Épisode 3

Write by Yao Bethuel

Hey Maeva, à qui crois tu parler ainsi, répliqua Yves

- Calmez vous s'il vous plaît, il n'y a pas lieu de se quereller. C'est inutile. Monsieur yves rentrez chez vous. Votre femme a urgemment besoin de vous.

- Toi, ne m'emerves pas. As tu fini de le séquestrer ? Voleuse de mari

- Ah Ah ( Rires)  Monsieur Yves vous entendez votre femme ? Dites lui ce qu'il en est en realité. 

- Dire quoi ? 

- Ce que vous m'avez dit tout à l'heure avant l'arrivée de votre femme. 

Je laissais Monsieur Yves bien perplexe, devrait il avouer à sa femme qu'il me courtise. Oserait il assumer en tant que homme sa prétention ?

- Euh, je suis venu dire bonjour à Ayana puisque ça fait longtemps que je ne l'ai pas encore vue... N'est ce pas Ayana ! C'est juste ce qui s'est passé. Dit il en me regardant dans les yeux, cherchant désespérément mon acquiescement pour le sauver de sa lionne de femme prête à le dévorer. 

- Oui, c'est ça. 

Hum attends je vais sauver enfant des gens pour lui éviter de faire pipi dans dans son pantalon. Me le suis je dis intérieurement. 

Pendant un court instant, sa femme nous devisageait à tour de rôle.On aurait dit une inspectrice de police qui guettait la moindre suspicion dans le témoignage des suspects. 

- OK, c'est donc toi son garde du corps? ne le reçois plus désormais. 

 Yves à la maison ! 

- Tu me donnes un ordre?

- Yves, tu sais très bien que j'essaie de me retenir. Tu veux que je fasse un scandal ? Éleva t-elle le ton de sa voix avec une pointe de nervosité. 

Monsieur yves s'éclipsa. Les hommes détestent le scandal. Nul besoin de se répéter. Il n'aurait pas aimé attirer l'attention des affairés de la cité résidentielle qui n'hésiteraient pas à s'attrouper autour de cette scène.

La honte de ça quoi, Adaman ( Expression familière ivoirienne)

Madame yves le suivit. Tout avait l'air d'une mère, venue récupérer son enfant parmi ses camarades de jeu pour ses devoirs de classe. 

Lecteur, remercions le bon Dieu qu'il n'y ait pas eu de bousculades. Et...et  auriez vous intervenu si cette femme m'était tombée dessus ? De compter sur vous et j'aurai les os brisés hein.  Merci ! continuer de lire et sachez que moi Ayana je sais très bien me défendre.


Le lendemain était dimanche. Il était 15h.Je rentrais à la maison, ce jour là sans Abdul. Il était pris avec un client dans un embouteillage monstre à cocody. 

Dans l'enceinte de la cité, régnait un silence de cimetière troublé par des chuchotements. Je levais la tête, regardant ça et là pour voir d'où est ce qu'ils provenaient. Je ne voyais personne. Tout s'estompait d'un coup.

Quelques secondes de marche plutard, les chuchotements reprirent. Ce qui m'agaça vivement. 

- Y a t-il un fantôme ou quoi ? M'indignai je, prise terriblement de peur. Tout à coup, L'idée me vint  de courrir pour m'enfermer chez moi. Ce fut la mauvaise idée qui m'ebranla au sol. Je repris connaissance  deux minutes après. Je saignais abondamment du front.Je m'etirais lentement  pour  récupérer mon sac afin d'y retirer du lotus pour éviter que le sang ne me salisse de partout.

C'est à cet instant  que je vis Madame yves et une autre dame de la cité venir à mon niveau. Madame yves, m'empêcha d'accéder à mon sac en le projetant plus loin de moi à l'aide d'un bâton. 

- Ah Ah (rires)Commença t-elle,  cette petite leçon t'apprendra petite idiote à ne pas te mêler des affaires d'autrui. 

- Quoi ! Madame Yves, vous avez osé me tendre un piège laissant des peaux de bananes sur la route. 

- Oui, petite. Je craignais que ça ne reussissirait pas. N'est ce pas Christelle? 

- Ah Ah- Ricana sa complice avant d'ajouter. Maeva je te l'avais dit, le plan était parfait. L'agouti ne pouvait pas échapper au piège. 

- Ah Ah Ah ah- Riaient-elles bruyamment 

- Vous allez le regretter mesdames. Je vous le promets. 

- Hein. Qu'est ce que tu vas faire ? S'indigna Christelle. 

Je plongeai un regard plein de rage dans les leurs. 

- Réponds moi, hurla de nouveau Christelle. 

Maeva calma Christelle puis l'invita à m'abandonner là. 

Je les regardait s'eloigner, la gorge nouée par une grande colère jusqu'à ce qu'elles disparaissent. 

 Je me mis sur mes pieds et m'efforcai d'arriver à la sortie de la cité résidentielle en dandidant. 

Je signalais des taxis pour m'emmener à l'hôpital. Mais aucun ne s'arrêta. 

Fatiguée, je m'assis sur le Sol désespérément, attendant qu'un taxi vide veuille enfin se pointer. Dix minutes passèrent sans gain de cause. 

 Et enfin une voiture gara près de moi. 

Un homme sortit et se precipita vers moi

- Ayana, Qu'est ce qu'il y a, tu saignes ? 

Viens je t'envoies à l'hôpital rapidement. 

Devinez cher lecteur qui pourrait être cet homme, venu se pointer au bon moment. Allez ! Vous pouvez le trouver. 

MONSIEUR YVES, voyons. 

Je n'avais pas le choix que d'accepter son aide. Monsieur yves demmara en trombe dès que nous fumes installés dans la voiture. 

Hum, Ayana maris des gens, si leurs femmes t'avaient vue. C'était ramba là la hein [ Narrateur, expression familière ivoirienne]

Je me réveillai en route après m'être endormie quelques minutes. 

- Nous ne sommes pas encore arrivés ?

- Non, mais ça va ? 

- Oui. 

-Tu en es sûre ? 

- Oui, pouvez vous vous arrêter au bord du trottoir monsieur yves. 

- comment ? On n'a pas de temps à perdre. Il faut qu'un médecin s'occupe de ton cas. 

- Monsieur Yves s'il vous plaît. 

Il me regarda l'air déboussolé puis se plia à ma volonté. 

- Alors nous y sommes. 

Je me redressai en le regardant droit dans les yeux avant de lui poser la question. 

- Monsieur Yves, étiez vous sérieux au sujet de vos sentiments à mon endroit?

- Euh... Oui. 

- Alors, êtes vous prêt à vivre une expérience inédite avec moi ? 

- Quoi ? Demanda t-il, intrigué par ce qu'il venait d'entendre. 

- Tu m'as bien comprise yves. Je suis à présent à ton écoute.


Au prochain Épisode 

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