Épisode 2

Write by Yao Bethuel

- Nous sommes ici, reprit la femme de Monsieur Yves, pour te donner le premier et le dernier avertissement. 

Tiens toi très loin de nos maris et tu pourras vivre une vie tranquille dans cette cité. Ayana les regardait d'un air apeuré et étonné à la fois. 

- Mesdames, Je ne veux pas vos hommes. Répondis-je d'une voix tremblante. 

- Fermes la ! ordonna une autre d'entre elles. La prochaine fois, nous n'allons pas nous limiter a de simples avertissements.Termina t-elle en frappant un coup de poing droit dans l'autre main. Dans cet élan, elle se tortit le poignet. 

- Ahi ma main, oh mon Dieu, j'espère que je ne me suis pas cassée le poignet. Ahi

Mami c'est forcé de se jouer les Bruce lee (rires)

- Ça va  ? Demanda les autres aggresseuses. 

- Oui

- Écoutez,  laissons cette petite. Cassons nous d'ici.

Elles suivirent la recommandation et s'en allèrent. 

Je me redressai puis je m'avançai  pour fermer à clé la porte. Je me  heurtai à l'apparition brusque de Madame yves qui revint à la charge. 

- Ma petite 

- Oh ! M'ecriai-Je en sautant. 

- J'espère qu'on a été clair avec toi.

- Oui, madame. Acquiesçai je d'une voix presque inaudible 

- Je n'ai rien entendu, cria t-elle

- Oui oui

Quand madame yves disparut pour de bon, je me hâtai pour fermer la porte. 

Je  m'y adossai , essoufflée comme si j'avais parcouru une longue distance...


[ 1 mois plutard] 

Les tensions avait baissé dans la cité. Je m'arrangeais de sorte à éviter ces hommes mariés. Je refusais à-la-va-vite les propositions de me conduire dans leur voiture. J'avais convenu avec Abdul un chauffeur de taxi compteur qui venait désormais à la cité me chercher les matins. Tout se passait très bien puis un jour je reçu une visite inopinée. 

Ce jour là, je me delectais à regarder mon feuilleton préféré. Cela faisait la deuxième fois qu'on klaxonna mais je n'entendais rien. Je m'en suis rendu compte quand le visiteur se mit à insister en ne laissant aucun temps mort en klaxonnant. 

- Ouiiiiii

Ouf Lecteur, vous croyez que je devrais recevoir ce visiteur ? Dites moi s'il vous plaît car la dernière fois je sais comment une telle visite inattendue s'est soldée. 

Répondez moi ! Oh. Vous voulez continuer à lire. Très bien. J'y vais, cette fois ci, venez à mon secours en cas de surprise désagréable. 

- Qui est ce ? 

- C'est yves. 

- Monsieur Yves de la cité ? 

- Oui 

- Désolé de vous le demander mais que faîtes vous chez moi ? 

- Ouvres moi s'il te plaît, j'aurai le temps de t'expliquer. 

C'est avec hésitation que je me suis permise d'ouvrir la porte. 

- Je peux rentrer ? 

- Rentrer  Où ? Lui demandai je. 

- Chez toi, bien sûr. 

- Ah.... ok venez. 

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans le salon. 

Assez stressée par sa présence chez moi, je m'empressai de bacler la tradition africaine qui voudrait qu'on offre à son visiteur un rafraîchissement, ensuite la première nouvelle et la deuxième nouvelle. 

- Je vous écoute Monsieur Yves, Je m'adressai subitement à lui.

-  Tu me parais un peu agressive aujourd'hui Ayana, Qu'est ce qu'il y a ? 

- Désolé, monsieur Yves, mais il y a de quoi. Vos femmes m'accusent ici dans cette cité de voler votre attention. Je ne veux pas d'embrouilles. Ce n'est pas non plus mon intention. 

- Ah Ah, se mit- il à rire. D'abord je voudrais que tu me tutoies. Je ne suis pas un maître, un professeur pour t'entendre m'appeler Monsieur, Monsieur. Stop je ne vais pas te donner d'interrogation ni de devoir à rendre. Ah Ah ah Riait-il toujours.

- Monsieur yves, si vous n'avez rien à me dire, je vais devoir... 

Il ne me laissa pas terminer la phrase qui allait l'éconduire.

- Ayana, je t'aime. Je ne peux plus m'empêcher de penser à toi. Je voudrais construire une relation avec toi. 

- Quoi ! M'ecriai-Je les yeux Hagards

Non non Monsieur Yves, je suis désolé vous avez une femme, des enfants. 

Ça ne m'intéresse pas de détruire votre couple. Je trouve que vous devriez réapprendre à aimer votre femme. C'est possible. Oubliez moi s'il vous plaît je vous en prie. 

- Ayana ! 

- Non, je respecte votre sentiment mais je ne suis pas intéressée. Excusez moi mais nous n'avons plus rien à dire sur ce sujet. 

Je me levai en m'approchant de la sortie.

La signification ce mouvement était claire.

Cher lecteur, comme pour dire chez nous en côte d'ivoire. Faut sortir, on doit tout te dire quoi (rires)

Monsieur Yves, prit la direction de la porte. Lorsque j'ouvris la porte, grande fut la surprise de voir sa femme qui nous attendait apparemment de pied ferme. 

- Yves! hurla t-elle

- Oui

- Que fais tu chez elle ? 

- Qui, Moi ? 

- Non, ta grand-mère. Cria t-elle de nouveau toute furieuse....


 Au prochain Épisode 



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