ET SI ON SE DONNAIT UNE CHANCE 3
Write by Lari93
Annabelle Tanoh
Je me réveil la
première.
Charles est encore
endormi. Il est beau.
J’aime cet homme.
Je me demande ce que
j’ai pu bien faire pour mériter l’attention de cet homme tant convoité.
Faut croire que ce matin,
je m’étais juré de lui cracher mes quartes vérités si jamais il venait à
m’approcher. Mais regarder vous-même le résultat.
TRISHA a baissé les
armes et Annabelle s’est juste laissé emporter.
Qui ne lâcherais pas
prise ?
Mais il fallait que je
le réveille. Il est déjà 17h et nous avons passé toute la journée dans ma
chambre, le gala démarrais dans 03 h.
Moi : Charles,
Charles s’il te plait il faut que tu te lèves (en lui faisant de bisou).
Charles : Humm !!!
(En se refroissant, les sourcils les yeux toujours refermés avant de changer de
position).
Moi : Bébé !
Bébé il y a le Gala tout à l’heure (en continuant à lui faire des bisous). Je
sens ses bras entourer ma taille, et en une fraction de seconde, il me réserve
et je me retrouve sur le dos et lui au-dessus de moi sur ce grand lit.
Charles : j’adore
quand tu me réveille ainsi mon cœur (en m’embrassant à son tour). J’aimerais
être réveillé chaque jour de ma vie ainsi.
Moi : Ah
bon !
Charles : Oui mon
ange et J’ai encore envie de toi Bella (en m’embrassant à nouveau).
Moi : Apres
Monsieur, vous êtes convié à un gala ce soir et vous êtes l’invité d’honneur.
Penser à vos responsabilités.
Charles : Humm
Sache que tu es plus importante que tout ça. Mais d’accord ma reine. Avant de
partir j’aimerais qu’on parle mon cœur (en se redressant). Ce matin, j’étais
venu pour le faire. Mais te savoir nu dans ce peignoir à tout chamboulé dans ma
tête (en souriant).
Moi : ok (en
m’assaillant à califourchon sur lui pour lui faire face. Il pose instinctivement
ses mains sur mes hanches.
Charles : Bébé,
(en me regardant droit dans les yeux) j’ai besoin de savoir ce qu’il en est de
notre relation.
Je ne veux plus de
sex-friend, ANNABELLE TANOH.
Avec toi je ressens le
besoin de me stabiliser.
J’ai besoin de savoir que
tu nous donne une chance d’avancer ensemble !
Je n’ai jamais
ressenti pour personne ce que je ressens pour toi.
J’ai la réputation
d’être un mauvais garçon et je l’assume.
Rien ne justifie mes
actes, mais je veux changer avec toi. Depuis Grand Bereby, j’étais convaincu
que je voulais d’une relation sincère.
Moi : (la tête
baissé) Mais pourquoi tu as accepté ma proposition alors ?
Charles : Je
dirais plus par peur de te perdre. On ne se connaissais pas suffisamment, je
suppose. On venait à peine de se rencontrer et je ne savais pas tes réelles
motivations lorsque tu m’as fait ton offre. En plus, j’avoue que c’est toujours
moi qui proposais du sexe sans lendemain aux femmes.
Et il faut dire qu’au
départ, j’avais aussi envie de sauter ma danseuse préférer (rire).
Moi : Tu n’as pas
peur du fait qu’un jour cette histoire de danseuse ternisses ta réputation ?
Charles : Tu sais
je suis habitué à entendre beaucoup de choses sur moi et je m’en contrefiche.
T’avoir dans me vie est mon choix et je l’assume pleinement. Mais la personne
pour qui j’ai le plus peur c’est toi. Je me demande comment tu traverseras
cette étape avec ta famille si jamais ça se sait.
Moi : Humm, j’avoue
que je n’y ai jamais vraiment pensé. Une chose est sure mon père me tueras. Merci
de t’inquiéter pour moi.
Charles :
Regarde-moi dans les yeux BELLA (j’obéis), je t’aime, je suis sincère et je
serais là pour toi peu importe ta réponse.
Moi : Je pense aussi
que je suis prête Charles, ces jours-ci m’ont démontré à quel point tu compte
pour moi et je veux bien essayer. Mais de manière discrète pour l’instant si tu
veux bien ? (Il a froncé les sourcils). Avant que tu ne dises mot
laisse-moi t’expliquer s’il te plait.
Charles tu es un
personnage public comme tu l’as dit et de surcroit mon patron.
Si jamais on précipite
les choses, en cas d’échec de notre relation nous ferons la une des réseaux
sociaux et des journaux à potins du pays.
Et je ne suis pas encore prête à affronter tout ça. Je veux aller
doucement.
Aussi la dernière fois
que j’ai présenté un homme à ma famille, ça a mal tourné. Je veux faire les
choses à mon rythme.
Charles : Ok, je
me contenterais de cette situation pour l’instant. C’est déjà un bon début. Aussi
je te sais forte, car j’ai un lourd passif (Rire) alors tu risques, de
rencontrer quels que folles furieuse sur ton chemin.
Moi :
Quoiiii ?????
Charles : Tant que
je suis officiellement célibataire des femmes essayeront de me mettre le grapin
dessus. En plus tu as plus de conditions que moi BB !!! faire ça pour moi n’est
pas énorme si pour toi BB.
Moi : Non, ce
n’est pas vrai. Et débrouille toi pour les tenir loin de moi.
Charles :
j’essayerais mon cœur (en me fessant un bisou, si j’avais sa couleur de peau je
serais tout rouge en ce moment). Bb sache que je t’aime et je ne me priverais
pas de toi.
Aussi, je ne veux plus
voir ce vautour autour de toi.
Moi : Vautour !!!!
De qui parles tu ?
Charles : l’ami à
ton frère, sinon je lui casse la gueule la prochaine que je le vois. On ne
touche pas ce qui est à moi.
Moi :
Dani !!! On commence déjà bien Mr
DASILVIERA !!
Charles : Je t’ai
dit que tu es moi (en m’embrassant à nouveau). Je protège simplement ce qui est
à moi trésor. C’est simple comme le bonjour.
Moi : Ok. Mais
c’est le pote à mon frère je ne pourrais pas tout le temps l’éviter. Mais je
ferais au mieux. Parce que tu es capable de lui refaire le portrait.
Charles : Bien tu
apprends vite, voila pourquoi je suis sûre que tu porteras mon nom (en riant).
Nous avons refait
l’amour, votre Gas est insatiable.
J’ai viré Charles de
ma chambre pour qu’il regagne la sienne afin qu’il se prépare pour le gala.
Je m’apprête au pas de
course, afin d’être prête pour la soirée.
Mr FEMI, avait pour
l’occasion envoyé un véhicule me chercher à l’hôtel.
J’ai accepté
volontier pour ne pas froisser notre hôte, et décliné la proposition de Charles
de nous y rendre ensemble. J’évitais ainsi les photos des paragraphies.
Certes, Charles avait
dit ok, mais on sentait un peu de colère par sa voix au téléphone.
Trop grognon votre
type là.
Pour ce soir j’ai
ranger mes cheveux en chignon avec quelque bijou de tête, ce qui mettait en
valeur mon beau visage (Rire on me l’a souvent dit), et une robe noir doré avec
une fente qui termine sa course pratiquement à la naissance de ma cuisse. C’est
l’œuvre d’une créatrice local je l’ai découverte sur Insta et dans mes ballades
à Abuja que j’ai découvert une de ses boutiques.
J’en ai profité pour
faire plein d’achats personnelle et des cadeaux pour Emilie et Olivia.
J’enfile des sandales
à talons assorti, ainsi qu’une magnifique pochette.
Je suis satisfaite de
l’image que me renvoyait le miroir.
Un peu de parfum et je
crois que je suis prête, pour ce soir.