**** Yaelle KUBEBA *****

Moi : Kelly,  voici Hans. Chéri,  lui c’est Kelly. 

Hans : (lui tendant la main en souriant) enchanté 

Kelly : (prenant sa main de mauvaise grâce) Pour être franc avec vous, je ne suis pas du tout ravi.  Vous avez volé le cœur de la femme que j’aime. Mais je veux bien être fair-play si vous la rendez heureuse. 

Hans : (amusé, sourire niais) Ne vous inquiétez pas.  Je suis conscient du joyau que j’ai trouvé et je compte bien en prendre grand soin. 

Richie (tirant sur mon pantalon)  Eh oh !  Je suis là aussi moi ! 

Moi : Et voici Mlle Richie,  la princesse des KUBEBA

Kelly se baissa devant ma nièce qui le regardait genre. 

Kelly : Bonjour Princesse KOUBEBA. 

Richie : C’est comment que tu t’appelles ? 

Kelly : Kelly

Richie : Tu es méchant ? 

Kelly : Non !  Je suis même très gentil. 

Richie : Alors pourquoi tu as fait pleuré ma tatie ? Elle n’a pas été sage ? 

Kelly : je suis désolé de l’avoir fait pleuré.  Pardonne-moi poupée. 

Richie : tu promets de ne plus recommencer ? 

Kelly : croix de bois, croix de fer.  Si je mens j’irai en enfer. 

Ils se sont serrés cérémonieusement les mains.  Kelly a pris congés de nous sur ces faits. Je savais que Han me bombarderait de questions.  J’espérais qu’il le fasse une foi que nous serions à la maison.  Mais c’était mal le connaître.  Des que j’ai attaché ma ceinture de sécurité,  il a démarré en me posant la question. 

- Yaelle c’était quoi le plan tout à l’heure ?  Pourquoi veux tu le faire souffrir ? 

- Je ne veux pas souffrir. J’ai fait beaucoup d’efforts pour ne pas sombrer dans la dépression.  Je vais bien et je ne voudrais pas qu’il me fasse chier. 

- Yaya, le type est raide dingue de toi.  Ça se sent rien qu’à sa façon de te regarder. 

- Ça ne suffit pas malheureusement. 

- Que veux tu d’autres ? 

- Il est encore marié. Même s’il me dit être en instance de divorce. Je veux qu’il soit libre avant d'avoir quoi que ce soit. 

- Penses y en tout cas.  Y a trop d’enjeu . Tu portes ses enfants.  C’est son droit d’être là avec toi. 

- Il est marié 

- Arrête ta rengaine.  Tu savais qu’il était marié et malgré cela tu l’as poussé à bout. Et ça ne t’a jamais rien dit.  Alors assume car tout est de ta faute

- Je t’en prie n’en rajoute pas. 

- Non,  sérieusement. Tu lui as fait la cour en sachant qu’il était marié.  Que voulais tu qu’il fasse devant la tentation que tu incarnes. Même moi je t’aurais donné ce que tu voulais Chap Chap. Et j’aurais filé juste après. 

- C’est ce qu’il a fait.

- Sauf qu’il est revenu pour toi et qu’il veut peut-être une relation sérieuse.  Tu aimes le gars.  Ne fais pas ta difficile. En plus tu attends ses enfants .

- Je dois donc tomber dans ses bras aussi facilement après quatre mois de silence ? 

- Ça te dérange ?  Tu l’as déjà fait la première fois.  Ayez une discussion franche, pose des conditions si tu veux, s’il le faut.  Mais ne mets pas des barrières sans connaître les raisons qui sous-tendent son silence et sa présence ici. 

- Je t’ai dit qu’il était en instance de divorce 

- Raison de plus pour parler avec lui.  Tu ne vois pas la chance que tu as qu’il revienne.  Mais tu vas le regretter si jamais tu le laisses filer entre tes doigts par pur égoïste. 

- Mais tu es de quel côté enfin !  Je te rappelle que je suis ta sœur !  Lui tu ne le connais même pas ! 

- Je suis du côté de l’amour . Et si je me réfère à ce que j’ai vu out à l’heure,  je peux affirmer qu’il est l’homme qu’il te faut.  En plus tu m’as tellement parlé de lui que j’ai l’impression de le connaître depuis toujours. Alors s’il te plaît petite sœur,  ne gâche pas la chance de ta vie. 

- OK c’est compris chéri. 

- Pardon ne me gâte pas le marché.  Je suis encore à la recherche de l’âme sœur. 

- Huuuuum.  Je ne dis rien. 

Han m’a déposée à la maison avant de s’en aller. Je me suis éclipsée dans ma chambre sans attirer l’attention de ma mère sur moi. 

Kelly, C’est un gars que j’ai Aimé depuis le premier jour où j’ai posé mes yeux sur lui.  Il y a environ quatre ans. J’ai fantasmé sur lui grave, rejetant tous mes prétendants.  Je me suis faite une réputation de dure pour me préserver pour lui. Et il y a quatre mois j’ai eu le courage de le draguer.  Sinon il ne m’aurait jamais remarquée.  Je ne savais pas que j’y arriverais mais j’y ai mis toute ma volonté. Il m’a fait l’amour très amoureusement.  Je n’avais pas prévu la grossesse mais quand je l’ai appris j’étais aux anges. J’ai flippé un peu c’est vrai à cause de L réaction qu’allaient avoir maman et mes frères.  J’ai fait des recherches mais Kelly n’avait aucune envie d’être retrouvé. J’ai pleuré pendant des semaines parce qu’il ne m’avait même pas rappelé après cette nuit là.  Quatre longs mois. J’ai eu le temps d’être en colère,  triste,  déprimée et tout.  Je me suis relevée petit à petit. Et c’est maintenant que le bon monsieur revient pour me baratiner. Je ne voudrais pas être sa maîtresse. Je veux le meilleur pour mes enfants. 

Je m’appelle Yaelle KOUBEBA. J’ai juste 24ans. Je suis fille unique et j’ai trois frères : Nelson(28ans), Hans(26ans), et Chelsy (18ans). J’ai perdu mes parents dans un accident de voiture il y a 10ans.  Nous avons été recueillis par la petite sœur de maman.  Cette dernière n’a jamais eu d’enfant et ne s’est jamais mariée.  Apprendre que sa seule fille est enceinte sans être mariée ni fiancée a été un choc pour ma mère.

***** FLASH-BACK ******

Un mois après le départ de Kelly je n’ai pas eu mes règles. Je ne m’en suis pas inquiétée.  Mais dès que j’ai commencé à ressentir les symptômes de grossesse j’ai vite fait d’aller en pharmacie me procurer deux test de grossesse. J’ai fait le test un matin très tôt et comme je le craignais, j’étais enceinte. J’ai pleuré de joie et aussi de tristesse. En partant au boulot, j’ai oublié de range les Test. Le soir en rentrant,  j’ai été surprise de voir toute la famille réunie.  Maman les avait appelé en urgence. Elle m’a invité à m’asseoir sans me permettre de monter dans ma chambre. 

Mum : Yaelle, depuis que vos parents sont partis, j’ai fait l’effort de vous donner le meilleur de moi-même. Je ne vous ai pas donné la vie, t’es frères et toi., mais ça ne change rien au fait que je suis votre mère et que je vous ai donné la meilleure éducation. Je vous ai toujours demandé d’amener vos petits amis à la maison afin qu’on le connaisse. Cela vous mettra à l’abri des coups bas et vous saurez si ces personnes veulent vraiment faire partir de votre vie. Han a amené sa petite amie,  pareil pour Nelson, qui ensuite l’a épousé pour que naisse notre Richie. Tu connais la petite amie de chelsy.  Ma fille, la seule qui ne suis pas le mouvement, c’est toi. Tu as 24ans Yaelle. Pourquoi ne nous présentes tu pas ton ami ? 

Moi : Mum,  je n’ai pas d’ami .

Mum : Yaelle s’il te plaît.  Comment ça, tu n’as pas d’ami ? 

Moi : C’est la vérité Mum, je n’ai personne actuellement. 

Mum brandissant les tests) Comment expliques tu alors ceci ? 

J’ai baissé la tête toute honteuse. Un lourd silence s’est abattu sur le salon. Tous avaient les yeux rivés sur moi. 

Mum : Dis-moi la vérité.  Je suis dépassée Yaelle. J’ai besoin de comprendre. Tu m’as toujours dit que tu n’avais personne et que tu étais toujours vierge.  Je te faisais confiance.  Pourquoi m’as-tu menti ? Tu t’es cachée et maintenant te voilà enceinte. 

Un soupir d’étonnement s’est levé. Ah oui,  j’étais la Sainte Yaelle, toujours vierge. 

Hans : Yaelle, Qu’est-ce qui s’est passé ? 

Nelson(le nerveux) : Demandez-lui, car j’irai personnellement casser la figure à l’imbécile qui a osé. C’est irresponsable de sa part. 

Moi : Calmez vous. Personne n’irai casser la gueule à qui que ce soit. Tout est de ma faute. Maman je ne t’ai pas menti.  Je suis enceinte c’est vrai, d’environ un mois. Je ne l’ai fait qu’une fois et C’était lors du dernier passage des Jumpers. J’ai rencontré un homme et… 

Mum : QUOI ? tu as fait la pute ? Avec un homme que tu ne connais pas ?  Et tu veux que j’avale …

Hans : (comprenant )Attendez !  Tu l’as fait Yaelle !  Avec lui ?  Mon Dieu petite sœur,  Tu es enceinte de lui ! 

Moi : Oui Hans.  C’est lui. Mais il est marié et je ne suis pas une briseuse de couple. 

Mum : De mieux en mieux.  Tu me déçois vraiment. C’est maintenant que tu te rends compte qu’il est marié ? Ne le savais tu pas quand tu écartais tes jambes comme une vulgaire femme ? Coucher avec un homme que tu ne connais pas.  Comment s’appelle t’il ? 

Moi : Mummy, je préfère… 

Mum : SON NOM YAELLE !  SON NOM. ! 

Moi :Kelly MINANOU

Nelson et Chelsy : Quoi ? 

Nelson : Le Kelly des Jumpers ? 

Moi :( sourire)  Lui-même. 

Chelsy : Waooooh !  No coment !  Tu as fait fort là ! Tu as couché avec le batteur des Jumpers. Chapeau ! 

Mum : Apparemment, il n’est pas si inconnu que ça. 

Hans : Mum, c’est une star. Tu te rappelles l’histoire du musicien qui a été poignardé en disco ? 

Mum : oui ça a fait la une des journaux. 

Hans : Voilà, Kelly est le batteur de son groupe 

Mum : Ça ne m’explique toujours pas comment ta sœur a pu se retrouver enceinte de lui. 

Hans : Ta fille aime ce monsieur depuis des années. Je crois qu’elle a tenté sa chance et ça a marché. 

Mum : Alors qu’il vienne l’honorer . J’exige …

Yaelle : Mum,  Tu ne peux pas exiger.  J’ai 24ans. Je Suis une personne responsable.  Kelly viendra un jour.  Mais ce sera quand il le voudra.  Je ne vais pas briser son foyer. Je lui ai promis de ne pas le harceler et je tiendrai promesse. Et ce bébé je suis fière de l’attendre. 

Sans plus les écouter je suis allée me réfugier dans ma chambre. 

***** FIN DU FLASH-BACK *****

Ma mère m’a boudé pendant des jours mais finalement elle a laissé tombé.  C’est une femme au cœur d’or . J’ai pu lui expliqué mon histoire et elle m’a compris. Depuis, notre complicité s’est accrue et elle m’aide à mieux prendre soin de moi.  Prendre que j’attendais des jumeaux à été une surprise pour moi.  Je n’ai pas de jumeaux dans ma famille. Je me suis faite à l’idée d’être mère célibataire. Je n’ai aucune envie d’être pointée du doigt dans un mauvais rôle. J’aime Kelly, c’est indéniable. Mais j’aime encore plus mes bébés. Le fait qu’il sot sur le point de divorcer ne me dit rien qui vaille. Je veux voir l’acte de divorce avant d’y croire. Et je ne veux pas que sa décision soit influencée par mon état. Alors je le laisse croire qu’il m’a perdu jusqu’à ce qu’il divorce.  Ensuite on avisera. 

******* Cécil EGNONKPON  *******

Cela fait deux semaines que je suis rentré et toujours pas de signe de Madame. Si j’invite Laly chez moi maintenant, tout le monde criera au scandale. Mais vous ne dites rien à celle qui a déserté son foyer depuis un mois. Lamy me boude depuis peu parce qu’elle m’a demandé de commander ses meubles à Dubaï et je lui ai dit que je ne pouvais pas actuellement.  Mon compte est à découvert. Je sais que je finirai par le lui offrir mais pour l’instant je ne peux pas.  Elle veut aussi que je mette ma maison de la Haie-vive à son nom.  Au moins je suis capable de le faire.  D’ailleurs j’ai déjà les papiers en son nom.  J’espère qu’avec cela elle arrêtera de me bouder.  Je l’aime vraiment et j’aime pas quand elle est fâchée. Maman a essayé de me joindre mais je n’ai aucune envie de me prendre la tête avec elle. Qu’elle reste chez elle et moi chez moi. Je ne veux pas d’embrouilles.

Le téléphone fixe sonne, me ramenant brusquement de mes rêveries. Je me lève paresseusement pour décrocher. 

- Allô ? 

- Allô Cêcé ? Ne raccroche pas chéri. 

- Que veux tu Maman ? 

- Mon bébé, pourquoi es-tu si agressif avec moi ? Je ne t’ai rien fait de mal.  Tu es mon unique garçon et je veux que ton bonheur ! 

- Alors laisse-moi tranquille. C’est tout ce que je te demande. Je ne veux plus que tu mettes ton nez dans mes affaires .

- Pourquoi ?  Je t’ai toujours protégé

- J’aurai bientôt 40 ans maman.  Je suis assez grande pour prendre soin de moi. 

- Tu me brises le cour Cecil. Je sui vraiment déçue de ta part. 

- Tu t’en remettras maman

- Je suppose que c’est pourquoi je n’ai pas reçu les sous ce mois. 

- Quoi ?  De quoi parles tu ? 

- La fin du mois est passé et je n’ai toujours pas reçu les sous du mois. 

- Comment tu n’as rien reçu ?  J’ai demandé à Ana de te faire un virement 

- Ana ?  Cette pauvre fille ?  Tu crois qu’elle se soucie de moi ? Elle s’en fout.  Je peux crever,  du moment où tu lui offres tout ce qu’elle veut.

- Maman,  Je te rappelle 

- J’attends ton signe

- Clic

C’est tremblant de rage que j’ai lancé le numéro de cette idiote. Nous allons tirer cela au clair.  Je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule. Nous sommes peut-être en froid,  Je suis peut-être fâché avec ma mère mais ça ne veut aucunement dire qu’elle ne doit pas recevoir son argent. Vraiment j regrette d’avoir épousé cette fille. Elle a tellement bien caché son jeu.  Et maintenant elle passe on temps à me faire chier.Elle a décroché et le bruit derrière elle me renseigne d’où elle est. 

- Allo ? 

- Bonjour Ana.  Comment vas-tu ? 

- Bien Cecil,  il y a un souci ? 

- Je n’ai plus le droit de t’appeler ?  Tu es toujours ma femme. 

- Pourquoi tu m’appelles ?  Va droit au but. 

- La fin du mois est passée depuis… 

- Et ? 

- Ma mère n’a pas reçu son virement. 

- Ah

- Comment ça ah ? Je t’ai demandé de lui faire le virement chaque mois oui ou non ? 

- Ne crie pas sur moi, Je ne suis pas ton enfant. 

- Je crie si je veux. Tu sais bien qu’on lui verse 200.000 tous les mois pour qu’elle puisse se ravitailler. Mais tu gardes les sous pendant deux semaines et tu me demandes de ne pas crier ? 

- Cecil, quand tu seras calmé,  rappelle-moi et on pourra en discuter.  Slt

- Ana, je

- Clic

Elle m’a raccroché au nez ?  Cette petite à vraiment poussé des ailes. Je la rappelle deux fois mais elle ne décroche pas. Je suis tellement en colère que je ramasse mes clés et sors de la maison d’un pas fermé.  Je voudrais voir Comment elle me manquera de respect quand je serai en face d’elle. Elle va me sentir passer. 

******* Ana ******

J’ai raccroché en riant. Vraiment cet homme ne cessera jamais de me surprendre. Un virement à sa mère,  et puis quoi encore ?  Je suis pas sa domestique.  Qu’il s’en charge lui-même.  C’est moi qui ai eu l’idée de verser une pension z sa mère pour éviter qu’elle vienne chaque fois vider mes courses. Si je savais que ça deviendra mon boulot ! Donc sérieusement il m’appelle pour me demander des comptes. Il est tombé sur la tête. À sa place, j’aurais fait profil bas . Mais comme il est calé dans son orgueil là, il va me faire le bruit pour n’importe quoi. Il ne voit pas les choses changer. 

Je suis avec ma bande.  Nous préparons activement notre tournée mondiale. Avec Jojo,  tout va bien. Nous nous entendons très bien. Notre complicité s’est accrue avec le temps.  Kelly aussi semble aller bien. Je n’ai aucune nouvelle de Frédérique. C’est à croire qu’elle se cache. Mais selon Kelly, elle ignore tout de notre découverte. Je n’ai vraiment pas le temps de m’apitoyer  sur mon sort. Même si Cécile me manque, Je reconnais que ce n’est pas le cas chez lui,  car il ne se gêne même pas pour se pavaner avec sa maîtresse. On les voit partout. J’ai remis les documents à papa. Il m’a tellement insulté en voyant le point de tout ce que j’ai fait pour Cecil. Contrairement à ce que Jauris avait dit, Cécil me doit 505.010.250f,malgré le fait que j’ai omis d’autres reçus. Ça fait froid au dos. Comment pourra t’il rembourser tout cela ? J’ai voulu persuader papa d’enlever les plus lourds, mais le regard qu’il m’a lancé m’a seulement cloué le bec. Il a confié tout cela à l’avocat de la famille qui a promis de régler cela au plus tôt. Il a rédigé la demande de divorce que j’ai déjà signé. J’ai pensé que Cécil m’appelait pour ça mais non.  Le gars voulait se plaindre parce que sa chère mère n’a pas reçu de virement.

- Ana !  Ana !  Où te caches tu idiote ? 

Il ne manquait plus qu’il vienne me faire une scène en public.  Mais franchement qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez le type ? Il a sérieusement des problèmes. Je me suis levée en le voyant arriver telle une furie. 

- Que fais-tu là Cécil ? 

- Je suis là pour te demander depuis quand tu oses me raccrocher au nez. Tu deviens vraiment très mal élevée. Je ne reconnais plus cette jeune fille que j’ai épousé.  Je ne dis pas ta copine.  Tu me dois un maximum de respect

Cécil tu es pathétique. C’est pour te plaindre un tu as fait tout ce chemin ? Tu n’as même Pas une once de respect pour toi-même.  Comment voudrais tu qu’on te respecte alors ? Je suis partie de chez toi depuis un mois. Tu n’as jamais appelé pour savoir où je suis.  Tu te pavaner d’en toute la ville avec ta maîtresse sans souci du qu’en dira t-on, Je ne te dis rien.  Mais à cause d’un virement,  Tu viens me faire du bruit inutile ? 

- Et cela t’étonne ?  Pourquoi chercher à savoir où tu es ?  C’est toi-même qui est partie non ?  Tu pensais que j’allais te courir après ? Mais non ma chère. Je ne me bats pas pour les futilités. Et toi tu es une futilité. Le confort de ma mère cependant est capitale.  Alors je ne poserai pas la question deux fois.  Pourquoi n’as-tu pas fait le virement comme tous les fins du mois depuis 4 ans ? 

- Parce que je n’en ai plus envie… 

- Comment ça plus envie ? 

- C’est mon argent que je claque en l’air depuis 4 ans pour entretenir ta mère, sans la moindre gratitude. 

- Quoi ? 

- Oui,  ne fais pas l’étonné. Son attitude ne change pas, toujours méchante et hargneuse. C’est moi qui débourse 200.000 chaque mois et pourtant je suis toujours traitée de mauvaise, de pingre, d’idiote, D’avare, d’effrontée. Eh bien,  j’ai atteins ma limite. Je ne verserai plus un sou à ta mère. C’est à toi de t’en charger.  J’ai aussi mes parents.

- Ana tu ne peux pas faire ça ! 

- Et pourquoi ?  Laisse-moi deviner.  Parce que c’est toi l’homme ?  Parce que c’est toi qui porte la culotte ? Exactement, Tu as raison. C’est toi l’homme alors prends tes responsabilités. Je t’ai déjà trop aidé. Toute ta famille me pointe du doigt, me traite de femme légère parce que je fais un métier que j’aime mais qui ne vous plaît pas. Mais quand ta mère reçoit le virement elle ne pose pas de question. Quand tes sœurs reçoivent des chèques sur lesquelles j’appose ma signature, elles ne trouvent rien à redire. C’est moi qui me tape les heures de vols, de répétitions, de concerts, la fatigue, en plus de supporter les piques de ta mère et les railleries de tes sœurs, mais c’est vous qui jouissez de mon argent en toute liberté. Tu gagnes aussi de l’argent. À partir e maintenant occupe-toi de ta famille parce moi Anaïs BATTA, j’ai fini de faire plaisir aux autres. La futilité que je suis reprend tout ce qu’elle déversait comme merde dans ta famille. Maintenant tu as beaucoup plus de place pour les choses utiles et importantes. 

- Hum, en fait Ana, Tu es une femme sans grâce, sans aucune class, mal élevée, têtue, imbue d’elle-même. J’ai cru que tu allais changer, mais non. Une pourriture sera toujours une pourriture. J’ai cru t’aimer,  oh oui,  Tu m’as fait perdre la tête et j’ai fait tout pour t’épouser, mais je me rends compte que tu n’en vaux pas la peine. C’est comme dit ma mère. Les femmes comme toi, on ne les épouse pas. On les laisse faire le trottoir à Jonckey 300f -300f. Tu n’es bonne qu’à ça, faire la pute de ville en ville. 

Paf paf (gifles aller-retour de ma part) . Les larmes coulaient sur mes joues. 

- Plus jamais Cécil,  plus jamais !  Ne t’avise plus jamais de me manquer de respect. Tu te trompes de personnes. Les putes,  ce sont toutes celles qui te donnent leur anus que tu fouilles avec ta langue, t’es doigts et ton sexe.  Ce sont elles les pétasses. Je ne sais pas ce que j’ai trouvé en toi pour t’épouser parce que tu n’as rien de rien. Pas d’argent, vilain comportement, escroc, infidèle, fourbe, égoïste. Zéro !  C’est le diable qui t’a créé.  Tu es son premier fils. Alors sache que c’est toi qui n’en vaut pas la peine. J’ai tout fait pour toi.  Tout ce que tu as, tout ce que tu es c’est grâce à moi Anaïs BATTA. Tu dois être bien idiot pour mettre tout ça aux oubliettes pour des fesses. Mais comme tu as décidé, Je vais t’aider .sache simplement que ça va faire très mal. Il n’y à rien de plus dangereux au monde qu’une femme en colère.

- Je ne vais pas me souiller en te touchant. Tu finiras vieille fille,  au bord du trottoir, ou dans le trou à pute de Jonckey. Je viendrai payer pour te baiser par tous les trous, juste pour te faire regretter la chance que je t’ai offert en repoussant. 

- Cecil tu peux t’en aller. Merci pour tes souhaits mais cela n’arrivera jamais.  Cet toi qui viendra traîner à  mes pieds et je te tirai au nez.  Écris le quelque part, Tu as blessé Ana,  eh bien la vie te fera payer cher. Je serai aux premières loges. Je mériterai officiellement le titre de méchante dont ta famille m’a affublée. 

Il allait riposter quand j’ai entendu des bruits de pas derrière moi.  Je me suis retournée pour voir Jauris et Kelly arriver, les visages bien serrés. Si je n’étais pas si triste, j’allais éclater de rire. Kelly s’est arrêté devant mon mari et l’a tous pendant un moment avant de lui dire d’une voix calme dans laquelle montait la colère.

Kelly : De quel droit oses-tu mettre les pieds chez moi ? Vas t’en devant que je ne te refasse le portrait. 

Cécil : je ne suis pas là pour toi et tu n’as même pas intérêt à m’énerver. Sinon,  Tu verras de quoi je suis capable. 

Kelly : oh,  Je sais de quoi tu es capable.  Sors juste de chez moi. Tu n’es pas le bienvenu ici. 

Cécil : Eh bien,  fais moi sortir alors !  Parce que je n’obéis jamais aux ordres des idiots. Tu te crois parvenu ?  Non non non !  Tu n’es qu’un imbécile. J’ai pataugé dans ta boite avant de le jeter. Tu oses m’adresser la parole.  N’importe quoi. Quand je finirai de régler mes affaires avec ma femme, Je m’en irai. Mais là, Tu gènes. Alors, quitte devant moi. 

Le point de Kelly à atterri sur sa mâchoire en faisant un bruit mat.  J’ai étouffé un cri de surprise. Cécil était au sol,  la bouche en sang. J’ai éclaté de rires en me tenant les côtes.