~~~~~N'dey Ange Tina  ~~~~~ 

3 semaines plus tard. 

Ce matin je me suis réveillée au aurore par une forte envie de vomi, j'allais des les toilettes pour me libérer. Je me brossais et lavais mon visage avant de descendre préparé le petit déjeuner. 

J'avais du mal à supporter l'odeur de l'ail, je donnais donc des instructions à Moya parce que Éffoua fesait le ménage. Je restais dans la cuisine jusqu'à ce qu'elle finisse et j'allais faire la table avant de remonter dans notre chambre. 

J'entendis l'eau couler dans la douche, je supposais donc qu'il était venu prendre sa douche. Il entra dans la chambre pendant que j'enlevais les drats sur le lit. Il avait une serviette noué à la taille, j'avalais difficilement ma salive tant il était tellement sexy. Il a passé ses dernières semaines à faire du sport, ses muscles était encore plus visible et ce de son ventre plus dur, je n'avais malheureusement pas le droit de les toucher. Depuis 3 semaines qu'il dort dans la chambre d'ami, je n'ai droit qu'à des bonjours le matin quand il venait prendre sa douche dans la chambre et à des bonsoir quand il en fesait pareil le soir. 

À table on mangeait en silence, et après il allait s'en fermé dans son bureau. Il m'ignore complètement sauf en ce qui concerne le bébé, son évolution et tout. J'ai l'impression qu'il est vraiment pressé, hier il m'a demandé si le bébé bouge, pourtant je ne suis qu'à 9 semaines. 

- bonjour. Fit-il sur un ton neutre

- bonjour Van 

- comment te sens tu ce matin ? ( sa question fétiche, mais ne vous y trompez pas il parle de son enfant) 

- ça va 

- c'est quand le prochain rendez-vous ? 

- c'est dans 3 semaines 

- tu seras à 12 semaines c'est ça ? 

- oui, c'est là que je prendrais mon carnet de mère-enfant 

- Léna me l'a expliqué, elle m'a dit que c'est à partir de 3 mois que tu auras le carnet 

Il s'entend mieux avec Léna depuis qu'elle m'a empêché de faire la grosse gaffe, avec l'histoire de Patrick il ne l'aimait pas beaucoup mais les choses on bien changé. 

- je vais au cap vert ce après midi, je rentre dans deux semaines. 

- mais... Je venais lui demander pourquoi il ne m'a pas informé plus tôt mais je me ravisais. OK je ferais ta valise 

- le chauffeur viendra la récupérer à midi 

- d'accord. 

Il alla dans le dressing s'habiller avant de sortir sans rien ajouter. Faut vraiment que je récupère mon mari, le Yvan d'avant m'aurais informé des jours à l'avance de son voyage, m'aurais dit qu'il n'avait pas envie d'y aller parce que ci ou ça, avec du recul j'ai compris que c'est parce que j'allais lui manqué même si il refusait de le dire. Comment j'ai fait pour ne pas comprendre que min mari tenait à moi ? Toute ses petites attentions, ses petits mots,  tout ça me manque. 

Je changeais les draps et j'allais le rejoindre en bas pendant qu'il prenait son petit déjeuner, je ne mange pas les matin parce que je vomi à tout les coups, je bois donc du  jus de carotte ou de pamplemousse chaque matin quand lui il prend son petit déjeuner. Je prends ensuite sa mallette et je l'accompagne à la voiture en silence, arrivé à la voiture il prend sa mallette et monte sans un regard pour moi, mais je désespère pas. 

Je lui fis sa valise que le chauffeur est effectivement venu chercher à midi. J'ai attendu en vain qu'il m'appelle ou m'envoie un message mais il n'en fit rien. 

Il m'appela vers 21h pour me dire qu'il était bien arrivé et il raccrocha. J'avais vraiment mal, d'habitude quand il était en voyage on fesait des heures au téléphone à parler de tout et de rien, a se regardé, à se raconter nos journées mais aujourd'hui rien.  

Ça fait plus de deux semaines que Yvan est partie, il était sensé y faire que 2 semaines, mais quand il m'appelle j'ai peur de lui demander pourquoi il n'est pas encore rentré. Mon rendez-vous c'est jeudi et on est mardi, il ne m'a pas appelé depuis dimanche, je sais qu'il va bien mais j'ai envie de l'entendre. Je prends donc mon courage à deux mains et je l'appelle, je sais qu'il doit faire tard là-bas, peut-être 2h du matin comme ça mais j'ai envie d'entendre la voix de mon mari. Je lance donc l'appel, il décroche après quelques sonneries. 

-Hello . Fit une voix féminine 

Mon coeur se serra, pourquoi une femme décroche le téléphone de mon mari à  cette heure ? 

- hello. Who is that ? 

- hi, can I talk to my husband please ? 

- your husband ?  Ahahaha don't make me laugh( ton mari ? Ne me fais pas rire) 

- I don't know who you are and I don't really care, I want to talk to my husband now( je ne sais pas qui vous êtes et ça ne m'intéresse pas, je veux parler à mon mari maintenant.) 

- your husband sleeping, I just fuck him hard so he is tired and he need to rest. ( ton mari dort, je viens de bien le b**s**, il est épuisé et a besoin de se reposer. 

Elle l'a raccroché aussi tôt, mes larmes menaçaient de couler mais je ne voulais pas pleurer. C'est peut-être une fille qui a ramassé son portable après qu'il l'eut égaré. Je décidais d'appeler la chambre d'hôtel directement. 

- hello. Fis la même voix féminine 

- what are you doing in my husband room ? 

- you bitch you better leave us alone, I fuck you husband the way you will never be able to do it,  and he was shouting my name it w.... 

Cette fois ci c'est moi qui raccrochais, j'en avais assez entendu, les larmes que j'avais retenu jusque là ce mis à couler, Yvan est-il vraiment aller voir ailleurs ? Je sais que j'ai déconné mais pourquoi me punis de la sorte ? 

J'eus du mal à m'endormir cette nuit là. Le lendemain il ne m'a pas fait signe de vie non plus, il est peut être trop occupé avec cette catin, j'essayais de me convaincre qu'il y avais une autre explication mais son silence n'arrangeait rien. 

Le jeudi je suis allé à mon rendez vous, Léna me reçu en dernière position pour que nous aillons le temps de mieux papoter 

- alors comment va la future maman. Dit-elle pendant que je prenais place 

- elle va super bien 

-tu es sûr ?  Tes yeux disent le contraire 

- oh, toi même tu sais ce qui me tracasse, physiquement je vais bien mais mon mari m'a toujours pas pardon et ça me zappe le moral. 

- je comprends, t'inquiète ça va lui passé, douter de lui comme tu l'as fait la vraiment blessé surtout le fait que tu ai voulu le séparé de son enfant 

-oui je sais, j'essaye de me faire pardonner par tout les moyens 

- laisse le digéré et ensuite vous allez discuter. Mais où est il ? 

- il est allé au cap vert, il devait rentrer depuis mais il n'a pas pu se lib.... 

On frappa à la porte 

- entré. fit Léna 

- bonjour mesdames. 

Cette voix !  Je la reconnaîtrais entre des milliards, sans avoir besoin de me retourner je savais que c'était Yvan, son parfum avait envalli la pièce. 

- ta femme attend sûrement un garçon parce que nous étions entrain de parler de toi. Viens entre. 

- désolé pour le retard, les papaprasse de l'aéroport m'ont retardé 

- ne t'en fais pas, on a même pas encore commencé la consultation on discutait un peu 

- comment tu vas. Dit-il en me regardant droit dans les yeux. Il était tellement beau, trois semaines sans le voir, quel supplice que de ne pas pouvoir l'embrasser. Ma conversation avec cette femme me revint aussi tôt 

- je vais bien. Dis-je d'une voix qui se voulais neutre 

On se fixait sans parlé, jusqu'à ce que Léna ce racle la gorge 

-  et si on passait à la consultation ? Aseyez vous sur la table de consultation madame Addison 

Je me levais et j'allais prendre place sur la table de consultation.la salle de consultation est séparé de son bureau par un grand rideau bleu.  Elle pris ma tension, mes battement de coeur, me dis une touché vaginal et revint ensuite à son bureau, où Yvan était assis entrain de manipuler son portable 

- tout va bien, votre tension est normal ainsi que vos battement de coeur, le col est fermé donc pas de risque de fauss couche. 

Je sais pas comment Léna fais pour passé du tutoiement au vouvoiement aussi facilement. 

- es-ce que vous avez arrivé à vous nourrir correctement ? 

- oui, je vomi certes mais c'est pas tout le temps, y'a des jours où je fais une journée entière sans vomir 

- c'est bien ça 

- par contre j'ai beaucoup de remonter acide 

- c'est tout à fait normal, évité de mangé trop épicé 

- je mange légèrement épicé sinon j'ai des brûlures à la poitrine 

- évitez de mangé trop gras, buvez beaucoup d'eau et mangé beaucoup de fruits, autant que vous en pouvez. 

- c'est noté 

- faites aussi l'amour ça facilite l'accouchement et bébé sera en pleine forme. 

Je vis Yvan se figé, j'ai failli éclaté de rire mais je me suis retenue. Sacré Léna ! 

On alla ensuite pour L'ecographie. Yvan et moi étions absorbé par l'écran, essayant de deviner des formes même si on n'y voyais pas grand chose. 

- oh !  Fit L'ecographe 

- qu'es qu'il y'a ? Demanda Yvan 

Il ne répond pas tout de suite, il passa encore la souris avant d'afficher un sourire 

- que se passe-t-il ? Demandai-je 

- vous êtes enceinte de jumeaux madame Addison 

- pardon ?  Fit Yvan pendant que des larmes de joies coulaient sur mon visage 

- votre femme à 2 embryons dans le ventre, ce qui veut dire qu'elle attend des jumeaux 

Yvan se mis à me faire des baisers sur ma main qu'il tenait dans la sienne depuis le début de l'échographie. 

- vous dites bien des jumeaux ?  2 bébés ?  Fit-il toujours incrédule. 

- oui monsieur Addison, 2 bébé 

- merci mon DIEU. Fis-je 

- merci ma reine. Dit-il en me regardant droit dans les yeux. 

Je le regardais surprise, comment vient-il de m'appeler ? Tout espoir n'est donc pas perdu ? On se fixait comme si nous étions seul au monde 

- félicitations monsieur et madame Addison. Dit l'échographe. nous tirant ainsi de nos pensées. 

- merci.

Je remis mon haut et nous sommes sortis après avoir pris l'échographie nous sommes passés au bureau de Léna lui annoncer la nouvelle, elle était super contente pour nous. On c'est ensuite dirigé vers le parking. 

- tu es venu avec le chauffeur ?  Lui demandai-je 

- oui 

- on se trouve donc à la maison, je suis venu avec ma voiture 

- viens avec moi, je conduis, le chauffeur va ramener ta voiture 

- OK 

Je le suivie jusqu'à sa voiture où le chauffeur l'attendais, je remis les clé de ma voiture à se dernier avant de monter avec Yvan. 

Le trajet se fit en silence, j'avais faim et j'avais envie de mangé du dôkounou avec du dindon grillé, mais connaissant Yvan il allait refuser que j'en achète dans la rue, pourtant c'est pour la rue la même je voulais manger 

- qu'es ce qu'il y'a. Demanda t-il en me voyant triturer mes doigts 

- je... J'ai faim 

- qu'es ce que tu veux manger. Dit-il le regard toujours fixé sur la route 

- dôkounou avec du dindon grillé 

- Hummm, e dans quel resto on peut avoir ça

- on peut en avoir ça au coin de la rue 

- tu veux qu'on achète ses trucs mal préparé ?  Avec beaucoup de mouches tout autour ? C'est de ça que tu veux nourrir mes enfants 

-  on pourrait en trouver dans des endroits propre

- hummmm 

On a fait le tour de plusieurs étable parce que monsieur avait toujours quelque chose à dire,  soit c'était la vendeuse qui n'était pas propre, soit c'est la nourriture qui était mal couverte, soit c'est le quartier qui ne le lui plaisait pas. On a quand même fini par une étable assez propre avec une vendeuse qui convenait un temps soit peu à monsieur.  

J'ai acheté ce que j'avais envie de mangé, il n'était pas vraiment d'accord mais il n'avait pas trop le choix. Je suis directement aller à la cuisine prendre des assiettes et je suis venu m'asseoir au salon devant la télé, Yvan était monté, je suppose qu'il allait prendre une douche avant de descendre. 

- doucement tu vas t'étouffer. Dit-il en revenant s'asseoir dans le fauteuil non loin de moi, j'étais assise par terre pour mieux profiter de mon plat. Je mangeais absolument tout, je ramassais les assiettes et j'allais me laver les mains et je revint au salon, je pris place en face de lui. 

- tu es rassasié c'est bon ? 

- oui, c'était vraiment bon 

- OK 

- je t'ai appelé avant hier et une femme à décrocher 

Il ne semblait pas surpris 

- qu'es ce qu'elle t'a dit. Demande t-il simplement 

- que tu dormais après que vous aillez bien faire l'amour. 

- et ? 

Je lui expliquait ce qui c'était passé. 

- et tu l'as cru ? 

- j'attends que tu me donne ta version. Dis-je calmement 

- elle m'aguichais depuis mon arrivé, je sais pas comment elle a eu accès à ma chambre, mais j'ai préféré m'en et lui laisser la chambreem et en prendre une autre dans un autre hôtel. , j'avais oublié mon portable dans la chambre. 

- ah OK 

Il me lança un regard interrogateur 

- je te crois, je sais que tu ne me tromperais pas et même si tu le fesais tu me le dirais parce que tu es un homme honnête. 

Il me regarda surpris, vraiment surpris mais il n'ajouta rien. Je me levais pour aller me coucher, j'avais besoin d'une bonne sieste, j'étais trop rassasié, c'est vrai qu'il est plus de 16h mais il faut que je dorme. Je sais qu'il est surpris de me réaction mais je suis sincère quand je lui dis que je le crois, j'ai fais une énorme erreur en ne lui accordant pas le bénéfice du doute le jour là dans son bureau, je ne reproduirait plus les même erreurs. 

Les mathématicien