ELLE ? (FIN)

Write by Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol.



ELLE (FIN)



Il le poussa si fort contre le mur qu'elle cogna la tête. Elle tomba sur le sol sans souffle. Elle n'était pas morte mais inconsciente. C'est en ce moment qu' Helmut arriva. 


C'était dans un hôtel. Il se rendit à la réception.


- Bonsoir monsieur, lui lança la réceptionniste.


- Bonsoir répondit-il 


-Que puis-je pour vous monsieur?


-Au fait y'a une jeune femme qui vient de rentrer  ici il y'a  une dizaine de minutes. J'aimerais savoir où est-ce qu'elle est allée.


- Désolé monsieur, nous avons un règlement ici. Je ne peux pas vous dire quoique ce soit. Soit vous l'attendez dehors ou soit vous partez.


-Écoutez madame, c'est ma fiancée et je ne sais pas ce qu'elle fait ici dans cet hôtel. J'aimerais juste savoir. On va se marier dans peu de temps et elle me cache des choses. Aidez-moi s'il vous plaît.


-Monsieur je vous ai déjà répondu. Je ne peux rien pour vous. Et je ne vais pas risquer de perdre mon travail à cause de toi et de ta soit disant fiancée. Essaies juste de l'appeler voir si elle décroche ou soit attends la dehors. 


- Hum. Okay il n'y a pas de problème. Je vais attendre dehors.


Dehors, il téléphona à Ruth.


-Tonton Helmut? Qu'est ce qui se passe? 


- Dis-moi Ruth, où est-ce que ta sœur t'a dit qu'elle allait?


-Eh bien elle m'a dit juste qu'elle sortait faire un truc hyper important. Dis-moi ce qui se passe! 


-  Ah bon? Et quel est ce truc hyper important qu'elle fait dans un hôtel au centre ville?


- Un hôtel au centre ville? Vous êtes sûr ? D'abord comment savez-vous qu'elle est dans un hôtel ? Ne me dites pas que vous la suivez tonton!


- Si je l'ai suivi. Elle se comporte de manière bizarre ces derniers temps depuis mon retour.


-Mais moi je n'ai rien remarqué. Sinon elle ne m'a rien dit de spécial avant de partir. Vous avez essayé de l'appeler ?


-Si mais elle ne répond pas. 


-Quoi? Bon attendez une minute je vais l'appeler de mon côté si elle décroche toujours pas, je te rejoins  là où tu es. 


-D'accord.


Ruth essaya aussi plusieurs fois de joindre sa sœur mais pas de réponse. Qu'est ce qui se passe finalement ? Que faisait-elle dans un hôtel ? 


En ce moment Roméo était toujours près d'Helena dans la chambre d'hôtel espérant qu'elle se réveille. Il ne voulut pas sortir pour demander de l'aide car il avait peur d’éveiller les soupçons et  de se faire coffrer. Il tournait dans tous les sens. Les deux mains sur la tête, il décida alors de s'enfuir.  Il mit ses chaussures, ouvrit la porte et descendit lentement les escaliers menant au rez de chaussée de l'hôtel. Il sortit inaperçu. 


Peu de temps après, elle se réveilla avec un mal de crâne. Il lui avait laissé un bout de papier sur lequel était inscrit "N'essaie pas de prévenir la police sinon je rendrai publique la vidéo." Elle se leva mais avait de la peine à se tenir debout. Cette histoire est allée trop loin. Elle téléphona à Helmut de venir la chercher. Ce dernier était toujours devant l'hôtel. Il rentra. Cette fois ci, la réceptionniste le fit entrer.


Elle était assise sur le lit les deux mains aux mentons. Il n'apprécia pas l'état dans lequel elle était.


-Helena, qu'est-ce que tu as? Et qu'est ce que tu fais ici? Cela fait un bon moment que je suis dehors et ils ne voulaient pas me laisser entrer parce que tu étais avec quelqu'un d'autre. Tu me trompes?


-Chérie. Je sais que tu es en colère et que tu veux des réponses à mes comportements de ces derniers moments mais d'abord j'ai mal au crâne. Accompagne-moi à l'hôpital. Je t'expliquerai tout après s'il te plaît.


-D'accord.


Compréhensif, il la fit sortir, l'aida à marcher et ensemble ils se rendirent à l'hôpital. Ruth les rejoignit après. 


Une semaine après les soins, elle raconta toute l'histoire du début à la fin à son fiancée et à sa petite sœur de même que l'histoire de la vidéo.

Helmut était tellement en colère qu'il perdit la parole. Il ne pouvait pas imaginer que c'est à ce jeu qu'elle jouait lorsque lui, se battait en Europe pour vite rentrer et faire le mariage. Ruth aussi était furieuse mais c'est sa sœur. En plus cela peut arriver à tout le monde. Mais elle pouvait se retenir même si son désir ardent de se faire taper était fort. Helmut allait rentrer juste dans quatre mois. Hum, et ce Roméo ! Lui que sa sœur voulait juste aider parce qu'il le voyait vulnérable et pauvre? Pourquoi s'est il permit de filmer leurs rapports sexuels ? Un proverbe africain dit qu'on ne laisse pas le poisson chez un chat. Quelque soit le degré d'obéissance du chat au patron, il finira par manger le poisson car la force du désir outrepasse l’obéissance. Et c'est ce qui est arrivé à sa sœur.


Un mois après, elle se sentait mieux. Avec l'aide de Ruth, Helmut finit par lui pardonner et le mariage était de nouveau programmé. Une plainte fut déposée à la police contre Roméo qui depuis l'histoire de l’hôtel est devenu introuvable. La police l'a cherché partout mais pas de ses traces.


Un soir, Ruth rentrait de l'école. Elle marcha seule longeant les pavés qui menèrent à l’appartement. Elle dépassa un fourgon noir qui est garé sur le trottoir. A peine qu'elle l'ait dépassé, que des jeunes armés sortirent et le forcèrent à rentrer sans aucun bruit. Elle n'opposa aucune résistance. Ils lui bandèrent le visage. 

Peu de temps après, ils arrivèrent dans un entrepôt inutilisable. Le bandage fut enlevé et qui voilà ! Roméo.


- Ruth ! Ça fait un bail. Alors comment a été le trajet ?


- Espèce d’imbécile ! Qu'est ce que tu me veux ? Pourquoi tu m'as amené ici ? Pour me violer comme tu voulais le faire avec ma sœur ?


- Eh bien je vois qu'elle t'a tout raconté. J’espère qu'elle t'a aussi raconté comment elle criait, tournait et gémissait sous mon pénis. Sans te mentir Je n’oublierai jamais l'odeur de sa chatte.


- Tu es un sorcier Roméo. Maudit soit le jour où elle t'a rencontré. Tu as gâché sa vie. Tu vas me le payer.


- Oups. Personne ne va payer ici. J’aimais bien ta sœur. Si seulement il ne m'avait pas repoussé pour ce Noiraud, rien de cela n'arriverait.


- Aimer ? C'est ça tu appelles par aimer ? Dis plutôt que tu es obsédé par elle. Après tout ce qu'elle a fait pour toi, c’est comme ça tu le remercies ? Elle ne t'aime pas. Tu es le diable en personne. Et tu vas me le payer.


Il lui donna une gifle.


- Tu la fermes. Voyons voir si elle tient vraiment à toi. Tu ne partiras ici que si elle vient. Au cas contraire, ces gars s'occuperont de toi.


- S'occuperont de qui ? Qu'est ce que vous allez me faire ?


- Relaxe, je pensais que tu étais coriace.


- Arrête ça s'il te plaît Roméo. Laisse-moi partir. Il fait tard et elle va s’inquiéter.


- Je t'ai dit de la fermer. Personne ne partira d'ici tant qu'elle ne sera pas là.



En ce moment même


-Helmut, Helmut


- Oui chérie qu'est ce qui se passe ? Pourquoi tu me réveilles à cette heure tardive de la nuit ?


- Ruth n'est toujours pas rentrée de l'école et en plus son numéro ne passe pas.


-Quoi ? Il est vingt deux heures trente du soir. Où est elle passée ? J’espère que rien de grave ne lui est arrivé.


- Non s'il te plaît, ne dit pas ça. Comment peut-elle lui arriver quelque chose ?


Elle reçut dès l'instant un texto anonyme qui disait « si tu veux revoir ta sœur, viens au Viel entrepôt situé…… Tu préviens la police, elle meurt. Roméo ».


- Mais regarde chérie. Le texto que je viens de recevoir ? (il lui montra le texto.)


- Quoi ? Encore lui ? Qu'est ce qu'il veut au fait ? Je crois qu'il faut prévenir le commissaire.


- Et s'il tuait Ruth ? Parce qu’il a dit de ne pas prévenir la police.


- Qu'est ce que tu veux qu'on fasse ? Que je te laisse y aller toute seule ? N’oublie pas ce qui t'es arrivée la dernière fois. Je ne peux plus tolérer que ce petit minable fasse du mal à qui que ce soit. Lèves toi, on y va. Tu appelleras  la police en chemin.


- Je te jure que s’il touche à un cheveu de ma sœur, je le tuerai de mes propres mains. Je suis désolée chérie de nous avoir mis dans cette situation.


- Ce n’est pas le temps pour les remords. Allons sauver ta sœur avant que ce farfelu ne lui fasse de mal.


- J’espère chérie. 


A l’entrepôt


- Dis donc Ruth, on dirait qu’elle ne tient pas autant à toi que tu le pensais. Car depuis que je lui ai envoyé le texto, je n’ai eu aucune réponse et elle ne s’est même pas pointée.


- S’il te plaît Roméo. Détache-moi et laisse-moi partir. J’ai mal aux poignets. Et il est vingt deux heures trente dépassé. S’il te plaît.


- Arrête de jacasser et ferme-la. Tu resteras ici jusqu’à ce qu’elle vienne discuter avec moi. On a beaucoup de choses à dire. Mauvaise pour toi si elle ne vient pas car on te laissera crever ici. A cause d’elle je suis recherché par toutes les polices de cette ville. Elle m’a séduit, m’a utilisé et après s’est débarrassée de moi comme un chiffon. Ne pensait-elle pas à son copain avant  de m’écarter ses jambes ?


- Tu sais bien que c’est une erreur que vous avez fait tous les deux. Oublie ça et passe à autre chose s’il te plaît.


- Jamais de la vie ! et ne me dit pas que c’est une erreur qu’on avait fait. Moi j’étais amoureuse d’elle.


- Hum Roméo, s’il te plaît. Laisse-moi partir s’il te plaît. Je sens que cette histoire va mal se terminer.


- Eh bien espère que ça sera pas pour toi et ta sœur car moi je sais que je sortirai indemne.


- Indemne tu dis ? dis-moi, que feras tu au cas où elle sera la ? tu vas la violer en ma présence ? puisque c’est ce qui t’intéresse. Il n’y a que toi et moi ici. Tes gars sont partis. Si t’es vraiment homme, détache-moi et tu verras.


- Je ne vais pas tomber dans ton piège. Continue de parler seule. Quand tu en auras mal, tu la fermeras.


Peu de temps après, Helmut arriva avec Helena. Mais ils ne rentrèrent  pas tout de suite dans l’entrepôt.


- Tu sais ma chérie, disait-il, il n’y a pas de voitures ni motos cela veut dire peut être qu’ils ne sont pas nombreux ou soit il n’ya personne. Donc je vais entrer et toi tu restes ici. Dans cinq minutes si je ne viens pas, tu attends la police.


- Non ! pas question que je te laisse y aller seul. Et s’il t’arrivait quelque chose aussi ! je ne me le pardonnerai jamais. On y va tous les deux. La police sera là d’un moment à l’autre.


Ils rentrèrent lentement dans l’entrepôt. Ruth était attachée sur une chaise au milieu. Y’ avait personne.


Elle leur cria.

Helena, Dieu merci vous êtes là ! Mais faites attention, Roméo est là et il est armé.


Avant qu’elle ne finisse de parler, Roméo les prit par surprise et frappa de derrière avec son pistolet la tête d’Helmut qui s’évanouit à terre. Il lui tira une balle dans la jambe.


- Qu’est ce que tu as fait Roméo ? lui lança Helena.


- Je t’avais bien précisé de venir seule. Alors que faisait-il accompagné de toi ?


- Il l’a tué Helena, il l’a tué. Cria Ruth.


- Sois maudit Romeo. Sois maudit à jamais. Tue moi aussi pour qu’on en finisse.


Elle marcha en direction de lui. 


- Ne t’approche pas Helena. Mets-toi à genoux sinon je tue ta sœur. Putain je t’ai dit de te mettre à genoux !


Elle sauta sur lui, sachant bien qu’il ne tirera jamais sur elle. Ils se bâtèrent au sol. Roméo lui donna plusieurs coups et des gifles jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de forces. En ce temps, Helmut se réveilla. Il essaya d’attraper un bâton et se mit sur  un pied. Il se leva et  frappa très fort dans le dos de Roméo. Ce dernier s’étendit sur le sol. Quelques minutes plus tard, la police arriva. Ils les amenèrent tous à l’hôpital. 


Peu de temps après qu’il soit rétabli, Romeo fut emprisonné pour trente ans sans liberté conditionnelle.


De l’autre côté, il faudra du temps à Helena, sa sœur et Helmut avant de se remettre psychologiquement.  

                            

                                     *******

Bon les amis, moi-même je suis terrifié  ici par cette histoire et je ne sais pas exactement quoi vous écrire comme conclusion mais néanmoins je me remets à vous pour que vous puissiez analyser et donner vos points de vue sur cette tragédie que vient de vivre Helena et sa petite famille.  Selon vous à qui la faute ? Helena ? Ou Roméo ? 


Pourquoi elle ? Elle, qui était tant respectée, voilà dans quoi elle s’est fourrée. 


J’attends vos réponses les amis.


Fin…

Ecrit par Koffi Olivier HONSOU


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