Diane Aka : EMPLOYER LES GRANDS MOYENS.
Write by Opale
***Diane Aka***
Victoire : tu n'enregistres pas directement c'est pourquoi l'application bug.
Moi : je préfère tout saisir avant d'enregistrer et ça me fatigue.
Victoire(rire) :ma chère, c'est les NTIC. Les choses du 21 siècle.
(CLAXON DE VOITURE)
Nous décalons du chemin afin de laisser passer les propriétaires du pays passer. Ceux qui ont les grosses cylindrées. Est-ce que j'ai même une brouette moi ?
La patronne(baissant sa vitre) : coucou les filles, vous partez dans quel quartiers ? Toi Victoire, c'est à Anono et toi Diane ?
Hein ? C'est même comme ça ? La patronne connait chez l'autre idiote et pas chez moi ?
Moi(sourire jaune) : je peux me débrouiller pour rentrer si vous me laisser au carrefour de la vie à Cocody.
La patronne : ah ok, c'est bon montez .
Toutes les deux nous montons à l'arrière.
La patronne (à travers le rétroviseur) : et vous prenez qui pour votre chauffeur. Allez qu'une se dépêche pour occuper le siège de devant.
C'est l'idiote de la gloire qui va occupé le siège en question. Mieux on change ton nom en Porquet en même temps ! tchrrr.
Seigneur, les gens vivent bien dans ce monde ! Regardez le siège cette voiture ! Le vrai cuir avec une climatisation intense. Rien à voir avec les taxis banalisés de mon quartier. Il y a même certains qui sont nés avec des cuillères en or dans la bouche ici bas. Je paris que le prix de cette voiture peut nourrir ma famille jusqu’à la deuxième génération. Hmmm, leur pères a été prévoyant en construisant leur avenir. Je suis sure que ses filles Porquet n'ont jamais connu la misère ni la disette ou même la faim. Et maman qui ose me traiter de bête ! Je me demande bien où-est-ce qu'elle était quand ses amies mariaient les boss de ce pays et préparaient l'avenir de leurs enfants ? Une incapable comme ça ! Elle et son feu mari. Avec ça, c'est elle qui aime critiquer mon chéri Fulbert. Lui au moins, il sait me faire crier comme il faut. Ce fainéant aussi n'est même pas capable d'acheter une miche de pain pour sa fille, pfffff !!!
Victoire(riant) : ah ! Ah ! Ah !
C'est le rire ridicule de cette bougnoule qui me fait sortir de mes pensées. Non mais cette fille n'a aucune manière ! Elle prend ses aises dans la voiture d'autrui. Moi encore, je sais me comporter. Cela dit, je suis prédisposée à rentrer dans la haute sphère et non pas cette idiote populaire.
La patronne(la main sur le volant) : ça va Diane ?
Moi(sourire) : oui madame.
Je me contente juste de profiter du peu de moment agréable que je passe dans cette voiture car c'est inespéré que je remonte encore dans une cylindré de ce genre. Mon cœur se serre car nous venons d'arrivé au carrefour la vie.
La patronne(à travers le rétroviseur) : c'est ici que je te laisse ?
Moi : oui madame.
La patronne : ok, laisses moi garer.
Elle fait sa manœuvre et de se garer sur le bas côté puis je descends.
Moi(descendant) : merci madame.
La patronne : je t'en prie. Rentres et bien de chose à la famille.
Victoire (sourire) : bon weekend.
Moi (du bout des lèvres) : merci.
***Victoire Sea***
C'est toute épuisée que je rentre enfin à la maison. Je suis heureuse que ce soit le weekend car ce fût une semaine harassante au bureau. Je trouve maman aux fourneaux, je soupire. Cette femme est tellement têtue. Combien de fois vais-je lui dire que sa santé prime sur tout.
Moi(lançant) : bonsoir maman.
Maman(toute souriante) : bonne arrivée mon enfant…vas faire ta prière et te débarbouiller. J'ai déjà fini, le repas est déjà prêt.
Moi(m'en allant) : maman ta santé oh, ta santé !
Maman(derrière moi) : tu veux que la nourriture déjà cuite tombe du ciel quand tu reviens du bureau ?
Moi (le rire dans la voix) : maman pardon oh ! Je passais.
Maman(faussement outrée) : et c'est mieux pour toi.
Je rentre dans la chambre poser mes effets et de fléchir les genoux pour un remerciement à mon Dieu. Après quoi, je prends le seau de bain que je remplis d'eau et je prends le chemin de la douche qui se trouve dehors muni de la torche de mon téléphone.
Quelques minutes plus tard, j'étais à table avec maman en train de manger et papoter.
Maman(me regardant) : ça été au boulot ?
Moi(baillant) : oui ça été…
Maman : je ne cessera jamais de rendre gloire à Dieu pour ce boulot surtout après tant d'années…
Moi( confiante) : t'inquiète Dieu va faire. Comment a été ta journée ?
Maman : la douleur aux articulations est moins intense que d'habitude c'est pourquoi j'ai pu me lever pour te préparer quelque chose. C'est mieux d'avoir mes médicaments à porter de main au cas où. Et Moïse, tu l'as pas vu aujourd'hui sur WhatsApp ?
Mon cœur se serre quand je pense à ça…un voile de tristesse m'envahie tout d'un coup…
Moi (soupirant) : je n'ai pas été sur WhatsApp aujourd’hui à cause du boulot. Mais demain, je vais essayer de le joindre pour voir(soupirant)…
***Diane Aka***
Maman et moi avons pris un rendez vous chez baba wognagna. Il est exactement 4h du matin actuellement. En effet, j'ai expliqué la situation au bureau à maman. Donc, elle a voulu me filer un coup de main.
Maman (autoritaire) : si on arrive laba, pardon ne vas pas faire l'idiote. Expliques les choses textuellement comme tu me les as dites.
Moi(docile) : d'accord maman. J'espère que marabout ne va pas me demander de coucher avec lui hein.
Maman(autoritaire) : tais toi là-bas, si le baba te demande de coucher avec lui qu'est-ce que ça fait ? C'est bien pour la bonne cause non ? On cherche des solutions pour que ta vie aille mieux et c'est toi qui te joue les guindées. Tu penses que les filles qui se promènent à Abidjan dans les grosses voitures la font comment ? Elles n'ont pas dormi à 4h.
Je ferme ma bouche pour ne plus attiser sa haine. Nous arrivons dans ce lieu très peu éclairé. J'ai envie de fuir tellement j'ai peur. Il fait nuit noire. Lorsque je pense à l'idiote qui joue à la protégée de la patronne, je suis encore plus motivé. Il faut coûte que coûte que j'évince l’idiote primitive et que je rentre dans les bonnes grâces de la boss.
Maman (me regardant) : dépêche toi d'entrer.
Je fais l'effort de dépêcher mes pas pour rentrer dans cette cabane aussi lugubre que son propriétaire. Je balaie du regard ce lieu qui m'inspire peu confiance. Et je suis prise de peur. Le lieu est éclairé par une lampe tempête qui sert d'ampoule. Il y a des peaux d'animaux séchées, accrochées aux mures ainsi que des amulettes, des masques et je ne sais quoi encore…l’odeur dans la pièce me donne une envie de gerber.
Baba(nous regardant) : hmmm…mes enfants bonnes arrivée. Si vous êtes venues réveiller les génies à cette heure c'est que ça doit êtes grave.
Maman(du tic au tac) : très grave même baba !
Baba(le regard noir) : c'est bien, enlevez vos chaussure et prenez place.
Le vieillard a rire un dérisoire et lugubre qui me tétanise dans l'âme. N'empêche que nous prenons place face à lui sur les peaux d'animaux.
Baba(jetant ses cauris) : les génies disent qu'ils sont prêts à vous écouter…vous pouvez parler.
Maman(zélée et prenant les devants ) : baba, voici ma seule fille. Elle a étudié. Et elle eu de grands diplômes mais pour avoir un emploi c'était compliqué. Cela va bientôt faire deux ans qu'elle était au chômage. À 27 ans, ce n'est que maintenant qu'elle a eu son premier vrai boulot. Mais baba, depuis que ma fille travail, elle a une collègue qui lui barre le chemin. Cette dernière ne veut pas que ma fille évolue. Elle ne veut la lumière de ma fille brille ni même que la patronne voit mon enfant. Elle veut prendre toute l'attention de la patronne sans laisser de place à mon enfant, le fruit de mes entrailles. Et ça, je ne peux l'accepter. Voilà la raison de notre présence ici.
Baba : ah ma fille, laisse je sais déjà ce que tu veux. En faite tu veux que ta fille soit aimée de tout le monde et qu'on ne voit qu'elle ?
Maman(acquiesçant) : non seulement de tout le monde mais aussi de sa patronne. Qu'elle soit la préférée du bureau.
Baba(rire machiavélique) : c'est rien ça ! Je peux exaucer tes vœux à la minutes( regardant dans la calebasse contenant ses cauris) se ne sont que les boss qui vont la draguer. Et elle sera la plus appréciée de sa patronne. La petite princesse du bureau.
Maman(direct) : qu'est-ce que les génies disent ?
Baba : elle va devoir se laver avec les feuilles et la potion d'eau et de feuille que je vais lui préparer tout à l'heure.
Maman(sourire) : ah d'accord.
Baba(tendant sa calebasse) : mettez le prix de la consultation ici.
C'est moi qui fait sortir les 205f pour les mettre dans la calebasse. Le vieux commence à secouer le contenu de la calebasse en prononçant des paroles incantatoire.
Baba : les génies ont accepté…ils ne faut pas t'inquiéter.
Moi(timide) : merci baba…
Les minutes qui suivent, je me suis retrouvée en train de me laver dehors dans un endroit bizarre et dans un froid qui fait geler le sang. C'était flippant mais l'effort valait la chandelle. Il fallait que je le fasse si je voulais moi aussi être aimée de tous et ainsi rentrer dans la haute société. Et c'est pourquoi j'ai pris mon courage à deux mains pour me laver avec cette potion et à une heure pareille du matin. Je veux quitté la pauvreté et à jamais.
Quand je finis, je rejoins ma mère qui m'assistait. Je récupère mes vêtements d'entre ses mains et je les enfile.
Moi(grelotant) : maman j'ai froid….
Mama(dure) : que tu as quel âge Diane ? Tu as quel âge ? Ton courage est où ? N'est-tu pas une femme ? Ne veux-tu pas rentrer dans ce monde de riche ?
Moi(petite voix) : si…
Maman(sec) : alors tais toi et fais les choses bien et correctement. C'est notre chance de sortir de ce quartier précaire, de cette misère.
Je serre mes dents pour supporter. Nous rejoignons le vieillard à l'intérieure baba nous donne des conseils et des recommandations sur la conduite à tenir puis nous rentrons vers 5h12. Je suis pleine d'espoir quand au changement à venir.
Quelques jours plus tard.
Ali : ça te dirait de venir déjeuner avec moi à la pause ?
Moi (faisant genre) : je ne sais pas trop. Je verrai en tout cas.
Ali(souriant) : de toutes les façons, je passerai te voir avant de descendre.
Moi : ok. Bon là, il faut que j'y aille.
Ali : sans faute, on se voit plus tard.
Moi : ok.
C'est sur ces mots que nous nous quittons. Je sors de l'ascenseur pendant que lui il monte. À nous aller pour une bonne journée de travail. Au bureau j'ai juste quelques minutes pour papoter avec la reine des idiotes puis de me poser devant l'écran de mon ordinateur. C'est Ali qui vient me rappeler que c'est la pause. J'ai fait ma belle pendant un moment et d'accepter de déjeuner avec lui au final. C'est en sa compagnie que je fais ma pause. Dans un restaurant chic du coin. En plus d'avoir déguster un plat atypique, je dois aussi avouer que sa compagnie était agréable. Ce qui dénote un net changement avec mes bananes braisées et mes placali que je mangeais chaque midi.
Ali : tu veux que je vienne te chercher à la descente ?
Moi (sourire) : non, ça va. Je vais me débrouiller.
Ali : comme tu veux ma belle.
C'est vrai qu'il est dragueur et tout mais je vais quand même pas me le farcir à tout moment. Il faut bien que d'autres hommes fassent leurs preuves. Je suis belle et je le sais. En plus c'est tout naturel que je me fasse draguer et que je n'ai pas qu’un seul dragueur. Avec toute l'amabilité possible je le congédie. Puis de monter au bureau jusqu'au soir.
Victoire(souriante) : c'est moi ou le chef Ali te fais les yeux doux ?
Moi : en même temps ce n'est pas étonnant hein, je suis belle femme !
Victoire(souriante) : oui je n'en disconviens pas. Et ce n'est pas pour me mêler de tes affaires mais si tu le peux évites les flirt au boulot.
Je la regarde genre, de quoi je me mêle ? Elle ne manque pas de culot celle la ?
Moi(arquant un sourcil) : et il y a quoi de mal à me faire draguer au bureau…
Victoire : c'est juste pour ton bien. On ne sais jamais. La patronne pourrait mal le prendre.
Oui c'est ça la patronne pourrait mal le prendre. Dis plutôt que tu es jalouse que personne ne te voit avec tes grosse jupe de 1450, n'importe quoi. Tchrrr…bougnoule de service.
Moi(sèche): t'inquiètes, je suis une grande fille et je sais ce que je fais.
Victoire : ok.
Ali a proposé de me déposer mais j'ai refusé.
Moi : sans soucis, on garde le contact.
Ali : ok, tu fais signe quand tu rentres
J'hoche simplement de la tête. J'attends qu'il ne soit plus dans mon champ de vision avant de lancer le numéro d'Honoré. Un autre poids lourd de mes pointeurs ces temps-ci.
Moi : allo !
Honoré : oui ma douce, tu as finis ?
Moi : oui, je suis sur le point de départ là.
Honoré : tu es arrêtée où ?
Moi : juste devant l'entreprise.
Honoré : attends moi là, je viens te chercher
Moi : dans combien de temps ?
Honoré : accordes moi trente minutes et je serai là.
Moi : ok, je t'attends.
Je m'avance vers les vigiles pour leurs demander de me faire de la place sur leur banc. Ce qu'ils ne refusent pas. J'assiste à leur causerie ridicule digne des illettrés qu'ils sont. Comment un être humain du 21 siècle peut-il dire que les USA sont plus armées que la Russie. La grosse blague. N'importe quoi. J'en avait assez de les écouter. Et ce qui m'exaspérait le plus c'est le fait que ces deux ringards me mangeaient carrément du regard. Non, ils me bavaient littéralement dessus. Heureusement qu'Honoré était dans le temps. Ce fût un soulagement pour moi. La bougnoule de service est déjà partie. Aujourd’hui, la patronne n'est pas allée la déposer. C'était jouissif de la voir négocier un taxi en commun. Les deux idiots de vigiles manquent de s'étouffer avec leurs salives quand la 4X4 d'Honoré viens garer et que je m'avance pour monter à bord dudit véhicule. Prenez ça dans vos faces de rats. Bande de vaurien, vous m'avez vu en une fille de votre catégorie ? Tchrrr !
Moi(sourire narquois) : merci à vous et à demain.
Eux : oui…oui madame…
Je m'installe confortablement dans le véhicule de monsieur Honoré Kodja, 56 ans. Père de deux enfants. Il me drague depuis lendemain de mon bain nocturne.
Honoré(me dévorant du regard) : alors ça été au boulot ?
Moi (croisant son regard) : fatiguée mais je gère et toi ?
Honoré (la main sur le volant) : on se maintient, met ta ceinture stp.
Je m'exécute.
Moi : mais ce n'est pas le chemin de chez moi.
Honoré (souriant) : oui je sais . je t'emmène faire quelques courses pour ta mère et Marie.
Moi : et moi dans tout ça ! Je compte pour du beurre ?
Honoré (me dévorant du regard) : toi-même tu sais très bien que tu ne peux compter pour du beurre pour moi. Tu es mon rayon de soleil après tout.
Moi(souriante) : j'attends seulement les gestes et non les paroles.
Les courses, nous les faisons à Prima. Je ne prends que des petites gourmandises pour moi, ma mère et ma fille. J'y vais pas de mains morte. Je prends seulement, même ce que je n'ai jamais gouté ni vu. Et si on veut bien voir, je n'ai jamais vu tout ce qui se trouve dans ce super marché. C’est nouveau pour moi mais je ne me laisse pas intimidé pour autant. Quelques vingtaine de minutes plus tard, on passait à la caisse. Et c'est lui qui paye bien sure. N'est-ce pas il veut une femme ? Le pointeur doit payer cash !
Là, il vient de garer devant la cours. Avec lui je n'ai pas honte de ma condition. Je suis vraiment heureuse. Un brin de bonheur enfin dans ma vie.
Honoré(me tendant) : tiens, c'est l'argent que tu m'avais demandé
Moi(le regardant) : C’est combien ?
Honoré : 50000f
Un gros sourire se dessine sur mes lèvres. Les vrai sommes.
Honoré (me regardant) : je t'en supplie, penses à ma proposition. Je meurs d'amour pour toi.
Moi(zen) : étant homme marié, tu es d'accord avec moi la situation est encore plus délicate. Je te demande d'être patient.
Honoré (soupirant) : j'espère que cela ne sera pas trop long et que je pourrai tenir le rythme.
Moi : tu n'as pas le choix.
Nous discutons encore un peu puis je descends enfin après qu'il m'est donné un baiser sonore sur la joue. Mes paquets en mains, je le regarde faire sa manœuvre puis de s'en aller.
Fulbert(derrière moi) : c'est donc ça ? Tu couches avec les hommes pour de l'argent maintenant ?
Je me retourne pour faire face à cet énergumène qui ne vaut pas mieux que ce quartier précaire. Pour qui se prend-t-il donc pour s'adresser à moi de la sorte ?
Moi(sèche) : comme tu peux le voir très cher, tous les hommes ne sont pas des incapables comme toi. Il en y a qui savent porter leur couilles et qui savent aussi prendre soin d'une femme.
Fulbert(fou de rage) : que tu le veuilles ou pas tous les deux, nous venons du même monde, des mêmes égouts et de la même réalité. Ce n'est pas parce que tu couches avec les riches que cela changera. La preuve tu vis toujours ici. Tu n'es pas différente de moi. Nous sommes pareil, c'est pourquoi nous avons un enfant ensemble.
Moi(furieuse) : vas te faire foutre sale porc.
C'est en étant toute enragée que je rentre chez moi. Non mais quel culot ! J'attends seulement de rentrer dans les bonnes grâces de madame Davis. Depuis je bain je me fais beaucoup aborder. Et ces hommes me donnent toujours de l'argent. Ce qui fait que je n'ai plus de problème d'argent. Je n'ai plus à me plaindre des sommes comme 20000, 40000 …je n'ai pas à me plaindre. C'est vrai que l'idiote royale est toujours la protégée bien aimée de madame la patronne mais ces temps ci elle m'accorde un peu plus d'attention. Et j'ai espoir que les choses se feront comme baba me l'a dit. Je veux être aimée d'elle et rentrer dans leur cercle de riche. La vie est un combat et chacun utilise ses armes.