Épisode 23

Write by Mona Lys

Ami-Amour 

Episode 23



***Ryan***


Je suis troublé, au plus haut point. Depuis deux jours que je n’arrive pas à dormir à force de penser et repenser à ce que Maya m’a dit. Elle est amoureuse de moi ? Comment est-ce possible ? En plus depuis le Lycée ? Non ça ne peut pas être vrai. Enfin je n’ai jamais rien vu ni même senti. Généralement quand quelqu’un a un faible pour toi tu le sens par ses manières mais avec Maya je n’ai rien vu. Ou c’est peut-être que je n’y prêtais pas vraiment attention. En même temps elle a toujours été timide, toujours dans son coin. Même quand elle était avec Aline ma petite sœur, elle ne parlait pratiquement pas. Elle s’exprimait beaucoup plus en sourire qu’en parole parce que oui elle était beaucoup souriante. J’ai d’ailleurs toujours kiffé son sourire et même son rire. Il faut que j’aie la confirmation de tout ça et je sais chez qui l’avoir. Je prends mon portable et appelle Aline.


« Aline : Allô mon grand frère que j’adore. »


Moi (souriant) : Comment vas-tu pupuce ?


« Aline : Très bien et toi ? Le moral ? »


Moi : Ça va. Au fait je t’appelais pour te demander quelque chose. Maya, elle te disait tout n’est-ce pas ?


« Aline : Euh oui. Nous étions meilleure amie et même aujourd’hui cette complicité existe même si je suis loin. Pourquoi ? »


Moi : Est-ce vrai qu’elle avait des sentiments pour moi ?


« Aline : Euh oui. Elle mourrait d’amour pour toi et je crois même que c’est toujours le cas aujourd’hui. »


Je passe ma main sur mon visage. C’est donc vrai.


Moi : Mais pourquoi elle ne m’a jamais rien dit ?


« Aline : C’est Maya, tu sais comment elle est. Toujours timide avec ce gros manque de confiance en elle. Elle te voyait tout le temps fricoter avec les filles super sexy du lycée et elle s’est dit que jamais tu ne t’intéresserais à elle. »


Je me sens con d’un coup. Comment ai-je pu rater cela ?


« Aline : Ecoute Ryan, tu es mon frère et je t’aime mais je te demanderais stp de ne pas embrouiller Maya avec cette histoire. Je sais que tu ne t’es jamais intéressé à elle donc aujourd’hui ne fais pas semblant. Si tu penses qu’entre vous deux c’est toujours impossible comme ça a toujours été le cas laisse-la tranquille. Ne lui donne pas de faux espoirs. Elle mérite un homme qui l’aime sincèrement. »


Moi : Aline je n’ai encore rien dit.


« Aline : Mais je te connais. Toutes les fois que tu as su qu’une fille avait un penchant pour toi, tu t’es transformé en prédateur et l’as mise dans ton lit pour ensuite la jeter. Maya est différente de toutes celles que tu as connu de toute ta vie donc joues pas avec ses sentiments. Stp. »


Moi (souriant) : D’accord maman. Bon je vais te laisser on sonne à la porte. Bye je t’aime.


« Aline : Je t’aime. Bisou. »


Je vais ouvrir la porte à Brice après avoir raccroché. Ça tombe bien qu’il soit là. J’avais besoin de parler à quelqu’un. Je m’assois en face de lui après nous avoir servi des rafraîchissements.


Moi : Comment va notre bébé ?


Brice : Super bien. Il est très gentil d’ailleurs. Il ne pleure pas, enfin tout le temps je veux dire.


Moi : Tant mieux.


Brice : Toi comment ça va ?


Moi : Ca va même si je suis un peu embrouillé par quelque chose.


Brice : Quoi ?


Moi : Maya m’a dit avant-hier qu’elle a toujours eus des sentiments pour moi.


Brice (ouvrant les yeux) : Elle te l’a dit ?


Moi : Oui mais bon je crois que ça l’a échappé au fait.


Brice : Ca m’aurait étonné qu’elle te l’ait avoué.


Moi : Donc toi aussi tu le savais ?


Brice : Tout le monde le savait, sauf toi. 


Moi : Même ses copines ? Cynthia ?


Brice : Cynthia non mais Olivia oui. Cynthia le savait mais disons qu’elle l’avait oublié, tu sais comment elle était, et Maya n’a pas jugé bon de le lui rappeler quand celle-ci a jeté son dévolu sur toi. Par amitié elle a préféré garder le silence et vous a regardé être heureux.


Moi : Mais pourquoi toi tu ne m’as rien dit ?


Brice : Ce n’était pas à moi de le faire. Mais à elle.


Moi : Je n’arrive pas à croire que tout ce temps elle nourrissait des sentiments pour moi. Je la revois encore en train de me dire de rendre Cynthia heureuse sinon elle me zigouillerait. Je la revoie encore qui essaye de me convaincre de ne pas annuler la dot. Comment une femme peut encourager l’homme qu’elle aime à épouser une autre ? C’est insensé.


Brice : Il n’y a qu’avec Maya que moi-même j’ai vu ça. Que comptes-tu faire maintenant ?


Moi (me massant le visage) : Aucune idée. Mais je sais au moins qu’elle et moi devions avoir une conversation.


Brice : Ouais. Bon je vais rentrer. J’ai promis à Olivia de rentrer vite pour l’aider avec le bébé.


Moi : Allons ensemble. Je commence à étouffer dans cette maison.


Lorsque nous arrivons chez lui, ce sont des éclats de rire qui nous accueillent. Quand nous  franchissons le salon le sourire sur les lèvres de Maya disparait à la minute où nos regards se croisent. Elle baisse les yeux et fait semblant de jouer avec le bébé. J’embrasse Olivia sur sa joue et quand je veux lui faire de même elle détourne sa tête. Je n’insiste pas. Je m’assois en face d’elle sans la quitter du regard. C’est bizarre mais je ne la vois pas comme d’habitude. Je la trouve… belle, enfin je veux dire beaucoup plus belle que d’habitude. Elle évite toujours mon regard en ayant le bébé dans ses mains. Cette image crée une sensation bizarre en moi.


Moi (à Olivia) : Comment va mon fils ?


Olivia : Oh il va très bien. Il ne fait que téter sans être rassasié.


Moi : C’est normal. Maya comment vas-tu ?


Maya (fuyant mon regard) : Ça va. Olivia tu me donne une couche stp. Je crois qu’il a fait popo.


Olivia passe son regard de Maya à moi sachant déjà parfaitement ce qui se passe. Je la vois faire signe de la tête à Brice.


Olivia (à Maya) : Ok donne-le moi je vais aller le changer en haut.


Maya : Laisse je vais aller le faire.


Olivia (prenant le bébé) : Non ça va. (À Brice) Chéri tu viens m’aider à prendre le gros paquet.


Brice : Euh oui ma puce.


Ils nous laissent tous les deux dans la pièce. Un silence de cimetière règne. On peut même entendre les mouches volées s’il y en avait dans la maison.


Maya (se levant) : Je crois que je vais y aller. Tu leur diras au revoir de ma part.


Quand elle récupère son sac à main et fais un pas, je me lève à mon tour et lui attrape le bras. Elle frémit, comme à chaque fois que je la touche. Comment n’ai-je pas pu remarquer cela ? J’ai toujours pensé que c’était à cause de sa timidité.


Moi : Maya stp, il faut qu’on parle.


Maya (retirant son bras) : Je ne vois pas de quoi.


Moi : Réponds juste à ma question. Est-ce que tu es amoureuse de moi ?


Maya : Je ne vois pas de quoi tu parles. Je te l’ai dit, j’étais en colère et j’ai dit n’importe quoi.


Moi : Aline m’a confirmé et Brice aussi.


Maya : Dans ce cas contente-toi de leur réponse.


Moi : Je veux l’entendre de ta bouche.


Maya : Je ne peux pas te dire quelque chose qui n’est pas.


Moi (la retournant) : Dans ce cas dis-le moi dans les yeux. Dis-moi que tu ne ressens rien pour moi.


Je plante mon regard dans le sien. Cet échange de regard bouscule quelque chose en moi. Elle a des yeux magnifiques. Elle détourne la tête et se dégage de mon emprise pour ensuite sortir de la maison à pas pressés. Elle fuit.


***Deux semaines plus tard***


J’écoute d’une oreille distraite le speech de M YOUL. Toute mon attention est braquée sur Maya. Depuis deux semaines que je ne fais que penser à elle. Je ne sais pas ce qui m’arrive exactement. Je ne peux plus faire une journée sans voir son visage dans mon esprit et quand je la vois j’ai l’impression de voir une autre. C’est comme si un voile était tombé de mes yeux. C’est comme s’il avait fallu qu’elle me parle de ses sentiments pour que je la voie autrement qu’une petite sœur. Je me sens bizarrement attiré par elle. Je dis bizarrement parce que ça me fait bizarre. Je ne l’ai jamais vraiment vu comme une potentielle copine mais là c’est tout le contraire.


M YOUL : Maya comme je vous l’ai dit hier vous irez cet après-midi à Yamoussoukro avec de quoi acheter les matériaux d’aménagements de l’Hôtel Président.


Maya : Oui monsieur.


M YOUL : Vous irez avec Ryan. Il a un rendez-vous avec un futur partenaire. Vous reviendrez demain dans l’après-midi. Vous pouvez disposer.


Elle lève les yeux vers Maya et nos regards se croisent. Elle détourne le sien avant de sortir de la salle de réunion. Je sors à sa suite pour lui parler mais elle se dépêche d’aller s’enfermer dans son bureau. Elle continue toujours de me fuir. Mais il va bien falloir un jour qu’on parle. Je rentre dans son bureau sans frapper.


Moi : Maya tu ne crois pas que tout ceci a assez duré ?


Maya : J’ai du boulot Ryan. Si tu le permets je dois aller remettre un dossier au patron.


Quand elle passe près de moi je l’attrape rapidement par la taille et la colle contre moi. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Mon cerveau a ordonné et mes mains ont obéis. Elle frémit à nouveau. Maintenant que je l’aie dans mes bras et contre moi je ne sais plus quoi faire. J’ai perdu mes moyens. Mes yeux se bloquent sur ses lèvres. Elles sont pulpeuses et le rouge à lèvres qu’elle a mis les rend irrésistibles. J’ai envie de l’embrasser mais je ne crois pas que ce soit le moment idéal. Elle profite de mon moment de trouble pour se dégager violemment et s’en aller. Je vais finir par devenir fou.


***Maya***


Nous avons fini le travail pour lequel nous sommes venus à Yamoussoukro. Il est 19h quand nous retournons à notre hôtel. Dieu seul sait comment je lutte pour ne pas crier à Ryan combien je l’aime, combien j’ai envie qu’il m’embrasse, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me fasse l’amour. Purée il faut que je m’éloigne de lui. Je ne cesse de maudire ce jour où je lui ai avoué mes sentiments. Je ne suis plus tranquille depuis. Je le fuis parce que je ne veux pas lui dire tout ce que j’aie sur le cœur. Je ne veux pas trahir ma sœur. Ce n’est pas parce qu’elle n’est plus là que je vais me permettre de faire la cour à son homme. Je ne veux pas passer pour une mauvaise amie. Il me faut respecter sa mémoire. C’est en silence que nous rentrons tous les deux dans l’ascenseur. Mon cœur se met à battre la chamade. Je n’ai jamais supporté me retrouver seule avec lui dans une pièce. À peine l’ascenseur arrive à notre étage qu’il le bloque.


Moi : Qu’est-ce que tu fais ?


Ryan (me faisant face) : Il faut qu’on parle.


Moi : Quoi ? Non pas maintenant, pas ici.


Ryan : J’ai essayé partout mais tu n’as fait que me fuir. Je n’ai donc pas d’autre choix que de le faire ici.


Moi (tremblant) : Ryan je t’en prie.


Je cherche les mots pour le convaincre d’ouvrir les portes de l’ascenseur pour qu’on en sorte. Je ne supporte pas la proximité entre nous. J’ai l’impression que je vais me consumer d’un moment à l’autre. Il se rapproche de moi pas à pas en me fixant intensément. Ma respiration se fait rapide, mon cœur bat à tout rompre, je ne veux pas le regarder dans les yeux mais sa vision s’impose à moi tant il est proche. Je ne tarde pas à me retrouver coincer. Il se rapproche beaucoup trop de moi sans me quitter des yeux. Je suis troublée. Je vais mourir.


Ryan : Maya je veux savoir ce que tu ressens pour moi.


Moi : Ryan, je t’en prie, oublie cette… Qu’est-ce que tu fais ?


Il rapproche beaucoup plus son visage du mien et ses lèvres à un cheveu des miennes.


Ryan : Je n’arrive plus à me retenir.


Moi : Ryan…


Il a posé sa main dans le creux de mon dos et a saisi mes lèvres. Je me sens partir, j’ai le tournis. J’ai les lèvres de Ryan posées sur les miennes ! Une chaleur inexplicable m’envahi de la pointe de mes pieds à mes cheveux. Je dois surement être en train de rêver !? Lorsque ma respiration qui était coupée reprend, le doux parfum de Ryan m’enivre. Mes lèvres s’ouvrent toutes seules légèrement laissant le passage à la langue de Ryan qui ne tarde pas à s’incruster. Tout mon être est embrasé. Mes lèvres répondent au baiser sans que je le veuille vraiment. Ryan me colle contre son torse créant en moi une décharge électrique sans nom. Nos lèvres se mélangent comme si elles n’attendaient que ça. Cet homme me rend de plus en plus folle de lui. Le léger gémissement qui s’échappe de mes lèvres me fait émerger et me fait reprendre le contrôle de moi-même. Je pousse légèrement Ryan et pose mes mains sur mes lèvres. Une larme m’échappe. Je détourne la tête pour ne pas qu’il la voit.


Moi : Ryan non.


Ryan : Maya parle-moi.


Moi (la voie tremblante) : Je t’en prie ouvre les portes.


Ryan : Maya…


Moi (éclatant en sanglots) : Ryan je t’en prie.


Il me regarde complètement perdu puis se décide à nous libérer. Dès que les portes s’ouvrent je coure à l’extérieur jusqu’à m’enfermer dans ma petite suite. Collée contre la porte je me laisse glisser au sol en retenant mes sanglots. Il ne doit rien se passer entre nous, il ne m’aime pas, il ne m’a jamais aimé et là il cherche juste un moyen d’oublier Cynthia. Je ne veux pas être une option. Je ne veux pas l’aimer encore plus que je ne l’aime déjà. Il faut que je reste loin de lui. Lui et moi c’est impossible ça le restera toujours. Je réussi à me remettre de mes émotions et vais prendre une douche pour revenir m’installer dans le petit salon regarder la télé. Sauf que je ne la regarde pas vraiment, je repense plutôt à ce baiser, si intense, si savoureux, si passionnant. Je me surprends à caresser mes lèvres. J’ai gouté à ses lèvres, ses lèvres sur lesquelles je n’ai cessé de fantasmer. Les coups donner sur la porte me ramène à moi. Pensant au service d’étage j’ouvre sans demander. Ryan pousse la porte et rentre sans ma permission.


Ryan : Je ne sortirai pas d’ici sans qu’on ait eue une véritable discussion.


Moi (refermant la porte) : Ryan je préfère qu’on oublie ce qui s’est passé. On n’aurait pas dû.


Ryan : Sauf que c’est arrivé. J’en avais envie et toi aussi. Maya depuis deux semaines que je ne fais que penser à toi.


Moi (perturbée) : Ne me dis pas ça.


Ryan : Mais c’est le cas.


Moi : Je ne suis pas l’une de ces nombreuses filles que tu pouvais amadouées et mettre dans ton lit avec de belles paroles. C’est comme une maladie chez toi. À chaque fois que tu apprends qu’une fille à des sentiments pour toi tu te mets au défi de coucher avec elle.


Ryan : Tu as donc des sentiments pour moi.


Moi : Ryan vas t’en stp. Je dois…


Il m’interrompt encore par un baiser que je n’ai pas vu venir.


Ryan (près de mes lèvres) : Je veux qu’on essaie.


Moi : Je ne veux pas être une option pour toi.


Ryan : Tu ne l’es pas.


Il m’embrasse de nouveau et cette fois n’en pouvait plus de résister j’y réponds avec ferveur. Le baiser est tellement intense que les mains de Ryan se font baladeuses. À chaque de contact de sa main sur ma peau je frissonne.


Ryan : J’adore quand tu frissonne à mon contact.


Moi : C’est l’effet que tu as sur moi.


Il sourit de ce sourire qui m’a fait perdre la tête la première fois que je l’ai vu et qui m’a rendu captive de son amour. Sa main remonte sous mon peignoir jusqu’à mes fesses. Je perds pieds et gémit.


Ryan (embrassant mon cou) : Tu me fais perdre mes moyens Maya.


Moi (gémissant) : Toi aussi Ryan.


Il me soulève subitement et nous conduit dans ma chambre. Délicatement il me pose sur le lit avant de se positionner sur moi. Je le laisse me déshabiller et il fait de même. J’ai le cœur qui bat la chamade à cause de ce qui va suivre. Mon plus grand rêve est sur le point de se réaliser. Il parsème chaque centimètre de mon corps de baisers brulants.


Moi (haletant) : Ryan… je suis… vierge.


Il se stop et lève les yeux sur moi. J’ai honte.


Ryan : Tu veux qu’on arrête ?


Moi : Je ne veux pas être comme les autres Ryan. Je ne veux pas être l’une de celle avec qui tu as couché pour ensuite passer à autre chose.


Ryan : Je te promets que ce n’est pas le cas et ça ne le sera pas. Mais si tu ne te sens pas prête on ne fera rien. Je suis prêt à attendre si ça peut te rassurer que tu n’es pas un passe-temps.


Pour toute réponse je l’embrasse. Il entame toute sorte de préliminaire pour me préparer à l’accueillir. Achh c’est bon ! Trop bon ! Je gémis en tirant sur le drap du lit. Je ne crois pas que je puisse résister longtemps. Il revient vers mon visage et me regarde avec beaucoup de désir dans les yeux.


Ryan : Dis-moi que tu m’aimes Maya.


Moi : Je t’aime Ryan.


Ryan : Redis-le-moi.


Moi : Je t’aime Ryan. Je t’ai toujours aimé. Depuis le aah.


Il venait de me posséder. J’enfouie mon visage dans son cou tandis que lui ne fait plus aucun mouvement le temps pour moi de m’habituer à sa présence en moi et atténuer la douleur. Il prend possession de mes lèvres et commence lentement à bouger. La douleur est là mais au fur et à mesure s’estompe. Le plaisir prend place. Je commence à gémir sous ses petits coups. Quand il remarque que la douleur est passée il augmente l’intensité de ses coups. Je plante mes ongles dans son dos en hurlant de plaisir. Cynthia n’avait pas menti quand elle m’a dit qu’il était un dieu au lit. Je vais finir par perdre la tête. Mon corps a été pris de secousse je ne sais combien de fois. Je suis aux anges. Je viens d’avoir ma première fois avec l’homme que j’ai toujours aimé.


Ryan est maintenant sous la douche alors j’en profite pour envoyer un message à Olivia. « Ryan et moi venons de faire l’amour. » Elle m’appelle aussitôt. Je me rends dans l’autre pièce pour décrocher.


« Olivia : QUOI ? »


Moi : C’est arrivé comme ça. Je commence à me sentir mal.


« Olivia : Pourquoi ? »


Moi : Je ne sais pas. Peut-être qu’il me voit juste un passe-temps, il m’utilise juste pour oublier Cynthia. Et j’ai l’impression de la trahir.


« Olivia : Bon c’est vrai que c’est un peu bizarre mais ce qui est fait est fait. Je crois qu’il commence à avoir des sentiments pour toi, en tout cas c’est ce qu’il a confié à Brice. Pour Cynthia c’est tout à fait normal. Elle était comme une sœur. Fais juste attention et sois sûre de tout avant de te lancer dans une relation avec lui. On en reparlera quand tu seras de retour. »


Moi : D’accord. Bon je vais te laisser. Il doit avoir fini. Bisou.


« Olivia : Bisou. »


Quand je raccroche je vois Ryan qui sort de la chambre avec juste son pantalon sur lui. J’ai chaud d’un coup.


Ryan : Tu étais au téléphone ?


Moi (baissant les yeux) : Oui.


Ryan : Qu’est-ce qui se passe ? Tu regrettes déjà ?


Moi : Ce n’est pas ça, c’est juste que, Cynthia. Je me sens mal vis-à-vis d’elle.


Ryan : C’est normal mais ce n’est pas comme si nous l’avions fait dans son dos. Elle n’est plus là et la vie doit continuer comme toi-même tu n’as cessé de me le dire.


Moi : Stp ne m’utilise pas comme moyen pour l’oublier.


Il se rapproche de moi et me caresse la joue.


Ryan : Je n’en n’ai pas l’intention.


Je réponds timidement au sourire qu’il me fait et il m’embrasse. J’adore ses lèvres. J’adore sa manière d’embrasser.


Ryan : Et si on commandait à manger ?


Moi : D’accord.


C’est installés sur la moquette moi entre ses jambes que nous dinons devant la télé. Je ne sais pas ce que cette aventure me réserve mais je suis prête à le découvrir, pourvu que ce ne soit rien de malheureux.    


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