Épisode 7

Write by Mona Lys

Episode 7



KENNEDY


Je suis dans la merde et c’est clair que M Luzolo KALAMBAY va m’en faire baver. Comment ai-je pu perdre dix millions en une seule nuit ? Putain de bordel de merde ! J’étais en partance pour déposer la mallette d’argent sur le compte de la société lorsqu’un pote m’a invité dans un casino privé et très secret. J’avais misé avec mon propre argent mais la joie de gagner m’a poussé à miser encore plus et j’ai touché à l’argent de la société. Le temps d’ouvrir les yeux la mallette était vide. J’avais tout perdu et voilà que ça va faire un gros trou. Je dois impérativement remplacer cet argent sinon je suis cuit. Je dois tout réparer avant que mon père ne l’apprenne.


– Je dois te parler Ken.

– Pas maintenant Cindy. Pas maintenant.

– C’est important.

– Merde je t’ai dit pas maintenant qu’est-ce que tu ne comprends pas ?


Elle se tait et sort de la chambre. Je reste encore assis sur le bord du lit à réfléchir à une solution. Je dois remettre ces dix millions à leur place avant demain. Je prends mon portable pour appeler ma mère.


– « Bonjour Kennedy ça va ? »

– Oui maman. J’ai besoin de ton aide.

– « Tu as encore fait quoi ? »

– J’ai… perdu dix millions de la boite.

– « Tu as perdu ? » Insiste-t-elle pour m’inciter à dire la vérité.

– Bon je l’ai dépensé. Au fait, j’ai joué aux cartes hier nuit et j’ai tout perdu.

– « Eh Gnanmien kpli ! (Eh grand Dieu) Ken pourquoi tu fais toujours tout pour donner raison à ton père ? Je te défends mais à chaque fois tu verses mon visage. »

– Je suis désolé maman. Je ne l’avais pas prévu. S’il te plaît aide-moi à rembourser.

– « Kennedy tu veux que j’enlève dix millions où ? Celui qui avait l’argent c’est Luzolo et moi je profitais juste parce que j’étais sa femme. Aujourd’hui c’est toi qui gère l’entreprise familial mais au lieu de nous faire gagner de l’argent tu nous en fait perdre. Tu veux que KALAMBAY t’arraches la boîte ? »

– Non maman !

– « Donc tu as trois heures de temps pour rembourser l’argent parce que ton père est déjà dans l’avion. »

– Quoi papa arrive ?

– « Sê a wou i a soua  bissê i (quand tu vas le voir tu vas lui demander, en Baoulé, une ethnie de la Côte d’Ivoire). Mtchrrr. »


Elle raccroche et une peur m’assaille. Je vais me faire lyncher par mon père. Il a horreur qu’on joue avec sa boîte et moi je viens de dilapider ses dix millions. Je finis de me préparer et fonce à la boîte. Je viens de me rappeler que j’ai un rendez-vous important avec un potentiel partenaire. Oui c’est ça. S’il signe le partenariat il me versera quinze millions sur le champ. Je pourrai donc boucher le trou, le temps de trouver les dix millions pour compléter. Bingo c’est ça. Il faut que cet homme accepte de faire affaire avec nous. Dès que je m’installe derrière mon bureau Fatim fait son entrée.


– C’est pour quelle heure mon rendez-vous ?

– Justement c’est pour cela que je suis là. Le monsieur a envoyé un mail pour informer qu’il n’est plus intéressé par le partenariat.

– Quoi ? Pourquoi ?

– Je ne sais pas. Tu vas devoir l’appeler.


Et c’est ce que je vais faire. Je l’appelle et il me fait savoir qu’il a eu une meilleure offre. Je balance le fixe loin en lançant un juron. Je dois trouver une solution. Je prends mon portable pour appeler Fatim. Elle rapplique aussitôt.


– Appelle la femme de ce bouffon et fixe-nous un rendez-vous.

– C’est pour quoi ?

– En quoi ça te regarde ? Tu la fermes et tu fais ce pour quoi je te paie.


Elle roule les yeux et sort. Quelques minutes plus tard elle me prévient que mon rendez-vous est pour 16h dans leurs locaux. Elle et son époux travaillent ensemble. J’espère pouvoir la convaincre de me donner cette opportunité. J’en ai besoin. Je continue de fouiller dans mes mails histoire de savoir comment avoir cette grosse somme jusqu’à midi. Mon portable sonne aussitôt que je m’apprête à prendre ma pause.


– Kennedy KALAMBAY à l’appareil.

– « Na lingi na mona yo epayi ya maman na bino kaka sikoyo (Je veux te voir chez ta mère tout de suite, en Lingala). »


La voix de mon père me fait trembler aussitôt. Cet homme, bien que je le déteste, me fait peur. Quand il est en colère, fhum. Il nous a toujours fait peur et il ne revenait jamais sur ses décisions. S’il dit qu’il va te foutre en prison, sois sûr qu’il le fera. Quand j’arrive et vois sa mine serrée je sais déjà qu’il sait.


– Bonjour papa. Bonne arrivée.

– Je peux savoir où sont mes dix millions ?


Je regarde ma mère.


– Faut pas me regarder je n’ai rien dit. Me dit-elle pour se défendre.

– Ken je t’ai posée une question.

– Papa je vais rembourser.

– Je ne te demande pas si tu vas les rembourser. Je demande où sont-ils. Comment ça se fait que tu n’aies pas déposé les dix millions du dernier contrat à la banque alors que tu les as bel et bien reçus ?

– Attend papa tu me surveille maintenant ?

– Je ne te surveille pas. Je surveille mon argent. MBONGO NA NGA (MON ARGENT) !

– Quand vas-tu me laisser complètement diriger la boîte sans fourrer ton nez là-dedans ?

– Tu oses me poser cette question alors que tu viens de dilapider dix millions ? Kennedy tu te fous de moi ? Je te rappelle au cas où tu l’aurais oublié que même si tu gères la boîte d’ici JE reste le patron donc j’ai le droit de tout savoir. Je t’ai permis de diriger mon entreprise pour que tu sois quelqu’un de plus responsable mais je vois que tu es resté un crâne brulé.

– Eeeeh Luzolo je ne te permets pas d’insulter mon fils. Se met à hurler ma mère.

– Kanga mbanga na yo (ferme ta gueule) Dans ce cas éduque-le au lieu de le suivre dans ses bêtises. S’il veut jouer avec sa vie qu’il le fasse mais qu’il laisse ma boîte. (Se tournant vers moi) Si tu ne peux pas gérer l’entreprise tu me le dis et je la reprends en main. J’ai ouvert celle du Congo il y a juste huit ans c’est-à-dire dix ans après celle que tu gères et le chiffre est beaucoup plus élevé que la tienne. Trouves-tu cela normal Kennedy KALAMBAY ?

– Tu es beaucoup plus expérimenté que moi papa.

– Dans ce cas redonne-moi ma boîte espèce d’incapable. Plutôt que de chercher à t’améliorer tu te cherches des excuses. Il se passe quoi dans ta tête.

– Luzolo ça suffit maintenant. Ken a 31 ans et tu n’as pas le droit de lui hurler dessus comme ça.

– Quel que soit son âge il reste mon fils et je lui parle comme je veux. Ken c’est cet exemple que tu veux donner à tes enfants ? C’est une entreprise ruinée que tu veux leur laisser comme héritage ?

– MERDE À LA FIN PAPA ! Hurlé-je dépité. Je sais que tu ne m’as jamais aimé donc fiche-moi la paix avec ta morale.


Je reçois une droite qui me fait tomber dans le fauteuil. Ma mère se met à hurler sur mon père qu’il veut me tuer. Moi je ne l’écoute plus, je bouillonne de rage. Il a osé me taper à cause de dix millions. Je n’ai jamais voulu de son entreprise merdique. Tout ce que je voulais c’était profiter de ma vie et c’est tout. Y en a marre de tout le temps rendre compte de mes faits et gestes à mon père. Il avance vers moi et me pointe son doigt.


– Tu as jusqu’à demain pour rembourser les dix millions sinon oko yeba esika ba kunda mutolo na nga (tu sauras où on a enterré mon nombril).


Il s’en va tout furieux. Je suis maintenant dans une vraie merde. J’ai beau me jouer les durs mais avec mon père ça ne marchera jamais.


– Kennedy tu as entendu ton père ? Si c’était une petite somme je pouvais t’aider mais dix millions c’est trop. Mais je vais voir comment t’aider.

– C’est compris maman. Je dois y aller.


À 16h comme prévu je vais à mon rendez-vous. Je sais que je ne réussirai pas à convaincre la dame, avec un speech, de pousser son mari à signer le partenariat alors je vais utiliser une autre arme. J’ouvre les premiers boutons de ma chemise pour être sexy. Les femmes ne me résistent pas sexuellement parlant. J’entre dans son bureau après qu’on m’ait annoncé. Elle est assise derrière son bureau en train d’écrire. Quand elle me voit elle s’arrête pour me recevoir. Après quoi nous nous asseyons.


– Que puis-je faire pour vous M KALAMBAY ?

– Je viens  par rapport au contrat. J’ai appris que vous y aviez renoncé.

– Oui. Après réflexion, mon époux et moi avons préféré aller voir ailleurs et nous avons trouvé mieux.

– Je voudrais que vous revoyiez votre décision svp.

– Et pourquoi ?

– Si nous ne travaillons pas ensemble je ne pourrai plus vous voir.


Elle tique.


– Qu’est-ce que ça veut dire ?

– Que vous voir me mettait à chaque fois de bonne humeur.

– Vous me draguez ? Vous osez me draguer ?

– J’en suis désolé mais je ne peux cacher ce que je ressens. Vous m’avez tapé dans l’œil dès notre premier rendez-vous.

– Veuillez sortir de mon bureau.

– Ok !


Je me dirige vers la porte mais plutôt que de sortir je la condamne. J’ai vu comment elle a réagi quand je lui ai dit qu’elle me plaisait. Ça ne l’a pas laissé indifférente. Cette femme est en manque de sexe avec son mari qui est tout le temps parti. Je connais la femme et je sais comment elle est quand elle est en manque. Je me dirige à nouveau vers elle en déboutonnant trois autres boutons.


– Que faites-vous ?

– Je veux juste vous relaxer.


Je me place derrière elle et commence à malaxer ses épaules. Elle se lève brusquement et me donne une gifle. Ça me met en colère mais je laisse passer. Aucune femme n’a le droit de lever la main sur moi. Je décide donc de passer à la manière forte. Je la fais asseoir d’un coup sur la table et me place entre ses jambes.


– Lâchez-moi aïe !


Je venais de faire péter les boutons de son chemisier. Elle se débat mais je continue et quand je prends un de ses seins en bouche elle gémit. J’avais donc raison. Elle continue de faire semblant de lutter jusqu’à ce que mes doigts s’insinuent en elle. Là, elle s’agrippe à ma chemise.


– M KALAMBAY ! Lâche-t-elle dans un gémissement.

– Profitez juste de cet instant.


Je lui fais perdre la tête sans même l’avoir encore pénétrée. Cette femme en mourrait d’envie.


– M KALAMBAY j’en veux plus.

– À condition que vous signiez le contrat.

– On le fera.

– Appelez donc votre mari pour le lui dire.

– Finissez d’abord.


Je retire mes doigts d’elle.


– Soit vous le faites soit je sors de ce bureau.

– Ok.


Elle se tourne vers son combiné. J’en profite pour la plaquer contre le bureau et relève sa jupe. Dès que son mari décroche je la pénètre après m’être protégé. Oh le sexe ! J’adore ! Elle a du mal à parler à son mari à cause de mes coups mais fait l’effort. Quand son mari veut la convaincre de ne toujours pas signer je fais mine de sortir d’elle et ça la pousse à insister encore plus. Son mari finit par accepter. Elle signe ensuite un chèque de quinze millions alors que j’ai arrêté de bouger en elle. Dès qu’elle me le tend je reprends le travail avec vigueur. Elle mord dans son chemisier pour ne pas qu’on entende ses cris. Je n’y vais pas de main morte avec elle jusqu’à ce que je me vide. Ses cheveux sont en pagaille. C’est pour tous ces plaisirs que je n’ai jamais voulu me marier. Il y a trop de belles paires de fesses à visiter dehors pour me contenter d’une seule. Sans lui dire un mot je repars. Je fais le versement de l’argent sur le compte de l’entreprise. Je vais montrer à Luzolo que je ne suis pas un moins que rien. Je prends la route de chez moi le cœur léger. J’ai bien envie de sortir m’amuser ce soir. Mais bon tant que mon père sera là je vais devoir rester sage pour éviter ses foudres.


Cindy et les enfants sont en train de regarder la télé dans le salon principal. Je monte directement dans la chambre sans les saluer. Cindy m’y rejoint.


– Ta journée ça a été ? Me demande-t-elle alors que je me déshabille.

– Oui !

– Il y a un grand manège ce week-end sur un espace à Biétry et les enfants voudraient y aller.

– Que veux-tu que j’en fasse ?

– Tu pourrais y aller avec eux. Vous n’avez pas vraiment de temps ensemble. C’est pourquoi vous n’êtes pas si proches. 

– Tu sous entends que je ne m’occupe pas d’eux ?

– Non ! Juste que tu dois être encore plus proche et plus présent.


Je ne lui réponds rien et vais prendre une douche. Sortir avec les enfants c’est le dernier de mes soucis. Quand je reviens dans la chambre je l’y retrouve encore.


– Ton père était là.

– Et ? Je demande en m’habillant.

– Il nous  invite au Congo pour les congés du mois prochain.

– Et que lui as-tu dit ?

– Que nous y viendrons.

– Quoi ? Tu as dit à mon père que vous irez au Congo ?

– Oui mais…

– Tu lui as dit oui sans me demander la permission ?

– Je l’ai dit comme ça pour ne pas être impolie. En plus c’est ton père donc ce n’est pas si grave que… AÏE !


Je lui ai asséné une première gifle.


– Je te l’ai dit mainte fois que je ne voulais rien avoir avec le Congo ni tout ce qui est en rapport mais toi tu persiste à évoquer tout ce qui est Congolais dans cette maison.

– Mais c’est quoi le problème au juste Ken ? Tu es Congolais et ce n’est pas parce que tu ne t’entends pas avec ton père que ça te rend moins Congolais. Avant tu m’apprenais le Lingala et même le Swahili, tu me faisais des déclarations d’amour dans ces langues mais depuis que…


Elle reçoit la deuxième gifle et la troisième. Elle me pousse violement en pleurant.


– Tu vas encore me frapper parce que je te parle de tes origines ? Donc tous les prétextes sont bons pour toi pour me battre.

– Ne me parle plus de mon père et tu oublis ce voyage stupide.

– J’aurai dû dire à ton père que tu me bats peut-être que ça t’aurait calmé.


Là je pète les plombs et me mets à la tabasser. Elle se débat et ça m’énerve encore plus. Je fais intervenir mes pieds. Elle reçoit le premier coup dans son ventre. Je ne m’arrête pas là. Au troisième coup elle tombe par terre en hurlant très fort. C’est à ce moment que je remarque du sang.


– Non pas mon bébé ! Pleure-t-elle. Ken mon bébé.

– Quel bébé ?

– Je suis enceinte. C’est ce que je voulais te dire ce matin. Ken tu as tué encore une fois mon bébé.


Elle se recroqueville sur elle-même et pleure de plus belle. Voir le sang là me fait peur. Je ne veux pas qu’elle meure. Je ne suis pas un assassin. Alors je la soulève sans rien lui demander et en hâte, la conduis à l’hôpital. Elle est vite prise en charge. J’appelle ma mère pour la prévenir et contre toute attente elle apparaît avec mon père.


– Il était à la maison quand tu m’as appelé. Me dit-elle comprenant le regard que je lui ai lancé.

– Qu’est-ce qu’elle a ?

– Je ne sais pas papa, dis-je en mentant. Je l’ai vu saignant couchée par terre.


Le docteur vient aussitôt vers nous.


– Bon la patiente a perdu le bébé et nous lui avons fait un lavement pour enlever les restes. Puis-je vous demander ce qui s’est passé ?


Mon père me regarde avec insistance. Peut-être qu’il se doute de quelque chose.


– Je crois qu’elle est tombée des escaliers, répondé-je en évitant le regard de mon père.

– Ok faites vraiment gaffe parce que ça fait la cinquième grossesse qu’elle perd “en tombant des escaliers’’. À la sixième la police interviendra. Vous pouvez aller la voir dans la chambre douze. Veuillez m’excuser.


Ce docteur va me sentir. Oser me menacer. J’en n’ai rien à foutre s’il sait tout. Qu’il la ferme juste.


– Ken en plus d’être un salaud tu bats les femmes ? Bualu wa djikema (dialecte luba : c’est étonnant) Lance mon père furieux. Donc ça fait cinq fois que tu fais avorter ta femme par tes coups.

– Luzolo laisse mon fils.

– Et toi tu es sa complice dans tout ça. Qu’elle mère es-tu ? Cautionner que ton fils frappe sa femme ? T’ai-je moi une fois portée main ? Vous me décevez un peu plus chaque jour. Je pense que je vais retourner cette fille à ses parents pour éviter qu’ils ne la retrouvent morte entre nos mains.


Il prend la direction de la chambre de Cindy et ma mère avant de le suivre me donne un coup sur la tête. Je les suis en silence. Cindy est assise en train de manipuler son portable.


– Ma fille ça va ? Lui demande mon père.

– Oui papa ça va.

– Dis-moi  veux-tu retourner chez tes parents ? Si oui tu me le dis et j’entame la procédure de divorce. Tu n’es pas obligée de subir tout ça.

– Papa il s’agit de ma femme et tu ne peux pas…

– Kanga mbanga na yo tala ye kuna shegué (ferme ta gueule espèce de voyou). C’est ta mère qui te cautionne, essaye d’ouvrir ta bouche je te tabasse devant ta femme.


Je bouillonne de colère mais ma mère me fait signe de me calmer.


– Cindy, j’avais vu les marques sur ton cou quand j’étais venu vous voir mais je n’ai rien dit espérant que tu m’en parles et ce soir te voilà couchée dans cette clinique. Je suis le père de Kennedy et je te dis que tu n’es pas obligée de vivre tout ça. Loba kaka liloba moko na bimisa yo na libala oyo (Dis-moi juste un mot et je te libère de ce mariage).


Cindy me regarde et reporte son attention sur mon père.


– Te papa eloko eza te (non papa ça va). Je vais rester avec mon mari. C’était juste un accident.

– Un accident qui arrive cinq fois ?

– Ce n’est rien papa je te promets.

– Ok. Je retourne au Congo après-demain. Si tu changes d’avis fais le moi savoir.

– C’est compris papa.


Il prend congé de nous et moi je décide de rentrer voir comment vont les enfants. Dans la précipitation je les ai laissés seuls avec le gardien. Je n’arrive pas à croire que je viens de tuer ce bébé que je voulais. Maman a dit qu’il me fallait un bébé avec Cindy pour la maintenir avec moi au cas où mais là c’est foiré. Beh ce n’est pas bien grave. Elle dit qu’elle va rester avec moi donc on pourra remettre ça. De toutes les façons je ne m’attendais pas à ce qu’elle décide autre chose. Elle restera toujours avec moi tant qu’elle nourrira l’espoir de me faire changer. Ce qui risque de ne jamais arriver.             


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