Épisode 4
Write by Mona Lys
Episode 4
KENNEDY KALAMBAY
Je me lève du mauvais pied comme presque tous les matins et je sais ce qu’il faut pour me remettre sur le bon pied. Toujours en pyjama, je descends retrouver Cindy dans la cuisine. À cette heure elle est en train de faire le petit déjeuner. Cette femme est une parfaite épouse je le reconnais. Je me colle à son dos et frotte mon érection contre ses fesses. Elle sourit.
– Je vois que c’est débout de partout. Dit-elle le sourire aux lèvres.
– Baisse-toi ! Je lui souffle à l’oreille en glissant les mains sous sa nuisette.
– Les enfants sont juste à côté. Laisse-moi les mettre à table et je suis toute à toi.
– Je te veux maintenant.
Elle veut répondre mais elle sait qu’elle risque de me mettre en colère. Sans tarder je me glisse en elle et commence à bouger avec vigueur. Je la vois serrer les dents et pousser de petits cris qui n’ont rien à avoir le plaisir. Elle ne bronchera pas et c’est tant mieux. Cette femme est trop bonne et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai continué à la fréquenter après notre première fois quand elle a succombé à mes avances. Certes, j’adore les pétasses au lit, mais Cindy, bien que faisant dans la douceur, a bon goût.
– Maman j’ai faim.
Dès que nous entendons la voix de Nael, Cindy me repousse et fait descendre sa robe. À peine je range mon sexe qu’il apparait. Je n’ai même pas encore éjaculé et voilà que ce morpion apparaît. Satané gosse. Je lance un juron et sors de la cuisine. Je déteste ne pas jouir, j’en ai horreur et là maintenant je suis deux fois plus en colère. Pourquoi faut-il que ces gosses soient toujours dans mes pattes ou du moins dans les pattes de leur mère ? Je n’ai jamais aimé les enfants et je n’ai jamais voulu en avoir. J’ai toujours voulu profiter de ma vie pleinement, me faire autant plaisir que possible avant de me caser mais il a fallu cette grossesse pour tout chambouler. Sinon moi Kennedy KALAMBAY me marier à 26 ans, y avait pas moyen. Aucune fille quels que soient sa grande beauté et ses tournements de reins. Cindy a juste eu la chance d’être tombée enceinte. C’est tout furieux que je me prépare pour le travail. Heureusement que j’ai d’autres moyens pour me satisfaire. Sinon si je me contentais de Cindy je serais mort depuis cinq ans.
– Je les ai mis à table. On peut donc continuer.
Je ne la regarde pas et continue de m’habiller. Elle vient se placer devant moi pour essayer de m’embrasser mais je la repousse.
– Chérie s’il te plaît ne te fâche pas.
– Je n’ai plus envie.
Je sors avec mon sac d’ordinateur. C’est toujours avec cette colère que je conduis jusqu’à mon bureau. Quand l’ascenseur s’ouvre je vois Fatim qui comme toujours porte un haut dont le décolleté laisse voir son balcon.
– Dans mon bureau.
Je lui lance en rentrant. Elle me suit prestement. Je m’assois et ouvre mon pantalon. Sans un mot elle vient s’accroupir devant moi et commence à me pomper. Je me sens bien. J’adore le sexe et j’adore les femmes. Le mariage ça n’a jamais été pour moi et jamais ça ne le sera. Je m’enfonce dans la gorge de Fatim et verse tout mon jus. Je prends des mouchoirs pour me nettoyer avant de me tourner vers mon bureau.
– Je vois que ta pétasse de femme t’a mise de…
Et bim elle reçoit une gifle.
– Je te l’ai dit, jamais tu ne manques de respect à ma femme. Jamais tu ne lui arriveras à la cheville. Maintenant retourne à ton poste.
Elle s’excuse et s’en va. Ce n’est pas parce que je couche de gauche à droite que je vais permettre à mes putes de manquer de respect à ma femme. Elles doivent savoir que leur place c’est dehors parce que sinon elles se permettront de venir faire le boucan dans ma maison. J’ai horreur des femmes qui ne connaissent pas leurs places. Bref ! Je me concentre sur mon travail jusqu’à ce que ma mère vienne. Elle, c’est mon seul amour. La seule femme que j’aime. Après la bise elle s’assoit face à moi.
– Comment ça va le boulot ? S’enquiert-elle.
– Je m’en sors pas mal.
– Continue ainsi pour montrer à tous ceux qui t’ont négligé que tu es intelligent. D’ailleurs il t’a appelé ?
– Non depuis la dispute de la dernière fois il ne m’a plus appelé mais je pense qu’il surveille tout de loin.
– Fhum ne lui laisse pas l’occasion de te crier dessus. Heureusement que depuis que tu t’es marié il est devenu plus doux.
– On pourrait parler d’autre chose que de papa stp ?
– Oui c’est vrai. Je dis tu continues de taper la fille-là ? Kennedy faut pas faire elle va partir hein.
– Si elle devait partir elle le serait depuis bien longtemps.
– Ah en tout cas faut bien la garder parce que si elle s’en va tu sais ce qui risque d’arriver. Actuellement tu as pris le dessus, faut pas redescendre.
– Je sais maman. Il t’a appelé ?
– Bon depuis la semaine passée non. Et toi ?
– Nos rapports sont plus ça depuis ce qui s’est passé.
– C’est mieux.
Nous discutons encore un peu avant qu’elle ne s’en aille après quoi je me replonge dans le travail. Je n’ai jamais voulu travailler encore moins gérer une entreprise. Tout ce que je voulais c’était profiter de ma vie de gosse de riche. Mon père pouvait très bien gérer ses boîtes tout seul mais il voulait coûte que coûte que je travaille. À quoi bon travailler si nous sommes déjà bien placés. Mon père pouvait bien tout confier à quelqu’un d’autre et c’est ce qu’il avait voulu faire au finish mais ma mère m’a dit de lui faire savoir que je veux gérer la boîte d’ici. Selon elle c’était le moyen de fermer la bouche à mon père quand il a dit que je ne serai rien d’autre qu’un bon à rien. J’ai alors accepté de relever ce défi. Certes je fais de petites erreurs mais je m’en sors pas mal. Seulement mon père ne rate pas une occasion pour me reprendre.
Disons que je n’ai jamais été non plus un enfant studieux. J’étais ce qu’on appelle un crâne brulé. Ou disons plutôt que je le suis toujours. Petit je me fichais pas mal de l’école. Pourquoi me fatiguer à bosser quand mon père m’achetait tout ce que je voulais. Ado, je continuais ainsi. Les classes simples je passais avec juste la moyenne mais les classes d’examens ce n’était pas aussi simple. Le CEPE je l’ai passé facilement mais le BEPC j’ai échoué. Je l’ai réussi à la deuxième tentative. Pour le BAC j’ai donc dû payer pour avoir les corrigés ce qui m’a permis de l’obtenir. Mon père a fini par le savoir beaucoup plus tard et il m’a privé d’argent pendant une année. Je n’ai pu payer pour le BTS parce qu’il me surveillait comme une sauce sur le feu et j’ai échoué. C’est la deuxième fois que je l’ai réussi mais pas par moi-même. Quelqu’un a composé à ma place. C’est très fréquent ce système. Cette fois quand mon père l’a su et a su que ma mère a toujours été ma complice ça a divisé la famille. Déjà que les deux passaient leurs temps à se disputer à mon sujet, ils ont fini par divorcer. Ma mère me couvrait en toute chose et mon père me tapait dessus à chaque bêtise. Il n’arrêtait pas de manifester sa grande déception par des coups, des punitions et des injures.
Ma mère m’a toujours pris comme un œuf et n’acceptait jamais qu’on me touche, que ce soit mon père ou n’importe qui d’autre. Il y a plein de bêtises que mon père n’a jamais su jusqu’à présent comme par exemple ces filles que j’ai enceinté et fait avorter. Mais surtout, surtout l’histoire de celle que j’ai envoyée aux urgences. C’était bien avant que je me marie. C’était l’une de mes putes. On avait rendez-vous pour une partie de jambes en l’air et elle m’a dit être malade. J’ai donc pris rendez-vous avec une autre et alors qu’on se rendait dans un hôtel eh bien j’ai vu la garce y entrer avec un autre. J’ai pété un câble et lui ai tiré les cheveux jusque dehors pour ne pas faire de scandale dans l’hôtel. Mais cette fille s’est mise à m’insulter et comme je suis Kennedy KALAMBAY un pure Luba du grand Kasaï une ethnie des hommes beaux, riches et fières du Congo aucune femme ne me manque de respect et bien je lui ai défoncé sa gueule. Oui je n’étais pas son mec mais c’était inadmissible qu’elle me mette en plan pour un moins que rien. D’ailleurs à ce que mon père me racontait, dans sa culture luba une femme infidèle trouvait la mort à cause d’un sort appelé « Tshibawu ». Papa avec ses conneries de culture quand j’y pense, est ce que j’y crois (rire). Je l’ai laissé au sol saignant de la bouche et suis rentré. C’est ma mère qui a été contactée pour régler les frais médicaux. La fille a voulu porté plainte mais ma mère a géré comme d’habitude.
La violence c’est mon arme à moi pour me faire respecter, que ce soit avec les hommes comme avec les femmes. J’ai toujours été bagarreur. Tu me manques de respect je te casse la gueule, il parait que ce sont les gènes hérités du côté paternel car les hommes de cette tribu ne se laissent pas piétiner. Les femmes ont besoin de ça pour connaitre leur place. Elles ont cette facilité à hausser le ton sur les hommes et à vouloir leur monter sur la tête. Eh bien ça ne marche pas avec moi. Aucune femme en dehors de ma mère ne hausse le ton sur moi.
Le boulot terminé je rentre chez moi. Je me sens trop fatigué pour aller passer du bon temps entre les cuisses d’une autre. Tout ce que je veux c’est rentrer et me reposer. Les enfants sont dans leur salon à regarder la télé. Je monte directement dans ma chambre. Je n’ai pas le temps pour tous ces câlins et autre. Être père ce n’est pas pour moi. Je ne déteste pas les enfants, juste que je ne me sens pas dans ce rôle. Je ne me sens pas proche d’eux. J’ai mieux à faire que de jouer le papa cool. Quand j’arrive dans la chambre, le spectacle que je vois me fait sourire. Cindy en ténue légère et me montrant sa croupe.
– Je n’ai pas été sage. Je dois être fessée.
Arrgh elle va me rendre dingue. J’ai toujours adoré ses formes. Je claque la porte et sans perdre de temps lui donne une fessée. Elle gémit. Je la prends direct dans cette position. J’adore sa manière de gémir. Un moment j’y vais tellement fort qu’elle se met à geindre de douleur.
– Doucement bébé tu me fais mal.
– La ferme salope que je te défonce.
Elle se dégage aussitôt.
– Pourquoi faut-il toujours que tu en arrives là ? J’ai dit que tu me fais mal mais tu continues.
– Tu es ma femme et je te baise comme bon me semble.
– Tu vas donc continuer à être autant vulgaire avec moi Ken ? Je ne suis ni une salope ni un objet sexuel. Tu sais très bien que j’aime faire l’amour de façon tendre et passionnée mais pour te faire plaisir je me joue les salopes au lit mais tu finis toujours par aller plus loin. J’en ai marre que tu me compares à tes putes. Je suis ta femme donc pense aussi à ce que je ressens.
Je la gifle direct. Elle m’énerve avec son discours.
– Pour qui te prends-tu pour m’interrompre en pleine action. C’est toi qui m’as allumé et maintenant tu m’arrêtes.
– Tu me faisais mal.
Je la gifle à nouveau et elle tombe sur le lit. Je la tire vers le bord du lit et la retourne. Je la prends cette fois de force. Je m’en fiche de ses cris de douleur. Elle ne va pas m’empêcher de jouir deux fois dans la même journée.
– Je suis ton mari et si je veux y aller brutalement tu te laisses faire un point c’est tout.
Je l’entends renifler mais ça ne m’émeut pas. Fallait pas qu’elle me cherche. Quand je finis, je vais prendre une douche. J’ai maintenant envie de m’éclater. J’ai besoin d’une experte pour me mettre bien. Je veux sortir de la chambre lorsque Cindy qui pleurait assise au sol vient se coller contre la porte.
– Il est hors de question que tu sortes de cette maison Ken. Tu as fait de moi ta pute et ça suffit.
– Cindy laisse-moi passer.
– J’ai dit non.
Je lui envoie un coup dans sa face. Je la tire et la jette par terre avant de sortir. Pour qui se prend-t-elle pour vouloir m’empêcher de sortir ? N’importe quoi ! Je passerai la nuit avec Jamila et demain je reviendrai la trouver. Jamila ma pute Marocaine. Elle vient de temps à autre en Côte d’Ivoire et me fait signe à chaque fois pour qu’on se voie. Cette fille est une experte, dix mille fois mieux que Cindy. Cindy est bonne au lit, elle sait me faire grimper au rideau mais moi j’aime quand c’est beaucoup plus sauvage ce qui n’est pas son cas. Elle aime la douceur et les câlins pendant l’acte ce qui n’est pas mon cas. Je cogne deux fois sur la porte de la chambre d’hôtel et Jamila vient m’ouvrir.
– Je croyais qu’on ne devrait pas se voir ce soir ? Dit-elle avec son accent marocain.
– Tais-toi et viens faire ce que tu sais faire le mieux.
Elle me pousse sur le lit direct et ouvre mon pantalon. Je ferme les yeux pour savourer. Cette nuit sera encore plus intense. Je prendrai mon pied comme toujours et demain j’irai retrouver Cindy en train de s’occuper de la maison. Je sais qu’elle ne s’en ira pas. Elle est là par amour. Et elle croit que cet amour va faire revenir le Ken doux et tendre que “j’étais’’. Elle n’a toujours pas compris que ce n’était pas moi. Je n’ai jamais été doux mais l’autre moi si. À chaque fois qu’elle voulait de la douceur eh bien il apparaissait. Je ne voulais pas perdre un si bon morceau alors j’ai fait intervenir le Ken doux, le Ken adorable, le Ken romantique. Elle croit m’aimer moi, mais non, elle aime “le Ken’’ tendre que je lui ai présenté. Ça fait cinq ans que ce Ken là a disparu et qu’elle vit avec le véritable Ken. Elle supporte malgré tout. Si elle pense donc me changer eh bien elle se fout le doigt dans l’œil. Ça fait cinq ans que je la trompe et la bât et elle est toujours là. Ce n’est donc pas demain la veille qu’elle va me quitter.