Le visage serré et crispé, elle décrocha l’appel.

-          Tu l’as vu ? demanda son interlocuteur.

 

-          Oui je l’ai vu !

 

-          Et comment ça s’est passé ? il viendra ?

 

 

-          Ça reste à savoir. Je n’ai pas pu lui donner la raison de ma venue parce que ton fils s’est déchaîné contre moi.

 

-          Encore ?

 

-          Oui encore ! max ne grandit pas papa et je suis désolée de te le dire mais je le vois mal à la tête de l’entreprise. Je t’ai dit que s’était une très mauvaise idée.

 

-          Ce n’est pas à toi de décider. Je veux que tu me le ramènes ici afin qu’on en discute tous.

 

-          Ce ne sera sans doute pas aujourd’hui, j’ai dû lui botter le derrière pour le réveiller. Je reviendrai une prochaine fois.

 

-          Quand tu veux mais que cela soit dans les prochaines 72 heures, fit-il avant de raccrocher.

 

-          Vous allez me rendre dingue dans cette famille, hurle-t-elle avant de jeter le téléphone sur le siège arrière.

Elle démarra sa BMW et il s’en suivit une boule de poussière étranglante. Quelques minutes plus tard, ce fut le tour de Max de quitter les lieux.

xxxxxx

Gaëlle était déjà rentrée de son entrevue avec celle qui devait trouver l’assistante à Louise. En revenant, elle avait apporté avec elle le dossier de la jeune fille qui avait sans doute été choisi. Elle le déposa sur le guéridon du salon avec son sac à main et ses clés avant de se retirer dans la douche pour le bain du soir. Angéla n’était pas dans l’appartement compte tenu du calme qu’il régnait à l’intérieur. Gaëlle s’imagina que sa sœur trainait sans doute encore avec son amie Cynthia. Après sa douche, elle enfila une petite robe noire moulante et de jolies sandales confessionées avec des touches colorées. Elle se servit le diner et s’installa confortablement sur la moquette du salon avec son PC pour vérifier ses mails. Elle n’avait pas fini d’avaler la première bouchée de son repas que son téléphone sonna. Elle se précipita pour le prendre sur le canapé.

-          Allô !

 

-          Bonsoir Mlle !

 

-          Oui bonsoir, à qui ai-je l’honneur ? demanda-t-elle surprise de ne pas reconnaitre ni le numéro ni la voix.

 

-          Je suis l’assistante de Mme Sylvia Quenum,

 

-          Ah oui, bonsoir Mlle aviez-vous reçu les photos du shooting opéré au Ghana ?

 

-          Oui absolument et nous vous remercions du travail, Mme Quenum souhaiterait que vous vous présentiez demain pour le choix final de la photo de couverture et que vous acceptiez de bien vouloir diriger l’équipe de la campagne de son huile de gommage.

 

-          Ce serait avec plaisir, à quelle suis attendue ?

 

-          Nous vous enverrons un message dans les minutes à suivre.

 

-          Ok merci !

Gaëlle raccrocha à peine le téléphone que Angéla passa le pas du seuil. Il devait sonner 20h si l’on devait se fier à toute l’obscurité qu’il y avait à l’extérieur. Personne n’avait une idée d’où elle venait.

-          Bonsoir Grande sœur !

 

-          Angéla, te voilà enfin je t’ai appelé fatigué.

 

-          Désolée je n’ai pas senti mon téléphone vibré, mentit-elle puisqu’elle avait vu les appels mais était trop occupée avec son ‘’Max’’

 

-          Tu étais où depuis tout ce temps ?

 

-          Je suis sortie prendre un pot avec les amis de Cynthia et elle, dit-elle sans remord.

 

-          Ok, tu as un programme pour la soirée ?

 

-          Non pas encore, tu me proposes quelques ?

 

 

-          Oui je sais que ce n’est pas de ton âge mais j’ai vraiment besoin d’une bière alors je t’invite toi et louise pour une partie entre fille. Dépêche-toi de t’habiller, je vais me changer et chercher Louise. Au cas où tu finiras avant moi, vas nous attendre dans la voiture.

 

-          D’accord et maintenant que j’y pense, Louise et son…fian…çé nous invite demain pour le diner.

 

-          Ok ça marche ! ça fait un bail qu’on a plus fait ça.

 

-          Je vais me changer.

Angéla raconte

Le temps que je finisse, ma sœur avait déjà rejoint son amie. J’avais enfilé un jean noire moulant qui épousait parfaitement ma forme et des talons rouge de 10cm et un débardeur blanc que je pris le soin de piquer afin d’effiler plus ma taille. En complément j’ajoutai un long boléro imprimé fleurie qui m’arrivait aux genoux. Deux bracelets en or pour enjoliver mon accoutrement et de petites boucles en formes de croix pour ne pas en faire trop. Je lissai correctement mon tissage et en fit une queue de cheval afin de laisser mon visage apparaitre. Deux trois coups de maquillage et me voilà prête. Cependant j’hésitai à choisir la couleur de mon rouge aux lèvres. Pour me décider, je traversai le salon et me faufiler dans la chambre de ma grande sœur où je lui piquai son rouge aux lèvres rouge foncé. Je me le passai aux lèvres et pile poil, il fit ressortir toute la sensualité dont j’avais besoin ce soir. Mon but c’était d’être la diva de la soirée et réduire Louise au plus bas niveau. Je m’admirai un, deux trois voire quatre fois dans le glace avant de me décider à sortir.

Dans le couloir, je pouvais entendre les deux amies rire aux éclats dans l’appartement de Louise. Ma sœur m’avait demandé de l’attendre dans sa voiture et c’est ce que je comptais faire. Je descendis prudemment les escaliers et rejoignis sa voiture garée devant notre immeuble. Je m’apprêtais à ouvrir la portière quand le véhicule de Max vint se garer à côté. Je sentis tout mon corps éprit d’une sensation bizarre. Mes jambes tremblaient à l’idée de le revoir. J’étais tellement intimidée que je faillis m’écrouler. Je devais me tenir pourtant très bien devant lui afin de ne pas mal me faire voir. Je m’arrêtai nette alors, respirai profondément pendant qu’il sortait de son véhicule. Je repris vite mes esprits. Il referma la portière et me lança un regard satisfait de ce qu’il voyait. Il s’avança vers moi et moi j’en tremblais tout en affichant un sourire idiot.

-          Whaooo !!! tu es resplendissante ce soir Angéla. Un vrai Ange ! me dit-il avant de me serrer dans ses bras.

 

-          Merci c’est gentil Max ! de retour déjà ?

 

 

-          Oui ma belle, la journée n’a pas été très favorable mais bon…dit-il d’une voix lassée

 

-          Un problème ?

 

 

-          Non !! répondit-il en me fixant droit dans les yeux

 

-          L’expression de ton visage me fait penser le contraire. S’il y avait un problème tu me le dirais ?

 

 

-          J’ignorais que tu pouvais lire sur les visages ! mais oui je te le dirais si j’avais un quelconque souci.

-          D’accord, je passerai demain à 10 h dans ta boutique pour que tu me racontes ce qui ne va pas alors, dis-je en lui caressant le visage de mes deux mains avant de déposer un baiser inquiet sur l’une de ses joues choisies au hasard.

 

-          Pourquoi tu fais ça ? dit-il d’une voix touchée.

 

 

-          Parce que je m’inquiète pour toi c’est tout.

 

-          Mais tu m’as connu il n’y a pas longtemps !  et tu t’inquiètes déjà pour moi ?

 

-          Il n’y a rien de mal non ?

 

-          Angéla tu me surprends de jour en jour pas ta force de caractère.

 

 

-          J’espère juste que c’est en bien.

 

-          Oui ne t’inquiète pas, c’est bien sûr en bien.

J’affichai un sourire innocent et ce fut à son tour de me laisser un baiser sur la joue comme pour me dire merci avant de regagner son appart. Max me parut sur le coup tellement fragile et naïf. Cet homme fort qui réveillait chaque jour encore plus mon sexe apeal venait juste de perdre ses moyens devant moi. Je savais que j’allais atteindre mes objectifs tôt ou tard. Je le regardais s’éloigner et je prenais un malin plaisir à me l’imaginer nu avec son tatouage monstrueux sur le corps. La première des choses que je ferais serait de le contempler de partout et de prendre un vicieux plaisir en le touchant son corps.

« L’auteur raconte »

Max par contre fut très ému du comportement de la jeune fille. Lui qui venait de vivre un instant très dramatique encore avec sa sœur. Il avait vraiment besoin d’une oreille attentive afin de se confier et de libérer toute son amertume. Il aurait aussi besoin de câlins, des bras tendres et affectifs où il pourrait se réfugier afin de se sentir aimer. Il aurait aimé qu’on le protège et qu’on lui promette que tout ira bien. Angéla avait cependant déclencher le processus.

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Angela fut rejointes par les filles et la soirée pouvait commencer. Louise conduisait et Gaëlle se tenait à côté d’elle. Les deux filles ne faisaient que se lancer des blagues idiotes et rire aux éclats le long du trajet. Angéla elle, repensait toujours à Max et à son air triste qu’il affichait quelques instants plus tôt. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qui lui arrivait. La jeune femme était convaincue que son « homme » souffrait et qu’il avait besoin d’aide. Mais comment l’aider ? elle y réfléchissait toujours quand le véhicule se gara devant une boîte de nuit très connue de Cotonou. L’entrée était gardée par des hommes de sécurité et pour passer on devait montrer un passe. Les filles descendirent de leur véhicule toutes belles. Angela mécontente de son accoutrement laisse entendre.

-          Une boîte de nuit ? je pensais qu’on allait boire un verre ? Gaëlle je ne peux entrer le dedans habiller comme ça !

 

-          T’inquiète pas ma chérie ce n’est pas grave tu es canon en plus nous avions abusé en t’emmenant ici, laissa entendre Louise.

 

 

-          Angela relaxe, de toutes les façons j’aurai un œil sur toi.

 

-          Pourquoi ce changement d’avis subite ?

 

 

-          Parce que le petit cœur de ta sœur est à l’intérieur pour l’anif d’un de ses amis ce soir et il l’a invité à la dernière minute.

 

-          Je n’ai pas envie d’entrer là-dedans !

 

 

-          Fais un effort ma grande !

 

-          Non merci, allez-vous amuser je vous attends à l’intérieur du véhicule.

 

 

-          Ok je ne vais pas t’obliger et surtout fais gaffe à toi. Appelle-moi si tu as besoin de moi.

 

-          Compris ! au cas où il vendrait des trucs à grignoter, ne m’oubliez pas, dit-elle avant de grimper dans le véhicule et de fermer prudemment la portière.

 

-          Ma belle c’est une boîte de nuit pas un restau ! lança Gaëlle en s’éloignant avec Louise.

Louise et Gaëlle entrèrent dans la boîte, accompagnées par un des hommes de sécurité. A l’intérieur c’était tout un autre monde. Le bruit était du tonnerre. L’odeur de la fumée se mélangeait à celui de l’alcool qui coulait à flot. La salle était pleine et la piste de danse regorgeaient de toutes sortes de danseurs. Louise avait tellement envie de danser qu’elle en oublia complètement Max de la soirée. La jeune femme avait follement envie de s’amuser. Pendant que l’homme de la sécurité les accompagnait à leur table, elle perçut un homme d’âge mure dans la foulée qui lui semblait familier. Son visage tout excité changea automatiquement d’expression et elle laissa s’échapper de sa bouche un prénom.

-          Yvan ?

 

-          Quoi ? qu’est-ce tu as dit ? demanda à haute voix Gaëlle qui avait du mal à se retrouver dans cette foule déchainée

 

 

-          Non rien, je vais t’en parler après, lui répondit Louise à très haute voix.

Gaëlle esquissa la tête pour lui dire d’accord. Elles étaient enfin à la table de Stephen et de ses potes. Le beau jeune se précipita pour les accueillir et les invités à s’assoir. Dans tout ce vacarme, Louise ne s’était pas aperçue que son téléphone avait été déplacé.

« Angéla raconte »

A l’extérieur, je m’adossai confortablement contre mon siège et m’ôta mes chaussures afin d’être plus à l’aise. Je sortis le téléphone de Louise de sa cachette afin de mettre mon plan en marche. Je n’ai pas suivi la troupe dans la boîte juste parce que j’avais un autre plan. Celui de passer la soirée avec Max et cette fois avec le vrai mais en étant dans la peau de Louise. J’allais ce soir être la Louise dont il avait besoin.

J’allumai le téléphone qui heureusement n’était pas verrouiller. Je me faufilai dans son whatsapp et rechercha Max. Bien évidemment, elle l’avait enregistré sous Mon Amour. J’entrai dans la conversation des deux amoureux et c’était comme si je venais de violer leur vie privée. J’explorer un peu le fil de la conversation afin de m’imprégner de leur style de discussion. Prête j’envoyai mon premier message en espérant qu’il ne se rende pas compte de la supercherie et qu’il se prête plutôt au jeu.

Ø  Moi : tu dors ?

Ø  Lui : non pas encore !

Ø  Moi : je m’ennuie sans toi…

 

Ø  Lui : vraiment ? pourtant tu étais très excitée à l’idée de sortir ce soir !

 

Ø  Moi : oui, c’était avant de me rendre compte que le seul endroit où j’avais envie d’être c’était dans tes bras !

 

Ø  Lui : j’en suis très heureux…

Ø  Moi : pourquoi l’es-tu ?

 

Ø  Lui : parce que j’ai besoin de toi ce soir…

 

Ø  Moi : besoin de moi pourquoi faire ? dis-moi.

 

Ø  Lui : pour me sentir mieux…

Ø  Moi : je suis là pour toi mon amour !

 

Ø  Lui : non tu n’es pas là Louise, pas comme je voudrais.

 

Ø  Moi : ne veux-tu pas de ma compagnie ?

 

Ø  Lui : si mais je ne te vois pas et je ne te sens pas.

 

Ø  Moi : alors imagines moi chéri, rêve d’être dans mes bras.

 

Ø  Lui : tu veux jouer c’est ça ?

Ø  Moi : je veux t’amener à faire autre chose.

 

Ø  Lui : d’accord je suis à tes ordres alors.

 

Ø  Moi : non c’est moi qui te suis soumise. A toi de me dire ce que tu veux.

 

Ø  Lui : et tu obtempèrerais ?

 

Ø  Moi : essayes pour savoir.

 

Ø  Lui : je sens que cette soirée nous réserve de bonne surprise chérie !

 

Ø  Moi : je tacherai d’être à la hauteur de tes attentes.

 

Ø  Lui : éloigne-toi du monde.

 

Ø  Moi : déjà fait…

 

Ø  Lui : décris-moi exactement où tu es.

 

Ø  Moi : dans la voiture de Gaëlle stationnée dans un espace calme et discret. Je me suis installée du côté sombre de la voiture et je me suis adossée contre le siège sans mes chaussures et les cheveux en laisse. Mon corps est parfaitement caché par la couche noire de l’obscurité.

 

Ø  Lui : je viens d’éteindre aussi la lumière de la chambre…

 

 

Ø  Moi : Que dois-je faire à présent ?

 

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