Faire des choix!
Write by Saria
***Accra-Ghana***
***Un mois et demi plus tard***
***Edward Nelson***
J’étais dans mon bureau quand je vois Yaa rentrer. Elle avait repris quelques couleurs même si elle ne s’est pas vraiment remplumée. Je regarde ma montre, 20h et demie.
Moi : Tu fais quoi à pareille heure dans les rues d’Accra ?
Yaa : Je n’ai plus le droit de passer te faire des bisous ?
Moi : Lol
Yaa : Eh ben, tu enrichis ton langage hein!
Moi : Qu’est-ce qui t’amène fillette ?
Je la regarde droit dans les yeux mais elle détourne ses yeux, et viens m’enlacer fort contre elle. Comme si elle était désespérée !
-(inquiet) Egude ?
Yaa : Ne dis rien ok ? J’ai juste besoin de rester là contre toi…comme quand j’étais petite fille…et que ma vie était simple.
Moi : Ça n’a pas changé…Si ?
Yaa : Maintenant, j’ai grandi et je découvre…que rien n’est acquis…Qu’une personne qui représente énormément pour vous….Bref que les relations humaines changent.
Moi : Tu as des problèmes dans ton couple ?
Eh oui ! Pour elle je ne suis informé de rien et j’ai essayé de jouer le jeu. Mais il y a des jours où c’est dur. Elle cherche à me protéger alors que je souffre de la voir souffrir, empêtrée dans ce mariage, dans cette vie qui l’a brisé. Je regarde sans pourvoir rien faire, je regarde ses yeux éteints, je la regarde essayé de faire face…sans y arriver.
Yaa : Tu te souviens de la fois où à l’école je m’étais battue et que je suis revenue à la maison en pleurant ?
Moi : Oui…et je t’ai demandé de repartir frapper la personne et que tu reviennes quand tu lui auras donné une leçon mémorable ?
Yaa (les larmes pleins les yeux) : Oui et je suis repartie me battre ! Et que je t’ai ramené les chaussures de mon adversaire ? Tu m’as dit ce jour-là que jamais je ne devrais laisser personne me malmener…Que je dois apprendre à me battre jusqu’au bout et gagner ?!
Moi : Oui
Yaa : Hummm…Si jamais, il y a une bataille que je n’arrive pas à gagner…Parce que je n’y arrive plus, que j’ai besoin de souffler…Est-ce que je te décevrai ?
Moi (ému) : Non Egude…Je te connais…Si aujourd’hui tu me dis que tu n’y arrive plus, je te comprendrai. Ce que j’ai voulu t’enseigner tu l’as appris au-delà de mes espérances. Tu n’as plus rien à me prouver mon cœur.
Yaa : Merci Nana !
Moi : Tu te souviens de ce que je t’ai dit le jour de ton mariage ?
Elle hoche la tête, en essayant de retenir les larmes qui ruisselaient sur son visage.
-Je ne serai jamais loin…Même quand je ne serai plus là…Physiquement…Je serai ne serai jamais loin.
Yaa : Je t’aime !
On se fait un long câlin. Yaa a toujours fait au mieux pour
que je sois fier d’elle. Elle a remplacé ce fils perdu trop tôt. Je sais qu’elle
n’a pas été complètement préparée à sa vie d’épouse mais qu’elle a tout fait pour que ça marche.
***Quelques minutes plus tard***
***Hannah Nelson***
Je descends chercher Ed et je tombe sur Yaa. Elle me prend par la main et me guide vers le séjour où je m’installe confortablement en calant des coussins dans mon dos.
Moi : Tu fais quoi encore dans cette maison ? Et Amal ?
Yaa : Granny c’est bon, pour une fois je peux rester un peu ici non ?
Moi : J’espère que tu ne comptes pas passer la nuit ici ? Je n’ai pas de place pour toi ici ?
Yaa : lol une maison qui compte plus d’une dizaine de chambre sans compter les dépendances ?
Moi : Oui…Mais ici c’est chez Ed Nelson et non chez Amal Séké donc rentre trouver ton mari.
Yaa : Tchiip…Regarde je suis venue te faire un câlin pas me disputer Granny ! Toi quoiqu’Amal fasse tu es là à le défendre ! Je ne sais même plus de quel côté tu es ?
Moi : Je suis du côté de l’amour…Yaa c’est un bon garçon…Crois-moi !
Yaa : …
Ah pardon, j’essaye de la sonder parce que je sens qu’elle couve un truc mais elle détourne le regard et viens s’asseoir sur mes cuisses.
Moi (protestant) : avec tes grosses fesses là brise moi les os ok ?
Elle me tire la langue avant de se repositionner. Quand tu regardes un peu tu croirais que tout est normal dans son foyer, je suis un peu plus fréquente chez eux. Mais je connais Yaa. Son sourire n’atteint plus ses yeux, quand tu essayes d’aborder le sujet elle se dérobe. En la voyant resté tard, j’ai cru qu’elle avait quitté son ménage.
***Deux heures plus tard***
***Amal***
Je suis rentré fatiguer du bureau, je sais que Yaa passe par la grande maison avant de rentrer. Ces dernières semaines sont assez bizarres. Elle s’est remise à me parler…On discute de tout mais on n’aborde pas le seul sujet qui m’intéresse : la question des screenshorts et si elle divorce ou pas. Si je ne surprenais pas de temps en temps son regard triste sur notre portrait de mariage qui trône au milieu de notre salon, ou son regard perplexe sur moi, ou encore la voir tourner son alliance de façon pensive comme si elle hésitait à l’ôter, je dirais que cet épisode n’a jamais existé.
Ma mère me met une pression terrible : je n’ai pas le droit de mettre les pieds chez elle tant que je n’ai pas régler les choses avec mon épouse ! Je suis à la torture !
Côté sexe, la seule fois où on a essayé…Ou plutôt j’ai essayé elle a eu un tel frisson de dégoût que je l’ai laissé tranquille. Bon vous vous ne m’aidez pas beaucoup non plus avec vos insultes ! Comme si c’est de ça que j’ai besoin en ce moment.
J’entends des pas ça ne peut être qu’elle. Mais je demande par principe.
Moi : Chérie c’est toi ?
Yaa : Oui ! Tu as le bonjour de Granny !
Moi : Ok…Je suis sous la douche…John a laissé un gratin de pommes de terre au four.
Yaa : Ok.
C’était ça la nouveauté, elle avait engagé une entreprise qui vient faire le ménage chez nous et avait pris un cuisinier. Je n’ai pas compris mais bon on a les moyens pour donc je comprends. Je sens la porte de la douche coulisser et… Yaa était nue devant moi. Magnifique avec une plastique parfaite, je lui lance un regard perdu…J’ai à peine le temps de réfléchir qu’elle m’embrassait déjà. Je ne me fais pas prier. Ma main descend instinctivement sur la partie de son corps qui me fascine : ses fesses. Je les presse et elle gémit.
Nos gestes sont fébriles, elle pose ses mains sur mon membre déjà dur, je perds pied quand elle commence à me branler.
Moi (agonisant) : bébé !
Yaa : Chut laisse toi aller
Non il y avait trop longtemps, je ne pouvais pas venir comme
ça…j’ai besoin de la faire vibrer. Je
pose la main sur sa poitrine et la titille un peu, elle m’enfonce les ongles
dans les le dos, je tire sur sa queue de cheval pour dégager sa gorge ma bouche
gourmande happe un sein.On reste un moment sous la douche à se faire plaisir. J'arrête l'eau et je la soulève, j'avais envie de la sentir.
Je la porte jusqu’au lit où je la pose. Je descends, elle ouvre instinctivement les cuisses, je lèche son bouton et je la sens frémissante. J’effleure d’abord les lèvres en une caresse légère avant d’introduire un doigt en elle…Elle se tortille et se mord la lèvre inférieure. Je pose une main tremblante sur un sein et pince fort le téton, le plaisir mont brusquement et son corps est secoué de spasmes.
Nous passons la nuit à nous aimer, je fais passer son plaisir en priorité. J’ai besoin de lui dire que je l’aime…Malgré tout le mal et toute la souffrance entre nous.
Ce sont les rayons de soleil qui me réveille, instinctivement je pose ma main à côté qui se referme sur…Rien. Je me redresse brusquement, une mauvaise sensation emplit mon cœur. J’enroule l’un des draps de lit et me précipite au séjour, à la salle à manger, le bureau son mac n’est pas là. Je retourne au séjour où j’ai mis mon téléphone à la charge la veille. Je le prends avant de faire attention, à la feuille qui tombe. J’ouvre et je reconnais tout de suite son écriture régulière presque calligraphié. Je me souviens qu’elle m’avait raconté qu’elle passait des heures à faire de la copie et à rédiger le courrier de son grand-père à la main. Il l’obligeait à reprendre autant de fois qu’il fallait jusqu’à ce qu’il soit satisfait.
« Amal…ne me cherche pas…Je suis partie. Je ne pouvais plus rester, je n’arrive pas à tourner la page. Je ne peux pas faire comme si rien ne s’était passé. Le plus terrible pour moi c’est quand tu me sers ta version mais en même temps je ne sais pas si je suis prête à t’entendre me dire que tu as couché avec Chloé et cette autre fille. Ne me cherche pas car tu ne me trouveras pas ! Je ne sais pas ce qui m’attend là où je vais mais j’ai besoin d’être loin de toi, loin de tout. J’espère me retrouver, j’espère pouvoir décider de quelque chose et peut-être que je reviendrai ! Dis à ta mère que je n’ai pas son cran, que j’ai essayé mais que je n’ai pas pu qu’elle ne m’en veuille pas ! Si tu peux veilles sur Granny et Nana. Yaa»
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