Je suis Édouard
Write by Boboobg
..... Farah Odongo.....
Cette maison est somptueuse où devrais je dire demeure. Je croyais qu'après avoir travaillé dans un grand hôtel, il n'y aurai plus assez de chose pour m'emerveiller mais c'était sans compter qu'il y'a toujours des imprévus dans la vie.
C'est tellement beau que les filles qui m'accompagnent et moi avons même peur de salir rien qu'en s'assoillant sur ses beaux fauteuils en cuire blanc.
Janis(me regardant) : hum les filles, je comprends pourquoi monsieur Malonga n'a proposé ce boulot qu'aux plus jolies que nous sommes !
Binta: ce sont des clients de l'hôtel, le portier me l'a sifflé hier. Le monsieur a une demeure pareille mais vient payer de l'argent pour dormir à l'hôtel c'est quand même bizarre non ?
Sara: en tout cas, avec ces toubabs là, plus rien ne m'étonne. Ce qui est sûr, si je m'en attrape un aujourd'hui, fini le travail de ménage hooo !
Janis (rire) : qui va même se négliger. (me regardant) Farah, décoince toi un peu s'il te plaît. C'est vrai que tu n'aimes pas communiquer on l'a compris mais on est hors de l'hôtel ici, tu pourrai quand même nous considérer un peu !
Moi : ho heu excusez moi pour le silence, c'est juste que je n'ai pas d'avis là dessus !
Je ne vois rien d' autres à dire. Ces filles ressemblent tellement à mes sœurs et d'ailleurs à la majorité des femmes de cette ville. Pour elles, réussirent se résument à trouver un homme assez posé pour s'occuper d'elles. Donc leur babillage ne m'intéresse pas du tout.
Sara : toi qui est belle comme ça, pardon, essaye de ne pas trop te faire remarquer que nous on brille un peu !
Binta(rire) : tu es malade, la fille n' a qu'à ne pas tenter sa chance pour toi quoi ?
Sara : non hein je n'ai pas dit ça !
Voix : bonjour mes demoiselles !
Nous nous sommes retourné sur deux blancs, qui nous sourient.
Blanc 1: mesdemoiselles, je suis Karl Marleau, c'est moi qui ai demandé à monsieur Malonga de me trouver quatre filles pour faire le service. Il se trouve que c'est aujourd'hui ou devrais je dire à minuit ce soir, l'anniversaire de mon meilleur ami. Tout est déjà en place, bientôt les premiers invités seront là, je vous demande juste du dynamisme !
Sara : bien sûr monsieur !
Karl : les cuisines sont par là vous y trouverez le chef qui vous expliquera quoi faire ! (nous passant des enveloppes) tenez, ceci est la moitié de vos salaires, vous aurez l'autre moitié demain matin !
Moi : heu excusez moi monsieur mais comment ça demain matin ?
Karl (me regardant) : vous êtes ?
Sara (chuchotant) : ha mama j'avais demandé de nous laisser briller non ?
Moi : Farah
Karl (me souriant) : vous avez là une belle peau Farah. Et bien mademoiselle, vous quitterez cet endroit à six heures, un chauffeur vous accompagnera chez vous. Je tiens à votre sécurité c'est pour cela ! (semblant se souvenir) et surtout mes demoiselles, il y'aura peut être certains invités remplis de préjugés, s'ils s'avèrent que l'un d'eux vous manque de respect par des paroles ou autre, venez me le dire, il sera mis dehors sur le champ ! D'autres questions ?
Moi (souriante) : non monsieur !
Karl (me regardant) : pas seulement la peau mais aussi les dents ! Bon les filles, au boulot !
Nous nous sommes dirigés vers la dites cuisine où une femme d'un certain âge et un chef nous attendaient.
Elle nous a expliqué quoi faire et est partie ! Nous avons toutes sautés sur nos enveloppes et quelle surprise de voir la somme totale alors que le monsieur avait dit la moitié !
Moi : mais ce n'est pas la moitié !
Sara : ma chérie, en tout cas pour lui c'est la moitié donc pour moi quoi !
Binta: je crois bien que demain matin, on aura le double c'est sûr !
Janis : et dire qu'on travail un mois à l'hôtel pour gagner moins alors qu'en une nuit on va se faire ce pactole !
Sara : mais le monsieur tout beau là vraiment hein je croyais même qu'il allai la dragué mais c'est ses cheveux et ses dents qu'il trouve jolis !
Moi : pour moi ce sont là de très bons compliments !
Binta: ma chérie, bon compliment, c'est quand on te dis que tu as un jolie boule ou une jolie poitrine !
Moi : ce monsieur respecte la gente féminine et cela me va !
Janis : en tout cas, mettons nous au boulot !
Les invités ont commencé à affluer aux environs de vingt trois heures. Fallait voir les robes des femmes et les vestes des hommes. Même moi qui ne m'y connaît pas je sais que ça là, ce n'est pas n'importe quoi.
Monsieur Karl venait de temps en temps nous voir afin de nous donner des directives avec bien sûr toute la gentillesse du monde.
À zéro heure, toutes les lumières se sont éteintes pour laisser entrer l'anniverserieux comme l'a dit Sara nous faisant ainsi rire à gorge déployer.
Les lumières se sont rallumés et je suis surprise de constater que cette soirée n'est autre que pour Mathieu.
Je me rappel alors que ces derniers jours, il m'a laissé tranquille. Il a sans doute compris que jamais je ne le verrai comme un prétendant !
M'afficher sa richesse en pleine gueule tout ça en espérant m'avoir assez ébloui pour que j'ecartes les jambes et le laisse entrer ? Ce genre d'hommes m'horripile.
Je ne comprends d'ailleurs pas comment monsieur Karl qui est si respectueux peut l'avoir comme ami. Bof le cœur à ses raisons!
..... Mathieu Denoeud.....
Je n'arrive pas à croire que Karl a pu organiser tout ceci en aussi peu de temps. Tout nos amis et connaissances sont là, c'est réjouissant.
Karl (levant son verre) : à Mathieu, qui est ma conscience en ce bas monde (rire). A toi mon frère, joyeux anniversaire !
Tous : JOYEUX ANNIVERSAIRE !
Je suis émus et le montre par ce grand sourire qui ne quitte pas mon visage. C'est vrai que je deviens vieux mais vaut mieux le fêter que d'en pleurer !
Clémence : je n'arriverai jamais à comprendre comment un goujat comme Karl peut ainsi devenir très responsable quand il s'agit de faire ce qui lui tient à cœur!
Moi (la regardant) : c'est un homme complexe c'est vrai !
Clémence est une française comme nous, qui a émigré depuis trois ans. Elle a eu une relation de quelques mois avec mon ami qui l'a ensuite jeté pour les fesses galbés comme il dit d'une magnifique pontenegrine ! Depuis, elle parle toujours de lui avec des termes peu salutaires.
Et s'acharne à lui casser du sucre dans le dos à chaque fois qu'une autre femme du milieu s'intéresse à Karl.
Je finis par aller discuter avec mes autres invités quand je vois Karl au loin discuter avec ce qui me semble être Farah. Oui c'est bien elle !
Je ne peux résister à l'envie d'aller les retrouvés de plus, il me semble que cette jeune femme habillée en tenu de serveuse est en train de rire !
Karl (me voyant) : ho Farah, laisse moi te présenter mon meilleur ami, Mathieu Denoeud ! S'il y'a quelqu'un qui m'empêche de faire des bêtises dans ce monde, c'est bien lui !
Farah (visage serré) : nous nous sommes déjà vu, à l'hôtel. Bonsoir monsieur et joyeux anniversaire !
Moi : merci mais un simple sourire m'aurai suffit !.
Farah : n'y comptez surtout pas !
Karl (riant) : il y'a de l'électricité dans l'air on dirait. Mais que ce passe t'il ici ?
Farah : Karl je ne comprends pas comment tu peux être ami avec ce monsieur. Vous êtes tellement différent !
Karl : pour être différent nous le sommes. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous mais faites la paix. C'est son anniversaire Farah !
Farah : d'accord,(forçant un sourire) je dois aller travailler sinon les filles voudront ma mort !
Karl : on continuera notre débat plus tard. Mais retient juste que Marie Curie ne méritait pas de partager le prix Nobel !
Farah(s'en allant) : beh voyons !
Moi (le devisageant) : tu sais ce qui se passe avec cette fille. Vous vous connaissez d'où où vous vous tutoyer comme de vieux amis ?
Karl (calme) : he bien je me suis arranger avec Malonga pour qu'elle soit une des serveuse et tu as raison cette fille a quelque chose !
Moi : ça n'explique pas votre complicité de tout à l'heure !
Karl (rire) : on s'est trouvé des points communs c'est tout !
Moi (énervé) : arrête de lui faire du charme !
Karl (souriant) : mais tu n'y es pas du tout mon cher ! C'est ton jour, amuse toi et occupe toi de tes invités. Moi je m'occupe que la fête soit bonne !
Sur ceux, il me laisse et s'en va discuter ailleurs.
Je suis confus. On a jamais eu les mêmes préférences avec les femmes Karl et moi. Bien sûr, plus jeune, il nous arrivait de coucher deux filles dans le même lit mais ça n'allait jamais plus loin.
Farah est trop sauvage pour être le genre de Karl. Et surtout il sait que cette femme m'intéresse alors pourquoi fait il tout ça ? Pour me rendre jaloux ? Mais pour quel raison ?
Je risque de me causer des mots de tête à cogiter sur les agissements bizarre de mon ami. Donc j'envoie Farah dans un coin de ma tête et entreprend de l'ignorer pour m'amuser comme il se doit. C'est mon anniversaire !
(...)
Moi : Karl j'ai la tête qui tourne ! Il est où Sébastien ?
Karl (rire) : il s'est collé à une des belles serveuses je crois que nous ne le reverrons pas avant demain !
Moi (rire) : il y'avait quoi dans ton champagne, j'ai l'impression que tous le monde est stone à part toi!
Karl (rire) : je suis stone depuis ce matin mon cher et il y avait de petite poussière d'extasie dans chacune des boissons ! Résultat (rire) Clémence m'attend en ce moment dans une de tes chambres d'amis !
Moi (rire) : mais tu es fou ma parole !
Karl (rire) :je vais lui faire payer son insolence. Le goujat que je suis, va la faire crier de plaisir !
Moi :cette femme t'aime !
Karl (rire) : et je ne l'épousera pas simplement parce qu'elle m'aime mais pour l'instant, comme le dise les pontenegrines, je vais lui faire ça dur !
Moi (complètement à l'ouest) : je dois me coucher, j'ai la tête qui tourne !
Karl(souriant) :attends j'ai un dernier cadeau pour toi. (me tendant deux coupes de champagne) il t'attends dans ta chambre, va le déballé !
Moi : j'avais dit pas de fille !
Karl (rire) : vas y idiot !
C'est en trébuchant sur les corps des invités et n'importe quoi comme un ivrogne que j'ai pu monter mes escaliers et arrivés dans ma chambre !
Moi(surpis) : Farah?
Farah (trebuchant en voulant se lever du lit ) : heu (rire) c' est ici que je dois (rire) dormir. Karl a dit (rire) que je suis un cadeau qui doit être déballé (rire)!
Moi (passant ma main dans mes cheveux) : Karl est fou ! Qu'a tu bus ? Tu dois rentrer chez toi !
Farah (morte de rire) : j'ai perdue au lancé de flèche !
Elle est venu se placer devant moi et m'a arraché les deux verres des mains avant d'en boire le contenu d'un trait !
Moi : doucement, doucement !
Farah (divaguant) : vous m'horripilez monsieur Mathieu. Vous êtes tellement prétentieux avec votre visage de start et votre argent. Vous pensez pouvoir avoir le monde à vos pieds (rire) mais vous n'êtes rien car au final (rire) au final, nous irons tous six pieds sous terre !
Moi (essayant d'enlever la brume de mon esprit) : je ne suis pas comme ça Farah !
Farah (me regardant amoureusement) : ho Édouard, que fais tu là ? (rire) tu m'as tellement manqué mon chéri !
Moi (stone) : je ne suis pas É
Farah ne me laisse pas parlé et prend ma bouche dans les tiennes. Je suis encore plus étourdie que je ne l'étais avec l'alcool.
Comme une experte, elle envoie sa main dans mon pantalon et se met à malaxer mon sex !
Je crois exploser quand elle s'acroupi, ouvre ma braguette en sortant ma pine avant de la prendre en bouche.
Moi : Dieu des saints !
Farah : ce n'est que moi Édouard, ce n'est que moi !
Mon Dieu, je sais qu'il n'est pas conseillé de coucher une femme ivre mais je ne suis que chair ! Ce soir je suis Édouard malgré moi !