Découverte (2)
Write by Saria
***Quelques jours plus tard***
***Kafui***
Il se penche vers moi et sa langue trace un sillon de la
ligne entre mes deux seins, il descend jusqu’à mon nombril marque un arrêt et
répands plein de petits baisers, avant de reprendre plus bas, encore plus bas.
J’étais frétillante dans l’attente, il ne pose pas sa bouche sur ma petite
fleur. Il se contente de l’effleurer alors je proteste ;
Guy (voix rauque) : Touche toi !
Mon éducation résonne dans ma tête « la masturbation c’est mal ». Comme s’il sentait que je me refermais, il m’embrasse…Cette façon qu’il a de le faire maintenant me fait perdre pied. Il chuchote à nouveau.
-touche toi…fais le pour moi chérie
Alors je pose une main hésitante dans mon entrejambe, il m’encourage du regard, alors je commence à me toucher sous son regard chaud. Il passe derrière moi et je m’adosse sur sa poitrine, il remonte mes jambes, mes pieds étaient bien à plats sur le matelas, mes cuisses ouvertes. En me mordillant le lobe de l’oreille, il chuchote:
-regarde devant toi !
Choquée, je cherche à refermer mes cuisses il m’en empêche et m’en caresse l’intérieure
-découvre et assume ta féminité bébé…Tu es belle !
Je reporte mon regard droit devant moi, je tombe à nouveau sur nos deux corps dans le miroir, le cœur de ma féminité exposé. Il guide mes doigts, quand il me sent plus à l’aise il me laisse faire. Ses deux mains emprisonnent ma poitrine et me pince les tétons, pendant que de mes doigts je m’explore…c’est de la folie. Je sens le plaisir se décupler et monter. Je n’étais que soupirs et gémissements, mon cœur est secoué de spasmes. Au moment où j’émergeais des brumes, il me fait assoir sur lui et me pénètre. Alors je repars en un quart de tour…
***Quelques minutes plus tard***
Ma tête sur sa poitrine j’écoutais les battements de son
cœur. J’étais heureuse et épuisée. Depuis l’épisode de la cuisine, j’ai droit à
des leçons hot de ce genre. En dix jours j’avais exploré des choses qu’en plus de
dix ans de vie commune, je n’ose même pas en parler…en tout cas à chaque fois
c’était différent.
On a fait l’amour chez lui, à la maison dans des endroits hum ! Il n’y a nulle part où je pose mon regard aujourd’hui sans qu’il y ait un flash : la table de la salle à mange, son bureau, la douche, à la buanderie sur la machine à laver en marche, en voiture...
Aujourd’hui, il est venu me chercher à la pause, je pensais qu’il m’invitait à manger mais on a atterrit à l’hôtel.
A presque 39 ans je découvrais le sexe dans toute sa splendeur. Bon je ne raconte plus les choses à Jean-Yves…Il a démissionné ! Mdrr.
***Une semaine plus tard***
Je ne suis pas bien du tout, je suis nerveuse…Je sursaute pour un rien, je consulte mes messages whatsapp de façon compulsive.
Humm…En fait j’ai l’impression d’avoir rêvé l’intermède de l’hôtel. Votre gars c’est comme s’il avait été frappé d’amnésie. Il n’y a plus rien eu…Ne me regardez pas comme ça ! Ce n’est pas que je suis devenue accro…Juste que c’est devenu bizarre entre nous, le pire je ne sais même pas ce qui a déclenché ça. J’en perds mon latin.
Il passe à la maison comme d’habitude mais en coup de vent
et c’est pour voir les enfants. Mais nous deux
plus rien…Guy est devenu distant,
quand j’ai essayé de comprendre il m’a laissé entendre qu’il était super
occupé.
***Flash-back il y a deux jours***
Moi (l’interceptant dans le couloir) : Euh…On se voit ce soir ?
Guy : Non…Ce ne sera pas possible
Moi : Oh !
Guy : J’ai du boulot à finir…J’ai la pression…Je te fais signe
Moi : Je pourrais t’apporter ton dîner…ça t’évitera de cuisiner
Guy : Non t’inquiète je gère !
Moi : Mais…
Il était déjà loin ! Je lui ai envoyé le lendemain un ou deux messages…Rien. Alors j’ai arrêté mais je me morfonds.
***Fin du Flash-Back***
Je commence à avoir des doutes et si je m’étais fait des illusions…Mon cœur se serre…J’ai eu l’impression d’atteindre enfin mon objectif : qu’il voit la femme qui fleurit en moi. Peut-être aussi que je me suis trop lâchée et que j’ai fait ou dit quelque chose qu’il ne fallait pas ! Je repasse encore les choses dans ma tête en boucle.
Jean-Yves, lui non plus n’a plus mon temps : apparemment, il a rencontré quelqu’un lors de son dernier séjour ici. Je suis content pour lui c’est sûr mais je me sens seule.
Mon téléphone sonne et je décroche c’est maman.
Moi : Allô ?
Maman : Toi tu as une petite voix
Moi : Hum maman…J’ai peur qu’avec Guy que ce soit vraiment fini.
Maman : oh pourquoi dis-tu ça ?!
Je lui raconte tout, je ne sais plus à quel moment je me
suis mise à pleurer fort !
Moi : Maman je ne sais plus quoi faire, je suis folle de lui et là j’ai le cœur en miettes…C’est comme si j’ai rêvé tout ce qui s’est passé entre nous.
Ma mère essaye de me calmer comme elle peut. Elle m’explique peut-être qu’il a besoin de temps. Moi je réalise juste maintenant, le risque que j’ai pris en divorçant. Je suis tellement angoissée ! Hum et si il avait rencontré quelqu’un ? Ou pire et si Nicole ? Non !
Mon téléphone sonne à nouveau, c’est Jean-Yves.
Moi (voix enrouée) : Allô ?
JY : Comment vas-tu princesse ?
Moi (ton aigre-doux): ça t’intéresse vraiment ?
JY : Oh ! C’est si sérieux ?!
Moi : Non…Je plaisante quand je te dis que je suis désemparée…Quand je te dis que je ne comprends plus Guy ! Que je sens que ça va mal finir ! Jean-Yves comment je vais me relever de ça ?!
Je me remets à pleurer cette fois-ci en silence.
JY : Moi je crois que tu devrais te calmer un peu et être un peu plus sûre de toi ! Crois-moi, tu dois rester positive…Dis-moi ça t’avance à quoi de te torturer ! La semaine prochaine c’est ton anniversaire. Je viens pour qu’on fête en grande pompe, ça va te changer les idées. En attendant, je t’envoie quelqu’un qui va t’aider à te faire belle pour l’occasion.
Moi : Jean-Yves, tu ne m’écoutes pas ! Je n’ai pas la tête à ça !
JY : Tu parles comme si tu avais le choix…Bon ton rendez-vous est dans une heure exactement.
Moi (résignée) : Hum…Ok
***Une heure après***
J’étais en train de relire le rapport d’activités de mon département quand on frappe à ma porte.
Moi : Entrez !
La porte s’ouvre sur une jeune femme belle, grande et noire. Elle avait un sourire avenant, je cherche dans ma tête et je n’ai pas l’impression qu’on se connaisse.
Elle : Bonjour ! Je suis Riva Do Rego…Euh… on a
rendez-vous !
Je devais la regarder bizarrement, puisqu’elle précise
-On ne s’est jamais vu…C’est Jean-Yves qui m’envoie.
Ah ! Enfin tout s’éclaire ! Je me lève on se serre la main.
Moi : Enchantée moi c’est Kafui…Asseyez-vous s’il vous plaît ! Vous voulez boire quelque chose ?
Riva : Non non ! Merci.
Moi : Bien…Il paraît que vous allez me transformer pour mon anniversaire !
Riva : Oui…J’ai apporté avec moi des échantillons de tissus qui vous confectionneront de très belles robes du soir.
On commence alors à discuter, les tissus étaient magnifiques, j’imagine à peine les prix ! Au bout de quinze minutes mon choix était arrêté. On règle les détails de livraison, je la sens vraiment très professionnelle.
Moi : Riva ? Vous êtes créatrice ?
Riva : Non j’ai commencé avec mes boutiques de tissus sur Cotonou et Lomé, puis progressivement je me suis lancé dans la confection sur mesure…J’ai toute une équipe avec moi !
Moi : Du haut de gamme quoi !
Riva : Oui…Bon je vais y aller !
A peine elle sort que mon téléphone sonne…C’est Jean-Yves…Ce sont ses méthodes.
Moi : Oui monsieur ?
JY : Lol…Alors dis-moi comment la trouves-tu ?
Tout s’éclaire dans ma tête ! JY m’a envoyé la femme qu’il a rencontrée ici ! Ok !
Moi : Elle doit compter énormément…Non ?!
JY : Oh réponds-moi !
Moi : Elle est professionnelle…On sent qu’elle maîtrise le tissu….
JY : Kafui !!!
J’éclate de rire, ça me déride un peu de le taquiner. Ainsi l commençais à s'attacher à quelqu'un!
Moi : Elle est jolie, polie…sympathique
JY : Bon ne t’emballe pas…Oui on s’est rencontré à Cotonou…Disons qu’elle fait bouger des trucs en moi…Je voulais t’offrir ta robe d’anniversaire et te la présenter…aussi
Moi : Merci…JY ?
JY : Si c’est pour me dire que tu n’es pas d’humeur pour ta fête oublie…Si c’est TON Guy qui te manque…Je t’envoie un sex toy…Je ne peux rien faire d’autre princesse.
Moi : Je vais te raccrocher au nez !
JY : Sérieusement détends-toi ! Je n’aime pas te savoir malheureuse mais je crois que tu ne devrais pas lui mettre la pression !
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