S’AIMER RIEN QUE S’AIMER

Write by Lari93

Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Je suis arrivé au Gala sans elle. J’aurais aimé l’avoir à mes côtés mais hélas.

J’ai mis une tenue locale, digne d’un grand CHIEF IBO (Rire).

Les nigérians sont très fière de leurs cultures, et j’apprécie cet attachement à leurs traditions. 

Je me voyais très mal en costume et cravate pendant qu’ils seraient tous en tenues africaines.

Je suis reçu avec Anderson et mon directeur de projet par monsieur ALADE et son fils JUDE.

Nous avons brièvement échangé de l’état d’avancement des travaux.

En somme, Il est satisfait des progrès déjà effectués et a fortement apprécié que les chantiers soient en activités H24 (Qu’es qu’on y peu, la concurrence chinoise est rude sur le continent. C’est le seul moyen pour avoir des marchés de nos jours, allié rapidité, qualité et efficacité).

Il en aussi profite pour me présenter des sénateurs, ministres et des hommes d’affaires présent pour le Gala.

Nous sommes à notre table à bavarder affaires lorsqu’elle fait son entré dans la salle.

Ma Bella est magnifique.

Cette tenue lui va à merveille.

Anderson : wouahhou, mon Ga tu as péché le gros poisson (en sifflotant à haute voix).

Moi : (En souriant) Mr Boka ressaisissez-vous !! (Lui rappelant que nous ne sommes pas seules)

Anderson : Huùùmm désolé Messieurs.

Mr FEMI qui sortait de je ne sais ou de la salle se rapprocha d’elle.

Elle lui fait un grand sourire, ils échangent quelques minutes (je suppose qu’il s’agit de salutations et compliments).  Il la prend par le bras et commence à la présenter aux invités.

J’essaye d’être distrait mais mes yeux refusent de la lâcher.

Elle attire, le regard de plusieurs hommes dans la salle.

Après l’avoir un trimbalé dans la salle et présenté comme la plus talentueuse des Directrices commerciales qu’il est connu, Monsieur ALADE et Bella viennent prendre place à notre table.

JUDE ALADE : Mademoiselle TANOH au plaisir de vous rencontrer enfin.

Annabelle : Moi de même.

JUDE ALADE : Je crois que vous avez marqué au fer rouge mon père, qui depuis votre rencontre ne cesse de faire vos éloges.

Annabelle : Non pas jusqu’à ce point (avec un sourire).

JUDE ALADE : Je pense que oui (rire), ma sœur est même jalouse parce habituellement c’est elle la star de PAPA. Malheureusement elle n’a pas pu être avec nous aujourd’hui elle avait hâte de vous rencontrer. Moi aussi d’ailleurs (avec le sourire aux lèvres).

Annabelle : Je pense qu’on aurait été de bonnes copines toute les deux.

JUDE ALADE : Je n’en doute pas (En riant). Je pense que j’essayerais de vous débaucher chez DASYLVIERA HOLDING pour vous garder ici au Nigeria. Charles j’espère que tu me faciliteras la tâche ?

Déjà qu’il me chauffe la tête avec sa stupide stratégie de drague, il veut encore m’introduire dans sa conversation.

 Moi : Dans tes rêves chère ami, j’apprécie notre partenariat mais je ne te cède pas mes collaborateurs (en portant mon verre à me lèvres).

JUDE ALADE : Ah tu aurais pu être cool le boss (avec le sourire), nous allons essayer avec nos chasseurs de talents alors.

Moi : Bonne chance.

La cérémonie battait son plein, après le discours de monsieur ALADE père et du mien, le volet professionnel avait laissé place au ludique. Faut dire que les nigérians sont de grand fêtard.

Habituellement chez nous ce genre de réception sont très basique discours des officiels, boissons et échanges de contacts.

Annabelle est rayonnante. Plusieurs hommes venaient lui parler et essayait de l’invité à danser.

J’avoue que j’ai envie de leurs crier tous dessus « lâchez ma femme ».

JUDE ALADE : Annabelle accordez moi cette danse s’il vous plait. Je n’accepte pas de refus.

Annabelle : (elle regard vers moi comme pour avoir mon accord. Mon cœur criait non, mais je lui fais un signe de la tête pour marquer mon accord) JUDE je suis une mauvaise danseuse donc juste quelques instants.

Je souris à sa dernière phrase, Annabelle mauvaise danseuse (Rire), si tu savais mon GA .

JUDE ALADE : je vous guiderais.

Annabelle :D’accord.

Il l’entraine sur la piste de danse, et Je les regardais danser la mine serrée.

Anderson se mis à me parle mais je ne l’entends pas.

Anderson : Hé hooo (en posant la main sur mon épaule) la fille la pris mon frère.

Moi : Arrête (en souriant) s’il te plait.

Anderson : Je sens que je serais seul au club des célibataires. Pardon va chercher ma belle-sœur sur la piste de danse. Le Ga la touche un peu trop, il ne faudrait pas il va prenne notre place.

Moi : Tu es fou toi (IL a réussi à me détendre Mais il a raison).

(Je me lève direction la piste, arrivé à leur hauteur).

JUDE puis je t’empêtrer ta cavalière un instant ?

JUDE : Avec plaisir, Alexandre je me demandais à quel moment tu viendrais. Mais c’est de bonne guerre l’ami (en souriant). Tu as de la chance de l’avoir. Annabelle sache que je suis la si jamais il joue au con. (Il se retira pour me laisser la place)

Moi : Merci JUDE. (Je prends Annabelle dans mes bras)

Annabelle : Tu sais qu’on n’est pas discret comme ça ?

Moi : Je m’enfiche, (en la collant encore plus) comme ça il arrêtera de te tourner autour.

Annabelle : Tu ne changeras jamais (en me souriant).

Moi : Je ne sais pas me cacher Anna.

Elle ne dit rien, elle pose sa tête sur mon épaule et se laisser guidé par moi.

Nous dansons sur un magnifique slow de R-kelly « When a Woman Loves ».

J’ai l’impression que nous sommes seul au monde, mais en vrai tous les regards sont braqués sur nous.

Mais je me sentais bien avec cette femme à mes côtés.

A la fin de la musique, nous avons regagnés nos places avec les ovations du public.

Nous avons passé le reste de la soirée dans une bonne ambiance.

Je suis retournée avec Annabelle à l’hôtel et je vous passe des détails nous n’avons pas que bavardé.

Le lendemain, Annabelle et moi avons regagné Abidjan. Anderson et mon directeur projet son resté à Abuja quelque jours, ils devaient former les deux agents qui avait voyagé avec Annabelle.

Un mois plus tard.

Annabelle et moi c’est le love. Depuis Abuja on passe pratiquement tout notre temps libre ensemble. Mais cette fois pas en temps que sex-friend mais un couple normal. Tout va super bien.

Elle passe ce Week end chez moi.

Et quand elle est là, je libère une bonne partie de mon personnel. Annabelle aime faire les choses d’elle-même quand elle ne travaille pas.

Je suis avec elle dans la cuisine lorsque j’entends la voix des filles et de maman dans le séjour.

Merde je n’ai pas prévu ça !!! Annabelle me regarde, elle ne comprend pas ce qui se passe.

Maman et les filles on libre accès à la résidence. C’est pourquoi le gardien ne ma pas demande l’autorisation avant de les laisser entrer.

Aurèlie : Charly tu es où ?

Arlette : ça sent hyper bon ici (en se dirigeant vers la cuisine) ! j’ai faim. Mani (en parlant de ma gouvernante) c’est toi quii oupss !!!

Moi : Bonjour Arlette.

Arlette : Aurèlie, maman Charly est dans la cuisine avec une fille.

La petite la va me tuer. Aurélie arrive la première, normale elle courrait, suivi de maman.

Annabelle me regarde toujours. Je sens qu’elle est un peu perdue.

Aurélie se dirige directement vers Annabelle.

Aurèlie : Bonjour je suis Aurélie IMANE DASLYVIERA, voici ma sœur jumelle Arlette et il y a aussi Maman Helena DASYLVIERA. Tu es la chérie de Charly ? (Avec le sourire)

Moi : Bonjour Aurélie (en me raclant la gorge).

Aurèlie : Bonjour Grand. Mais je ne te cause pas pour l’instant.

Moi : Impolie !!! Tu es chez moi je te signal.

Aurèlie : Pardon Charly je suis désole (en faisant la mine d’innocente).

Annabelle : Bonjour Aurélie, je suis Annabelle TANOH.

Aurèlie : Ravie de te connaitre (en lui sautant dans les bras), tu es trop belle. Tu es la chérie de Charly ?

Maman : Aurélie !!! laisse la jeune dame tranquille et viens par là. (Elle sourit à Annabelle et obéis à Maman) Charly Tu nous présente convenablement. Les filles asseyez-vous.

Moi : (elles s’assaillent sur les chaises de la table à manger au centre de la cuisine. Je me rapproche d’Annabelle en lui prenant la main) Maman je te présente Annabelle TANOH, elle est directrice commercial chez DASYLVIERA HOLDING et nous sommes ensemble depuis plus d’un mois. C’est ma chérie Aurélie.

Maman : Enchanté Annabelle, j’espère que Charly te traite bien ?

Annabelle : Oui Madame il me traite bien. Et enchanté de faire votre connaissance également.

Maman : Tu peux m’appeler Helena ma très chères ou maman. Car je ne me souviens pas de la dernière fois ou Charly nous a présenté une fille.

Annabelle : D’accord Maman.

Si ma mère demande à Annabelle de l’appeler ainsi c’est qu’elle l’apprécie déjà et c’est bon signe.

Arlette : Et nous alors ??

Moi : Annabelle je te présente Aurélie et Arlette les deux pestes de ma vie (En riant), elles ont 16 ans bientôt 17 ANS. Ce sont mes petites sœurs.

Annabelle : Je t’ai toujours cru fils unique.

Moi : Ce sont les filles à ma défunte tante, la sœur petite à Papa. (Les filles ont le nom de famille de leur père IMANE et celui de leur maman DASYLVIERA).

Annabelle : Désolé (elle a l’air gêne tout d’un coup).

Arlette : Non Annabelle ne soit pas désolée. On tellement habitué à entendre cette question. Il y a 08 que maman nous a quitté et papa à préférer nous laisser auprès de notre famille maternelle. Son boulot ne lui permet d’être présent mais dès qu’il a du temps nous les passons ensemble.

C’est le mensonge que mes parents avait fait gober aux filles, en vrai ce lâche avait abandonné ces filles aux mains de ma famille quand il a su que seules les filles hériteraient des biens de ma tante. Papa avait exigé de lui des visites régulières moyennant paiement. Elle avait grandi avec cette belle image de leurs pères.

Annabelle : d’accord Arlette.

Maman : Je crois qu’on va vous laisser tranquille les amoureux (en regardant les filles).

Annabelle : Non maman restez déjeuner, vous ne nous déranger pas n’est pas Charly ?

Moi : (Elle va s’y mettre aussi ?) Oui mon cœur. Maman restez avec nous.

Arlette : Moi je ne compte pas partir sans avoir mangé.

Moi : Toute la nourriture que tu manges la va ou Arlette ?  Tu es toute maigrichonne. 

Ont à tous éclater de rire. Elles sont restées avec nous. Les filles ont bombardé Annabelle de questions sur notre relation. Elle s’y est prêtée à leurs jeu en y répondant de manière subtile.

Elles aidaient Annabelle à terminer le repas, quand maman demanda à me parler.

Nous sommes allés à mon bureau.

Maman : Charly j’aime bien cette fille, s’il te plait ne la fait pas souffrir d’autant plus que vous travaillez ensemble.

Moi : Maman je ne compte pas le faire. Si je vous l’ai présenté c’est que je suis sincère.

Maman : ce n’est pas comme si tu as prévu notre visite.

Moi : je t’aurais dit que ce n’est personne et l’aurais renvoyé chez elle.

Maman : Hunnn Charles Emmanuel de qui tient tu ce comportement ? pas de ma famille en tout cas. Prends sois d’elle. Je l’aime bien.

Moi : d’accord Maman. Je l’aime et je serais incapable de lui faire du mal.

Maman : je vois le bonheur dans tes yeux et sa me fait plaisir. J’espère que cette relation ira au mariage tu prends de l’âge Charly.

Moi : je sais maman. Je veux me pauser mais je ne veus pas lui mettre de pression.

Maman : ok je comprends. Mais il y a cette fille-là ? La fille du ministre qui te court après depuis longtemps j’espère que c’est fini ?

Moi : Oui maman c’est fini.

Maman : ok. Nous sommes venus prendre de tes nouvelles, vu que ça fait un bon moment que tu ne passe plus à la maison. Maintenant que je sais pourquoi je dirais à ton père que tu vas bien (en souriant).

Aurélie nous a informé que le repas était prêt.

Nous les avons rejoints à table.

Arlette : Anna tu es un cordon bleu, je comprends pourquoi Charly t’aime.

Annabelle : Merci

Moi : il faut apprendre à préparer mademoiselle, tu aimes trop manger.

Maman à inviter Annabelle au Brunch annuel de son cabinet. Et lui a aussi dit qu’elle ait disponible pour elle en cas de besoin, la maison familiale lui a grandement ouverte.

Je n’espérais pas pareille rencontre aujourd’hui mais les choses se sont tellement bien passé que je remercie le ciel.

Elles sont restées un bon moment après le repas avant de prendre définitivement congé de nous.

Annabelle : Ta mère et tes sœurs sont très gentilles.

Moi : c’est parce que tu les as séduits comme moi.

Annabelle : Arrête tu es fou (en m’embrassant).

Nous avions continué notre love tranquillement tout le Week end.

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