ne me laisse pas

Write by Ndobis

   J'arrive à Douala il est presque 18 h. A peine mon avion atterrit que je me dirige comme tous les autres  passagers sans bagages  en soute  vers la sortie.  Le chauffeur de papa m'attend  déjà à l'entrée. Je balance ma valise à l’arrière  et j'entre  dans le véhicule

 

-bonsoir tonton 

 

-bonsoir Monsieur.  Je suppose qu’on va directement  à l'hôpital 

 

-oui oui s'il te plaît. Comment va-t-elle ?

 

-je ne l'ai pas vu mais votre père m'a dit qu'elle ne va pas bien. On reste en prière pour qu'elle aille bien très vite. Beaucoup de courage 

 

-merci

 

Du courage il m’en faut vraiment .C'est vrai qu'il fait chaud à douala mais présentement je transpire à grosses  goûtes et ce malgré  la climatisation.je tremble de l'intérieur.  C'est sûrement mon Karma pour ma mauvaise vie précédente. J'ai brisé beaucoup de cœur  et maintenant  que je suis vraiment  amoureux   je  risque la perdre. Seigneur  s'il te plaît prend  pitié  ne me l'enlève  pas et je te jure que je ne regarderais plus jamais une autre femme. Donne-moi une seconde chance  je t'en  prie .

 

Il se gare devant l'hôpital  , je le remercie et sort. Je sais déjà qu'elle est en réanimation. Je monte les escaliers quatre  par quatre  malgré  mes jambes en coton.  Je  me présente à la réception  et la dame de demande d'aller jusqu'au fond du couloir et prendre à gauche. Plus j'avance mon cœur  bas à se rompre. J'entends clairement  es bruits que fait mon cœur. J'ai peur, je tremble. Quand je prends à  gauche  au couloir je tombe sur mes parents,  ceux d'Alice, Édouard  et mon ami  le commissaire  Hamidou.je leur dit bonsoir  d'une voix tremblante  et les travers pour me diriger dans sa chambre  qui d'ailleurs  est la seule porte .je mets la main  sur la poignet mais je n'ai pas la force de pousser car j'ai peur de ce que je vais voir. Papa Ben me met une main sur l’épaule en signe de réconfort.. je respire  un bon coup et pousse la porte.

 

-oooh mon DIEU , Dis je en me rapprochant du lit. Alice, qu’est ce qui s’est passé? je t’en prie  tiens bon ne me laisse pas . Penses à nous, à ta famille . Ne nous laisse pas je t’en supplie

 

Je me met à pleurer sans même le vouloir.la voir dans cet état me fend le coeur. elle a des bleue partout , un collier cervical , un masque à oxygène . Des tuyaux ici et là, sans oublier la bande autour de sa tête. Mais que s’est-il passé? je pleure encore et encore. Nombreux diront qu’un homme ne pleure pas mais là je n’arrive pas à me retenir. je sens des bras me tenir et après un coup d’œil je vois ma mère et celle d’Alice

 

-        cheri calme toi s’il te plait, ce n’est pas bien de pleurer dans la chambre un malade

 

-        maman , ma femme , ma femme regarde dans quel état elle est . si elle me laisse je deviens quoi? hein maman 

 

-        calme toi James. Nous devons juste prier et tu verras qu’elle va se reprendre . Sois fort pour elle et pour toi aussi. Nous avons tous mal de la voir ainsi mais si chacun se lance dans les pleure ça ne sera pas bon. Et comme ta mère te l’a dit on ne pleure pas dans la salle d’un malade.

 

-        D’accord maman Dalia

 

j’essuie mes  larmes du revers de la main et me relève . 

 

- le docteur a dit quoi?

 

- tu devrais aller parler avec lui directement. Me dit ma belle-mère.

 

Je sors donc avec eux et retrouve les hommes dehors.

 

- Hamidou qu’est ce qui s’est passé ? tu en sais quelque chose?

 

- heuuuu oui. Elle était au téléphone avec moi quand l’accident a eu lieu. Jai alerté tes parents et lancé les recherches. Heureusement pour moi  une personne présente m’a indiqué l’endroit  car j’étais la dernière personne avec qui elle était entrain de parler. 

 

-  attend attend attend pause .Tu dis bien qu’elle t’a appelé? mais pourquoi? elle n'était censé te faire signe que si la fille essayait encore de l’approcher.

 

- et c’est le cas. Elle m’a appellé pour me dire que la Vanessa en question était entrain de la suivre.je lui ai demandé ou elle était elle m’a dit qu’elle était entrain de se rendre au commissariat mais  après je n’ai pas trop compris ce qui s’est passé je l’ai entendu dire « les freins ne fonctionnent pas ». Et après plus rien.

- comment ça les freins ne fonctionnent pas. Et Vanessa qui la poursuivait mais pourquoi? si j’attrape cette fille je vais la tuer de mes propres mains.

 

- JAMES! tonne papa.je comprends ton chagrin mais fais attention à ce qui sort de ta bouche.

 

- hamidou tu as essayé de la chercher?

 

- oui mais elle s’est comme volatilisé, j’ai mis mes meilleurs éléments sur le coup. Ne t'inquiète pas on va la retrouver. 



-        je vais voir le docteur.

 

-        ok répondent t’ils en cœur

 

Une fois devant le bureau du docteur, sa secrétaire me fait attendre  car il  est en télé conférence. Il me reçoit peut après.

 

-        alors bonsoir monsieur Kemogne

 

-        bonsoir docteur s’il vous plait dites-moi exactement quels sont les dégâts causés par l’accident

   

-        alors je vous demanderais tout d’abord d’être fort car nous sommes entrain de faire tout ce qui est de notre possible pour la sortir de là. Elle a une fracture à la jambe droite, plusieurs contusions, Nous lui  avons mis un collier cervical pour immobiliser son cou vu la posture dans laquelle elle était à son arrivé mais aussi à cause de la force du traumatisme. Elle soufre d’un traumatisme crânien et est en ce moment même  elle est dans  le coma. 

 

-        oooh mon Dieu, c’est grave?

 

-        je peux vous assurer que nous faisons et ferons tout ce qui est nécessaire pour qu’elle aille mieux

 

-        merci beaucoup

 

-        heuuu il ya une autre chose que vous devez savoir

 

-         Quoi donc?

   

-        ca concerne la grossesse

 

-        quelle grossesse? 

 

-        ah je vois que vous  ne laviez pas encore. Votre femme était enceinte de 5 semaines, malheureusement elle a perdu l’enfant.

   

-        noooooo,nooonnn nonnnn. Pas ça nooonnn

 

-        Je suis vraiment  désolé monsieur. Mes sincères  condoléances.  Soyez fort pour vous et votre épouse. En ce moment elle a plus que besoin de vous. 

 

Je m’essuie le visage, lui dit merci et je ressors retrouver les miens. Quand maman me voit arriver elle se rapproche  vers moi et me prend  par la main.

 

-pourquoi as-tu les yeux rouge? qu’a  dit le docteur ?

 

-il a dit… il a dit   fais je en hoquetant

 

-james calme toi stp

 

-il a dit qu'elle était enceinte de 5 semaines mais qu'elle a perdu le bébé 

 

-seigneur Dieu, Vous le saviez  ?

 

-non maman ,on ne savait rien

 

Nos deux mamans se lancent dans les pleurs. La mienne psalmodie en bagangté tandis que la mère d'Alice le fait en langue Douala. 

 

-        nous avons perdu notre premier enfant à cause de moi Snif .  Si je n'avais pas eu cette vie dans le passé rien de ceci ne serait arrivé  et Alice ne serait pas dans cette condition. SNIF Je m'en veux tellement maman

 

-ne dit pas cela mon fils. dit la mère  d'Alice en se rapprochant de moi. Tu n’y es pour rien .c'est cette femme qui a causé  cela. Si quelqu’un  devrait être puni c'est bel et bien elle et non toi. Sois fort pour ta femme  et toi.

 

-oui elle a raison.  Ton passé ne détermine  pas ton présent et encore moins ton futur. 

 

Je nettoie mon visage et me tourne vers mon ami Hamidou.

 

-Hamidou je t'en prie cherchez et retrouvez-la. Ne lésiner pas sur les moyens je t’en prie. Je ne me reposerais pas tant que cette femme de sera pas derrière les barreaux.  Je peux même mettre une récompense sur sa tête si c'est nécessaire. 

 

-ce ne sera pas nécessaire mon frère. Je m’en charge. 

 

Je me tourne pour  entrer  dans la chambre quand son téléphone a lui se met à sonner. 

 

-oui Marc,  du nouveau ?

 

-….

 

-...quoi? En êtes-vous sur ?

 

- …

 

-bien 

 

-….

 

-d'accord  merci beaucoup

 

-…

-bonne soirée 

 

Il me  regarde avec une mine déconfite.

 

-heuuuu il y a du nouveau

 

- de quoi s'agit il ? demande mon beau père ?

 

-  après un examen de son véhicule, il ny a aucun doute sur le fait  que ce soit   une tentative d'assassinat .

 

-comment ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?

 

-heeee bien les freins ont été saboté .

 

-fais chier. Dis-je en donnant un coup dans le mur 

 

-JAMES ! Ressaisis toi nous sommes dans un hôpital .

 

Je respire un coup pour me calmer et reprendre contenance.

  

-         merci à tous d'être là pour nous . Il se fait tard vous devriez rentrer Maintenant 

 

-        non je reste avec elle dit ma belle mère 

 

-        maman il ny a pas de place ici ou tu peux dormir à ton aise. Rentrez sans soucis je vous tiendrais informé  au moindre changement. Il se regarde tous l'un après l’autre avant de me répondre .

 

-        ok mais surtout reste calme . Au moindre changement ou s'il ya du nouveau tu nous fais signe stp

 

-        d'accord .

   

Après les salutations et après m'avoir témoigné leur soutien ils s'en vont. Je vais m'assoir sur le petit canapé qui se trouve dans sa chambre et la regarde dormir.

 

Cinq jours déjà que nous sommes là.  Alice est toujours inconsciente  et il nya toujours  pas de nouveau  concernant  cette Vanessa.  Elle s'est volatilisé et personne  ne semble savoir où elle se trouve. Les parents viennent tous les jours. Sa mère maigrit à vue d'œil. Et même son père qui essaye de jouer le dure n'est pas différent de moi. Celia était ici hier mais à malheureusement  dû  rentrer ce matin.  Ça fait du bien d'être entouré durant ce genre de moments. Celle qui me fait encore plus pitié que je ne me fais-moi même  c'est Jobrel. Cette petite pleure  chaque fois qu'elle m'appelle. Elle est en plein examens en ce moment  donc c'est impossible  pour elle d'être là  malgré  sa volonté. Je la rassure comme je peux.  Sa sœur et elle sont tellement fusionnelles.

J'ai perdu l'appétit  , je suis comme  un zombie. Ma belle-mère vient et me demande d'aller me changer à la maison qu'elle est là  pour veiller sur elle . J'hésite car j'ai peur qu’elle  se réveille et ne me voit pas  ,mais je finis par rentrer prendre une douche et raser  cette barbe. J'enfile un t-shirt à la va vite, un jeans ,une paire de tennis et hop je saute sans ma voiture .

 

-tu as fait vite hein

 

-je n'avais rien d'autre à faire à la maison 

 

-tu as mangé là-bas ?

 

-non je n’ai pas faim

 

-je dis hein c'est quel genre d’habitude ça ? Si tu te rends malade qui va veiller sur qui ? Tu veux aussi être interné ici ? Tu veux que ta femme en se réveillant ne retrouve que ton ombre? Tu ne me réponds pas?

 

-non maman.

 

-alors assieds  toi là-bas.  Tu manges le repas que je t'ai apporté.  J'ai déjà perdu mon petit-fils , la dernière  chose que je voudrais c’est d’avoir mon gendre hospitalisé.

je m'exécute donc et mange sans broncher .  j’ai de la peine à apprécier ce repas  qui je suis certain est délicieux.

 

 Je bois de l’eau quand j’écoute un bruit qui me glace le sang « BIP BIP BIP BIP BIP »

 

-        Mais il se passe quoi ? Alice Alice.

 

-        Je cris en me rapprochant de la porte.

   

-        Docteur à l’aide, docteur docteur

 

Une équipe de médecin entre dans la chambre nous intiment l’ordre de sortir et d’attendre dehors.

 

-non je veux rester c’est ma femme

 

- désolé monsieur mais vous devez attendre dehors, me dit une infirmière

-Non je dois rester, elle a besoin de moi

 

- on  est entrain de la perdre . Faites le sortir d’ici immédiatement ,il m’empêche de réfléchir . Hurle l’un des docteurs

 

Ma belle mère et moi sommes finalement mis dehors.

La   mère d''Alice s'est réfugié  dans mes bras. Elle prie en pleurant.  Moi j'ai peur j’implore le seigneur  dans mon cœur de ne pas me prendre  mon épouse. Nous avons encore tant de choses  à faire et à vivre ensemble.  

 

La porte s'ouvre sur eux poussant Alice vers je ne sais où.

 

- qu'est-ce qu'il ya ? Que se passe-t-il ? où l'emmenez-vous ?

 

-poussez-vous s'il vous plaît. Nous allons au bloc.  Nous avons à peine découvert qu’elle a une lésion  interne causée par un os  brisé de la cage thoracique. Nous devons l'opérer tout de suite chaque second compte.vous devez signez un module de consentement .je le prends et le parcours rapidement des yeux avant d’y apposer ma signature.

 

 Je me mets sut le côté pour les laissez passer. J'entends un bruit sourd derrière moi quelques minutes  après.  Je regarde et vois ma belle mère au sol

 

-        aidez moi, aidez moi s'il vous plaît.

 

Deux infirmier arrivent et la prennent en charge, heureusement  pour  moi elle reprend connaissance très vite. Ils parlent de hausse de tension.  J'informe son mari et mes parents de la situation. Je reste à ses côtés vus que je ne peux pas être aux côtés de ma femme.

 

- excuses moi mon fils de te préoccuper davantage .

 

-mais ne dit pas ça maman . Nous devons juste prier pour qu'elle aille mieux. 

 

Deux heure de temps plus tard les médecins sortent de la salle opératoire et nous informent que tout s’est bien passé. Nous poussons tous un ouf  de soulagement  .

     

                               ******Hamidou Djerem****

Je ne dors pas depuis des jours. Je dois à tout prix retrouver cette fille. Je n'ai pas droit à l’erreur. Comment un être humain peut  il faire une chose pareille ? Pour un homme qui ne te veux pas ?un homme  avec qui c'est fini depuis ? Dire que C'EST FINI est même un abus de langage car il s'agit juste d'une  coucherie. 

 

 Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver cette fille. James est un bon ami.  Je ne serais pas qui je suis aujourd’hui s’il ne m'avait pas tendu la main. J'ai perdu mon père alors que je n'avais que 14 ans . Papa étant le seul qui travaillait, maman s'est retrouvée dos au mur. Il avait toujours refusé qu’elle travaille déjà qu'elle n'avait qu’un BEPC.  Elle voulait même  faire un petit commerce devant la maison  mais là encore papa avait  mis le veto. Il disait qu'une femme mariée  ne doit pas s'exposer.  Résultat à  sa mort nous nous sommes  retrouvé  sans rien déjà qu'on ne roulait pas sur l'or.  Maman vendait l'eau glacé et des condiments devant la maison pour prendre soin de mes deux sœurs  cadettes et moi. Nous avons tant bien que mal pu finir l'année  scolaire.  Mais à la rentrée prochaine  elle n'avait pas réuni  assez d'argent pour  tous nous inscrire.  Je lui au donc  proposé d'envoyer mes sœurs  à l'école, que moi j'allais vendre avec elle afin de pouvoir mettre un peu d'argent  de côté et rentré  à l'école la rentrée prochaine. J'ai donc commencé par la vente d'eau en sachet dans les marchés.  J'avais très honte au début mais avais je le choix? Parfois durant mes marches je rencontrais certains de mes camarades  de classe,  d'aucun  me regardaient avec pitié  et d'autres se moquaient de moi. Durant les grandes vacances , maman m’a complété  de l'argent  et je suis passé à la vente des bâtons de manioc.la première semaine alors que je rentrais  en soirée un samedi,  je me suis fait racketter  par certains  bagando(voyous) .j'ai pleuré mon  car je voyais mes chances  de retourner  à  l'école à la rentrée  s'envoler.  Maman a eu pitié de moi et m'a  complété  de nouveau. Je vendais bien mes bâtons quand une maman a demandé à prendre les battons de 2000. j’ai tout emballé dans les plastiques et les lui ai passé par ma fenêtre  du bus dans lequel elle se trouvait. Elle m'a ensuite dit qu'elle avait 10000.  Le temps pour moi de chercher la monnaie  chez mes amis vendeurs, son bus a démarré  et elle est partie avec mes bâtons. Mon cœur s'est rempli de tristesse. Je savais que c'était fini pour moi. J'ai rassemblé mes choses et je suis rentré  sous le  regard compatissant  de certaines maman. A un moment je n'ai pas plus me retenir et je me suis mis à pleurer. Pour me cacher et pleurer mon saoul je me suis abrité derrière  le mur d'un grand bâtiment.

 

 J’étais là en pleure quand un jeune garçon d’environ 17 ans  s’est pointé devant moi

 

-        Heiii petit ,que fais-tu là

Je n’ai point répondu mais il ne s’est pas découragé pour autant.

Il s’est assis près de moi  sur des parpaing.

-        Tu sais  dans la vie on traverse beaucoup de choses. De bonnes comme des mauvaises. Mais quelque soit le cas c’est important d’en parler non seulement pour se libérer mais aussi pour trouver une solution.

 

-        Ma vie est foutue. Ais je répondu

   

-        Comment ca ? tu es encore si jeune

 

-        Mon père est mort

   

-        Ah je suis désolé. Mes sincères condoleance.et si tu me racontais tout ce qui te tracasse. je pourrais peut être t’aider. Tu n’as rien à perdre

 

Je l’ai regardé et me suis jeté à l’eau . Je n’avais vraiment rien à perdre. Quand j’ai fini mon récit . il a soupiré en me regardant

-         

-        tu vois , tu ne peux vraiment pas m’aider. Ma vie est foutue

Il m’a souri, a fait sortir un stylo de son sac ainsi qu’un bout de papier sur lequel il a rédigé un numéro de téléphone avant de me le tendre. Puis il a ouvert son porte feuille et en a fait sortir un billet de deux mille francs.

-        Tiens ca . demain tu prends la moto pour Bonapriso et tu lui demande de s’arrêter  DE FOSSO. Une fois que tu y es. Appelle moi , c’est mon numéro je viendrais te chercher. Fais-moi confiance.il nya aucun problème sans solution

 

-        Ok , d’accord. Merci beaucoup.

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