Épisode 3
Write by Mona Lys
3
ALEXANDRA YESSI WILLAR
Du revers de la main je balance la veilleuse qui ne cesse de sonner à m'en casser les tympans. Je tâte de la main la place près de moi à la recherche de mon portable. Je réussi enfin à mettre la main dessus. J'active le wifi sans toujours ouvrir les yeux. Je suis automatiquement bombardée de notifications de toutes sortes. Je me retourne sur le dos en relevant mon portable par-dessus mon visage. Je prends le temps de vérifier chaque notification et lire chaque message écrit ou audio. Rien de nouveau sous le soleil. Je réponds aux messages les plus importants, en l’occurrence celui de mon petit ami et de mon meilleur ami. Les deux hommes les plus importants de ma vie en dehors de mon père et de mes frères.
Je passe plus de deux heures à me préparer pour l'Université. Je déteste allée à l'école. J'y vais uniquement parce que c’est la seule chose que mon père exige de moi. De bons retours dans mes études. Je lui fais honneur. En retour il me laisse faire tout ce qui me fait plaisir. Je suis une fille pourrie gâtée, je ne m'en cache pas. Étant la seule fille de la famille, je suis traitée en Princesse par tous. Mes désirs sont des ordres. Mes frères n'ont d’ailleurs pas le temps de me contredire. L'un a tout le temps la tête dans ses dossiers quand l'autre passe tout son temps hors de la maison. Je les aime même si nous ne sommes plus très proches.
Lorsque je reviens dans la chambre après avoir terminé mon maquillage, je vois la nouvelle gouvernante poser mon petit déjeuner sur ma table de chevet comme je l’avais demandé.
‒ Demande à Aurelle de se ramener. J’ai du linge sale. Elle doit aussi ranger ma chambre.
‒ Désolée mais elle ne pourra rien faire de tout ça.
‒ Pardon ? Fais-je en me tournant vers elle.
‒ Elle a d’autres choses à faire. Donc toutes tes tâches, tu les feras toi-même.
‒ Puisqu’elle est occupée fais-les toi.
Elle rit.
‒ Il n’y a pas moyen que je range tout ce désordre. Tu es une grande fille. Utilise tes doigts.
Et elle sort de ma chambre. Non mais pour qui se prend cette femme ? J’appelle mon père.
‒ « Al… »
‒ Papa je ne supporte plus cette femme. Tu dois la renvoyer.
‒ « Quelle femme ? »
‒ La gouvernante. Elle ose me manquer de respect.
Je l’entends soupirer.
‒ « Qu’a-t-elle dit ? »
‒ J’ai demandé à ce qu’elle ou Aurelle fasse le ménage dans ma chambre ainsi que ma lessive et elle ose me répondre de les faire moi-même. Non mais tu entends ça ?
‒ « Princesse je ne vois pas ce qu’elle a dit de si méchant. »
‒ Quoi ?
‒ « C’est ta chambre et tes vêtements. Toute femme propre ferait ces choses sans l’aide de personne. Tu es une grande fille mon amour. »
‒ Tu ne peux pas me dire ça papa. Tu payes ces employées pour…
‒ « Nous aider. Pas pour faire toutes les tâches de nos vies. Ce sont des aides de maison. Pas des bonnes à tout faire. Rends ta chambre propre et je te fais un cadeau de ce que tu veux en échange. »
‒ Ok.
Je raccroche complètement déçue. Je n’arrive pas à croire que mon père se range du côté de cette femme. Depuis qu’elle est là il a en quelque sorte changé. Quand je me plains d’elle, il trouve de quoi la défendre. Je pense qu’elle fait des pratiques contre lui. Ces Africaines aiment bien faire ce genre de chose. Qu’elle ne se trompe pas, je lui mettrai les bâtons dans les roues. Je ne la laisserai pas faire du mal à mon papa.
Les cours terminés, je fonce chez Samy mon meilleur ami. C’est le fils du meilleur ami de mon père, oncle Dani. Ayant le double de sa clé, j’entre et je me mets à mon aise. Je balance mon sac à main dans le divan et je pars me prendre un carton de jus dans la cuisine que je bois directement. J’entends sa petite amie gémir depuis la chambre. Ça ne m’empêche pas d’allumer la télé. Je suis habituée à les entendre faire l’amour. Samy et moi sommes tellement proches que ces choses ne sont pas gênantes entre nous. Il est mon seul meilleur ami. Le reste ce sont juste des connaissances.
Il apparait dans mon champ de vision avec sur lui uniquement son boxer. Il est tout luisant de sueur et les cheveux en bataille.
‒ Tu es là toi ?
‒ Oui depuis peu. Vous avez terminé ? Tu peux être maintenant à moi ?
Il me prend des mains le carton de jus de fruit et en bois.
‒ Oui elle prend sa douche. Je lui avais dit que tu venais. Elle ne tardera donc pas ici.
Il me renifle le cou.
‒ Tu as changé de parfum ?
‒ Pas changé. Je me suis achetée un autre. Tiger n’aime pas l’autre alors je mets celui-ci quand je dois aller le voir.
‒ Ah !
Il porte son attention sur le téléviseur. Samy n’apprécie pas Tiger, il ne me la jamais caché d’ailleurs. Sa petite amie apparait à son tour. Quand elle me voit, elle fronce du nez. Elle ne m’apprécie pas vraiment pourtant moi je n’ai rien contre elle. Je représenterais une menace pour elle à cause de ma trop grande amitié avec son mec. Il faut être stupide pour croire que je sors avec Samy. Il est comme un frère pour moi. Nous avons grandi ensemble. Il était le meilleur ami de Will mais une distance s’est créée entre eux quand Will a commencé à toucher à la drogue. Samy s’est rapproché de moi et nous sommes devenus super complices. C’est un grand-frère de plus pour moi.
Après le départ de sa copine, nous entamons notre programme de la journée. Préparer de la pizza que nous dégustons en jouant au jeu vidéo. Je finis par le laisser jouer seul. Je me détends dans le divan, les pieds allongés sur ses jambes, et je surf sur le net. Je reçois un appel de ma grand-mère. Je décroche avec un grand sourire et mets sur le haut-parleur. Je l’aime trop ma grand-mère. Nous sommes aussi très proches. Je suis d’ailleurs la seule de ses petits-enfants à être proche d’elle.
‒ Allô Mamie.
‒ « Comment va ma princesse adorée ? »
‒ Je vais bien et toi ?
‒ « Je tiens encore sur mes deux jambes c’est déjà ça. Dis, comment trouves-tu la nouvelle gouvernante ? »
‒ Pff, cette femme commence à me sortir par les pores. Elle n’arrête pas de me contredire. Ce matin elle a osé me dire de faire moi-même mes tâches. Tu t’en rends compte ?
‒ « Je le savais qu’elle n’était pas une bonne personne. Hier j’ai dit à ton père de la renvoyer mais il en a fait à sa tête. Mais laisse-moi te dire un truc mon trésor. »
‒ Quoi ?
‒ « Ne laisse jamais cette femme s’approcher de toi. Je sens une mauvaise onde autour d’elle. Elle risque de te faire du mal. Je pense que si elle s’acharne sur toi c’est uniquement parce qu’elle est jalouse. Elle voit en toi la jeune fille belle et riche qu’elle aurait voulu être. Méfie-toi d’elle. Est-ce que tu m’as comprise ? »
‒ Oui Mamie.
‒ « Bien. Je vais te laisser maintenant. A plus. Je t’aime. »
‒ Je t’aime aussi Mamie. Bye.
Quand je raccroche, je vois le regard de Samy sur moi.
‒ Quoi ?
‒ Je ne cesserai jamais d’être surpris devant les conseils sordides de ta grand-mère. Comment peut-elle te conseiller de détester quelqu’un ? Ça n’a pas de sens.
‒ Oh, parce que c’est normal qu’une domestique me demande de faire son travail ?
‒ En quoi faire ses propres tâches est mauvais ? Tu es une femme, chérie. Tu dois savoir utiliser tes dix doigts.
‒ Dans ce cas pourquoi payent-on les employés si nous devons nous-même faire le boulot ?
‒ Tu deviens comme ta grand-mère. Toujours à rabaisser les autres.
‒ Ce n’est pas de notre faute si nous sommes supérieurs à eux.
Il tourne des yeux. Je le rejoins et nous nous remettons à jouer jusqu’à ce que je me souvienne subitement que j’avais rendez-vous avec Tiger.
‒ Oh punaise, punaise. Il va me tuer.
‒ Qui ? Me demande-t-il pendant que je range rapidement mes affaires.
‒ Tiger. Nous avons rendez-vous.
Je lui baise la joue et je pars en courant. Je garde mon pied sur l’accélérateur jusqu’à ce que j’arrive chez l’homme de ma vie. Dès qu’il me voit entrer chez lui, il renfrogne sa mine. Il a horreur que je vienne en retard lorsqu’il désire me voir.
‒ Je suis désolée mon amour.
‒ Ça fait plus de trente minutes que je t’attends.
‒ Je te demande pardon. Je n’ai pas vu l’heure passer. J’étais absorbée par ma journée avec Samy…
‒ Samy ? C’est donc avec lui que tu étais au point d’oublier notre rendez-vous ?
‒ Je…
‒ Combien de fois vais-je te dire que je ne veux plus que tu fréquentes ce type ?
‒ C’est mon meilleur am… Ah !
La claque ne s’est pas faite attendre.
‒ Tu oses me contredire ? Je te le redis une dernière fois “Je-ne-veux-plus-que-tu-le-vois’’. Est-ce clair ?
‒ Bébé même si je le voulais je ne le pourrai parce que c’est un membre de notre…
Je reçois un coup de poing au visage cette fois, puis un deuxième. Je sens ma lèvre se déchirer.
‒ Je te demande pardon bébé, dis-je en pleurant.
‒ J’ai horreur que tu t’opposes à mes ordres. Comment veux-tu que j’accepte que tu fréquentes un mec qui t’empêche de venir passer du temps avec moi ?
‒ Il n’a pas…
Il me donne une autre claque. Il me relève par les cheveux et me trimballe dans sa chambre. Il me projette sur son lit. C’est avec hargne qu’il retire mes vêtements. Il ne prend pas la peine de retirer les siens. Il me pénètre violemment malgré mes pleurs. Je supporte ses coups malgré les douleurs qu’ils me procurent. Je l’ai énervé donc je dois assumer les conséquences. Je m’accroche à lui, une manière de lui communiquer mon amour et lui dire que je regrette mon acte. Lorsqu’il se vide en moi, il retourne dans le salon. Je finis de me nettoyer avant de le rejoindre. Je reste là à le regarder snifer sa drogue.
‒ Je suis encore désolée bébé.
‒ J’ai besoin d’argent. Milles Livre.
‒ Je n’ai pas cette somme sur moi.
Il fouille dans mon petit sac et prend tout ce qu’il y a comme billet. Cent en tout.
‒ Demain tu me rapportes ce que j’ai demandé. Je dois relancer mon business.
‒ Ok.
Je veux l’embrasser mais il me repousse.
‒ Rentre chez toi. Je suis toujours en colère.
‒ Ok.
C’est toute triste que je retourne à ma voiture. Je regarde mon visage dans le miroir. Je camoufle du mieux que je peux mes bleus avec du fond de teint. Dès que j’arrive à la maison, je me précipite vers ma chambre mais malheur pour moi je rencontre Murima dans le couloir. Je baisse la tête.
‒ Je… Qu’as-tu au visage ?
‒ Ce ne sont pas tes oignons.
‒ Attends, m’attrape-t-elle.
‒ Lâche-moi !
Je cours m’enfermer dans ma chambre. Il en était moins une. Personne ne doit savoir que je me fais battre par mon petit ami. Ils le condamneront sans même chercher à comprendre que c’est moi qui le pousse à bout. Tiger n’est pas méchant. C’est moi qui suis un peu trop chiante. Mais il m’aime malgré tout.
***PÉTRA KNOX WILLAR
‒ Alors comment ça va la vie de couple avec le beau Derrick WILLAR ?
‒ Ça va. Je joue à la perfection mon rôle de maitresse de maison.
‒ Et avec les enfants ?
‒ Oh il n’y a pas souci. Ils ne s’occupent pas de mes affaires et j’en fais de même. Chacun mène sa vie de son côté. C’est seulement la petite Alexandra qui me sort par les pores avec son insolence.
‒ Tu devrais la remettre à sa place.
‒ Ne t’inquiète pas. Je le ferai à la seconde même où elle osera élever la voix sur moi. Il n’y a que sa famille qui supporte son mauvais comportement. Mais je m’en fiche. Tout ce qui m’intéresse c’est de bien profiter de la fortune des WILLAR.
Nous levons toutes les trois nos verres dans un trinque en nous réjouissant. J’aime passer du temps avec mes deux meilleures amies. Nous faisons toutes les trois parties de la haute et cherchons à nous hisser encore plus haut. Nous sommes nées dans l’opulence et dans l’opulence nous mourrons.
‒ Regarde derrière toi Pétra, me chuchote Samantha.
Je me retourne et qui vois-je ? Une colère mêlée à la jalousie me sort par les narines.
‒ Je reviens.
‒ Où vas-tu ?
‒ Lui parler.
Je me relève et avec élégance je me rapproche de sa table. Il discute avec une femme et à voir le regard de cette dernière c’est clair qu’il lui dit de belles paroles. Je me racle la gorge une fois à leur table.
‒ Je dérange ?
Quand il me voit il lève les yeux au ciel.
‒ Oui tu déranges.
‒ C’est donc pour cette… chose que je ne te vois plus ?
‒ Pétra arrête ! Tu n’en as pas le droit.
Je tourne vers l’autre.
‒ Toi dégage.
‒ Pardon ?
‒ J’ai dit de lever tes fesses de cette chaise et de dégager de ce restaurant. Ou tu veux que je fasse un scandale ?
‒ Non mais pour qui vous vous prenez ? Me défie-t-elle en se redressant de toute sa taille.
‒ Ne me provoquez pas très chère, dis-je en me positionnant devant elle.
Il se glisse entre nous.
‒ Attends-moi dans la voiture s’il te plaît, dit-il à l’autre en me fixant.
Elle obéit sans rechigner. C’est fou comme il peut être imposant malgré son âge.
‒ C’est quoi ton problème ? Me lance-t-il.
‒ Tu me manques bébé, dis-je en glissant ma main sur son torse.
Il repousse ma main.
‒ Je t’ai déjà dit que c’était fini entre nous deux. Concentre-toi sur ton mariage et fiche-moi la paix. La prochaine fois que tu m’importunes, je balance tout à ton mari. Compris ?
Il me plante là comme une moins que rien. Il ne perd rien pour attendre. Il reviendra entre mes jambes. Aussitôt qu’il sort du restaurant que je vois Dame WILLAR y entrer. Je lui fais signe de la main et retourne à ma table.
‒ Ma belle-mère est là.
‒ Ok à plus, me disent-elles.
Elles libèrent la table. Le serveur se dépêche de venir débarrasser tout ce que nous avons consommé. Dame WILLAR ne tarde pas à prendre place devant moi. Nous nous sommes données rendez-vous ici pour discuter d’un problème commun.
‒ Comment vas-tu ma chérie ?
‒ Ça pourrait aller si seulement je savais qui rentrait dans ma maison.
‒ C’est elle. La mère des enfants et l’ex-femme de Derrick.
‒ Je le savais. Je l’ai tout de suite su par son changement d’humeur à chaque fois qu’elle apparait et les regards qu’ils s’échangent. Mon Dieu Derrick l’aime toujours.
‒ Mais c’est toi sa femme. On s’en contrefiche de ce qu’il peut ressentir pour elle. Mme WILLAR c’est toi.
‒ Qu’est-ce qu’on fait maintenant qu’elle est de retour ?
‒ On fait tout pour qu’elle dégage le plancher.
‒ Je ne crois pas que ça puisse être possible encore moins facile. Elle est là pour ses enfants.
‒ Et aussi pour ton mari. Si tu ne fais rien elle te le prendra. Cette Africaine est une sorcière alors tu dois l’être deux fois plus qu’elle. Tu dois te débarrasser d’elle.
‒ Comment ?
‒ C’est à toi de trouver. Elle vit sous ton toit n’est-ce pas ? Je ne la supporte pas cette femme. Gggrrr.
Je réussi à peine mon plan d’être la femme de Derrick que déjà je rencontre un obstacle. Et pas n’importe lequel. Le premier et seul amour de mon mari. Il me sera très difficile de me débarrasser d’elle mais je ne baisserai pas les bras. Nous débâtons encore un long moment sur les stratégies pour éjecter cette femme loin de nos vies. Nous finissons par nous séparer avec le sourire aux lèvres. Avec ce que nous préparons c’est sûr qu’elle s’en ira d’elle-même.
Au diner, j’observe mon mari et j’ai la rage. Il n’arrête pas de la regarder en biais. Il la regarde d’une manière qu’il ne m’a jamais regardé. Il aime encore cette droguée. Elle aussi lui lance des regards. C’est clair qu’elle a toujours des sentiments pour lui. Mais ça ne se passera pas ainsi. Je n’ai pas attendu toutes ces années pour qu’une autre vienne me voler mon mari. J’ai trop patienté pour que Derrick me prenne enfin comme sa femme. J’ai attendu trop longtemps. Maintenant qu’il est à moi, je ferai tout pour qu’il le reste, quitte à tuer toutes les femmes qui lui tourneront autour.
Le diner terminé, j’attends que Derrick monte dans notre appartement pour me rendre à la cuisine.
‒ Laissez-nous, ordonné-je aux deux autres domestiques.
Elles se hâtent de sortir. Je m’avance vers cette Murima en rivant mon regard dans le sien. Je m’arrête juste devant elle.
‒ Je sais qui tu es.
‒ C’est bizarre parce que moi aussi je sais qui tu es, me répond-t-elle dans un rictus.
‒ Quel que soit tes intentions en venant dans cette maison, sache que je te mettrai les bâtons dans les roues.
‒ Aucun être dans ce monde ne m’empêchera de récupérer mes enfants.
‒ Tu sais pertinemment que je ne te parle pas des enfants.
‒ Derrick ? Quoi tu as peur qu’il retombe amoureux de moi ? Enfin si ce n’est déjà le cas.
‒ Tu es morte pour Derrick.
‒ Tu n’as donc pas à me craindre. Je ne suis pas ici pour lui. Mais si tu tentes quoi que ce soit contre moi, je te montrerai que la morte que je suis peux encore donner une érection à ton cher mari.
Je serre les dents en me retenant de lui donner une belle claque.
‒ Tu t’approches de mon mari et je te tue.
‒ Que chacune reste à sa place sinon crois-moi que je ne ferai pas que m’approcher.
‒ Derrick est à moi. Il ne ressent plus rien pour toi. Je peux te jurer qu’il te hait même. Donc même si tu le voulais, il ne te reviendra jamais.
Son sourire sur ses lèvres me donne des envies de meurtre. Je ressors de la cuisine avant de l’étrangler. Je dois chasser cette femme loin de cette maison et de la vie de mon mari. Il faut qu’il la déteste beaucoup plus pour supprimer toute chance qu’ils ne se remettent ensemble. Il n’est pas question qu’elle vienne me piquer la fortune des WILLAR. Ce sera à la guerre comme à la guerre.