Franchir le pas

Write by Farida IB


Elias…


C’est dans le salon que le décor a été planté pour rendre le moment unique. Tapis en fausse fourrure dressé pas loin du radiateur chauffage, lumière tamisée par des bougies Led et une odeur de bois de santal flottant dans l’air. Là, j’attends Yumna qui m’a donné interdiction de revenir dans la chambre après mon passage à la douche. Je n’ai aucune idée de ce qu’elle mijote, ça fait une vingtaine de minutes qu’elle y est et l’attente est d'autant plus angoissante. Je frotte mes mains moites sur mon pantalon et pousse un long soupire. C’est bizarre, c’est la première fois que je ressens ça, j’ai l’impression de faire quelque chose de mal et que je vais être puni pour ça (soupire). 


Un moment, je craque. Je sors de l’immeuble comme si j’avais le feu à mes trousses dans l’intention de me faire un, deux voir trois shots de tequila. Après une courte marche, le courant d’air dehors me fait faire volte-face. Je referme à peine la porte qu’elle débarque dans le vestibule.


Yumna ton inquiet : mais tu étais où ? Je commençais à me faire du mauvais sang.


Je lui réponds en fixant mon pull sur l’armature.


Moi : j’étais sorti prendre un bol d’air.


Yumna incrédule : par ce grand froid? 


Moi me tournant enfin vers elle : euh je (Ouvrant grand les yeux hébété… Plutôt en admiration) waouhh !!


Elle sourit et ma peur s’évanouit  d’un coup.


Yumna : tu as dit qu’on ferait les choses dans les règles de l’art.


Moi m’approchant : ce n’était pas vraiment l’idée que j’avais en tête en disant cela.


Elle baisse la tête pour se regarder avant de me regarde hésitante.


Yumna : tu n’aimes pas ?


Je ne réponds pas et l’enlace par la taille pour lui donner un long et langoureux baiser avant de plonger mon regard dans le sien.


Moi : j’adore, tu es magnifique.


Yumna me souriant : merci.


Pour info, elle porte un ensemble soutien-gorge, tanga, paire de bas et porte-jarretelles noir paré de broderies et d’une dentelle avec un petit bijou placé délicatement entre les seins, perchée sur des escarpins vertigineux.  


Je me redresse et la saisis à bras-le-corps, puis je la soulève et la serre contre moi. Elle pose sa tête sur mon épaule et enroule ses bras autour de mon cou avant de coller ses lèvres aux miennes. C’est en l’embrassant de la façon la plus amoureuse et sensuelle qui soit que je la pose sur le tapis. La délicatesse ce n’est pas vraiment pas mon fort, mais elle a l’air tellement fragile que j’ai peur de l’abîmer.


 Elle a toujours les mains autour de mon cou au moment où je me penche sur son visage. D’une main, j’effleure doucement son cou, tandis que l’autre explore son corps. Je lui caresse le sillon intermammaire, le ventre, les cuisses et descend lentement sur ses genoux et après quelques allers-retours, je m’arrête à son entrejambe que je caresse à travers le bout de tissu. Elle jette sa tête en arrière en gémissant et rosit au fur et à mesure. Très lentement, je m’approche de son visage et fonds sur ses lèvres avant de m’emparer de sa bouche, elle répond et m’embrasse à en perdre l’haleine pendant que ses mains rehaussent peu à peu mon tee-shirt jusqu’à mon cou. Elle balade ses mains sur mon torse en pinçant de temps à temps mes tétons. Mon érection gonfle. Je m’écarte légèrement et finis d’enlever le tee-shirt et aussi mon bas de jogging que je jette au loin ensuite je dégrafe en même temps l’attache en arrière et avant du bas porte-jarretelle que je fais glisser le long de sa magnifique jambe. J’embrasse l’intérieur de sa cuisse jusqu’à remonter au niveau de son mont de vénus encourager par de petits gémissements. Je reprends le même manège sur l’autre jambe, cette fois en remontant à ses seins passant par son nombril que j’ai taquiné en une tierce. Je retire le soutien-gorge reste un moment immobile à contempler ses seins en forme de cloche. Je prends un plaisir insensé à enroulant ma langue autour d’un mamelon endurci pendant que ma main gauche enveloppe le globe de l’autre sein. Sa main quitte ma joue qu’elle passe de mon dos à mon torse. Je me positionne à genoux devant elle et m’attaque à son tanga que j’enlève tout aussi sensuellement. Je laisse les escarpins qui lui donnent une allure très sexy. Je pose un genou sur mon épaule et commence à lécher l’intérieur de ses cuisses scandé par de petits mordillements. Elle halète les yeux fermés.


Yumna la respiration hachée : je me sens étourdie.


Je ne relève pas, je souffle sur son intimité avant de poser mes lèvres humides sur son bouton que je me mets à taquiner. Je la caresse du bout de la langue en parcourant son sexe, elle se cambre et enfouit ses mains dans ses cheveux et gémit de plus en plus fort.


Yumna : je meurs de chaud, je pense que je vais uriner. 


J’accélère le rythme en pinçant sur son bouton.


Yumna dans un cri : ohh putain.


Elle jouit en grognant entre ses dents, elle met quelques secondes pour ouvrir les yeux.


Moi sourire en coin : ça va ?


Elle acquiesce.


Moi : tu veux toujours continuer ?


En guise de réponse, elle recommence à m’embrasser, je me replace entre ses jambes et glisse un doigt dans sa moiteur puis entreprend de faire des va-et-vient. Elle met sa main entre nous et se saisit de ma bite qu’elle commence par rouler entre ses doigts jusqu’au gland pour caresser la couronne en tournant. Elle se lance par la suite dans un mouvement de monter descente en maintenant une légère pression, ce qui m’arrache un petit grognement étouffé. Progressivement, nos rythmes augmentent et nos souffles s’entremêlent. 


Lorsque je la sens à nouveau perdre pied, je me libère de son emprise et me place devant l’entrée de son vagin. C’est à ce moment-là que je me rappelle ne pas avoir acheté les protections. Je stoppe net. 


Moi : on n’a pas de préservatifs.


Yumna les yeux embrunis par le désir : la pilule Elias, la pilule.


Je lui lance un regard sceptique.


Moi : tu es sûre ?


Yumna : je n’ai jamais été aussi sûr de ma vie.


Avec un peu d’appréhension, je me repositionne et lui capture les lèvres. 


Moi me relevant : je t’aime.


Yumna : je t’aime.


Je recommence à l’embrasser en lui soufflant, je t’aime pendant que je la pénètre très lentement.


Moi : merci de me faire ce cadeau.


Elle hoche lentement la tête en souriant, pourtant je la sens se crisper.


Moi lui susurrant : détends-toi ça ira juste après.


Elle hoche encore la tête et se blottit contre moi.


Yumna : je me sens bien comme ça.


Je lui donne un dernier baiser avant de la pénétrer d’un seul coup. Elle se mord la lèvre le regard ancré au mien. Je commence de va-et-vient agile qu’elle a l’air d’apprécier parce qu’à un moment, elle recommence à haleter. Je lui butine la gorge en descendant sur sa poitrine. Je m’attarde un peu sur la pointe de ses seins. Elle enfonce son doigt dans mon genou lorsque j’accélère le rythme. Quelques instants plus tard, elle jouit dans un cri. Je me déverse à mon tour de même cuvée. Je me laisse tomber à ses côtés et pose un bras sur mes yeux. On reste figé comme ça pendant de longues secondes. Je finis par briser le silence.


Moi : je pense toujours qu’on n’aurait pas dû.


Yumna : mais c’est déjà fait.


Moi : j’ai peur qu’on ne complique encore notre situation…


Yumna finissant ma phrase : déjà compliquée.


Elle se redresse sur un coude.


Yumna : je ne regrette rien et je ne regretterai jamais, encore que j’aie aimé au point où je suis prête à recommencer.


Moi secouant vigoureusement la tête : une très mauvaise idée.


Yumna : lol le mal est déjà fait.


Elias : quand bien même !!


…….


Yumna : tu me promets de ne plus débarquer comme l'autre fois ?


Moi : ne me fait pas faire des promesses que je ne peux pas tenir.


Yumna regard appuyé : Elias !!


Moi : ok promis.


Elle me lance un autre regard.


Moi : wallah !


Yumna : mdr.


Je fouille ma poche pour sortir la boite à bijou que je cache depuis mon arrivée.


Moi : tiens !


Elle fronce les sourcils, mais me la prend quand même de ma main.


Yumna : c’est quoi ?


Moi : un petit cadeau pour ton voyage.


Un sourire illumine son visage.


Yumna : il ne fallait pas.


Elle veut l’ouvrir et je la stoppe.


Moi : tu le feras une fois dans l’avion.


Yumna : d’accord.


La voix dans l’interphone raisonne.


Yumna : et ce n’est plus pour longtemps.


Moi : on dirait que oui.


Elle se met sur la pointe des pieds pour m’embrasser.


Moi : luv you.


Yumna : me too babe.


Je m’abaisse pour lui capturer la bouche à nouveau, elle s’en va un moment plus tard et j’attends qu’elle soit hors de portée pour me retourner en direction des bancs d’attentes pour attendre mon vol. Je repère une place vers laquelle je me dirige lorsque je bouscule quelqu’un au passage. Je relève ma tête pour m’excuser et plisse les yeux à la vue de la personne.


Moi : yoo !! Eddie, c’est ça ?


Il fronce les sourcils l’air de me méconnaître.


Moi : c’est Elias (il fronce les sourcils) Yumna…


Eddie : oh excuse-moi, je ne suis pas si physionomiste que ça.


Moi : on dit quoi ça fait un bye ? Tu vis à L.A ?


Eddie : pas loin oui, à Malibu.  


Moi : je vois, tu viens de rater Yumna de justesse.


Eddie : ce n’est pas grave, on se verra une prochaine fois peut-être.


Moi : tout à fait.


Eddie : bon, il faut que je te laisse. J'ai un autre trajet qui m’attend. 


Moi : ok ravi de t’avoir revu bro, c’est Yumna qui sera contente de cette rencontre. En parlant de ça, tu me laisses tes coordonnées pour elle ?


Eddie hésitant : euh, je pense qu’elle les a.


Moi dubitatif : tu es sûr ? (oui de la tête) Bof, je te laisse alors (lui tendant la main) à un de ses quatre.


Eddie (saisissant la main) : à un de ses quatre.


Il part en direction de l’entrée du terminal de sortie et moi, je continue mon chemin vers les bancs. Je prends place à peine qu’on annonce mon vol.



Eddie…


Je sors du terminal et lance un regard neutre vers Adriana qui me sourit le menton posé sur la portière entrouverte de son véhicule. Elle réprime son sourire et hausse les sourcils jusqu’à ce que je n’arrive à sa hauteur.


Adriana : ton congrès s’est mal passé ou quoi ?


Moi m’approchant pour lui faire la bise : du tout pas, au contraire c’était très instructif.


Adriana : alors pourquoi tu fais cette tête ?


Moi : rien de spécial, je suis juste épuisé.


Je contourne la voiture pour mettre mes affaires à l’arrière du véhicule avant de monter à ses côtés. Elle démarre sans plus rien dire. Pendant qu’elle conduit, je sors mon téléphone pour dire à Ian et Armel que mon avion a atterri en un seul morceau. Ce dernier vit maintenant à New-York, il prépare un master sciences et génies des matériaux. Papa a consenti à le laisser voyager après qu’il se soit rangé pendant plus d’une année. Enfin, il paraît qu’il est devenu très fidèle à sa Cassidy. Pas vraiment il paraît parce que les gars vivent ensemble, mais nous n’arrivons jamais à y croire autant que nous sommes dans la famille (rire).


Sinon moi ça va inh, à part le fait que je viens de revoir le gros tas de muscles qui sert de petit ami à Yumna pfff. J’avais oublié leur existence, bon presque. Je dois avouer qu’il m’arrive de penser à Yumna, pas de le sens que vous pensez tout de même. Je peux dire avec conviction que c’est de l’histoire ancienne. Cependant, notre amitié m’a toujours manqué. C’est pour cela que je me suis rallié à Adriana qui est toujours présente pour moi. Seulement qu'avec elle, il n’y a pas cette connexion spéciale que j’avais avec Yumna. Mais bon, c’est une très bonne amie, fin en ce qui me concerne. De son côté, elle reste dans l’espérance qu’il se passe un truc entre nous. Elle ne me l’a jamais caché d’ailleurs. Un truc de dingue !! Elle gère même sa vie en fonction de la mienne. Elle a déménagé à Malibu la même année que moi et vit à quelques pas de chez moi. Elle est en voie de terminer son internat dans le même hôpital que moi. Au départ, j’étais réticent et je la trouvais trop collante. Avec le temps c’est devenu ma go sûre (rire). En dehors d'avoir des formes belles et sauvages, elle a un grand cœur. Elle a l’air parfaite et son sourire, c’est quelque chose !


Elle conduit sur une distance et je commence à retrouver mon humeur de New-York. En fait avec les gars, on a passé mon séjour à faire les fous. J’y étais pour participer à un congrès de gynécologie obstétricien. Ma formation suit bien, j’en ai encore pour trois ans ensuite, je rentre définitivement à Lomé. C’est le deal avec mes parents et cette fois papa ne me laisse aucun choix. C'est moi qui entame une conversation.


Moi : ça va ?


Adriana : oui oui, comment s’est passé ton séjour ?


Moi : c'était le feu, mon loufoque de frère et son cousin de la fesse gauche Ian m’ont traîné dans tous les bars branchés de Manhattan. J'avoue que c'était le pied, nous avons assisté au match des Yankees.


Adriana : j’ai vu ça sur les photos que tu m’as envoyé.


Moi : et toi ? Qu’est-ce que j’ai raté de beau ?


Adriana : pas grand-chose, je suis allée manger deux ou trois fois avec Tony et avec les filles, on s’est fait une soirée ciné-boîte.


Moi arquant le sourcil : c’est qui Tony ?


Adriana : le gars en pharmacie.


Moi : il essaie toujours de te brancher ?


Adriana hochant la tête : vu que je n’ai pas la bague au doigt.


Moi : bah, donne-lui une chance !


Adriana (me jetant un coup d’œil) : à qui, Tony ? 


Moi : oui.


Adriana tirant la bouche : il n'est pas mal, mais il ne me plaît pas.


Moi : ça ne te dérange pas pourtant de lui sucer le gain.


Adriana : puisqu’il n’a pas autre chose d’intéressante qu’on puisse sucer.


Je jette un coup d’œil à son profil sérieux et éclate de rire.


Moi : mais qu’est-ce que tu en sais ? Tu l’as déjà testé ?


Adriana : pas besoin, je l’ai déjà jaugé un jour pendant qu’il me prenait dans ses bras. 


Moi dépassé : donc tu as pris le temps de vérifier ça ?


Adriana : c’est un réflexe de femmes.


Moi secouant la tête : les femmes, vous avez toujours quelque chose !


Nous conversons jusqu’à ma devanture où elle attend que je récupère mes affaires pour mettre le contact, je reviens prestement à son niveau et cogne sur la vitre.


Moi (quand la vitre est descendue) : tu ne viens pas avec moi ?


Adriana : je me disais que tu voudrais te reposer, je t’ai fait quelques plats que tu n’auras qu’à réchauffer.


Moi : merci, mais j’avais prévu passer la soirée avec toi histoire qu’on rattrape mes deux semaines d’absences.


Adriana me souriant : un programme très intéressant, mais j’ai un truc de prévue avec les filles.


Moi narquois : vous allez encore vous encanaillez entre vous ?


Adriana : lol même pas, en fait Brooke (une copine à elle) sort ce soir avec son mec donc elle nous a sollicité pour sa mise en beauté.


Moi : pour une simple sortie ?


Adriana : il va peut-être y avoir une demande en mariage, elle a vu la bague par mégarde l’autre fois.


Moi : c’est super ça, donc on ne se verra pas avant demain ?


Adriana : je vais voir si je peux passer  tard dans la soirée pour qu’on tripe ensemble.


Moi : d’accord, je t’attends à ce soir donc.


Elle hoche la tête puis démarre, je mets quelques minutes pour rentrer à la maison. Je passe directement sous la douche et revient m’installer devant la télévision que j’allume alors que je suis plus concentré sur mon téléphone. Je tchate un moment avec Ussama qui me donne sa position et m’informe que sa sœur rentre en famille. Ce n’est pas une information en tant que telle, mais je fais celui qui n’est pas au courant. Avant qu’on se laisse, je le charrie un peu sur sa go. Une autre histoire de ouf. Ussama amoureux et de qui ? Bof on me dira qu’on ne choisit pas qui on aime. Je sors de notre discussion pour écrire à Bradley afin de prendre les nouvelles de toute la famille ensuite, j’envoie un coucou à mes deux lascars de New-York. Au bout d’une heure, je n’obtiens aucune réponse donc je décide d’écrire à Miss Riana.


Moi écrivant : s’lut beauté, position.


Elle répond une dizaine de minutes plus tard.


Adriana : beauty shop.


Moi : vous en avez pour longtemps encore ?


Adriana : mouais en plus on a croisé Tony et sa bande qui nous invite à sortir ce soir. 


Au lieu de lui répondre par SMS, je l’appelle.


Moi d’entrée : et tu vas y aller ?


Adriana : mais bien sûr, qui refuse la bouffe gratuite ?


Moi : je peux t’inviter moi.


Adriana : ce n’est pas la même chose, on mange souvent ensemble toi et moi.


Moi : je n’aime pas l’idée que tu traînes avec lui, il a peut-être une mauvaise idée derrière la tête.


Adriana le ton rieur : comme ?


Moi : te violer par exemple.


Je l’entends éclater de rire.


Moi : non mais sérieux.


Adriana : Eddie arrête.


Je bloque un instant, elle a une manière d’articuler mon prénom qui me laisse toujours coi.


Adriana poursuivant : Tony est inoffensif.


Moi (faisant la moue comme si elle pouvait me voir) : tu n’en sais rien.


Adriana : c’est vrai qu’il ne me plaît pas, pas autant que toi, mais il est gentil. 


Moi : tu le trouves même gentil.


Adriana : parce qu’il l’est (ajoutant) et puisque tu me fais languir depuis des années, je vais peut-être étudier son cas comme tu me l’as suggéré.


Moi farouche : je ne t’ai rien suggéré du tout.


Adriana : si, tu as dit de lui donner une chance.


Moi : rhoo je disais ça comme ça, ne suis pas.


Adriana me prenant de court : ok, tu veux bien me donner une chance toi ?


Je bloque un moment silencieux.


Adriana au bout d’un moment : c’est ce que je pensais, je dois raccrocher. À toute !


Elle ne me laisse pas répliquer avant de raccrocher. Je pose le téléphone à côté de moi et soupire longuement. Je ne savais même pas quoi lui répondre parce que je suis confus. Au fait l’idée qu’elle traîne avec ce Tony de malheur me rebute. Il… 


J’interromps mes pensées pour répondre à mon téléphone qui sonne, c’est Armel.


Moi : Elli ce n’est pas trop tôt.


Armel : j’étais occupé avec ma belle, nous…


Moi le coupant devinant la suite : épargne-moi des détails s’il te plaît.


Armel : krkrkr je dois te dire pourquoi je ne répondais pas à tes messages.


Moi : c’est bon, j’ai compris.


Armel : je parie que tu t’ennuies.


Moi : pari remporté.


Armel : trouves-toi une meuf frangin, j’en ai marre de tes « coucou, tu fais quoi ? ».


Moi : rhoo ce n’est pas à toi seul que j’ai envoyé le message.


Armel : et je suis sûr que Ian non plus n’a pas répondu.


Moi : peut-être qu’il est occupé.


Armel répétant : bro pour l'amour de Dieu trouve toi une meuf. 


Moi : je n’ai personne en vue. 


Armel : tu aurais une meuf si tu arrêtais de friendzoner les nanas autour de toi.


Moi : je vois où tu veux en venir, mais Riana…


Armel m’interrompant : Eddie tu es en touche pour cette fille, tu es tout le temps en train de parler d’elle.


Moi : un peu normal en dehors du fait qu’elle est une fille intéressante, c’est la seule personne avec qui j’ai des affinités ici.


Armel : et tu peux transformer cette affinité en quelque chose de plus profond. (sérieux) La fille n'a jamais caché ses sentiments vis-à-vis de toi, je ne vois pas ce qui t'empêche de lui donner une chance. Elle est bonne en plus cette fille.


Moi : avec toi, les filles sont toujours bonnes !


Armel : est-ce que c’est faux ? 


Moi : c’est vrai qu’elle n’est pas mal.


Armel : Elli arrête ! Ne commence pas tes choses ! 


Moi coupant court : ok, je vais voir.


Armel : ne vois pas, fais-le.


Moi : ok.


C’est lui qui raccroche, je m’allonge de tout mon long sur le canapé pour réfléchir à ses propos.







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