fin de la chasse à l'homme
Write by Ndobis
********************HAMIDOU DJEREM***************************
J’étais rentré à la maison avec un peu d’espoir bien que je ne savais pas
comment il pouvait m’aider. Cependant une seule chose était certaine dans ma
tête : s’il me proposait un truc louche je n’allais pas
accepter ».j’ai voulu en parler avec maman mais je me suis ravisé par la
suite. Je ne voulais pas l’affoler et encore moins lui donner de faux espoirs.
Je me suis donc habillé le lendemain du mieux que je pouvais pour être
présentable et j’ai pris la moto pour le lieux indiqué. J’ai fait tous ce qu’il
m’avait dit et quelques minutes après il est venu me chercher. Nous sommes
entré dans un très grand portail ensuite dans une grande maison, le genre qu’on
voit seulement dans les films Nigérians. Je me suis dit que le monde était
injuste ; je vivais dans la misère avec les miens alors que certains
vivaient dans un luxe insolent. J’étais certains que même leur chien mangeait
mieux que nous.
Il m’installe au salon et reviens quelques minutes plus tard
avec un plateau contenant des choses à grignoter, un carafe de jus
et un verre. Il dépose tout devant moi et rempli mon verre.
-merci
-de rien .la dernière fois on ne s'est pas présenté. Je m'appelle James
kemogne
-et moi Hamidou Djerem
-enchanté et bienvenue chez moi. J'espère que tu n'as pas eu des
difficultés à te retrouver
-non grand, avec tes informations tout a été facile
-appelle moi James je te dépasse à peine de quelque années. Je n'ai
que 17ans.presque 18
-et moi presque 15.
Nous sommes interrompu par un homme et une femme qui entrent au salon
avec un regard neutre. Je me lève pour les saluer.
- bonsoir monsieur bonsoir
madame
- bonsoir mon fils .assieds-toi stp tu n'as pas besoin de te
lever
- bonsoir jeune homme
- bonsoir monsieur
- papa ,maman voici le jeune garçon dont je vous ai parlé hier.
Son père me regarde et je baisse des yeux.
- Alors jeune homme parle-moi de toi.
James Nous a plus ou moins briffé hier mais je veux entendre ton histoire
de ta propre bouche.
Je regarde James et il me fais un signe de la tête puis me sourit. Ce qui
me donne un peu de courage . Je ferme les yeux et leurs raconte tout. De
la mort de papa à notre situation actuelle qui m’empêche d’aller à
l'école.
Quand je finis J’ouvre de nouveau les yeux et crois voir la dame effacer
une larme.
Un ange passe avant que son père ne prenne la parole.
-James ça me touche beaucoup que tu te sois attardé sur lui en le
voyant pleurer. Nous voulons bien l'aider mais à une condition.
- laquelle ? demande James
- nous l’aideront en diminuant ton argent de poche .puis nous compléteront
la somme prélevé sur ton argent de poche afin de lui payer la pension mais
aussi lui donner un peu d'argent de poche. Tu es d’accord ?
-oui papa. Réponds James. J'ouvre grand les yeux tellement je suis
surprise .il accepte vraiment qu’on coupe son argent de poche pour
moi ?
- Bien
- tu sais au moins que si on coupe ton argent ce n’est pas par ce qu’on ne
peut pas tout payer norr ? c’est pour t’insuffler le sens des
responsabilités
- Je sais maman , ne t’inquiète pas,
je veux vraiment l’aider
- Bon vu que tout est clair. Jeune
homme tu retourneras à l’école la rentrée prochaine. Tu auras toutes tes
fournitures et seras inscrit dans un collège pas loin de ton quartier. Chaque
fin du mois tu recevras une sommes d’argent pour ton argent de poche .
- Oohhhh merci beaucoup monsieur ,
merci beaucoup
dis-je en pleurant presque .
- Bien évidement tout cela a un prix
dit la dame
- Ok
- La condition pour bénéficier de
tout cela est de toujours avoir de bonnes notes en classe. Tu dois éviter les
petits délinquants du quartier, la drogue et autre.
- Oui madame vous n’avez pas à vous
préoccuper de cela.
Ils avaient tenu leurs promesses et bien plus. Ils avaient donnés une forte
somme d’argent à maman pour qu’elle agrandisse son commerce. Ils avaient aussi
payé les frais d’école de mes sœurs. Dès lors nos vies avaient changé. Après
mon Bac j’ai décidé de faire le concours pour entrer dans la police même si mes
bienfaiteurs n’étaient pas trop d’accord. Mais ma décision était prise car non
seulement j’avais toujours rêvé être dans l’armé de mon pays mais aussi je ne
comptais pas me faire entretenir toute ma vie. C’est ainsi que j’avais pris mon
envol en restant toujours près d’eux .
Ma tête chauffe en ce moment. Je ne sais pas et ne comprends pas pourquoi
jusqu’à présent nous n’avons toujours pas mis la main sur cette fille. Elle
doit avoir des complices ou alors des gens qui la cachent. Chaque fois que nous
avons un indice sur le lieu où elle peut bien se trouver , à peine nous y
arrivons qu’elle n’y est plus. Elle semble vraiment avoir une longueur d’avance
sur nous et ça me chauffe la tête .merde merde merde. C’est pas possible ca .
J’ai mis mes meilleurs éléments sur le coup et moi-même je ne dors pas .
Des légers coups sont frappés à mon bureau.
- Ouiiii
La porte s’ouvre sur Edouard. Lui aussi m’a beaucoup aidé dans le
passé.je suis aussi proche de lui que je ne le suis avec james
- Ooooh le grando
- Aka ne me flatte pas
- Assieds toi
- A vos ordres commissaire
- Tu n’as pas de nouveaux chats
derrière qui courir ? que fais-tu ici ?
- Hummmm laisse le dossier là comme
ça. De plus je n’ai pas la tête à cela avec ce qui se passe en ce moment.
- Ah ca ! je n’arrive plus
à trouver le sommeil à cause de cela .
- En fait je suis venu te demander si
c’était possible d’explorer un autre angle
- Lequel ?
- Stephane !
- Quoi Stephane ?
- J’aimerai que tu creuses de
ton coté. La dernière fois il était à la fête d’anniversaire des parents
de james avec la Vanessa en question , sans oublier qu’il a fait une gaffe chez
james.
Il se lance dans un récit qui me laisse perplexe. Il soupçonne ce
dernier d’être un peu jaloux de james et m’explique sur quoi se portent ses
soupçons.
- Bon je vais être honnête . c’est un
peu léger mais je vais tout de même me pencher dessus pour éviter tout
soupçons. Et je le ferais personnellement car je crois que nous avons une taupe
ici qui lui passe les infos.
- Ok. Tiens-moi donc informé s’il te
plait
- Sans faute
- Bon je te laisse je vais passer à
l’hôpital avant de rentrer
- D’accord tu lui passe mon bonsoir.
Il me laisse et je me replonge dans mes dossiers.
Le lendemain matin je sors tôt et me rend avec un de mes
éléments chez Stephane en question sans informer les autres au poste. Je crois
entendre une voix de femme à l’intérieur mais quand il m’ouvre et que je lui
demande s’il est seul il me dit oui. Un léger coup d’œil au-dessus de son
épaule et je vois des babouches de femme . Je force donc l’entrée
et justement je vois la bonne dame qui s’enfuit par la porte arrière. Je
la suis et l’attrape en moins de deux. Elle se défend et me menaçant ,
disant qu’elle a des relations que dans les heures qui suivent je vais perdre
mon travail. Je lui passe les menottes avant de me rendre compte que son
complice à disparu. Je la laisse donc avec mon collègue et me met à la
recherche de son complice.je retrouve le bon monsieur en route entrain de
courir. Avec la rage que j’ai je l’attrape bien vite . je lui coupe une
de ces chandelles , il se retrouve au sol. Je lui donne une droite
avant de lui passer les menottes.
- Hooo mais tu n’as pas honte toi.
Faire ça à ton ami ?
- Ta gueule
- On était ensemble, se fréquentait
et toi tu vas te mettre avec une cinglé pour faire du mal à sa femme.
Pfff tu es pathétique
- Ferme là idiot. Tu ne sais pas de
quoi tu parles
- Eh bien je le saurais une fois que
tu seras entrain de croupir derrière les barreaux.
Je le traine jusqu’à chez lui comme le vulgaire criminel qu’il est et
le balance derrière la voiture avec sa complice. Avant de démarrer je
fais signe à Edouard et lui demande de passer chercher James à l’hôpital avant
de venir au commissariat car nous avons pu mettre la main sur cette criminelle.
********************JAMES***********************
Je suis dans le couloir entrain de parler de tout et de rien avec ma
belle-mère. J’ai de plus en plus peur pour elle car elle maigrit de jour en
jour. S’il arrivait que sa fille ne se réveille point elle ne survivra pas.
Edouard arrive et nous salut.
- Bonjour maman
- Bonjour mon fils, cava ?
- Oui maman et toi ?
- Ah mon fils nous sommes là, le
seigneur nous porte
- Man c’est how ? il y a du
nouveau ?
- Ah , rien de nouveau ici. Toi c’est
how ?
- Ah. En fait je suis venu te
chercher pour aller au commissariat, Hamidou a mis la main sur cette fille.
- Quand ça ? et il ne m’appelle
pas ?
- Calme toi. C’est justement pour ça
qu’il s’est plutôt adressé à moi
- Maman stp tu peux rester ici ?
je vais faire un tour rapide là-bas
- Ok mon fils. Vas-y mais s’il te
plait fais doucement
- Oui oui ne t’inquiète pas
- Tu passes te changer à la maison et
on y va ? demande Edouard ?
- NOPE ! on y va directement
- D’accord mais c’est moi qui conduis
Une fois au commissariat Hamidou nous emmène d’abord dans son bureau.
- On fait quoi dans ton bureau
Hamidou ?
- En fait j’ai voulu te parler avant.
Il faut que tu saches qu’elle n’a pas agit seule
- Quoi ? c’est quoi cette
histoire ?
- En fait Edouard m’a fait part de
ses soupçons concernant Stephane et j’ai creusé là-dessus. C’est chez lui
qu’elle se cachait.
- Non je ne peux pas y croire.
Stéphane ? mais pourquoi ?
- Je ne sais pas . on le découvrira
tous ensemble. Je voulais juste t’informer avant et te demander de garder ton
sang froid sinon je me verrais dans l’obligation de te mettre dehors.
- Ok . je comprends.
Il nous emmène dans la salle où se trouve cette sorcière.
- Alors mademoiselle Vanessa et
si vous nous racontiez tout ?demande Hamidou
- Je n’ai rien à vous raconter.
Fichez-moi la paix
- Pourquoi avoir fait ça ?
- Pourquoi ? je l’avais prévenu.
Et elle n’a pas écouté. J’espère qu’elle finira par mourir.
- Quoi mais tu es dingue toi ?
tu vas pourrir derrière les barreaux j’y veillerais personnellement. Tous est
de ta faute. je me suis donné à toi. Je t’ai montré part A+B que je voulais de
toi mais non tu ne voulais que coucher . alors ne viens pas te plaindre alors
que je n’ai fait qu’essayer de prendre ce que je veux.
- mais je ne suis pas une chose. Je
ne t’aime pas et je ne t’ai jamais aimé. J’ai su depuis le premier soir que tu
étais folle raison pour laquelle je me suis éloigné. Et j’avais raison. Ma
femme guérira mais toi tu mourras en prison.
- On verra bien. Tu crois être le
seul à avoir le bras long ?je vais voir comment elle va sortir de
cet hôpital. Tu crois que la prison va me retenir ? c’est mal me
connaitre. Si j’ai pu me mettre ton idiot d’ami et un flic dans la poche … je
peux faire plus.
- Espèce de folle dit je en levant la
main pour lui administrer une gifle mais Edouard me saisit la main en
plein vol.
- Calme toi.
- Vous voulez dire qu’un de mes
collègues est votre complice ?
Elle sourit juste. Hamidou appelle un de ses collègue qui vient la prendre
et l’emmène pour revenir quelque minute plus tard suivie de Stephane.il bombe
le torse quand il me voit et affiche un air fier.
-Alors comme ça vous vous êtes associé à cette femme pour nuire à votre
ami ?pourquoi ? il ne répond pas et se contente juste de me regarder.
- je croyais qu’on était comme des frères pourquoi à tu fais une chose
pareille ?
- comme des frères ? mais tu rêves les yeux ouverts toi.
Edouard et moi nous nous regardons sans rien comprendre
- je te déteste James . je te déteste du plus profond de mon cœur et
cela depuis des années.
-Mais pourquoi ? je ne t’ai jamais rien fait. Au contraire, je t’ai
toujours aidé . Même ton boulot actuel c’est moi qui te l’ai trouvé. Qu’ai-je
bien pu te faire pour que tu me déteste au point de vouloir tuer ma
femme ?
- Tu t’es toujours cru supérieur à nous. Tu te fichais que les filles nous
plaisent ou pas. TU COUCHAIS AVEC ELLES.
- Mais de quoi parle tu ?
- chaque fois quand une fille me plaisait tu t’en fichais, elle se
retrouvait dans ton lit. Même Anne dont j’étais follement amoureux tu as mis
dans ton lit.
- mais tu es fou ma parole. Comment j’allais savoir que ces filles dont je
ne me rappelle même pas te plaisaient ? tu ne m’a jamais rien dit . je
devais entrer dans ta cervelle de moineau pour le découvrir ? Edouard tu
en savais quelque chose ?
- Non
- suis-je une seule fois sorti ou ais je une seule fois couché avec une
fille que tu avais ou que l’un d’entre nous m’avais dit avoir dans le viseur ?
-Que je sache non. Réponds encore Edouard
-quand l’un d’entre nous avait une fille dans le viseur il le disait pour
que personne ne s’y approche. Tu ne l’a jamais fais pour venir m’accuser de je
ne sais trop quoi.
- vas te faire cuire un œuf James. J’espère que ta femme mourras. Tu
comprendras ma douleur.
- en fait je crois que j’ai compris ton problème. tu as toujours été jaloux
et complexé. Edouard c’est toi qui avais raison et si je t’avais écouté nous
n’en serons pas là.je ne suis pas responsable de ton mal être. Tu m’en aurais
parlé qu’on aurait réglé les choses depuis. Mais là je vais te pourrir la vie.
Tu ne vas pas me reconnaitre crois moi
-vas en enfer
- tu iras en premier. Espèce de taré.
Je sors de là et les autres viennent me retrouver .
- Hamidou je t’en prie. Rassemblez
toutes les informations que vous avez. Ils doivent pourrir derrière les
barreaux.
- D’accord. Mais attend une minute.
Je dois vérifier quelque chose.
Il nous demande de l’attendre dans un coin et d’observer ceux qui
toucherons à leur téléphone. Il fait ensuite sortir un téléphone et lance
l’appelle. Un téléphone sonne les seconde qui suivent et un de ses collègues le
saisi et l’éteint. Hamidou lui demande de l’attendre dans son bureau. Je vois
littéralement le gars trembler.
Il nous rejoint ensuite et nous dit que le gars en question est le complice
de Stephane et de Vanessa .Si on ne peut plus se fier à la police vers qui
va-t-on se tourner ?
Au moins savoir ces deux là derrière les barreaux me rassure un peu .
Edouard me dépose à la maison , je prends un bain. Nous mangeons et je prends
aussi une gamelle pour ma belle-mère. Quand j’arrive elle me dit que je
n’aurais pas dû . je vais finalement manger cela en soirée. Elle rentre
chez elle pour vaquer à certaines occupations. Je m’assois sur le
petit canapé lit que j’ai fait installer dans sa chambre et fini par
m’assoupir . J’entend une voix lointaine m’appeler
-James, James
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je pars
d'abord dormir hein, jai trop sommeil.kissou mes gens