Il m'a bien eu.
Write by Opale
***Bradley Davis***
Moi( ferme) : enlèves ta petite culotte.
Angela(en plein dans son récit) : hier j'ai rencontré monsieur Chris Amir Khalifa par rapport à la maquette de l'orphelinat…
Moi (réitérant mes propos) : enlèves ta petite culotte…
Angela(surprise) : heu que dis tu ?…là maintenant ?
Moi (la regardant droit dans les yeux) : oui.
Elle me fait d'abord les yeux ronds du genre « t’es sérieux là », la fermeté de mon visage lui montre très clairement que je suis sérieux. Ensuite un sourire très charmant se dessine sur ses lèvres. Elle prend une gorgée de son jus de manière sensuelle ce qui m'excite. Elle pose son buste sur la table et comme si elle voulait me faire une confidence, elle rapproche son visage du mien.
Angela(voix mielleuse) : et si je te disais que je suis nue en dessous de cette robe ?
Mon cerveau bug pendant deux secondes…stop…stop…stop…donc ma femme qui est aussi mon épouse est nue c'est-à-dire sans caleçon ce qui veux dire que son sexe est…oh mon Dieu ! Rien qu'à cette pensée, je bande DURE ET SEC. Comment peut-elle être aussi coquine ? Je donne le temps à mon cerveau de capter l'information
Moi(me levant) : on rentre !
Angela(me regardant) : t'en es sure namour ?
Moi : j'ai dis qu'on rentre.
Elle a le temps de prendre une boule de raisin qu'elle mêle à sa glace et de gober la bouchée de manière très sexuelle…oui de manière très sexuelle. C'est moi seule qui suis témoin de ce qu'elle est en train de faire actuellement. Puis enfin elle prend son micro sac à main et de se lever. Je la laisse naturellement passer devant. Et vous convenez avec moi que je veuille bien évidemment marcher derrière ce matosses qui lui sert de fesse !
C'est maintenant que je remarque le tremblement un peu trop prononcé de son derrière dans cette robe moulante vert d'eau qui épouse majestueusement ses courbes. Je vois bien les hommes des autres tables avoir regard un appuyé sur elle. Pendant que leurs partenaires les fusillent du regard. Pfffff ! Des pervers. Laissez seulement les gars, ce dossiers est personnellement personnel. Je le gère.
Moi(lui remettant les clés de la voiture) : tiens vas m'attendre dans la voiture.
Angela(prenant les clés) : ok.
Qu'elle aille m'attendre dans la voiture pendant que vais régler la facture. Je ne permettrai pas qu'ils rincent leurs yeux une minute de plus sur les courbes de ma femme. Pendant qu'elle sort de la salle, je me dirige à la caisse pour régler la facture et de la rejoindre.
Quand je la rejoins enfin, je trouve madame dans la voiture avec les pieds relevé et croisé sur le tableau de bord dans une position suggestive. Elle a ramené le siège en arrière. La position est tellement suggestive que sa robe lui arrive à mi- fesses laissant entrevoir son minou. Je n'ai pas mis de temps à me glisser dans la voiture alors que mon regard ne quitte pas un seul instant son corps tellement sexy.
Angela(se mordant la lèvre) : tu aimes ?
Comme réponse, je ramène sa tête dans un mouvement brusque et sensuel à moi en plaquant mes lèvres contre les siennes et de lui dévorer ces dernières à souhait.
Moi(contre ses lèvres) : tu es à moi…et à moi tout seul.
Angela(m'embrassant langoureusement) : c'est plutôt toi qui m'appartient.
Elle descend ses pieds du tableau de bord et les pose sur mes cuisses alors que mon doigt cherche son intérieur. Je ne peine pas à trouver celui-ci car il est plein de mouille. Les minutes qui suivent sont jouissifs pour elle car elle balance sa tête en arrière en émettant des petits soupires.
Moi(m'arrêtant brusquement) : non, c'est trop facile !
Angela(la voix suppliante) : stp…continue…
Moi(les démarrant les voiture) : gardes les cuisses écartées.
Angela(se mordant la lèvre) : je ne tiens plus bébé…prends moi stp !
À peine la route engagée qu’Angela s'est mise à ouvrir mon éclaire et d'en sortir mon sexe fièrement dressé de sa cachette. Elle s'est mise à me masser de bas à en haut frénétiquement. La sensation était exquise. Ne tenant plus, je gare la voiture dans un coin sombre loin des regards indiscrets. Puis je règle mon siège en poussant en arrière tout en l'invitant à s'installer sur moi.
Moi(la voix grave) : viens sur moi…
Elle s'est placé au dessus de moi à califourchon en glissant sur mon sexe. Mon Dieu ! Qu’est-ce qu'elle m'a manqué ! Ses gros seins dandinaient devant mon visage. C'est avec plaisir que je les ai pris en bouche. Elle s'est mise à onduler du bassin alors que je m’enfonçais de plus en elle. J’adore. J’aime son intérieur. Elle se cambre à chaque fois un peu plus. J'avais envie d' explorer encore son intérieur comme je ne l'avais jamais fais.
Moi(claquant ses fesses) : qui t'a appris à baiser ainsi ?
Angela(gémissante) : ouiii…toi…c’est toi…
Elle colle son front au mien en me souriant. C'était trop pour moi. J’en fourre mes doigts dans ses cheveux en l'embrassant fortement.
Moi(grognant): j'adore ton corps…tu m'a dompté…
Elle s'est cramponnée au siège en menant la danse pendant que je gonflait de plus en plus en elle. Me sentant venir, je m'accroche à ses fesses en lui donnant des coups bien appliqués. C'était tellement bestial que la voiture bougeait au rythme de nos mouvements. Je l'ai ramoné encore quelques minutes et c'est en lui mordant le cou que je jouis en elle pendant qu'elle est toute tremblante dans mes bras.
Angela(parsemant mon visage de baiser) : vous m'avez manqué Monsieur Okafor Davis.
Moi(lui mordant la lèvre) : tu m'as grave manqué mon ange.
Angela(souriante) : allons y continuer ce match chez nous.
Moi(gros sourire) : petite coquine !
Une fois chez nous, nous continuons ce jeu jusqu’à ce qu'elle n'en puisse plus(rire) c'est l'amour et le manque, c'est pas de ma faute.
Angela(le sommeil dans la voix) : bonne nuit namour.
Moi(sourire béat) : bonne nuit mon ange.
J'attends de reprendre mon souffle avant de descendre du lit pour me diriger vers la salle de bain. J'y passe près de dix minutes avant de sortir mettre un kaba sur le dos. Mon Ange dort déjà à point fermé. Je souris intérieurement en regardant sa bouillie de bébé et ses cheveux en bataille. Il y a des mèches qui lui mangent le visage. Elle est belle ma femme. Je viens d'arriver de voyage et elle m'a tellement manqué que je lui aie fait l’amour avec toute la passion possible. À bout de souffle, elle a été obligée de s'endormir juste après. La pauvre. Je reconnais que je n'y suis pas allé de main morte. Je sors ma bible du tiroir pour une étude. Prière et méditation cumulée. C'est à 4h30 que je m'endore à mon tour.
Pour la première fois depuis que je la connais, Angela ma femme fait une grâce matinée alors qu'elle a boulot. Apparemment la dose d'hier était très élevée (rire). Il faut que diminue. C'est l'enfant d'autrui après tout.
Moi(la regardant) : tu n'es pas obligée d'y aller tu sais !
Angela(l'aire fatiguée) : sauf que je ne peux pas me le permettre aujourd'hui. Il y a la signature de documents important.
Moi(arquant un sourcil) : et il faut impérativement ma présence je suppose ?
Angela : oui
Moi : c'est quelle heure déjà ?
Angela : 11h30
Moi(le regard inquiet) : ok, c'est moi ou tu m'as l'aire fatigué ?
Angela : c'est juste une impression si non je vais bien.
Moi(peu convaincu) : ok, si tu le dis. J'ai eu peur. Je pensais que c'était la dose qui était encore en train d'agir sur toi.
Elle éclate de rire.
Angela(riant) : tu es bien fou.
Moi (la regardant avec amour ): je sais…
Elle prend son sac à main et vient poser ses lèvres sur les miennes. Ne pouvant pas me contenter d'un simple baiser catholique, je prends sa tête en coupe pour approfondir le baiser. C'est à contre cœur que je consens à la laisser partir.
Moi(souriant) : C'est l'amour qui me rend aussi chèvre.
Angela(riant) : je vois ça !
Moi : que le Seigneur t'accompagne et puis sois prudente sur la route.
Angela : d'accord papa.
Moi : Porquet les impolies, tu sais comment je les punis.
Angela(sur le pas de la porte) : c'est même ce que je cherche Okafor. Le Donjon me manque.
Moi : tout ceci est la conséquence de trop de plaisir.
C'est sur les éclats de rire qu'elle part. Une vraie bandite celle la. Après son départ je passe sous la douche et je me rends tout beau. Je vais perdre le temps chez les filles et mémé. Avery y est aussi. Le type et moi parlons de tout et de rien.
Moi(regardant Ona) : la petite, elle ne te lâche pas d'une semelle !
Avery(sourire au lèvre) : on rattrape le temps perdu.
Moi(le regardant) : c'est claire. Alors une avancée avec Melissa ?
Avery : vous me fatiguez de ouf avec cette histoire mec !
Moi(le rire dans la voix) : que nous avons fait quoi ? On prend juste notre bol de popcorn et on vous regarde.
Avery(levant les yeux) : oui c'est ça !
Moi : pour être plus sérieux, comment tu vas émotionnellement ?
Avery(sur un ton sérieux) : je me suis réconcilié avec mon passé. S'il y a bien un truc que je dois que je dois m'avouer, c'est que ce sont les choses avec lesquelles je dois apprendre à vivre. Le plus dure a été de faire la paix et accepté mon passé.
Moi : c'était franchement courageux de ta part. Et je te félicite vraiment. J'espère de tout cœur que Melissa et toi réussirez à mettre vos egos de coté pour donner une famille à cet petit cœur (regardant Yaëlle)
Avery( avec un manque d'enthousiasme) : le temps nous le dira.
À partir de 10h40 je demande à m'en aller pour ne pas me faire trucider par madame Davis. Je me gare dans le parking de ‘’MON CACAO'' à exactement 11h00. Je m'avance dans le hall.
La réceptionniste(toute souriante) : bonjour Monsieur Davis.
Je lui rends son sourire de manière aussi cordiale.
Moi(souriant) : bonjour Alida, comment allez vous ?
Alida(me faisant les yeux doux) : bien monsieur !
Moi(d'un ton neutre) :ok, bon boulot.
La majorité des employés d'Angela savent que nous sommes mariés. Car plusieurs parmi eux étaient à notre cérémonie de mariage. N'empêche que certaines ne manquent pas de me faire du rentre dedans ouvertement à chaque fois que je passe par ici. Du n'importe quoi.
Voix(derrière moi) : bonjour monsieur.
Lorsque je me retourne, je tombe sur une jeune dame. Tout à coup mes sens spirituels se mettent en éveil. Il y a quelque chose de pas net qui gravite autour d'elle. Malgré tout, je fais un effort sur moi pour répondre promptement à sa salutation.
Moi(la regardant) : bonjour madame.
Après quoi je passe mon chemin pour rejoindre le bureau de mon épouse. Mais avant je fais un crochet dans le bureau des nouvelles recrues.
Moi(entrant) : bonjour ! bonjour !
La jeune dame(avenante) : bonjour monsieur ! En quoi puis-je vous aider svp ?
Moi(taquin) : oh non, ne vous gênez pas. Je suis Monsieur Bradley Davis. Etant un peu curieux, je suis venu voir la tête des nouveaux recrus.
La jeune dame(le rire dans la voix) : ah ok, moi c'est Mlle Victoire Sea.
Moi : en chanté Miss Sea. Mais vous êtes deux non ?
Miss Sea : oui, ma collègue est descendue à la réception en faite.
Moi : ah d’accord, bonne journée et bon boulot.
Miss Sea : merci et à vous pareillement.
Elle m'a l'aire plutôt jovial. Direction le bureau de madame ma femme. Je ne veux pas me faire réprimander par ma boss(rire).
Moi(entrant dans le bureau) : coucou chérie !
Angela(levant son regard sur moi) : il n'y a que toi pour autant prendre tes aises dans mon bureau ainsi. Rentrer sans frapper.
Moi(prenant place en face d'elle) : c'est le patrimoine familiale que veux-tu ?
Angela(sarcastique) : le peuple a compris. Si non t'es en avance, j'avais dis midi trente.
Moi(la regardant) : non, t'avais dis 11h30
Angela(doutant) : hmmm, ah bon !
Moi : oui, bien sure.
Angela(bafouant) : surement que j'avais la tête ailleurs quand je parlais.
Moi (arquant un sourcil) : t'es sure que ça va ?
Angela(soupirant) : oui, oui t'inquiète !
Moi : je suis passé dans le bureau de tes filles la hein ?
Angela (regardant) : hmmm curieux ! Alors qu'elle sont tes impressions ?
Moi : je n'ai vu qu'une, comment elle s'appelle déjà( cherchant mes mots) oui, miss Sea. Elle m'a l'aire joviale et bosseuse.
Angela : oui, j'ai envoyé une me rapporter un document à la réception.
Moi : en parlant de la réception, je viens de voir une jeune dame à la réception qui m'a laissé une impression assez bizarre.
Angela (me regardant) : impression de quel genre ?
Moi (m'expliquant) : une sorte d'aura sale et lugubre. Les énergies et ondes autour de cette personne étaient chargées négativement.
Angela(agacée) : ah ok !
(Tok Tok Tok)
Angela : entrez svp !
La porte s'ouvre sur la même dame que je venais de voir tout à l'heure à la réception. Je tique.
La jeune dame : voici le document que vous m'avez demandé madame.
Angela : merci Diane(portant son regard sur moi) namour, je te présente Mlle Diane Aka. Elle intervient au service Digital avec Mlle Sea( la regardant) Voici mon mari, Mr Bradley Davis.
Mlle(me regardant) : enchanté monsieur.
Moi ( courtois) : pareil pour moi.
Angela(à elle) : posez le document sur la table, merci.
Ce qu'elle fait avant de sortir.
Moi : mais c'est d'elle que je te parlais tout à l'heure.
Angela (perdue) : parler, parler de quoi ?
Moi (insistant) : la dame à la réception.
Angela(levant les yeux) : Ah oui la dame !
Moi(acquiesçant) : oui celle dont l'aura est sombre…
Angela(m'arrachant les mots de la bouche) : ah oui, encore les choses du très spirituel Bradley.
Moi(insistant) : je t'assure mon cœur que lorsque je l'ai vu, j'ai tiqué et…
Angela(agacée) : ah Bradley, tu me fatigues avec tes histoires !
Moi : mais qu'est-ce que j'ai dis d'aussi méchant pour que tu prennes la mouche tout d'un…
Angela(tendue) : je ne suis pas énervée Brad( haussant le ton) je te dis que je ne suis pas énervée.
Moi(la regardant intensément) : je te demande une fois de plus, t'es sure que tout va bien ?
Je ne sais pas sur quel bouton j'ai appuyé mais Angela se lève de son fauteuil en pétant un câble pas possible. Je ne la reconnais presque plus.
Angela(pétant une durite) : qu'est-ce que t'as à me demandé à tout bout de champ si tout va bien ? Tu commence sérieusement à me taper sur…
GBOUM GBOUM GBOUM
Heureusement que j'ai suivi ses faits et gestes. J'ai juste eu le temps de la rattraper pour ne pas que sa tête cogne contre la table du bureau. Mon Dieu qu'est-ce qu'elle a ? Je la porte pour la faire coucher dans le divan de son petit salon avant d'appeler les secours.
Moi(criant désespérément) : à l'aide ! Au secours ! Au secours !
Princia(déboulant dans le bureau) : qu’est-ce qui se passe Brad ?
Bella(apeurée) : qu’est-ce qu'il y a Brad ?
Moi(paniqué) : on était en train de parler et elle a perdue connaissance.
***Bella Porquet***
Non ! Non ! Non ! Pas ça ! Pas encore. L'inquiétude et la peur s'emparent de mon corps. Mes mains deviennent toute moites. Les larmes ont envahi mon visage.
Brad(la voix brisée) : ouvres la porte, on va l'envoyer à hôpital !
Je me précipite pour lui ouvrir la porte du bureau afin de le laisser passer avec sa femme dans les bras. Il la porte comme si elle ne pesait qu'une plume.
Princia(me regardant) : t'inquiète ça va aller.
Moi : vas y, je vous suis. On se retrouve à la clinique.
Moi : ok, je vous suis. Je vais récupérer les téléphones dans les bureaux.
Princia(s'en allant) : ok.
Prenant la direction de mon bureau, je croise le regard désolé et abattu de Victoire.
Victoire(l'aire abattue) : je suis désolée pour madame. J'espère que ce n'est vraiment pad rien de grave.
Moi : on l'espère. Merci de t’inquiéter. Dieu fera.
Diane(sortant du la tête) : aussi désolée pour madame.
Moi(passant) : hmmmm…
Ne suivez pas, ce n'est pas de ma faute. Je ne sais pas pourquoi mais je ne sens pas cette Diane. Je la trouve simplement trop fausse à mon gout. Bref, je rentre dans mon bureau récupérer mon sac à main et celui de Princia puis de m'en aller. En descendant de l'ascenseur Princia me confirme par le numéro de Brad qu'ils sont à la clinique Farah sis à Marcory non loin de notre lieu de travail. Quand j'arrive, je ne peine pas à trouver Princia assise dans la salle d'attente.
Moi(prenant place) : toujours pas de nouvelles ?
Princia (soupirant) : non pas encore, ils sont en train de l'ausculter.
Moi(passant mes mains sur mon visage) : on reste en prière. Quand je venais, j'ai vu Victoire qui s'inquiétait.
Princia(me regardant) : c'est gentil et Diane alors ?
Moi : lorsqu'elle voulais m'adresser la parole je me suis volatilisée.
Princia(secouant la tête) : t'exagère vraiment avec tes intuitions la
Moi : que ce soit le fruit d'une exagération ou pas je te dis que la Diane en question je ne la sens pas.
Princia(pouffant) : non mais t'es folle ma parole ! (m'imitant) « la Diane en question » carrément !
Moi (souriant) : le temps me donnera raison ici tu verras. T'as prévenu les filles ?
Princia : non, je ne veux pas les affoler.
Moi : tu fais bien.
***Bradley Davis***
Assis dans cette chambre d'hôpital, je compte les heures en prière.
Angela(voix frêle) : Brad…Brad…j’ai soif (regardant partout à la fois) où suis-je ?
Je bondis de ma chaise pour aller à son chevet. Je suis heureux qu'elle se soit en fin réveillée. Ouf ! J'ai eu peur.
Moi(bégayant) : mon amour…ne bouge pas. Ne fais pas de geste brusque stp. Tu as fais un malaise et tu t'es évanouie. Attends je vais appeler le médecin.
Je cours dans le bureau du docteur l'informer de son réveil. Puis je la rejoins pendant qu'il arrive.
Moi(lui caressant les cheveux) : ça va ?
Angela(petite voix) : j'ai soif.
Moi : attends que le médecin vienne d'abord t’examiner mon ange.
Le médecin(entrant) : bonjour ! Bonjour !
Elle répond faiblement. Il prend la chaise sur laquelle j'étais assis et s'y installe pour l'ausculter.
Moi(le regard inquiet) : doc, qu'est-ce qu'elle a ?
Doc : rien de bien grave Mr Davis. Juste une hausse de tension ainsi qu'une mauvaise alimentation. On va dire qu'elle ne se nourrit pas assez( la regardant) qu'est-ce que vous avez mangé ce matin ?
Angela(petite voix) : rien.
Moi(la fusillant du regard) : ah bon ? Rien ?
Angela (me fuyant du regard) : ce n'est pas ma faute si je n'ai pas l'appétit non plus.
Doc : ne vous inquiétez pas. Je vous ai prescris des vitamines. Il faut que vous vous nourrissez bien. Aussi il faut évitez le stress. Le repos est conseillé. Evitez les efforts inutiles.
Moi(la regardant) : congé obligatoire pour madame.
Angela (petite voix) : je peux quand même boire de l'eau non ?
Doc(souriant) : bien sure
Je me saisis de la petite bouteille d'eau que le médecin me tend. Je la bénie et la lui fait boire. Quand il nous laisse, ce sont Princia et Bella qui le remplace dans la chambre. Quand il nous libère trente minutes j'ai juste le temps passer en pharmacie acheter les médicaments et de déposer les filles au service.
Princia et Bella(descendant) : pends soin de toi.
Moi : merci les filles.
***Angela Davis**
Je savais déjà que c’était mort pour le boulot aujourd’hui. Rien qu’à voir les traits dures de Davis, je me ravise de lui demander de me laisser descendre avec les filles afin que j'aille au moins terminer les dossiers que j'avais sous les mains tout à l'heure. Il m'en veux et je le sais. Il n'aime pas quand je néglige ma santé. Mais force est de reconnaitre que je me sentais fatigué dernièrement. Tout ceci est le résultat du rythme un peu trop accéléré que je me suis mis au boulot. Je le regarde encore une fois et il à l’aire toujours aussi tendu.
Moi(petite voix) : tu es fâché ?
Il me jette un regard puis il a un rictus.
Brad(les mains sur le volant) : non, le devrais-je ?
Moi(le cœur battant) : ces temps-ci j'étais en plein dans le travail et…
Brad(me coupant) : jusqu'au point où tu oublies même de te nourrir ? Parce que tout sonne boulot, boulot et boulot chez toi ? Parce que madame pense qu'elle est une machine ?
Moi(le cœur battant) :….
Brad (tonnant) : je ne savais pas qu'à chaque fois que je ne suis pas là, tu te transformais en une esclave du travail…et que tu ne savais même pas à quel moment il faut s'arrêter et mettre quelque chose dans la bouche. C'est du non stop chez toi….
Moi(la voix tremblante) : j'avais pas l'appétit…
Brad (grondant): et cela ne t'as pas échappé de te rendre à l'hosto pour te faire ausculter ou s'il le faut, faire des examens pour voir ce qui cloche ?
Moi(le cœur battant) :…
Brad(soupirant) :tout ce que je te demandes c'est de respecter les instructions du docteur.
Moi(petite voix) : mais il n'y a personne pour me remplacer au service…
Brad(sec) : Tu es bien décidée à me faire sortir de mes gongs on dirait ? Princia et Bella sont dynamique. Elles font la paire et elles peuvent très bien gérer en ton absence. Ne pense même pas que tu vas mettre tes pieds dans ton bureau tout de suite.
Je n’ajoute plus rien. Je me fais plutôt toute petite dans mon siège en collant ma joue à la vitre. Qu'il fasse comme il l'entend. Je n'ai pas envie qu'il passe ses nerfs sur moi. Le silence est l'élément qui nous accompagne jusqu’à ce qu'on arrive à la maison.
Brad(sur le pas de la porte) : que veux-tu manger ?
Moi (lasse) : dis lui de réchauffer le kedjenou d'hier en y rajoutant un peu plus de piment.
Brad(arquant un sourcil) : du piment ?
Moi(agacée) : je ne pourrai pas manger sans.
Brad(me fixant) : ok et tu le prend avec quoi ?
Moi : la sauce me suffira ?
Brad : je lui dirai d'accompagner d'un peu d'attieke et des fruits…
Moi : hmmm
Pendant que je prends la direction de la chambre il se dirige dans la cuisine donner des les duirectives à Prudence. Je suppose qu'il est allé lui demander de faire un plateau pour moi. Il me rejoins quelques minutes plus tard adossé contre la porte de notre chambre en m'observant me dévêtir.
Brad( le dos contre la porte) : tu es jolie.
Je me retourne pour lui faire face.
Moi (souriante) : je sais puisque tu me le dis tout le temps.
Brad(soupirant) : je suis désolé pour tout à l'heure. J'ai eu la trouille.
Moi : je sais et c'est de ma faute. Je promet de respecter les consignes du docteur.
Il s'avance dans la pièce et prend place sur le lit.
Brad(me regardant) : besoin d'aide ?
Moi(me retournant) : oui stp.
Il baisse la fermeture éclaire de ma robe et m'aide à la retirer.
Brad(la main tendue) : tiens, c'est pour toi.
Moi(curieuse) : qu'est-ce que c'est ?
Brad : ouvres et tu verras.
J'ouvre le sachet noir qu'il me tend en tombant des nus. Sérieusement ?
Moi(choquée) : un VASE ?
Brad(me regardant) : c'est le docteur qui me l'a remis. Il m'a dis avoir besoin de faire plus d'examen du coup tu dois faire pipi là-dedans afin que je le lui ramène.
Moi(sec) : tu sais quoi ? Ton docteur et toi, vous êtes des rigolos. Je ne pisserai pas dans ce truc Brad. Niet, je ne ferai rien.
(Tok Tok Tok)
C'est lui qui s'occupe d'aller ouvrir la porte à Prudence et récupère ainsi le plateau qu'elle a dans les mains. Il vient le poser sur la table et va fermer la porte à double toures.
Brad(me regardant) : viens manger d'abord et prendre tes médicaments. Ensuite on en reparle.
Je ne répond rien. Je vais plutôt me prendre un de ses t-shirt dans son placard que j'enfile. Puis je vais me laver les mains dans la salle d'eau avant de le rejoindre. Il se charge de bénir le repas. L'appétit venant en mangeant, je finis mon plat et prend mes cachets sous son regard inspecteur.
Brad(me regardant) : je croyais que t'avais pas l’appétit ?
Moi(sarcastique) : peut être que ce sont les vitamines…
Brad(me regardant) : hmmm…
C'est toute repue que je me glisse dans les draps. Brad se chargera de débarrasser. Au moins ça me laisse le temps de faire le bébé(rire). À vrai dire j'ai la flemme, je veux juste dormir. Je ne sais pas à quelle heure le monsieur s'est glissé dans les draps mais une chose est sur, c'est que sa présence me faisait du bien. Je me réveille aux environ de 18h, c'est comme si j'avais dormi des jours. Une douche me fera du bien.
Etant dans la douche, j'entend le bruit de la porte qui s'ouvre. Cela doit être Brad. Il n'étais pas dans le lit tout à l'heure quand je me suis réveillée.
Brad(me regardant me savonner) : les filles sont en bas. Elles sont venues te faire un coucou.
Moi : d'accord, je me dépêche.
Quinze minutes plus tard, c'est vertu d'une robe ample que je descends voir les filles. Nous nous posons dans le jardin. On papote, on rit. Comme elles m'ont manqué. Bradley et Avery se font un match de PlayStation. Les filles et moi faisons un appel vidéo avec les Bennett. Ian- Aniel est beau comme un cœur. La plus heureuse, c'est Ona qui fait ses quatre pattes dans toutes la maison. Ils rentrent tous à 21h30 après le diner. De toute la soirée, on ne revient par sur le sujet du vase.
Le lendemain à 5h du matin.
Je ne sais pas comment Brad a-t-il réussit à me convaincre mais me voici assise sur son vase pour faire pipi. Et c'est lui qui va le poser dans la salle de salle de bain. Tchrrr, il est même sérieux avec cette histoire. Quand je me rendors, c'est à 10h que j'ouvre les yeux. Je ne sais pas pourquoi dans ces temps-ci je dors autant. Brad n'est pas dans le lit. Je m'octroie quelques minutes de silence en fermant mes yeux afin d'émerger complètement. Et de consentir enfin à descendre du lit pour changer les draps et d'aller prendre ma douche.
Dans un soucis de rangement mon attention est attiré par le test de grossesse posé sur la tête du tiroir.
Moi : qu'est-ce que celui là cherche ici ? Je ne me rappel pas avoir fait de test pendant les deux derniers mois.
Ma curiosité jouant avec mes sens, je me saisis de ce test et je le lit.
Ma tête cogne, mon cerveau bug, mon cœur commence à battre plus rapidement que la normale. Une chaleur intense irradie mes veines pendant que mes mains deviennent moites quand je lis les deux traits rouges nettement lisible sur ce test que je tiens entre les doigts. Sachant très bien ce que cela implique, je m'assois lourdement sur le lit au risque de m'écrouler. Mon cerveau n'a pas besoin de plus d'informations pour intimer à mes yeux d'embuer mon visage de larmes. Comme si je pouvais le toucher, mes mains vont se poser instinctivement sur mon ventre pendant que mon cœur se gonfle bonheur.
Moi(les lèvres tremblantes) : Jésus ! Qui est comme toi ?
Je laisse cette information imprégner tout mon être avant de prendre le petit bout de papier qui était sous le test. C'est un mot de Brad.
Brad : « Si tu lis ceci, cela voudrait dire que tu viens d'apprendre la nouvelle. Ce test, c'est moi qui l'ai fait car je voulais te faire la surprise. J'avais l'information depuis la veille. Le docteur me l'avait dit à l'hosto. Le coup du vase était juste une farce, félicitation MAMAN. »
Moi(la main sur le cœur) : Il m'a bien eu celui la !