J'avais confiance en toi

Write by Lulu-marie

Chapitre 21 : J'avais confiance en toi.


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Jeanno**


Papa (finissant de mettre le bandage) : voilà


Moi : merci papa. 


Papa : repose-toi un peu


Mine de rien c'était une véritable plaie mais bon heureusement que mon père était là pour m'aider. 


Papa : tu descends pour le dîner. 


Moi : ah non, franchement tu penses que ta femme a envie de voir mon visage à la même table qu'elle ? Elle va me lancer la louche en pleine figure.


Papa (se levant) : qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire de toi?


Moi : je vais descendre chercher mon repas après.


Papa : Je demande à maman Kami de te l'apporter.


Moi : merci mon papa d'amour


Papa (sortant) : tu sais comment m'avoir en tous cas.


Maintenant il me faut trouver l'identité de ses Kidnappeurs, et de quelle affaires il s'agit, pourquoi et comme Hubert est lié à cela (réfléchissant) qu'est-ce que ça peut bien être ?


Maman (ouvrant la porte): tu as faim ?


Moi : oui 


Maman Kami (déposant le plateau) : voilà


Moi (regardant l'intérieur du plateau) : Tiep bou dien encore ?


Maman Kami (me regardant) : tu ne veux pas?


Moi (haussant l'épaule) : oui merci


Maman Kami (me regardant) : ma petite 


Moi : je sais, ne dis rien s'il te plaît maman Kami. Je sais que tu ne me crois pas oublie cette affaire. 


Maman Kami : humm...


Moi : j'ai un cadeau pour Fahara 


Maman Kami : Ah oui?


Moi : elle fait quelle taille ? 


Maman : Ah moi je ne sais pas mais vous avez la même taille et la même forme. 


Moi : tu peux me donner mon sac s'il te plait?


Maman Kami (m'apportant le sac): ton sac est lourd.


Moi (ouvrant le sac) : oui (m'arrêtant pour la regarder) 


Maman Kami : quoi?


Moi : ne dis rien à maman, c'est juste un cadeau 


Maman Kami : de qui?


Moi : d'un ami


Maman Kami : tu étais chez l'ami toute la journée ?


Moi : non puisque je vous dis que...enfin bref je ne vais même pas essayer de vous convaincre. 


J'ai sorti une des robes et un bracelet pour Fahara.


Kami : c'est jolie ça doit coûter chère. 


Moi : mon ami l'a ramené de Londres. 


Kami : ahh Londres tu es loin ma petite. 


Moi : c'est un cadeau


Maman Kami : en tous cas Fahara va adorer. 


Moi : tant mieux 


Maman Kami : je te laisse, dès que tu finis tu descends avec ton plateau.


Moi : oui. 


Quand elle est sortie j'ai, déguster mon repas et pris une douche avant de m'allonger sur le lit. Comme je n'ai pas de portable le sommeil m’a très vite emporté. A trois heures j'étais sur pied pour réviser mes cours jusqu'à l'aube...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je me suis apprêtée pour l'école et comme hier mon père m'a déposé après avoir soigné ma blessure. Les filles m'attendaient déjà à l'entrée. 


Moi (détachant ma ceinture) : bonne journée papa. 


Papa : appel moi à ta sortir je vais voir comment me débrouiller pour te chercher. 


Moi : non ne t'en fait pas il ne se passera rien. 


Papa : tu es sûre ?


Moi : oui


Papa : fais attention à toi alors.


Je lui ai fait la bise avant de descendre. 


Cyré : Mash Allah tu vas bien, raconte nous ce qui s'est passé


Antou (me regardant): c'est eux qui t'ont fait ça au pied ?


Moi : oui


En fait ce matin la douleur au pied était plus intense voilà pourquoi je boitte et les filles avançaient au même rythme que moi


Brandy : mais ils te voulaient quoi et pourquoi ?


Moi : c'est ce que je vais essayer de découvrir. Ils m'ont parlé d'une affaire que j'ignore.


Antou : une affaire?


Moi (les regardant) : je dois voir Hubert il doit me dire qui sont ses hommes. 


Cyré : on a eu tellement peur pour toi. 


Brandy : du coup tu as perdu ton portable.


Moi : oui. 


Brandy : et ils ne t'ont pas touché j'espère ?


Moi : non 


Antou : dis, tu as eu peur ?


Moi : mais bien sûre qu'est-ce que tu crois.


Cyré : le contraire m'aurait étonné 


Moi : à la fin des cours je passe voir Hubert


Brandy : nous irons tous ensemble. 


Cyré : oui on ne veut pas te laisser seule, ils pourront revenir


Moi (la regardant) : ils ne reviendront pas, n'est-ce pas qu'ils ont reçu l'ordre de me relâcher ?


Antou : oui mais on ne sait jamais. 


Moi : bon d'accord c'est comme vous voulez.


Billy : Jeanne-d'Arc tu as quoi?


Moi (prenant ma place) : j'ai joué au foot hier


Billy (riant) : tu aurais dû m'inviter. 


Moi : je n’y avais pas pensé. 


Antou : tu es drôle.


A l'arrivée du prof, chacun a repris sa place en se concentrant comme d'habitude...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 


Aussitôt la sonnette a retenti j'ai rangé mes affaires. 


Prof : bonne fête à tous.


Eux : bonne fête à vous aussi prof. 


Prof : soyez prudent surtout et penses à vos cahiers. 


Eux : oui prof. 


Prof : ne prenez pas d'alcool. 


Eux : oui prof


Prof : heureuse année par anticipation, on se retrouve l'année prochaine. 


Eux : Merci Heureuse année prof. 


On dirait une leçon qu'ils répètent.


Antou : Jeanno j'ai reçu un message d' Hubert. 


Moi : humm il dit quoi?


Antou : que tu devrais passer à la villa récupérer un nouveau portable. 


Moi (la regardant) : vraiment ?


Antou : oui


Moi : Il est sérieux ?


Antou : mais oui


Moi : dis-lui que j'arrive de ne pas sortir, je dois lui parler (me levant) allez on y va tu sais qu'il est très occupé et je ne veux pas qu'il m'échappe aujourd'hui. 


Billy : Hello miss comment on fait?


Moi : comment faire quoi? Tu peux me lâcher les basks Billy ?


Billy : bah pour les fêtes ma douce.


Moi : tu as un plan ?


Billy : pour le réveillon de Noël à 20heures au Crazy.


Moi : ah non je ne pourrais pas même si j'ai bien envie. 


Billy : le 31 et le 1er également. 


Antou : Jeanne il a dit qu'il n'est pas chez lui, d'aller récupérer ton phone à la maison. 


Moi : non mais je dois lui parler (me pressant) appelle le Antou, passe-moi le téléphone. 


Billy (derrière moi) : alors?


Moi : on verra bien Billy


Billy : ce sera un truc de ouf et ce n'est pas de la gaminerie. 


Moi (m'arrêtant): pour la Noël je ne pourrais pas car je fête toujours en famille mais on verra pour le 1er. 


Billy : Cool je compte sur toi miss. 


Moi : allez les filles on file.


Brandy : puisqu'il a dit qu'il n'est pas là ?


Moi : peut-être qu'il est encore là Brandy ..#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Effectivement il n’était pas là, j'ai récupéré mon colis dans la maison et nous sommes sorties.


Moi (m'arrêtant) : tu aperçu quelqu'un qui me suivait hier?


Lui : Non 


Moi : hummm Okay. 


Nous avons repris le même taxi puis nous sommes rentrées ensemble chez Antou qui s'est changée ensuite nous sommes passés chez Cyré et Brandy avant de prendre la route jusqu'à ma maison, elles voulaient s'assurer de ma sécurité. 


Cyré : ta mère n'est pas là j'espère ? 


Moi : je ne sais pas. 


J'ai sonné trois fois avant que ma sœur ne vienne se décide à m'ouvrir. 


Dora (me laissant entrer): Ah tiens donc, c'est toute la troupe qui est présente.


Moi (entrant) : tu en penses quoi? 


Les filles (entrant) : bonsoir Théodora. 


Dora (refermant) : Vous me faites rire quoi. 


J'ai pris pas l'arrière cours jusqu'à ma chambre. Je me suis changée avant de déballer le colis.


Brandy : j'ai soif Jeanno. 


Moi : tu peux aller en cuisine cherché l'eau toi-même. 


Brandy : et si je tombe sur ta mère ?


Moi : mère n'est pas là.


Antou : ta deuxième mère est là ?


Moi : je ne pense pas. Pendant que j'y pense, il faut choisir vos robes en même temps. 


Brandy : Ah oui tu nous parlais des robes hier


J'ai sorti toutes les robes et pendant qu'elles se bousculaient à choisir, je me suis rendue en cuisine. 


Moi (la regardant) :Waouuh tu as changé de look?


Meïssa (souriante) : oui ma petite.


Moi : humm pas mal.


Meïssa : merci. 


Humm la go a fondu depuis son histoire de vidéo et c'est maintenant que je la vois. Et ça se voit qu'elle a été bien affectée. Bon bref elle gère sa vie comme bon lui semble.


Moi : j'ai faim


Dora : Maman Kami est partie. 


Moi (entrant dans le cuisine): je sais...humm j'ai ouvert ce qui était sur le feu


Dora (derrière moi) : referme moi ça.


Moi : c'est cuit, on peut se servir ?


Dora : pas encore, quand c'est prêt je t'appelle. 


Moi : Okay. 


J'ai sorti un verre et une bouteille d'eau et je suis retournée dans ma chambre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 


**Meïssa**


(Alerte Message)


Iyane : ce soir on s'organise pour faire parler Yacine. 


Moi : qu'elle heure ?


Iyane : je te dirai. 


Moi : bien. 


Enfin, car je prends vraiment sur moi depuis, je n'en peux plus de faire semblant avec Yacine. J'ai envie de lui craché mon venin, je veux l'affronter et je veux qu'il me dise si c'est vraiment lui qui m'a fait ce coup. Il me le dira en fasse. Il n'a pas arrêté de m'appeler et de me chanter son maudit amour. Quand j'entends sa voix ça me donne envie de vomir. 


Dora (revenant vers moi) : qu'y a-t-il?


Moi : J'affronte Yacine ce soir.


Dora : tu es sûr qu'il va avouer?


Moi : Je ne sais pas comment l'autre va s'y prendre. 


Dora : s'il te voit il va tout nier en bloc.


Moi : il ne doit pas savoir que je suis présente. 


Dora : Et c'est à quelle heure ?


Moi (regardant mon portable) : il me le dira. 


Dora : laisse-moi vous accompagnez.


Moi : non ma chérie s'il te plaît. 


Dora : ne fais pas de bêtise. 


Moi : je garde mon calme je te promets.


Dora : toi ? Humm


Moi : crois-moi.


Dora : si tu le dis alors.


Je suis restée avec elle à bavarder puis manger et sa sœur et ses amies nous on rejoint avec des histoires drôles. Celle que je n'arrive jamais à cerner c'est Jeanne-d'Arc cette petite est unique en elle. 


J'étais prête à m'en allé quand Iyane m'a appelé.


Moi (mettant le haut-parleur) : je te retrouve où ?


Iyane : dis-moi où tu es et je viens te chercher.


Moi : je ne préfère pas. 


Iyane : Meïssa je viens te chercher c'est mieux. 


Moi (regardant Dora) : ...??


Dora : laisse-le te chercher, c'est beaucoup plus mieux


Moi : pff, je suis à Fann, je t'envoie l'adresse.


Iyane : Okay....


Click


J'ai raccroché et quelques minutes après il est arrivé dans la rue de Théo et je suis sortie le rejoindre le trajet s'est passé dans le silence, lui et moi on a absolument rien à se dire parce qu'ils sont pareils ses animaux. 


Le véhicule s'est immobilisé devant la concession. 


Moi : et maintenant ?


Iyane : je vais voir s'il est là, je l'affronte et je mets l'enregistrement. 


Moi : pas besoin, je peux l'appeler pour lui demander s'il est là.


Iyane : fais donc ça. 


J'ai lancé l'appel sous ses yeux et Yacine a décroché aussitôt.


Moi : Yacine tu es à la maison ? 


Yacine : ah ma chérie tu m'appelles enfin, tu vas mieux ?


Moi : oui, est ce que tu es chez toi?


Yacine : non


Moi : je veux te voir ce soir


Yacine : je serai à la maison dans pas longtemps. 


Moi : on se retrouve chez toi alors, ou quand tu seras là appelle-moi 


Yacine : mais tu es où maintenant ?


Moi : chez moi. 


Yacine : je viens vers toi.


Moi : non ma mère est là et j'aimerais qu'on soit seul.


Yacine : d'accord ma chérie. 


Moi : à tout à l'heure.


Yacine : oui je fais vite.


Click


Iyane : mais tu seras ici avant lui?


Moi : il fait sombre, il ne saura pas que je suis dans la voiture avec toi


Iyane : tu as raison...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. J'ai bouffé les doigts une quarantaine de minutes avant de l'apercevoir au loin.


Moi : c'est lui. 


Je me suis abaissée et Iyane est descendu.


Quand il s'est approché, Iyane l'a interpellé. 


Yacine : tu fais quoi ici toi ?


Iyane : je veux que tu dises la vérité à Meïssa ?


Yacine : quelle vérité ? 


Iyane : si tu ne le fais pas je le ferai.


Yacine : tu parles de quoi?


Iyane : je veux que tu arrêtes de mentir à cette fille, je veux que tu lui dises que c'est toi qui a publié la vidéo.


Yacine : jamais. 


Mon cœur s'est mis à battre très fort dans ma poitrine. 


Iyane : alors hé vais le faire


Yacine : elle ne te croira jamais je te l'ai dit.


Iyane : je vais quand même le lui dire. Je lui dirai que celui qui prétend l'aimer est le même qui a détruit sa vie.


Yacine (rigolant) : tu es ridicule, pour elle tu es le seul responsable de son malheur et elle en est convaincue. 


Iyane : elle ne le sera plus si je lui montre des preuves. 


Yacine : tu n'as aucune preuve. D'ailleurs dégage d'ici.


Iyane : pourquoi tu es autant stressé ? 


Yacine : vas te faire voir. 


Iyane : je vais retrouver cette fille et lui dire toute la vérité. 


Yacine (s'en allant): vas-y donc. 


Il s'en est allé et j'ai soulevé la tête. Il a sans doute peur que je vienne les voir ensemble.


Iyane (revenant dans la voiture) : Je n'ai pas pu le retenir longtemps mais tu as écouté au moins?


Je suis sortie du véhicule   sans dire mot.


Iyane : tu vas où ? 


Moi : ...


Iyane (sortant à son tour) : Meïssa attend


Directement je suis allée frapper à sa porte. 


Iyane : tu fais quoi?


Moi : Ne reste pas là. 


Yacine : c'est qui?


Moi : ...


Yacine : c'est qui?


Moi : c'est Meïssa


Yacine : ah mon amour. 


Il a ouvert la porte et pendant ce temps Iyane s'était caché m'a ouvert.


Yacine (voulant le prendre dans ses bras): mon cœur


Moi : ne me touche pas


Yacine : tu as quoi?


Moi (le fixant) : c'était toi?


Yacine : moi quoi?


Moi : c'est toi qui as détruit ma vie Yacine 


Yacine : mais enfin tu parles de quoi?


Moi : j'avais confiance en toi, j'ai pleuré dans tes bras, tu m'as consolé alors que tu étais la cause de mon malheur. 


Yacine : Meï


Moi : n'appelle plus jamais mon nom, tu as détruit ma vie.


Yacine : mais qu'est ce qu'il ta raconté, c'est faux, c'est complètement faux.  


Moi : qui m'a raconté quoi?


Yacine : ...


Moi : je t'ai entendu tout à l'heure, j'étais là et j'ai tout entendu. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que ce n'est pas toi, que tu n'as pas racheté cette vidéo et que tu ne l'as pas publié.


Yacine : ...


Moi : ose me regarder en face et le dire.


Yacine : J’avais confiance en toi non mais tu ne peux pas, quel genre de monstre es-tu? (Le poussant) tu es qui au juste? Je ne te connais pas en fait. 


Yacine : ...


Moi : tu es un monstre, qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me fasses ça ? Je t'ai fait quoi dis-moi, pourquoi tu m'as fait ça ? Pourquoi tu as été cruel envers moi?


Yacine : je voulais que tu reviennes avec moi. Tu n'avais pas le droit de me quitter ainsi.


Moi : est-ce une raison de détruire ma vie ainsi?


Yacine : tu as couché avec le premier venu.


Moi : et toi alors? Oh non je n'en reviens pas. Tu as eu envie de détruire ma vie juste pour ça ? Tu n'as même pas eu pitié de moi, à cause de toi mon père m'a renié, à cause de toi je ne peux plus marcher la tête haute dans la ville, à cause de toi j'ai été renvoyé de l'école, à cause de toi aujourd'hui je ne pourrais plus trouver du travail dans une entreprise. Et toi je t'ai raconté tout ça, tu es au courant de tout mais pourtant tu n'as même pas eu pitié de moi. 


Yacine : Meïssa je t'aime. 


Moi : tu es malade. Je me demande quel genre d'amour est-ce. C'est quel amour, Comment j'ai fait pour tomber amoureuse de toi ? Tu es une crapule, un misérable.


Dora : Meï


Moi : mais tu sais quoi ? Je laisse Allah juger le reste. De la manière dont tu n'as eu aucune pitié de moi, de cette même manière il n'aura aucune pitié pour toi aussi sur cette terre.


Yacine : Meïssa je suis désolé, crois moi je regrette.


Moi (crachant au sol) : tu es répugnant et tu ne vaux pas mieux que se cracha (lui tournant dos) Dora.


Yacine : Meïssa attend


Dora (s'adressant à lui): tu ne t'approche pas d'elle sale hypocrite. 


Je me suis empressé de sortir de la maison. Iyane est sorti de nul pas en se présentant devant moi. 


Iyane : ça va ?


Dora : Meïssa attends-moi.


Moi : toi mais qu'est-ce que tu fais ici?


Dora : je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser seule.


Iyane : je vous dépose.


Dora : oui oui merci.


Moi : non


Dora : et tu penses qu'on va trouver un taxi dans cette rue sombre à l'heure-là ? 


Moi (la regardant) : comment tu es arrivé ?


Dora : en taxi bien sûr allez on bouge d'ici.


Maudis sois celui-là qui as détruit ma vie... #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


Depuis trois jours je n'ai pas pu voir Hubert, je ne sais pas s'il m'évite ou quoi. Moi tous ce que je veux c'est qu'il me donne des explications par rapport à mon enlèvement. 


J'ai juste besoin d'une piste ou d'un nom et le reste je l'en charge.


(Alerte un nouveau message)


Moi (lisant aussitôt le message de Antou) : on dirait que Hubert est ici au quartier. 


Moi : tu l'as aperçu ?


Antou : j'ai vu sa voiture et son chauffeur. 


Moi : j'arrive.


Je me suis précipitée à sortir pendant qu'il n'y avait personne à la maison, je suis seule car ma sœur vient à peine de partir.


Je m'empresse d'aller au quartier, heureusement je trouve un taxi qui rôdait non loin de là que j'ai piqué. Au bout de quelques minutes il me descend devant la maison. 


J'ai payé rapidement et je suis sortie.


Moi (voulant entrer dans la maison) : ...


Lui : tu cherches qui ?


Moi : ton patron


Lui : tu ne peux pas entrer. 


J'ai jeté un coup d'œil au chauffeur qui se tenait près de la voiture, lui qui me connaît si bien.


Lui : le patron est occupé.


Moi : par qui ? 


Lui : ...


Moi : dites-lui que je suis là. 


Le gardien : ton nom s'il te plaît. 


Moi : Jeanne-d'Arc.


Lui (s'en allant) : c’est quel nom ça.


Moi : c'est original, je sais que c'est la première fois que tu l'entends


Au moment où il est entré je l'ai suivi en glissant à l'intérieur calmement.  


Cette maison n'est pas si grande, enfin elle est grande mais elle n'est pas si belle que la villa de Mermoz.


Lui : mais je t'ai dit de rester dehors j'arrive


Moi : oh pardon je n'ai pas le temps à perdre. 


Je l'ai devancé en ouvrant la porte d'entrée. 


Hubert : qu'est ce qu'il y a ?


Lui : Patron elle a...


Hubert : c'est bon, laisse tomber.


Moi : pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais ici alors que je cherchais à te voir depuis? 


Hubert : je suis occupé ma reine. 


Moi : je veux que tu me dises maintenant qui m'a kidnappé et pourquoi? Et je veux aussi savoir de quelle affaire s'agit-il. 


Hubert : cette affaire ne te concerne pas et je ne veux pas que tu sois mêlé à ça. 


Voix : Hubert tu viens? 


Moi : tu n'es pas seule? 


Hubert : non


Moi : bref ce n'est pas mon problème je veux que tu me ....


Elle (sortant) : tu attends quoi pour...


Moi (surprise): toi ?


Je m'attendais à voir toute les bordelles de cette ville mais pas elle ; Adama, la prétendante copine de mon frère et elle est pratiquement nue devant moi ? Ah là joyeux Noël. 


Adama : Toi tu fais quoi ici ? 


Moi : je savais que tu étais une dévergondée je n'ai jamais doutée mais là tu confirmes que tu es la reine des dévergondées.


Adama : qu'est-ce que toi tu fais ici?


Moi : je t'ai suivi idiote. 


Hubert : vous vous connaissez?


Adama (me tirant par le bras : viens ici toi.


Moi (retirant mon bras): tu me lâches toute suite pute et s'il te plaît vas t'habiller tu es trop moche, plus moche nue qu’habiller.


Adama : mal élevée tu fais quoi ici toi ? Écoute tu ne diras rien à ton frère tu m'entends ?


Moi : oh la comme ça on a peur maintenant roooh la la 


Adama : je n'ai pas peur de toi. 


Moi : très bien alors (sortant mon téléphone en déverrouillant rapidement) 


Adama : tu fais quoi ?


Moi (reculant) : J'appelle mon frère. 


Elle voulait prendre mon phone mais quelle est bête, j'ai sorti pour prendre une photo d'elle. 


J'ai reculé en faisant genre, et j'ai positionné le portable et je prenais les photos au calme. Ce sont des techniques.


Adama : donne-moi ce portable.


Moi : oh non, tu as peur? (Riant) toi je te tiens.


Adama : tu sors avec Hubert?


Moi : je te repose la question.


Hubert : Calmez-vous et toi vas t'habiller


Adama : je parie que ton frère ne sait pas que tu fréquentes ce milieu. 


Moi (riant): tu parles de quel milieu ? Moi je pari que mon frère ne sait pas que toi sa copine tu lui fais cocu. 


Adama : tu la fermes je t'ai prévenu tu ne diras rien à Thénnet. 


Moi : sinon quoi? Attends tu penses que je suis une petite que tu peux manipuler comme bon te semble ? Hoo redescends sur terre ma chère, moi Jeanne-d'Arc je vais m'assurer que tu sortes de la vie de mon frère à jamais. 


Adama : c'est ce qu'on verra petite peste. 


Moi : oui on verra.


Adama : Je t'aurai prévenu. 


Puis elle m'a tourné dos, non mais la bonne blague, ça c'est la meilleure. De toutes les façons Thénnet n'a plus ton temps, il est trop gaga de l'autre. 


Hubert : Jeanne-d'Arc


Moi : mon problème c'est que tu me dises qui m'a kidnappé. 


Hubert : assied toi?


Moi : je ne veux pas m'asseoir je suis pressée ma mère ne doit pas rentrer avant moi.


Hubert : Il t'a enlevé parce qu'il pensait que tu pourrais faire l'affaire. 


Moi : quelle affaire?


Hubert : écoute Dreyfus est un dileur qui recherche les femmes pour le boulot. 


Moi : quel boulot ?


Hubert : la distribution des paquets. 


Moi : Anh 


Hubert : Parce qu’avec les femmes ça se liquide plus vite, elles sont très dynamiques. 


Moi : et il a pensé que ça pourrait m'intéresser ?


Hubert : il n'a pas le droit de te mêler à ça.


Moi (croisant les bras): et tu fais affaire avec lui? Je pensais que tu étais un pétrolier ?


Hubert (prenant un verre) : je ne suis pas mêlé à cette affaire. 


Adama (sortant): Hubert je dois te parler.


Moi : tu devrais dire à cette pute de dégager d'ici.


Adama : je dirai à ton frère que tu sors avec les hommes plus âgés que toi. 


Moi : l'hôpital se fout toujours de ma charité alors qu'elle ignore qu'elle a toujours besoin de celle-ci.


Hubert : tu peux t'en aller je te rappellerai.


Elle est sortie avec sa mauvaise démarche.


Moi : D'ailleurs comment tu connais cette pimbêche ?


Hubert : je ne me rappelle plus.


Moi (regardant Hubert) : tu es sérieux ? Tu veux coucher avec toutes les filles de la planète ?


Hubert : toutes les filles?


Moi : respect toi un peu enfin okay?


Hubert : C'est rien de sérieux comme tu t'es refusé à moi, je me défoule pour le moment avec elle.


Moi : tu penses que je ne sais pas que tu couches aussi avec Absa la cousine de Antou?


Hubert : mais...


Moi : Joyeux Noël et dis à ton ami que je vais lui faire payer cette blessure que ces hommes m'ont fait. 


Hubert : reste un peu avec moi.


Moi (sortant) : ma mère m'attend.


Hubert : et tu me laisses ?


Moi : tu n'es jamais en manque des bonnes choses monsieur le pape. 


Hubert : eh bein joyeux Noël. 


Je suis sortie de la maison et j'ai rejoint Antou comme c'est à côté. Nous avons discuté un moment et je suis rentrée heureusement avant maman. Puis elle est rentrée après les bras chargés. Elle m'a coincé en cuisine juste elle et moi jusqu'à vingt-heures...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Le petit Jésus est née c'était la bonne ambiance mais moi je m'ennuie vraiment malgré que mon frère soit en appel vidéo sur l'ordinateur de Théo.


Thénnet : du coup il y a quoi au menu? 


Dora : du mafè 


Thénnet : Rien que ça ?


Moi : et de la salade aux crevettes faite par moi.


Thénnet : vous vivez bien.


Maman : et toi?


Thénnet : j'ai fait la salade aussi. Tout à l'heure je rejoins mes collègues.


Dora : petite fête ?


Thénnet : oui


Maman : tu ne travailles pas demain?


Thénnet : non


Maman : fais attention à toi.


Moi : amuse toi bien surtout moi je m'ennuie à mort ici.


Papa (me regardant) : tu t'ennuies ?


Moi : Bah oui... Dis papa je peux sortir ce soir?


Maman (d'un coup) : c'est non


Pfff je savais qu'elle allait dire non celle-la, mais je ne lui ai rien dit je parlais avec mon père, elle a les oreilles partout.


Thénnet : je dois vous laissez on se rappelle demain soir. 


Maman : non reste encore un peu.


Thénnet : mes collègues sont là maman. 


Maman : tu fais attention à toi. 


Thénnet : oui


Papa : fais attention avec l'alcool. 


Thénnet (riant) : oui papa. 


 Moi aussi je suis sortie du salon m'enfermer dans ma chambre.


Je me suis connectée pour discuter avec mes copines aucunes d'elles n'étaient sorties aussi. A un moment donné j'ai pensé montrer la photo de sa copine à Thénnet mais je me suis dit non. Elle a raison en quelque sorte, car je vais devoir justifier la provenance du portable et ma présence chez cet homme inconnu.


 Pour le moment je garde bien cette pièce à conviction au chaud et j'attends le bon moment pour lancer la bombe.


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A suivre...

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