La protégée
Write by Lulu-marie
Chapitre 20 : La protégée
_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_
#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
(Au même moment)
**Antou**
Moi : Jeanno qu'est-ce qui se passe tu es là Jeanno qui est en cagoule ?
Cyré : qui comme moi a compris son message et pense qu'elle a un problème les filles?
Antou : moi j'ai compris
Brandy : son portable sonne dans le vide.
Cyré : j'ai noté l'immatriculation
Moi : elle a quitté chez Hubert et elle était à quelques pas de sa maison.
Brandy : on appel sa mère ?
Moi : non, on appel plutôt Hubert en premier abord.
Cyré : Jeanno est en danger oh Allah
J'ai de suite appelé Hubert mais aucun signe, ça sonne dans le vide et c'est son seul numéro que je possède. Que faire ???
J'ai rappelé les filles pour qu'on se voye à la place. Je sortais de la maison quand Hubert m'a rappelé.
Hubert (voix roque): Antou?
Moi : Hubert Jeanne-d'Arc a des ennuis
Hubert : quels ennuis? Elle vient de quitter et le chauffeur n'est même pas encore revenu
Moi : ton chauffeur la ramener chez elle?
Hubert : oui
Moi : mais elle a des ennuis je crois qu'on l'a kidnappé.
Hubert (rigolant) : qu'est-ce que tu dis Antou ?
Moi : tu ne me crois pas? Okay je t'envoie un audio qu'elle a fait juste avant d'être kidnapper.
Hubert : envoie-moi.
Je lui ai rapidement balancé le vocal et il a écouté et m'a rappelé
Hubert : mais collent ça se fait? Je vais la retrouver ne t'inquiète pas.
Moi : j'arrive chez toi.
Hubert : non reste tranquille je vais gérer ça.
Moi : que je prévienne ses parents ?
Hubert : ne préviens personne pour le moment.
Moi : même pas sa grande sœur ?
Hubert : pas avant que je ne te donne l'ordre de le faire
Moi : d'accord tiens-moi informé rapidement s'il te plaît.
Hubert : personne ne lui fera du mal.
Click.
J'ai rappelé les filles et nous nous sommes retrouvés chez Cyré ses parents ne sont pas là et c'est plus calme. On espère impatiemment le coup de fil de Hubert et on prie pour que ces hommes ne fasse rien à notre Jeanne-d'Arc...#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Jeanno**
Au bout de quelques minutes oui quelques minutes parce que le trajet a duré environ une quarantaine de minutes, car j'ai une bonne notion du temps. Le véhicule s'est immobilisé, les portières sont ouvertes. J'ai senti qu'il me détachait la corde du pied.
Lui : allez descend
J'avais toujours les mains attachées pourtant.
Lui (me bousculant) : mais descend.
Comment veut-il que je descende si je ne vois rien. En plus il ne m'avait pas soulevé puis jeter comme un sac ? Alors qu'il refasse pareil alors sinon je ne bouge pas. Je reste bien souder et je serre bien mes fesses sur le siège.
Lui : cette fille est une chienne.
Tu n'as qu'à me détacher ici pour voir comment je vais te mordre.
Lui : soulève là.
Il m'a soulevé et porter toujours comme le sac de riz.
J'ai reçu un court instant la lumière du soleil puis juste après j'étais à l'ombre, je suppose que c'était le hangar. Il m'a posé sur une chaise en me rattachant complètement à la chaise.
Je gigotais et lui lançais les pieds bien que je ne voyais rien. A un moment je l'ai touché quelque part.
Lui : merde sauvage.
Lui : attache-lui les pieds.
Ce qu'il fait ensuite il a détaché ma bouche.
Moi (tout ce que j'attendais): et pourquoi vous ne me libérez pas les yeux hein, qui êtes-vous? Que me voulez-vous? Oh je vois que vous avez peur oui vous avez peur que je vous reconnaisse pas vrai ? Libérez moi les yeux bande de trouillard. Vous savez qui je suis?
Qui est votre patron pourquoi il ne vient pas lui-même faire le boulot et il vous envoie bandecon.
Silence
Moi : je sais que vous êtes là et je n'ai pas peur de vous. Ma famille va vous retrouver et vous irez tous en prison.
Silence
Moi : Vous allez me tuez c'est ça ? Allez y tuez-moi offrez moi en sacrifice.
Lui : qu'est-ce qu'elle raconte, attache lui la bouche pour qu'elle arrête de jacasser.
Moi : esclave bande d'excl....
Crapule il m'a encore attaché la bouche. Je ne vais jamais leur montré ma faiblesse bien qu'en ayant peur qu'il me fasse du mal. J'espère simplement que quelqu'un pourra va me venir en aide très rapidement...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Hubert**
Moi : Qu'on me retrouve cette fourgonnette où qu'elle soit dans le pays et rapidement.
Lui : patron les hommes sont sur le coup
Moi : mettez les hommes sur tous les fronts de ce pays, ce véhicule ne doit pas s'échapper et cherchez sa localisation, je veux savoir à qui appartient le véhicule (hurlant) retrouvez le propriétaire. Merde.
Qui a osé s'en prendre à ma reine et pour qu'elle raison ?
J'ai alerté tous les coins j'ai mis les hommes en mouvement afin de la retrouver très rapidement.
J'essaie de réfléchi et je me demande si je suis à la base de cela? Je sais que je vis dans un monde remplis d'ennemis vu mon statut beaucoup me veulent du mal mais pourquoi quelqu'un qui me veut du mal va s'éprendre à cette petite ? Non je ne vais pas permettre cela. Je suis mois même allé mettre la pression, malheureusement il n'y a pas de caméra de sécurité sur nos voix. J'ai demandé à mes hommes de lancer discrètement un avis de recherche sur toutes les stations-service du pays en laissant le numéro d'immatriculation du véhicule, il a sûrement dû s'arrêter avant ou après pour remplir son réservoir.
En tous j'ai passé toute la soirée à la chercher.
J'ai pris le téléphone pour recontacter Antou.
Elle a aussitôt décroché.
Antou : tu l'as retrouvé ?
Moi : pas encore.
Antou : Mon Dieu ça fait plus de trois heures Hubert, il faut avertir ses parents, ils vont s'inquiéter et il fait nuit déjà
Moi : donne-moi encore quelques minutes, tu sais si Jeanne-d'Arc as des ennemis ? Elle a eu des ennuis avec quelqu'un tout récemment ?
Antou : euuuh non non pas à ce que je sache.
Mon second téléphone s'est mis à sonner.
Moi : je te rappelle.
Antou : Hubert je pense qu'il....
Click
Moi (décrochant) : oui ?
Mon homme : patron nous avons une trace...#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Jeanno**
Je ne sais pas quelle heure il faisait mais vu ma maîtrise de la notion du temps, je peux dire que je viens de passer environ trois à quatre heures de temps ici. Je pense qu'il fait nuit déjà car les moustiques tournent autour de moi et je n'arrive même pas à me gratter.
Moi (gigotant): humm humm humm.
J'ai senti quelques mouvements dans le local, ensuite un parfum frappant puis une autre voix différentes de celle des deux autres.
Lui : détacher la demoiselle allons pourquoi vous avez attaché sa jolie bouche.
Lui : elle parlait trop patron.
C'est le patron en question
Lui : et en quoi sa gêne mais laissez la belle se faire entendre.
Quelqu'un m'a détaché la bouche.
Moi : et mes yeux aussi.
Lui : en plus tu as une voix séduisante.
Moi : qui êtes-vous? Que me voulez-vous?
Lui (me caressant la peau) : rien de mal
Moi : ne me touchez surtout pas.
Lui : j'ai quelque chose à te proposer.
Moi : je ne veux rien de vous, libérez moi je veux rentrer chez moi mes parents doivent être angoissé.
Lui : tu vas m'écouter d'abord, en suite je te libère si tu acceptes mon offre.
Moi : et si je n'accepte pas?
Lui (riant) : je te jette dans les baffons.
Moi : vous n'êtes pas drôle qui êtes-vous?
Lui : tu le sauras.
Moi : vous ne savez pas qui je suis.
Lui : je sais, tu es la fille du juge Aïda NDIAYE et de Jean-Pierre CHAGOURI le médecin.
En comprenant qu'ils n'ont pas fait erreur dans le kidnapping une peur s'empara de moi.
Lui : tu as un frère et une sœur tu vis aux Almadies avec tes parents tu veux que je continue?
Moi : qu'est-ce que vous voulez?
Lui (tirant une chaise) : très bien voici ma proposition...
[Sonnerie de téléphone]
Silence
Puis j'ai senti que ses pas s'éloignaient.
Lui : mes respects
**Dreyfus**
Moi (décrochant) : mes respects
Hubert : si tu touches à un seul de ses cheveux je dis bien un seul tu es un homme mort Dreyfus.
Moi (m'éloignant totalement en regardant la fille au loin) : tu parles de quoi?
Hubert : de la fille que tu as envoyé tes hommes kidnappé. Tu la relâches sur champs.
Moi : Merde.
Hubert : Tu trouves quelqu'un d'autre pour ton affaire, tu as cinq secondes.
Moi : donc tu la connais?
Hubert : il te reste quatre
Moi : je la veux pour mon affaire, elle sera parfaite pour ça.
Hubert : Il ne reste deux secondes Dreyfus.
Moi (me passant la main au visage): c'est entendu je ne savais pas que c'était ta protégée.
Click.
Elle était pourtant bonne pour l'affaire. Merde mais comment il a su que c'était moi? Je ne suis entouré que de minable.
J'ai fait signe à ces hommes et ils se sont accourus vers moi.
Moi (les regardant): Vous ne savez pas que c'était la protéger d'Hubert VIERA?
Lui : Hubert VIERA ?
Moi : c'est l'un de mes associés bande d'incapable.
Lui : non patron.
Moi : tu l'as surveillé comment et depuis quand ? Comment le plan s'est-il passé ?
Lui : la fille s'est rendue au Centre commercial avec ses copines ensuite dans une villa à Mermoz et elle a quitté pour chez elle seule
Moi : qu'est-ce qu'il raconte idiot, Imbécile bande d'incapable, vous êtes tellement bête.
Lui : on fait comment ?
Moi (le fixant) : on fait comment tu me demandes?
Lui (baissant les yeux) :...
Revenant vers la fille.
Moi (soulevant son menton) : Dommage tu étais tellement bien pour cette affaire.
Elle : quelle affaire?
Moi : tu as la chance, tu es la protégée de l'un des hommes les plus importants de ce pays.
Elle : oui je suis la protégée de mon père.
Moi : tu as du feu en toi et j'aurai aimé faire affaire avec toi.
Elle : de quelle affaire parlez-vous?
Moi : relâchez là.
Lui : On la relâche patron?
Moi : il faut la ramener à l'endroit où vous l'avez prise.
Elle : d'abord vous devez me parler de l'affaire et qui vous a dit de me relâcher. Je veux voir votre visage.
Mon homme l'a soulevé je ne sais pas ce qui s'est passé mais il l'a relâché brutalement.
Lui (hurlant) : aïe elle m'a mordue aïeeeee
Moi : mais qu'est-ce que tu fais?
Lui : elle m'a mordu patron.
Elle : et je vais encore te mordre.
Le second a attaché sa bouche et l'a soulevé jusqu'à la voiture (rire) cette petite à de l'énergie en elle, et il me la faut.
Moi (les regardant) : si vous touchez à un seul de ses cheveux je vous explose la cervelle. Ils ont démarré en quittant les lieux et je suis monté dans mon véhicule à mon tour.
Mon chauffeur : on va où patron?
Moi (téléphone à l'oreille) : à la maison
Lui (démarrant) : d'accord.
Moi (regardant l'horizon): mes hommes sont entrain de la ramener chez elle.
Hubert : si jamais je constate que tu lui as fait quelque chose ?
Moi : je ne l'ai pas touché.
Hubert : et celle que je t'ai proposé elle a accepté non?
Moi : oui mais celle-ci est différentes et parfaite, une vraie tigresse.
Hubert : va chercher ailleurs
Click
J'ai relancé son numéro.
Moi : tu es où ?
Elle : dans un bar
Moi : on peut se voir ?
Elle : j'ai pas terminé
Moi : j'ai besoin de toi ce soir même lieu même endroit.
Elle : dans moins d'une heure alors.
Click
Moi (au chauffeur) : changement de direction…#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Meïssa**
Dora (arrivant enfin): désolée j'avais tellement de chose à faire dans la journée.
Moi : tu étais avec Jerry?
Dora : non, je faisais plutôt les courses pour ma mère (prenant place) alors raconte moi
Moi : Je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit et depuis le matin je ne suis pas concentrée. Je ne crois toujours pas Dora.
Dora : nous allons la faire simple, on ira voir ce mec
Moi : Iyane?
Dora : oui, il faut qu'il nous donne des preuves.
Moi : tu penses que Yacine est capable de me faire ça ?
Dora : je ne sais pas mais réfléchis à quel moment la vidéo a été publiée ?
Moi : la veille je me rappelle bien qu'il m'avait appelé... Bien sûre et je lui ai dit d'aller au diable. Le lendemain matin la vidéo a été mise en ligne (me levant) Iyane me doit beaucoup d'explications maintenant.
Dora : je t'accompagne.
Moi (la regardant) : tu penses que je dois prendre un couteau avec moi?
Dora : hey soub-hana Allah
Moi : je vais commettre un meurtre Dora
Dora : ne dis pas ça, essuie ta bouche trois fois.
[Sonnerie de téléphone]
Moi (regardant Dora) : c'est lui, je te dis que je vais commettre un meurtre.
Dora : décroche et garde ton calme.
Moi : je te jure qu'il me répugne quand je pense à tout ce que j'ai traversé.
Dora : c'est un monstre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
Nous avons pris un taxi.
Le chauffeur : je vois que tu te sens mieux maintenant.
Moi (le regardant) : vous parlez de moi?
Le chauffeur : oui toi, je t'ai prise il y a quelques mois, tu étais très mal et tu voulais mourir.
Moi (me cachant le visage) : heyy la honte, ce fameux soir où je ne voulais qu'une chose : mourir.
Lui : dans la vie il faut toujours garder la tête haute et avancer quoi qu'en soit les difficultés, ne perd jamais espoir.
Moi : vraiment merci.
Lui : je suis ravi que tu ailles mieux, tu as pu surmonter l'épreuve
Moi : merci.
Lui : je te dépose où ?
Moi : au même endroit.
Lui (souriant) : en route pour le paradis cette fois-ci.
Il nous a conduites directement là-bas
Dora : c'est ici?
Moi : oui
J'ai payé et nous sommes descendus
Dora (au chauffeur) : merci
Moi : merci beaucoup hein.
Lui : je vous attends ?
Moi : euuh non merci.
Lui : d'accord.
Nous sommes rentrées dans le l'immeuble, j'ai monté les escaliers jusqu'à son palier et j'ai frappé aussi longtemps mais personne n'a répondu, je suppose qu'il n'est pas là.
Dora : tu n'as pas son numéro ?
Moi : bien sûr que non
Dora : on l'attend un peu peut-être qu'il va rentrer d'ici là.
Moi (regardant l'heure sur mon portable) : Vingt-heures, si dans trente minutes il n'est pas là on bouge...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
On était debout à se parler quand une jeune fille est rentrée dans l'immeuble puis a atterri sur le même palier.
Elle (s'arrêtant devant une porte en sortant une clé) : bonsoir
Nous : bonsoir
Elle (nous regardant) : vous cherchez quelqu'un ?
Moi : oui Iyane
Elle : Ah Iyane, il n'est pas là ?
Moi : non je ne crois pas.
Elle : vous l'avez appelé ?
Dora : nous n'avons pas son numéro.
Elle : humm je crois qu'il ne va pas tarder.
Dora : vous pouvez nous donner son numéro ?
Elle : d'accord.
J'ai sorti mon téléphone et elle a fait pareille.
Elle (épelant) : c'est le 9*******
Moi : merci beaucoup.
Dora : merci, sinon cette impression du déjà vu quelques part
Elle (souriante) : j'ai la même impression mais je ne sais pas où.
Dora : humm en tous cas merci.
Elle : je vous en prie.
Elle est rentrée dans sa chambre en refermant et moi j'ai composé le numéro qu'elle a donné.
Pinnnn pinnnn pinnn
Iyane (décrochant) : allô ?
Moi : oui allô c'est Iyane ?
Lui : oui
Moi : c'est Meïssa.
Iyane : Meïssa
Moi : Meïssa Diop, là je suis devant ta porte car je dois te parler.
Iyane : je suis là dans cinq minutes attends-moi.
Moi : Okay.
Click
Dora : il dit quoi?
Moi : il arrive dans cinq minutes.
Effectivement en moins de cinq minutes il est arrivé.
Iyane (ouvrant sa porte) : désolé, vous étiez là il y a longtemps ?
Moi : ...
Dora : Non, bonsoir.
Iyane : bonsoir, entrez s'il vous plait
Moi : non je préfère ne pas entrer.
Iyane (haussant les épaules) : bon comme tu veux, je t'écoute.
Moi : tu as dit que tu as des preuves.
Iyane : je n'en ai pas mais je peux te prouver.
Dora : raconte comment Yacine a reçu la vidéo.
Moi : tu lui as envoyé
Iyane (les mains dans la poche) : non, Birame un pote à moi à envoyer Shakira récupérer, elle l'a fait et l'a rendu à Birame contre de l'argent et ensuite Yacine a payé cette vidéo contre le double de la somme.
Dora : qui est Birame qui est Shakira?
Iyane : Birame est un pote et Shakira mon ex copine.
Moi : vous êtes tous des malades
Dora : le pote avec qui vous faite des paris
Iyane : ...
Dora : donc tu connaissais Yacine ?
Iyane : Personnellement je ne connaissais pas Yacine, lui il est pote à Birame.
Je me rends compte qu'ils m'ont tous vendus, ils se sont foutus de moi et pire une femme comme moi est dans le jeu.
Moi (la rage au cœur) : comment tu comptes le prouver parce que je ne te crois pas.
Iyane : je vais l'affronter de nouveau et tu auras un enregistrement.
Moi : ça ne suffit pas, je veux être présente.
Iyane : il n'y a pas de problème.
Moi : vous êtes tous des chiens, Dora allons-nous en.
Iyane (me retenant par le bras): ...Je suis désolé et je te demande encore une fois pardon, je ne voulais pas que ça se passe comme ça.
Moi (retirant mon bras) : lâche-moi comment te pardonner, c'est toi la cause de mon malheur. Et je te maudis, je vous maudis tous.
Elle (devant la porte en nous regardant): Bonsoir.
Nous : Bonsoir.
Iyane : Sally comment tu vas?
Elle : très bien et toi?
Iyane : bien
Je l'ai dépassé en sortant de l'immeuble.
Dora (derrière moi) : mon Dieu elles mangent quoi dans le bâtiment pour être aussi canon.
Moi : ils sont tous des monstres, ils se sont très bien payé ma tête de gauche à droite. Et ce démon de Yacine en qui je faisais confiance. Mon Dieu Dora.
Dora : c'est l'homme qui est méchant et diabolique.
Nous sommes rentrées, Dora est descendue chez elle d'abord vu que c'était plus proche et moi après.
J'ai donné ma confiance à la mauvaise personne, je me suis réfugiée dans ses bras ; je lui ai ouvert mon cœur ; j'ai pleuré sur son épaule et lui il a fait semblant de me soutenir tout en me poignardait dans le dos.
Tous se temps il se réjouissait de mon malheur. L’être humain est monstrueux et méchant...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Jeanno**
La voiture s'est arrêtée et ils m'ont détaché les mains et les pieds en me poussant hors du véhicule.
Moi : aïe mon pied aïe.
(J'ai reçu mon sac à dos sur moi boum) aïe ouuchh
La voiture a démarré avant même que je ne libérais ma bouche et mes yeux.
Moi : je jure que je vais vous retrouver je vous donne ma parole.
Je me suis retrouvée au même endroit à quelques pas de ma maison toujours. Je me suis levée pour ramasser mon sac, j'ai eu l'idée de chercher mon portable où cet idiot l'avait jeté mais je ne l'ai pas trouvé. Je crois que j'ai une fracture au pied aïe aïe aïe ça fait mal.
Je traîne mon pied jusqu'à la maison. J'entre dans le salon en les remarquant tous assis à m'attendre.
Moi : papa c'est toi qui...
Maman (me coupant) : je vous l'avais dit (se levant) tu étais où depuis treize heures ?
Moi (ne comprenant rien) : mais ?
Maman : tu étais où ? Retourne d'où tu viens.
Moi : mais j'ai été kidnappé
Maman : tu te fous de moi?
Dora (pouffant de rire) : ça c'est bien envoyé
Thénnet (en appel vidéo sur le portable de maman) : tu as été quoi ?
Je ne l'avais même pas vu celui-là.
Moi : Kidnappé cet après-midi quand je rentrais.
Thénnet et Dora (riant): Kidnappé
Papa : tu as quoi au pied ?
Maman : Mâwa ne m'énerve pas, retourne d'où tu viens.
Moi (la regardant) : maman je te jure que c'est vrai.
Dora : ça te sort d'où cette inspiration ?
Thénnet (mort de rire) : une profonde inspiration Wallah Jeanne vraiment tu es grave tu es une vraie actrice.
Dora : je te dis, en plus regarde la tête qu'elle fait.
Moi (les regardant): je suis sérieuse
Dora : donc comme ça tu as été kidnappé et quelques heures après ils t'ont relâché à cause de tes beaux yeux.
Moi : je ne sais pas pourquoi mais ils m'ont relâché c'est vrai, le type a reçu un appel et juste après il m'a relâché je vous jure.
Dora (riant à gorge déployé) : ...
Maman : tu te fous de moi?
Maman Kami : tu trouves toujours quelque chose à dire.
Moi (la regardant) : maman Kami toi aussi tu ne me crois pas?
Maman Kami : ah non ma petite car ce que tu fais ça ne paie pas, ce n'est pas du tout bien tu te fous trop de tes parents.
Maman (me regardant très durement) : dégage de ma vue sinon je ne réponds plus de moi.
Moi : Papa toi tu me crois ? S'il te plaît tu me crois?
Papa (souriant): tu ferais mieux d'aller dans ta chambre.
Moi : je ne sais pas comment mais je vais vous le prouvez.
Thénnet : en plus elle a l'air sérieuse
Moi (essayant de les convaincre) : Regardez, ils m'ont jeté comme un sac parterre, s'il y avait des caméras dans la rue vous allez voir, je suis même blessée.
Thénnet (riant toujours) : tu as refait ma soirée je te jure petite sœur.
Moi : pfff
Maman : quitte devant moi tu m'énerves hein.
Maman Kami : et tu as quoi au pied ?
Dora : à coup sûr elle s'est encore battue.
Moi : puisque je vous dis la vérité.
Dora : lol Jeanno tu as plus d'un tour dans ton sac.
Moi : si je n'étais pas rentré pendant deux jours vous serez là entrain de rire ?
J'ai tellement fait de bêtise qu'ils ne me prennent même pas au sérieux sur ce sujet grave mais pourtant je ne mens jamais.
Dora : allô ? (me regardant c'est Antou)
Maman : elles étaient ensemble en plus elle ment.
Dora : oui elle est rentrée (riant) ses kidnappeurs l'ont relâché sans demandé de rançon...c'est ce que vous vous êtes dites entre vous non?...quel non...vous mentez tellement mal... tiens je te la passe (me tendant le phone) ton associé veut te parler.
Moi (prenant) : Antou?
Antou : Dieu merci tu vas bien Jeanno on a eu tellement peur.
J'ai couru dans ma chambre m'enfermer.
Dora : mon portable oooh
Moi : comment vous avez fait?
Antou : c'est Hubert
Moi (comprenant enfin): c'est Hubert qui m'a retrouvé ?
Antou : oui.
Moi : je vois.
Antou : ton portable ?
Moi : perdu, je vais devoir en acheter un autre demain.
Antou : on a eu tellement peur si tu savais.
Moi : heureusement que je pouvais compter sur vous.
Antou : heureusement que tu as envoyé de vocale dans le groupe. Ils te voulaient quoi? Tu as vu leur visage ?
Moi : non et je ne sais pas pourquoi ils m'ont kidnappé.
Antou : mais l'essentiel c'est que tu sois saine et sauve.
Moi : merci les filles.
Antou : Équipe gagnante à vie, on est ensemble. Je vais dire aux filles que tu vas bien.
Moi : à demain
Antou : repose-toi.
Click
Dora (ouvrant ma porte) : tu ne pouvais pas rester en bas? Nous savons tous que tu mens alors tu caches quoi encore ?
Moi (lui tendant) : tiens ton portable merci.
Dora : c'est nouveau ?
Moi : pfff
Dora (refermant la porte): chipie
Ce type a dit mes respects, donc c'était à Hubert il parlait? C'est tous ce que j'ai entendu....(réfléchissant)
C'est quoi cette affaire et comment Hubert est-il lié à cet homme ? Il faut que je découvre pourquoi j'ai été kidnappé et je dois retrouver l'identité de ces gens. Ah oui il le faut.
Papa (ouvrant ma porte) : je peux?
Moi : oui entre papa
Papa (entrant) : alors ne me mens pas, je veux la vérité et rien que la vérité
Moi : papa je te jure que je dis la vérité.
Papa : si tu as été kidnappé pourquoi tu es relâché ?
Moi : je ne sais pas.
Papa : il faut porter plainte.
Moi : contre qui? Personne ne me croit même pas toi.
Papa : moi je te crois. Mais c'est tout bizarre.
Moi : oui c'est très bizarre.
Moi (le regardant) : j'ai eu tellement peur.
Papa : il faut que tu fasses plus attention à toi.
Moi : je vais bien Dieu merci
Papa : tu ne sortiras plus seule
Moi : je vais bien ne t'en fait pas.
Papa : je vais voir ton pied
J'ai posé le pied sur ses jambes
Papa (regardant) : oh la la il faut très rapidement soigner avant qu'elle ne s’infecte...#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
A suivre...