Hmmm Méli
Write by Lulu-marie
Chapitre 13 : Hmmm Méli
***Pavel***
Ronel :Comment as tu pu ? C'est une femme mariée
Moi (le regardant) : C'est arrivé
Ronel : merde tu ne pouvais pas te contrôler ?
Moi : Ronel écoutes moi
Ronel : Que veux tu me dire, je ne te reconnais plus. Tu veux lui créer des problèmes, et si son mari l'apprenait tu as pensé à cela.
Moi (calme) : est ce que tu peux te calmer et m'écouter
Ronel (furieux) : qu'est-ce que tu veux ajouter dans tes délires, si ça commence tu ne me verras pas parce que je t'avais prévenu (se levant) bon après midi
Moi (me passant la main au visage) : ...
Je n'ai pas voulu le retenir ce serait une peine perdu. Ça lui passera. Je devrais lui dire mais je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part. Ronel se met rarement en colère. Ça me fait un peu mal de savoir qu'il est fâché contre moi. Mais je ne regrette pas ce que j'ai fait avec Mélissa. Elle est mariée mais je l'aime. Ça ne m'a jamais effleuré l'esprit d'avoir une relation avec la femme d'autrui, parce que je n'aimerais pas me mettre dans des histoires. Mais je n'ai pas pu ; cette femme je l'ai désiré au premier regard. Pas besoin d'un dessin pour comprendre qu'elle n'est pas heureuse dans son ménage. Mon petit doigt me dit que ce type cache quelque chose, une famille par exemple. Sinon laissé ta femme seule et voyagé pendant des mois sans donner de nouvelles c'est bête.
Si tu es un homme et tu as une belle femme tu ne sais pas en prendre soin, un autre le fera à ta place. Je n'aimerais pas me retrouver un jour à la place de son mari mais je n'y peux rien j'aime sa femme.
J'ai envoyé un message à Mélissa avant de sortir. On devrait se voir dans un restaurant à Cadjehoun je lui ai demandé de choisir elle même et de m'avertir.
***Arthur***
La vie suit son cour, j'ai des femmes, j'ai une voiture à ma disposition, j'ai un travail et ce qui est marrant c'est que je me tape la directrice. Madame Khafilath LAWANI mon chef, celle qui me donne des ordres celle que tout le monde crains dans cette boîte à cause de son statut de PDG, la patronne. Elle n'arrive plus à se passer de moi ; elle ne respire que par mon nom.
Comment sommes nous arrivé là ?
***Flash-back***
Il ne reste plus que nous deux dans la boite. Elle a un contra très important à signer demain et il faut qu'elle mette le paquet.
Moi (me rapprochant d'elle) : madame ça suffit il se fait tard.
Elle : je dois...(levant les yeux)
Moi (lui tendant le verre) : de l'eau
Elle (la prenant) : merci (prenant une gorgée) il faut que vous rentrez Arthur je vais finir le reste
Moi : je ne peux pas
Elle : pourquoi ?
Moi : je ne peux vous laisser seule ici en plus vous êtes ma patronne.
Elle (baillant) : j'avoue que je me sens un peu épuisée
Moi : donc fermer cet ordinateur et rentrer chez vous, votre mari doit être entrain de vous attendre.
Elle : je ne suis pas mariée.
Ça je le savais
Moi (souriant) : peu importe
Elle : bon je vais me reposer un peu histoire de remettre mes esprits en place.
Moi : merci
Elle s'est levée et nos regards se sont accrochés. C'est le moment de me jeter à l'eau, Khafilath me fait bander à chaque fois, je me demande comment j'ai pu tenir jusqu'à maintenant. Cela fait un mois que je travaille avec elle.
Elle : vous faites quoi ?
Moi (direct) : puis je vous embrassez ?
Elle (fronçant les sourcils) : Ça ne va pas ?
Moi : C'est que vous avez de très jolies lèvres.
Elle : reculez immédiatement
Moi (séduisant) : vous êtes tellement belle
Elle : je... Je vous demande de reculer
Moi (me rapprochant) : face à votre beauté, je n'arrive pas à résister
Elle semble dire quelque chose mais elle s'est tu.
Moi : excusez moi je ne devrais pas. Vous êtes ma patronne excusez moi
Elle : embrassez moi
Avant même que je n'integre sa phrase, elle s'est jeté sur mes lèvres en m'embrassant avec fougue. C'est ainsi comme deux lions assoiffés, nous nous sommes jetée l'un sur l'autre. La soirée c'était terminé là sur le bureau là
Aujourd'hui je lui fais crié mon nom à chaque fois, elle ne peut plus se passer de moi.
***Fin du flash-back***
La secrétaire : Mr Arthur madame veut vous voir dans son bureau toute suite
Moi (me levant) : j'y vais
Et oui j'ai mon bureau personnel maintenant, je ne perd pas de temps moi.
***Lara***
Les choses on radicalement changées dans ma vie grâce à toute ses personnes que j'appelle mes anges. Finis les mauvais jours, j'ai un travail et je ne me plains pas. Je suis avec des personnes qui m'aiment. Mélissa à totalement mit sa confiance en moi, sa boutique de chaussures c'est moi qui gèrent, elle ne vient presque plus. Je suis ses yeux c'est ce qu'elle dit. Aujourd'hui j'arrive à marcher droite sur les talons et je porte des vêtements class. Moi Lara, la femme de ménage d'autres fois. Hélène et Arthur ne sont maintenant que de mauvais souvenirs.
Quand à Elyed et sa soeur, mon autre famille ils sont plus qu'adorables. Nous savons tous ce que veut Elyed, donc oui nous sommes ensemble mais je lui ai demandé qu'on aille molo molo pas besoin de se presser. Je dois me construire, j'ai des rêves.
***Mélissa***
<<Chérie tu viens me chercher à l'aréoport s'il te plaît ?>>
C'est le message de mon mari qui m'a fait partir de chez Pavel. Ce dernier était jaloux disant que c'était une demande je pouvais ne pas y aller. Mathis était de retour, c'est mon mari et s'il me demande de passer le prendre, je ne peux pas dire non. Je vais divorcer je le lui ai dit mais je crains la réaction de mon mari, m'accordera t'il le divorce aussi facilement ? Ce que je ressens pour mon mari n'est pas comparable à ce que je ressens pour Pavel et je ne peux pas jouer sur deux tableaux. Il faut que je réagisse au plus vite.
Je suis allée le chercher à l'aéroport comme il me l'a demandé nous nous sommes échangés juste deux mots et le reste du trajet s'est déroulé en silence. Ça fait plus de trois heures que nous sommes rentrés et l'atmosphère est..bizarre
Mathis : je te trouve bizarre
Moi : humm
Mathis : Méli ça va ?
Moi : tu repars ?
Mathis : oui dans trois jours
Moi : ça ne m'étonne pas.
Mathis : Mélissa
Je pense que c'est le bon moment pour me lancer
Moi : il faut que je te parle
Mathis : je t'écoute chérie
Moi : Mathis je veux divorcer
Mathis (levant les yeux): tu blagues ?
Moi : je suis sérieuse Mathis
Mathis (se levant) : Tu ne l'ai pas, sinon répète ce que tu viens de dire
Moi (le fixant) : Mathis je demande le divorce
Mathis : donnes moi deux raisons en dehors de mon manque de temps
Moi : voilà tu dis manque de temps et tu penses que ce n'est rien ?
Mathis (rigolant) : non Mélissa tu n'es pas sérieuse
Moi (le fixant) : je le suis
Mathis : non tu n'es pas sérieuse
Moi : Mathis
Mathis (hurlant) : ça suffit. Méli je ne te comprend pas et tu sais quoi, je vais faire comme si je n'ai rien entendu (prenant ses clés) je sors
Moi : Mathis... Mathis on a pas fini
Mathis : oh que si
Moi (le suivant) : Mathis
Mathis : on a terminé Mélissa
Moi : Non Mathis... Mathis... Mathis reviens ici
Il m'a totalement ignoré en montant dans son véhicule.
Moi : d'accord on verra où ça nous mènera.
***Régina***
Belle mère : ooh Dieu soit loué, elle a accouché ?.... Oui.... Oooh merci mon Dieu... Je viens toute suite
Click
Moi : maman qui a accouché ?
Belle mère (me regardant) : les vrais femmes, les vrais femmes je te dis
Moi : c'est tante Ariane ?
Belle mère (me toisant) : tchrummm
Moi : si c'est elle, je peux vous suivre pour...
Belle mère : heyy il faut faire ton enfant aussi. Tu comprends, ventre vide fais pour toi et on viendra te voir ici.
J'ai été touché par sa phrase mais j'ai fait comme si ça ne me disait rien, je lui ai adressé un sourire. Je suis habituée je le dis toujours.
Dylan m'avait dit que sa soeur était enceinte, c'est la raison pour laquelle il a envoyé nanou chez elle. Je vais attendre son retour pour savoir. Ou demain je vais appeler tante Ariane directement, je n'ai pas d'unité dans mon portable maintenant
Un enfant, Dieu me donnera t'il un jour la chance de tenir mon propre enfant dans les bras. Je le lui demande jour et nuit et j'espère vraiment qu'il fera ce miracle dans ma vie, sinon je finirai par croire qu'il est sourd à cet appel.
(...)
[Le lendemain]
Très tôt ce matin Dylan est rentré et sa mère est partie. Ils étaient tous deux agités, c'est très bizarre. Je l'ai interpellé
Moi : Dylan qui a accouché ?
Dylan : hein
Moi : je demande qui a accouché
Dylan : qui t'a dit que quelqu'un a accouché, en plus tu me le demandes comme si je suis le mari de... Attends comment je peux savoir qui a accouché hein Régina ?
Moi : Non hier ta mère a...
Dylan : ma mère quoi, méfies toi hein Régi. Tu me poses cette question pourquoi ?
Moi : donc je ne peux plus te...
Dylan (hurlant) : Comment je reviens du boulot après des nuits de travail et tu me poses ses genres de questions
Moi : ahh mais
Dylan (me coupant) : mais quoi hein Régina quoi, tu pousses les ailes depuis que tu t'es faite amie avec ses femmes la. (Comptant les doigts) tu me parles comme si j'étais ton cammarde ; un, tu me désobéis ; deux, tu fais ce que tu veux ; trois, regardes ; regardes toi, tu portes des tenues de femme légère
Moi (bouche ouverte) : aahh
Dylan : tu crois que je ne t'observe pas, je te regarde et je te laisse faire. Je ne dirais rien maintenant, ça fait beaucoup et je te compte ça. Parce que tu portes des vêtements de je ne sais même pas que tu me désobéis et maintenant que tu me manques de respect
Moi (le regardant) : ...
Dylan : je rentre maintenant et elle se met à me poser des questions, qui a accouché, c'est moi qui ai accouché ?
Moi : mais qu'ai-je fait de mal en te demandant cela
Dylan : pourquoi tu vas me demander ça ; pourquoi
Moi : ooh excuses moi
Dylan (allant et venant) : Tu rentres chez toi, tu ne peux plus avoir la paix c'est quoi ?
Il a fait son tapage et il est ressorti comme il est arrivé. Tous ceci est bizarre, juste le simple fait de poser une question et il s'enflamme. Si c'est ta soeur qui a accouché ou pas et tu te mets à hurler. Ah ça veut dire quoi.
Sonia : tu as quoi tu parles seule maintenant ?
Moi (sursautant) : oh toi tu m'as fais peur, tu es entrée comment ?
Sonia : la porte était ouverte
Moi : tu as croisé mon mari ?
Sonia : Non,
Moi (soupirant) : prends place attends tu fais quoi encore à Cotonou tu ne devrais pas être au village depuis hier ?
Sonia (souriant) : oui mais j'ai été retenu
Moi : ah tes copains ne t'ont pas laissé partir, celui qui est passé te prendre hier c'était qui ?
Sonia : je n'ai pas des copains. Lui il court après moi depuis un temps, on s'était connu dans un groupe sur WhatsApp et je lui ai dit que si je venais à Cotonou on allait se rencontrer.
Moi : humm donc tu n'étais pas ici que pour moi
Sonia : oh la grande laisse moi ça
Moi : mais fais attention à toi
Sonia : t'en fais pas,
Moi : il s'appel comment ?
Sonia : Ronel . Sinon ta sorcière de belle mère n'est pas la ?
Moi : non
Sonia : et tu as quoi, pourquoi tu parlais seule
Moi : C'est Dylan,
J'ai expliqué la situation à ma soeur et elle m'a demandé d'appeler directement ma belle soeur
Sonia : appel la
Moi : humm
Sonia : ta belle soeur est enceinte ?
Moi : je ne sais pas, ça fait longtemps que je l'ai vu
Sonia : okay appel et tu demandes seulement si elle a accouché
Moi : okay.
J'ai pris mon portable en sortant le numéro de ma belle soeur que j'ai lancé
Moi : tchrummm je n'ai pas de jus, j'avais même oublié
Sonia (me tendant son portable) : prends pour moi alors
J'ai recomposé le numéro sur son portable et j'ai lancé
Moi (regardant ma soeur) : ça sonne
Sonia : mets ça sur haut parleur
Elle : Oui allô ?
Moi (mettant sur haut parleur) : allô bonjour tante Ariane
Elle : bonjour c'est qui ?
Moi : c'est Régina la femme de Dylan
Elle : Ohh Madame Hounton comment tu vas ?
Moi : je vais bien et les enfants ?
Elle : oh ils vont bien. C'est le numéro de qui ?
Moi : non c'est pour ma sœur
Elle : okay tout va bien non ?
Moi : oh oui, et vous là-bas, c'est pour quand oubien il est sorti déjà ?
Elle (hésitante) : Ooh... Euh.. Mais non
Moi : ah
Elle : ça reste beaucoup
Moi : c'est ce que je voulais demander
Elle : mais qui te l'a dit ?
Moi : Dylan
Elle : ah (riant) ce n'est pas encore l'heure
Ma soeur me faisait des gros yeux que je ne comprenais pas
Moi : bon je vous laisse
Elle : merci ma belle
Moi : bien de choses à ma famille
Elle : je ne manquerai pas
Click
Sonia : mais Régi
Moi : qui a t'il ?
Sonia : tu pouvais pas demander si elle est réellement enceinte
Moi : ah tu as entendu toi même, elle n'a pas encore accouché elle dit ça reste beaucoup
Sonia: il fallait aussi demandé d'après la petite la, celle que vous avez envoyé là-bas
Moi : Nanou, j'y avais même pas pensé
Sonia : cette affaire est bizarre
Moi : vraiment bizarre
Sonia : ou bien ton mari à une autre femme dehors
Moi : Sonia non
Sonia : excuses moi mais c'est possible
Moi (le coeur battant) : non
***Mélissa***
Il a tout fait pour taire le sujet, j'ai essayé de revenir la dessus mais il m'a arrêté toute suite. Il m'a dit qu'il ne voulait pas entendre des bêtises. Et tel que je connais Mathis, il ne reviendra jamais sur le sujet. Je sens que se sera difficile.
Mathis : bonjour chérie, ça va tu as bien dormir ?
Moi : oui
Mathis (m'embrassant) : tu as quoi, je te trouve crispé
Moi : Rien, mais on doit parler
Mathis : des conneries que tu racontais hier ? Chérie dit moi pourquoi tu veux qu'on divorce, tu es ma femme. Pourquoi tu veux divorcer, tu ne m'aimes plus ? C'est à cause de mon boulot ou tu as un amant
Moi : Mathis je...
Mathis (me mangeant la lèvres) : okay je sais que ce n'est rien de tous ça. Dis moi ça te dirait qu'on voyage ensemble ?
Moi (bougeant la tête) : non
Mathis : Méli
Moi : je vais y aller,
Mathis : okay chérie tu reviens vite ?
Moi : eeeuuh oui
Mathis (bisou) : okay.
Je me suis empressée de sortir de la maison.Je ne sais pas ce qui m'arrive j'ai prit peur d'un coup, comment lui dire que je l'ai trompé, Mathis me tuerai s'il l'apprenait.
***Mathis***
Moi : oui Bonjour Rodrigue
Lui : bonjour patron
Moi : ça va ?
Lui : oui patron
Moi : dis moi tu fais quoi comme travail maintenant ?
Lui : ah rien patron
Moi : bon je n'ai pas assez de temps, je repars bientôt j'ai un travail pour toi. Je veux que tu me surveilles ma femme
Lui : ah monsieur, il n'y a pas de problème
Moi : je n'ai pas le temps pour qu'on en parle, fixes ton prix et fais le moi savoir.
Lui : d'accord patron
Click
A suivre...