Épisode 9

Write by Mona Lys

Episode 9



ASHLEY


Je suis submergée au travail. Je n'ai pas une minute à moi. Ma patronne ne fait que m’envoyer çà et là pour des courses concernant le boulot. Je suis secrétaire de direction dans une moyenne entreprise. Nous ne sommes pas encore vraiment connus mais ça ne saurait tarder vu les bons résultats que nous avons. Contrairement à ma sœur je n'ai pas fait de longues études. Disons que l'école et moi ça ne passait pas vraiment. Je faisais des efforts pour avoir juste les moyennes qui me permettraient d'aller en classe supérieure. Je n’étais pas une fille à la tête en l'air. Bien au contraire j’étais très sage mais je n'arrivais jamais à dépasser la barre de 13 de moyenne. Plusieurs fois j'ai voulu arrêter l’école pour apprendre un métier mais mes parents se sont opposés. J'ai donc fais le minimum pour avoir un diplôme qui puisse me permettre de travailler dans un bureau. Voilà donc que le seul poste que je puisse occuper dans une entreprise c’est celui de secrétaire. Mais je suis bien payée. Je suis au service de ma patronne depuis trois ans ce qui a renforcé nos liens et m'a donné certains privilèges. Pour une secrétaire, 160 mille comme salaire ce n'est pas rien. Je m’en sors pas mal avec ce salaire. Je loue un petit appartement de deux pièces à 70 mille et le reste je le partage entre mon transport qui est peu puisque je ne travaille pas loin de chez moi, un petit quelque chose que j'apporte à mes parents chaque fin de mois, mes factures et mes besoins personnels. Ça arrive des fois que je sois coincée surtout quand il y a des imprévus mais j'arrive à gérer. Ce que j'aime faire dans mes temps libres c’est la coiffure, principalement les tissages et les perruques. J'ai toujours aimé coiffer et maintenant qu'il y a une tendance de perruque je veux le faire à fond. Mais mes parents trouvent que ça ne m’apportera pas grand-chose. J'ai essayé de leur expliquer mais rien à faire. Ils ne savent pas que de nos jours on peut se faire du pactole en confectionnant des perruques et en vendant des tissages et autres. Ma mère dit que ce n’est pas un travail respectable. Je continue donc dans mon secrétariat.


Ma journée de travail terminée, je fais un tour chez mes parents passer un peu de temps avec eux. Je suis vraiment proche de mes parents si bien que je ne leur cache rien de ma vie. Ils savent absolument tout de ma vie. Mais la seule chose qu'ils ne savent pas pour l’heure c'est que je vois quelqu'un. Je prends juste mon temps pour être sûre qu’Adé est le bon. Je ne veux pas faire les choses de façon précipitée. Une fois à la maison, j’embrasse mon père qui regarde la télé au salon et je rejoins ma mère dans la cuisine. Je l'embrasse aussi et commence à l'aider.


Maman : On dit quoi au travail ?


Moi : Ça va maman. Ça me fatigue un peu mais bon je fais avec.


Maman : D’accord. Il y a ta tante Ode qui était là. Elle dit il y a le mariage de ta cousine le mois prochain. Ils vont faire la dot et le mariage dans le même mois. Donc la semaine prochaine je vais aller les rejoindre au village là-bas pour les organisations.


Moi : Papa ira avec toi ?


Maman : Oui. Ça fait longtemps nous ne sommes pas allés au village donc on va se faire de petites vacances en même temps.


Moi : Vous reviendrez quand ?


Maman : Je ne sais pas encore mais on risque de durer un peu. Ce qui est sûr on va t’appeler pour t'informer.


Nous terminons la cuisine et passons à table. Il est 20h quand j'arrive chez moi. Je suis grandement surprise de voir, assis devant la porte, Adé. Je souris de toutes mes dents. C'est justement lui que je souhaitais voir de toute la journée. Nous ne nous sommes ni écrits ni appelés en raison de nos différentes occupations. Je ne savais même pas qu'il allait trouver le temps de passer chez moi. Sans un mot nous nous embrassons là devant ma porte comme des affamés.


Adé : Tu m’as beaucoup manqué.


Moi : Toi aussi.


Quand j’ouvre la porte il me saute dessus. S'il ne l'avait pas fait moi je l’aurai fait. Ça fait deux semaines que nous n'avons pas vraiment passé du temps ensemble. Il n'y a que par téléphone que nous nous parlions.


Nous tombons tous les deux sur le lit complètement épuisés par cette énorme partie que nous venons de faire. Nous en sommes carrément essoufflés. Je me blottis dans les bras de mon homme parce que je sais qu'il va s'en aller tout à l’heure.


Moi : Je suis heureuse que tu aies eu du temps pour nous.


Adé : Il le fallait sinon j'allais mourir. Tu m’as énormément manqué.


Moi : Toi aussi.


Adé : Je dois y aller. J'ai encore plusieurs costumes à coudre et à faire livrer cette semaine. Mais avant j'aimerais t'inviter à la sortie de ma nièce. Mon frère et sa copine organisent une fête en l’honneur de leur bébé.


Moi : Ce sera une grande fête ou juste un truc en famille ?


Adé : Les femmes ne font jamais rien de petit. Elle a voulu une grande fête pour son premier enfant.


Moi : Je peux donc inviter mes copines ? Ça fait un moment aussi que je n'ai pas passé du temps avec elles. Je voudrais également vous présenter.


Adé : Tu veux me présenter à tes copines ce qui signifie que je compte pour de vrai ?


Moi : Évidemment que oui. Je ne serai pas avec toi sinon.


Adé : Ça me fait plaisir de l’entendre.


Je me penche vers lui pour l'embrasser. Je veux même reprendre le show mais il met vite fin au baiser.


Adé : Je dois y aller. J'ai des tenues à terminer.


Moi : Ok.


Il sort du lit et part prendre une douche. Pendant ce temps je me connecte sur WhatsApp pour texter les filles. J’espère qu'elles sont connectées.


Moi : Je vous invite ce samedi à la fête de la nièce d’Adé.


Je repose mon portable attendant leurs réponses. Adé sort et finit de se préparer. Il se baisse à mon niveau et m’embrasse.


Adé : I love you my queen (Je t'aime ma reine).


Moi (souriant) : Je t'aime aussi.


Adé : À samedi.


Moi : Oui. Fais-moi signe quand tu arrives.


Adé : Sans faute.


Je le regarde sortir de la chambre le sourire plaqué sur les lèvres. Je suis folle de cet homme. Il n'a pas eu à faire d’énormes efforts pour faire chavirer mon cœur. Juste un sourire et j'ai craqué. Je ne sais pas s'il existe un homme aussi souriant que lui. Il est tout le temps de bonne humeur et il le communique autour de lui. Impossible d’être avec lui et d’être triste. Qui ne rêve pas d’avoir un homme ainsi dans sa vie ?


Le retentissement incessant de la sonnerie de WhatsApp me ramène sur terre. Les filles ont répondu.


« Zoé : Partante. »


« Vanoush : Ok. »


« Kayla : J’allais justement proposer qu'on se fasse une soirée pyjama samedi. »


Moi : On peut aller à la fête et on termine par la soirée pyjama.


« Vanoush : Ok chez moi. »


« Zoé : Hors de question, Vanessa. Quand tu es chez toi tu ne peux t'empêcher de travailler. On la fait ailleurs. »


« Kayla : Je peux nous prendre une suite dans un hôtel 5 étoiles comme ça on sort un peu de nos maisons. »


Nous approuvons toutes et calons le programme. J’ai hâte.


*Mona

*LYS


Enfin le week-end. Je suis arrivée avant les filles pour prendre l’état des lieux avant de les recevoir. Il y a un monde fou à cette fête. Du côté de la famille d'Adé il n'y a pas assez d'homme. Ils n’ont pas vraiment de la famille ici en Côte d’Ivoire. Juste une petite poignée de personnes qui sont pour la plupart de simples connaissances. Solidarité Nigériane disons. Il y a aussi Cèd et ma sœur Safi. Depuis le jour de l’anniversaire de maman qui a tourné en dispute, elle et moi ne nous sommes plus parlées. Disons que chacune est restée dans son monde. Mais je dois avouer qu'elle me manque. Elle est la seule sœur qui me reste. Je n’aime pas cette distance entre nous. Je ne fais que la regarder s’occuper des invités. J’essaye de faire pareil mais je ne connais personne. Je fais donc un peu le service et pars m’asseoir. Pour l’occasion, Adé m’a confectionné une tenue de chez eux avec les motifs qui vont avec. Je ressemble à une vraie femme Igbo.


Je reçois un message des filles disant qu’elles sont dans le quartier. Je sors donc m’arrêter devant la porte pour me faire voir. J’aperçois justement les voitures de Kayla et Vanessa. Zoé est dans celle de Kayla. Elles descendent avec chacune des cadeaux à la main. Je suis si heureuse de les voir. S'il y a des moments que j'aime encore plus dans ma vie, ce sont ceux que je passe avec les filles. Être avec elles me fait décompresser. Je les embrasse chacune puis nous entrons. Quand nous arrivons dans la cour où se tient la fête, toutes les têtes tournent vers nous. Mais je dirai plus précisément vers Kayla qui est non seulement la plus claire d’entre nous, mais qui est aussi la plus en forme avec tous les atouts là où il faut.


Zoé : Kayla, je sens que ce soir tu finiras avec plusieurs demandes en mariage.


Kayla : Désolée je ne fais pas dans le Nigeria. Il y a tout ici dans mon pays.


Je les conduis vers les nouveaux parents et leur bébé. Je fais les présentations et les filles donnent leurs présents. Les parents en sont heureux. J’aperçois Adé qui s’approche de notre table une fois que nous sommes installées. Je fais aussi les présentations. Il fait des baises-main aux filles avec son éternel sourire. Il me chuchote ensuite à l’oreille qu'il va charger une fille de s’occuper de nous. Tant mieux. J’étais épuisée de me déplacer avec cette tenue qui pèse à mon goût. Je ne suis pas habituée à ce genre de tenue.


Zoé : Dis donc Ash, il est beau ton chéri.


Moi : Merci.


Zoé : Je crois que c'est ma première fois de voir un Nigérian aussi beau. Enfin en dehors des films de Nollywood.


Vanessa (à Zoé) : Tu sais, il y a aussi beaucoup de peau grattée au Nigeria. Tu peux lui demander de t'en présenter.


Zoé : Au cas où tu l'aurais oublié très chère, je suis engagée dans une relation hyper méga giga sérieuse avec mon Lucas. Prépare-toi à être ma demoiselle d’honneur.


Vanessa : Je n’attends que ça bébé.


Zoé ne nous lâchera jamais avec ces discours bizarres. Elle est la plus petite de la bande et aussi la plus pipelette. Mais nous l'aimons ainsi. Elle est notre petite sœur ce qui nous poussent à aussi prendre soin d'elle. Il nous arrive de lui donner de l'argent et de lui faire plein de cadeau. Elle adore ça d’ailleurs. De nous quatre, Kayla et Vanessa sont celles qui ont vraiment réussies. Elles se sont hissées très haut dans la société. Mais des deux c'est Kayla la mieux placée parce qu’à la base, contrairement à Vanessa, Kayla est une fille à papa donc elle avait déjà une cuillère en or dans la bouche. Vanessa qui vient d'une famille divisée et dont la mère a été abandonnée à son sort, s'est battue pour arriver à ce statut qu'elle occupe. Je suis moi donc fière de dire que j'ai des amies qui en ont plein la tête. Demain je sais que je pourrai compter sur elles pour m’aider à me frayer un chemin au soleil.


Safi (apparaissant) : Désolée les filles, je vais vous la piquer un instant. (À moi) Tu viens s'il te plait.


Je suis ma grande sœur jusque dans le salon. Je me demande bien ce qu'elle veut me dire.


Safi : Ok je ne vais pas passer par quatre chemins. Adé est sur le point de te proposer d'aller se présenter aux parents. Alors si tu sais qu'au plus profond de toi tu n'es pas encore prête à grandir et à affronter tes parents pour défendre ton bonheur, je te demande de rompre maintenant parce que lui il est prêt à tout pour être avec toi.


Moi : C'est quoi cette manière de me parler ?


Safi : Je te dis juste la vérité. Toi et moi savons déjà ce qui va se passer quand tu iras faire les présentations.


Moi : Et qu’est-ce qui te fait croire que les parents ne l'aimeront pas ?


Elle sourit.


Safi : Ce qui a été refusé à Paul sera refusé à Pierre.


Et elle part en répondant à l'appel de son patron. Adé apparait à son tour.


Adé : C'est toi que je cherchais justement.


Moi : Me voici.


Adé : Au fait j'ai pensé à un truc. Mon frère va maintenant entamer les processus pour doter et marier la mère de son enfant. Je vais donc me retrouver seul et comme j'ai horreur de la solitude je voulais te proposer qu’on entame aussi l’officialisation de notre relation.


Moi : Comment ?


Adé : Je veux rencontrer tes parents. Je veux faire le kôkôkô.


Moi : Mais ça fait juste deux mois que nous sortons ensemble.


Adé : Ce sont les jeunes et les immatures qui préfèrent les relations cachées et qui s'engagent après dix ans de relation. Nous, nous sommes des adultes alors nous devons faire les choses bien. Ce n'est pas encore une demande en mariage. On fera les choses étape par étape et la première étape c'est que tes parents sachent que tu as quelqu'un dans ta vie qui t’aime à la folie.


J'ai mon cœur qui fait un marathon dans mon ventre. Il veut rencontrer mes parents. C'est la partie du film que je redoute. Mais quand je me souviens qu'ils ne sont pas là je sens un poids me quitter.


Moi : Ok d’accord. C’est compris. Mais ça ne sera pas possible maintenant parce qu'ils sont à l’intérieur du pays. Ils se sont pris de petites vacances.


Adé : On le fera donc à leur retour.


Moi : Oui.


En espérant qu'ils tardent un peu là-bas pour me donner le temps de mieux me préparer pour cette étape.


La fête s'est magnifiquement terminée comme elle a commencé. Les filles et moi sommes maintenant dans la suite d'un des hôtels du boss de ma sœur. YOUL Hôtel. Ce type ne blague pas avec le luxe. Paraît-il que c'est sa femme qui fait les déco de tous ses hôtels et restaurants. Ils se sont bien choisis. Bref. Nous avons pris une douche et là nous sommes assises en peignoir dans le salon, sur la moquette au milieu de quinzaine de coussins tout aussi douillet les uns que les autres. Nous avons chacune un verre de vin à la main. La télé met juste un peu de bruit dans la pièce parce que nous ne la regardons pas vraiment.


Vanessa (soupirant d'aise) : Enfin un peu de détente. Cette semaine a été chargée en émotion et en catastrophe.


Kayla : Je ne vous le fais pas dire. Rien que des catastrophes.


Moi : Qu’est-ce qui t'est arrivée ?


Kayla : Que Vanessa parle d’abord.


Vanessa comme tous les jours nous parle de son boulot et de son boulot. Elle nous en parle tellement qu'on maîtrise maintenant le code pénal Ivoirien. Zoé fait semblant de bailler.


Vanessa : Je vais te foutre mon verre dans la gorge, Zoé.


Zoé : Quoi, on ne peut plus bailler en paix ?


Vanessa roule les yeux et bois son vin.


Kayla : J'ai couché avec Darnell.


Moi (ne comprenant pas) : Darnell ?


Kayla (buvant) : Mon photographe.


Nous recrachons toute en même temps nos boissons. Elle a dit quoi ?


Vanessa : Non !


Kayla : Si !


Zoé pose sa main sur le front de Kayla.


Zoé : Attends que je prenne ta température pour voir si tu es souffrante.


Kayla (tapant sa main) : Ôte tes pattes de mon front.


Zoé : Mais faudrait qu'on sache ce qui n'a pas marché pour que toi la grande et classe Kayla arrive à coucher avec un “photographe” qui n'est même pas connu en plus.


Moi : Oui qu’est-ce qui n'a pas marché ?


Elle se lance dans un récit de désespoir qui nous fait sourire.


Vanessa : Il a dû bien te faire la chose pour que tu aies même la chair de poule rien qu'en en parlant.


Moi : C'est Marc-Arthur qui va être vert de rage en l'apprenant.


Kayla : Et qui va le lui dire ? C’était une bêtise qui ne se produira plus jamais.


Zoé : Le photographe aux beaux yeux baise bien ou bien ma baisegueule ?


Kayla : Ta baisegueule Zoé.


Nous éclatons de rire. Cette situation est vraiment drôle. Kayla qui ne fonctionne qu'en homme de la haute société couche avec un photographe et de surcroît son employé ? Qui l’aurait imaginé un jour ?


Vanessa : Mais selon moi tu n'as rien fait de mal. Marc-Arthur est en France avec l’autre. Qu’est-ce qui prouve qu'il ne prend pas aussi son pied avec elle surtout qu'il n'a pas encore rompu ?


Moi : C’est vrai. Pour l’instant vous êtes en pause donc tu ne l'as pas vraiment trompée.


Zoé : Aussi rien ne prouve qu'il reviendra vers toi.


Kayla : Il reviendra je le crois.


Vanessa : Bon, en attendant dis-nous comment c’était avec monsieur beaux yeux.


Oui nous appelons toutes son photographe ainsi parce qu'il a vraiment des yeux globuleux.


Kayla : Bon je l'avoue il est super bon. Il m'a fait voyager sans prendre l’avion. Il m’a même fait découvrir des parties sensibles de mon corps que je ne connaissais même pas. J'ai cru un instant que j'allais mourir tant je jouissais sans cesse.


Zoé : Bon sang, ce sont toujours les mecs que nous ne voulons pas dans notre vie qui moussent bien au lit.


Nous tournons toutes la tête vers elle.


Zoé : Quoi ?


Kayla : Il y a quel mec que tu ne veux pas qui mousse bien ?


Zoé : J'ai aussi couché avec un autre.


Vanessa : Blanc ?


Zoé : Black. Et putain c’était trop bon. Mama le noir sait faire la chose. Je n'a pas me cru.


Elle aussi se met à nous raconter sa mésaventure. Nous sommes pliées de rire. Je le savais que cette soirée allait être merveilleuse. Nous continuons de rigoler sur d'autres sujets hilarants. Je reçois un message d'Adé.


« Adé : Je t'ai rencontré et je ne veux plus en rencontrer une autre. Je te choisis toi pour partager ma vie. Passe une excellente nuit. Je t'aime. »


Moi : Je t'aime.


L’expression changeante de mon visage interpelle les filles.


Zoé : Qu’est-ce qui se passe Ash ?


Moi : Adé veut rencontrer mes parents.


Vanessa : Déjà ? Eh ben il ne blague pas lui.


Moi (souriant) : Oui.


Zoé : Tu as peur de la réaction de tes parents je suppose.


Moi : Oui. Je crains que se passe le même scénario qu'avec les autres.


Kayla : Mais tu l'aimes n’est-ce pas ?


Moi : Plus que je ne l'aurais voulu.


Kayla : Dans ce cas fait en sorte que tes parents l’acceptent. Commence à parler de lui, à leur montrer que tu es heureuse avant même qu'il n'y ait rencontre. Peut-être qu'en te voyant tout le temps rayonnante ils verront en lui le bon homme pour leur fille.


Vanessa : Kayla a raison.


Moi : Ouais. C'est ce que je vais faire. Dès leur retour du village je commence à poser les premières bases. J'aime Adé et je crois qu'il est le bon.


Vanessa : De ce que j'ai vu à la fête il est dingue de toi. Y avait qu’à voir son sourire quand il te regardait.


Zoé : En tout cas ne le laisse pas passer sinon tu vas mourir vielle femme oh. Fhum.


Je lui lance un coussin à la figure en riant. Les filles continuent de m'encourager et ça me motive encore plus. Cette fois sera différente des précédentes parce que je vais mettre de mon énergie pour donner une bonne image d'Adé à mes parents. Croisons les doigts pour que ça marche.


Si Seulement Tome 1