J'en ai Marre

Write by Lari93

Eva Loba 


Ce n’est pas possible ?

Comment c’est encore possible ? (Dis je en criant sur mes avocats. Les pauvres !!)

Comment il a réussi à faire ajourner l’audience ?

Cette fois ci, il va m’entendre. 

Je suis dévasté.

Cet idiot a décidé de me pourrir la vie.

Il se fout le doigt dans l’œil s’il pense que je vais laisser tomber.


Mes parents sont en voyage et Ida n’est pas disponible, il n’y a donc personne pour récupérer mon fils à l’école.


Axel, j’aurais peut-être besoin de lui pour ne pas commettre un meurtre aujourd’hui.

La seule personne qui me vient en tête c’est la madame Diallo.


Je l’appelle et elle décroche.


Moi : Allo, Bonjour madame Diallo.

Madame Diallo : Allô bonjour, Eva comment vas-tu ?

Moi : Bien, madame Diallo désolé de vous déranger mais j’ai une course urgente à faire. 

Pouvez-vous s’il vous plait passer récupérer Hicham à l’école ?

Je passerais le récupérer chez vous une fois ma course terminée.


Madame Diallo : Eva ma fille arrête de m’appeler Madame. 

Nous sommes maintenant de la même famille.

Pour le petit ne t’inquiète pas je m’en occupe.

Je le ferais avec plaisir.

Moi : Merci madame, pardon Merci Maman (dis-je avec un léger sourire).

Madame Diallo : Ok ma fille.


Quand, je raccroche je lance le numéro d’Axel.


Axel : Chouchou quoi de neuf ?

Moi : Retrouve-moi à mon ancienne maison, chez les Gadji.

Axel : Heeeee pourquoi faire ? Eva, ma belle du calme. Tu m’explique ? (Je ne réponds pas) 

Bon, j’arrive tout de suite mais ne fait rien tant que je ne suis pas encore arrivé.

Moi : Je vais essayer. 

Axel : Ok, s’il te plait essaie. Bon explique moi quand même.

Moi : Je ne sais pas, par quelle magie Patrick a réussi à faire ajourner notre audience pour le divorce.

Axel : Wouahhhh, ce juge donc est vraiment corrompu.

Moi : Hummm. Je n’en sais rien mais fait vite s’il te plaît.

Axel : Ok.


Je raccroche et envoie un message à Patrick « j’arrive chez toi ».

Dix minutes plus tard je suis devant la maison.

Le gardien me reconnait et ouvre automatiquement le portail.


J’entre dans cette résidence qui fût autrefois mienne et je gare.


Le gardien vient à ma rencontre avec un large sourire.


Abdoulaye : Héeee notre jolie Madame Bonjour, bienvenue.

Heeee vous nous avez manqué oh.

Maison là fait pitié sans vous. 

Monsieur même souffre comme ça, la nouvelle madame là et maman de monsieur nous maltraite trop ici.

Elles ont diminué tout notre salaire.

Moi : Abdoulaye c’est le problème de ton patron maintenant pas le mien. 

Mais ça ira. 

Ton boss est-il là ?

Abdoulaye : Non madame il est parti très tôt ce matin.

Moi : Ok je l’attends à l’intérieur tout compte fait il a reçu mon message. 

Abdoulaye : Madame si tu as travail pour moi je suis là.


Je rentre à l’intérieur sans répondre et je tombe sur le regard surpris de la mère Gadji et ses filles. 

Mais il y a aussi celle qui partage sa vie vue que c’est la seule que je ne connais pas vraiment.


Elle est enceinte et un petit garçon plus âgé que mon fils est accroché à ses pieds.


Je prends place sans leur dire un seul mot. 

Rien n’a changé dans cette maison.

La décoration est toujours la même, à croire que je ne n’ai jamais quitter cette maison.

La maman de Patrick prend la parole au bout de 05 minutes à me dévisager et à se parler entre elles.


Madame Gadji : Sorcière, Tu fais quoi dans la maison de mon fils et sa femme ?

(Je fais mine de ne rien entendre et manipule mon téléphone)


Chantal Gadji : En plus, cette impolie manipule sn téléphone maman. 

Eva sort d’ici tu entends ? 

Tu penses venir chercher quoi ici même ? 

Le père de ton enfant bâtard t’a déjà jeté ?


(Hééé Dieu !!!  Seigneur attrape ma bouche)


Madame Gadji : Tu vois la belle femme féconde là-bas c’est la nouvelle femme de mon fils. 

Il n’a donc pas besoin de toi et ton bâtard. 


Sort de cette maison tout de suite.

(Je boue à l’intérieur. Mais, je ne suis pas venu pour elle. Je regarde la femme féconde et je souris sans discrétion. Je regarde l’heure et continue à manipuler mon téléphone.)


Chantal Gadji : En plus, elle se fou de nous. 

Fou le camp de cette maison (Crie-t-elle plus fort). 

Tu n’es plus la bienvenue ici.


Madame Gadji : Sort d’ici, tu as de la chance. Sinon, il y a longtemps que tu aurais disparu de nos vies. 

Donc sort de la maison de mon fils, sinon je risque de te trainer jusqu’au portail. (Dit-elle encore plus fort que sa fille).


Moi : Essaie juste de me faire sortir d’ici Bernardine (Madame Gadji). 

Je t’attends, viens (j’enlève mes Louboutin). 

Regarde-moi bien Bernardine, je ne suis plus la même personne qui vous laissait cracher votre venin avec aisance, tes filles et toi.

Non, cette Eva n’existe plus (Elles me regardent toutes avec les gros yeux).

Elle est morte, il y a longtemps. 

Je n’ai pas peur de vous et je n’ai jamais eu peur de vous.

Mon éducation ne me permettait juste pas de me rabaisser à votre niveau ou à te manquer de respect car tu es la mère de Patrick.

Mais si jamais, il te vient à l’esprit ou si l’une de tes filles essaient de me toucher, je vais les corriger comme jamais.

Toi y compris (en regardant la mère de Patrick droit dans les yeux, je sens qu’elle est choquée).

Même à cinq vous ne pouvez pas me battre.

Je vais vous corriger chacune son tour (j’ai pratiqué le taekwondo à la faculté et depuis que j’ai quitté Patrick je fais de la boxe thaïlandaise. En vrai je le fais juste pour décompresser pas pour me battre).


Cette maison dont tu es si fier, si je décide de la reprendre, ton fils me la rendra sans un seul mot.

Car tiens-toi bien Bernardine, elle porte mon nom.

C’est moi qui pris le prêt initial pour l’achat du terrain et la construction.

Et même s’il y a participé le droit ne connais que moi comme seul propriétaire légal. Et j’espère que tu as le cœur solide Bernardine, ton fils a voulu que ça reste ainsi.

Bernardine, ce qui veut dire que légalement ton fils m’a offert cette maison. 

Je peux vous foutre dehors quand ça me chante, ok.

De plus, je possède 50% de son patrimoine. 

Pas parce que je sais pousser des enfants ou qu’il m’ait épousé. 

Non la mère, c’est parce que je me suis investi dans ce foyer et que je l’aider financièrement et intellectuellement pour qu’il soit le Patrick Gadji qui te rends si fière.

Ton fils me doit énormément et il le sait.


Alors fermez là tes filles et toi et je ne veux plus entendre mon nom dans vos sales bouches.

L’impolitesse ne se vends pas au marché, c’est juste le respect qui nous fait nous taire tchipppppppp (juron).

(Je suis surpris de moi, manquer de respect à cette femme qui l’âge de ma mère. Mais je n’en pouvais plus) 


Alors, foutez-moi la paix.

Je ne suis pas là pour vous ok.

 

A peine, ai-je terminé que Patrick et Axel arrivent au même moment dans le séjour de la villa.

Patrick : Bébé, je suis là (en s’adressant à moi, il ne manque pas de culot celui-là).

Moi : Hééé stop, Dit moi tu joues à quoi connard ? 

Elle le sait au moins (en pointant sa compagne actuelle) ?

Patrick : Évite de la mêler à notre histoire mon cœur.

Moi : (Je ris comme une folle) Axel, en fait toi et Papa aviez eu raison, depuis le début. C’est un malade mental que j’ai épousé.

Patrick, je ne t’aime plus qu’es que tu ne comprends pas là-dedans. 

Et tu vas me signer les papiers du Divorce immédiatement.

Sinon Patrick, tu vas le regretter tu vas me sentir dans vie mais pas en biens.

Cette bataille juridique nous allons vraiment la faire.

Je vais te détruire toi, ta famille, ta carrière et ton entreprise.

Je vais tout te prendre et te ruiner.

Je te jure, tu connaitras le pire de ma personne.


Patrick : Bébé calme toi c’est la colère qui parle à ta place. Pourquoi veux-tu divorcer ? On peut juste repartir sur de nouvelle base ce mariage n’est pas encore mort.

Madame Gadji : Patrick ?? Donc c’est toi qui forces encore ce stupide mariage avec cette folle.

Donc Patrick, c’est à cause de toi que le divorce n’est pas encore prononcé depuis toutes ces années.

C’est à cause de toi que cette fille est venue me manquer de respect chez toi et nous dire qu’elle va me mettre à la rue.


Patrick : Oui et oui Maman, ferme là maintenant s’il te plait (Elle se laisse tomber dans le fauteuil choqué).

C’est moi parce qu’elle c’est ma femme et je l’aime toujours. 

Je ne la laisserais pas partir, c’est mon épouse.

Et oui elle peut vous mettre dehors car tout lui appartient ici et encore plus.

Isabelle sait que j’ai toujours aimé ma femme mais c’est elle qui s’accroche à cette stupide relation. 

En plus, toi aussi tu lui mets des bêtises dans la tête. 

Moi j’aime ma femme. (Je vois l’autre qui commence à pleurer)

Moi : Mais tu me dégoute Patrick. Tu m’entends ?

Je ne veux plus de toi (dis-je en criant).

Je ne t’aime plus depuis plus de cinq ans. 

J’ai mis une croix sur nous. 

Je t’ai proposer de tout garder de notre patrimoine mais tu ne veux pas me libérer.


Patrick : (Il se met à genou face à moi, en essayant de me prendre les mains. Je les éloigne de lui. Je vois l’autre femme disparaitre dans le couloir. Normal, j’aurais fait pareil à sa place.) Eva trouve la force de me pardonner, je t’en supplie mon amour. Tout ce que j’ai fait c’est par amour.

Accorde-moi une seconde chance bébé, je saurais me faire pardonner. 

Je refuse d’abandonner. 

Non, non et non je refuse.

Tout ceci est arriver car je n’avais pas mes esprits en place.

J’étais aveuglé par le désir d’avoir des enfants. Je regrette mon cœur.

Sache que, Je n’ai pas peur de tout perdre. 

Car tout ce que j’ai est sans saveur sans toi.

Ce n’est pas la vie qu’on avait choisi mon cœur, mon trésor.


Moi : Aurais-tu eu le même discours si je n’avais pas eu moi-même un enfant ?

Notre vie c’est toi qui là détruit. 

C’est toi qui m’as rabaissé plus bas que terre avec toute ta famille. 

Aujourd’hui, ta nouvelle femme attend un second enfant alors fou moi la paix et libère moi. 

Parce que Patrick sache le, Je ne tiendrais plus compte de toi, ta situation dans la société ou autres choses.

Je vivrais ma vie comme une femme officiellement libre et ceux dès aujourd’hui. (Dis-je en criant).

Patrick : Tu es ma femme Eva et je n’abandonnerais pas trésor. 

Si elle est enceinte c’est parce que je n’avais pas le choix depuis ta grossesse j’avais tous les regards tourner vers moi.

Il fallait que je sache si j’étais stérile ou pas ?

Si c’était moi le problème de notre couple.

J’ai même fait le test d’ADN avec mon fils.

Je comprenais par pourquoi nous deux on n’y arrivait pas. Nous étions compatibles selon les médecins.

Je suis sûr que notre problème était spirituel.

(En regardant sa mère. Je crois rêver)

Eva, Je t’ai honoré devant ta famille, payer la dot parce que je t’aime. 

Je me suis comporté en idiot chérie, et je le regrette amèrement.

Cette femme ne m’apporte rien du tout.


Moi : Alors sache que ton idiotie est irréparable (en coulants des larmes. Dieu seul sait à quel point j’ai aimé ce pauvre type. Je l’ai défendu d’axel et de mon père.).


Axel : Eva allons-nous en (Il là vu j’étais à bout).

Patrick : Axel, tu es un homme comme moi parle lui s’il te plaît. 

Je regrette tout et elle a raison.

Axel : Tu ne m’as jamais inspiré confiance Patrick. 

Elle revient de loin.

Elle a sombré et elle s’est reconstruite. 

Alors sort dignement de sa vie.

Je ne suis pas venu ici pour être un médiateur mais l’empêcher de commettre des bêtises ici, comme tuer quelqu’un (Patrick et sa famille le regarde avec les gros yeux.

Axel prend toutes mes affaires, me tire et me sort de cette maison).


Je tremble de colère.

Comment je n’ai pas pu voir quel genre d’homme j’épousais.


Axel : Eva remet moi les clés de ta voiture (je les lui donne).

Quelqu’un viendra la récupérer.

Monte dans la mienne tout de suite, on y va.

Tu n’aurais pas dû venir ici (dit-il calmement).


Moi : Il a réussi à faire ajourner le procès. 

Quatre ans que ça dure Axou, j’en peux plus. J’en ai marre.

Il fallait que je lui parle pour qu’on en finisse.


Axel : Hummm il est malade et n’arrêtera pas. 

Je vais user des relations de ma mère pour qu’un autre juge traite ton dossier.


Moi : Axel tu connais mon avis là-dessus. 

Axel : Tu veux être libre oui ou merde ? 

Alors combat avec les mêmes armes que ton adversaire.

(Je me blotti dans Mon siège et commence à pleurer en silence. 

Patrick est la plus grande déception de ma vie.

Quand on arrive au bas de mon immeuble, je sors précipitamment du véhicule pour l’ascenseur. 

Une fois à mon appartement, je rentre directement dans ma chambre. 

Je prends mes clopes dans le tiroir, m’assois et commence à fumer. 

J’ai carrément oublié qu’axel est là.)

Axel : Tu vas m’éteindre ça tout de suite Eva (dit-il en criant).

Moi : (Hé merde) Va-t’en s’il te plaît. Je veux être seul.

(Il fonce sur moi et m’arracher ma cigarette. Il récupère le paquet aussi.)

Donne-les-moi Axel.

Axel : Jamais. 

Tu veux aussi te suicider ? 

Moi : Hé Axel tu exagère, ne soit pas rabat-joie donne mes cigarettes ou au moins celle que j’ai allumé. 

S’il te plaît (Dis-je en le suppliant presque du regard).

Axel : Tu peux rêver (le comble il tire dessus en ma présence). Quand as-tu recommencer ? Dis-moi ?

Moi : A quoi bon, tchrrrrr ?

Axel : On s’est fait la promesse d’arrêter. 

Et moi qui croyais bêtement en toi. 

Tu me déçois.

Moi : J’avais mes problèmes Axel. 

Et ça m’aide. 

Et ne fait comme si tu as toi aussi tu as arrêté de fumer. 

La preuve, Je sais que tu tires souvent des clopes et même des cigares en clubs, mais je ne te fais pas le moral pour autant.

Axel : Pour moi on s’en fou, je suis un homme. 

C’est triste pour toi, mais notre société ici me tolère, mais pas toi madame. 

Ici c’est l’Afrique et nous ne sommes plus au states.

Même si certaines le font sans stress ici à Abidjan, je ne veux pas que toi tu le fasses ou en fasse partie ok. 

Je ne veux pas rendre des comptes à ton père.

Souvent, je ne sais même plus si je dois te faire confiance à cent pour-cent.

Que va penser le père de ton enfant s’il te voyait fumer ?


Moi : Bah, il le sait. 

Mais il déteste ça tout comme toi actuellement, monsieur le rabat-joie.

Axel : Que dire Eva ? (Il entre dans les toilettes et mets toutes mes cigarettes dans les toilettes et tire la chasse d’eau).

Aujourd’hui, je me garderais de dire mot sur ta bêtise de continuer à fumer. 

Tu as eu une journée pénible. (Il est sérieux lui ? il a de la chance qu’il est mon pote)

Et le petit ?

Moi : Chez la mère de son père.

Axel : Demande-lui s’il peut y rester toute la nuit, demain quand tu seras plus calme tu iras le chercher.

Moi : Ok. (Je m’exécute et madame Diallo accepte sans poser de questions)

Axel : Bien tu vas passer cette phase sans alcool et cigarette.  Ok ??

Moi : Axel ????

Axel : Je ne veux plus rien entendre. 

J’appelle Muriel, tu passeras la nuit chez nous. 

Quand tu auras le blues, cherche à être avec des amis ou les gens qui t’aime, plus tôt qu’à rester ici pour boire et fumer

Je te surveille ce soir, je ne veux pas un nouveau neveu et papa surprise. 

Je ne te fais plus confiance.

(Je préfère ne rien dire et le suivre chez lui. Il est aussi colère).


Mon téléphone se met à sonner.


C’est Hicham Diallo !! j’existe pour lui maintenant.


Moi : Allo !!! 

Hicham Diallo : Allô Mon cœur, comment vas-tu ?

Moi : Je vais bien. (Pourquoi il est redevenu si attentionné ? Bref)

Hicham Diallo : Tu en es sûre ? 

Maman m’a dit que Fared passe la nuit chez eux. 

Moi : Oui, je lui ai demandé de garder le petit. 

Hicham Diallo : C’est en rapport avec l’ajournement du procès ? Baba m’en a parlé (Je comprends mieux sans appel après le silence radio).

Moi : J’ai eu une altercation avec mon ex époux et je suis dans un sale état. 

Et je ne veux pas qu’il me voit ainsi.

Hicham Diallo : Tu es toute seule chez toi ? 

Eva, s’il te plaît promet moi de ne pas boire et fumer ce soir. 

Et surtout de rester à la maison.

Ne sort pas et ne vas surtout pas en club (Mais attend il me prend pour qui le mec).

Moi : (rire)Je ne suis pas seule, Axel est avec moi. 

Et je ne peux rien faire de tout ceci, on me surveille (En le regardant).

Mais attends-tu as peur que j’aille dans un lounge ce soir pour quel motif ?

Hicham Diallo : Tant mieux si Axel est avec toi ce soir.

Et non je ne pense pas à ce que tu penses mademoiselle Loba ? (Le menteur)

Bébé tout ira bien. 

Il ne pourra pas te maintenir indéfiniment dans ce mariage.

Moi : Je l’espère bien. 

Je vais devoir te laisser. 

Axel m‘embarque chez lui et sa fiancée nous y attend alors passe une bonne nuit monsieur Diallo.

Hicham Diallo : Passe une bonne nuit mon cœur.

Je t’appelle demain bisous.


Moi : Ok bye.


J’ai passé la soirée chez Axel et Muriel.

Ils m’ont fait bien rigoler tous les deux.


Elle me défendait pendant qu’Axel lui ne faisait que des reproches à mon égards. 

Mais, il s’est bien gardé d’éviter le sujet de l’alcool et la cigarette. 

Ce genre de problème reste toujours entre nous et se règle entre nous.

Ce matin, je suis rentré tôt chez moi pour me changer et aller au travail.

J’ai appelé madame Diallo pour échanger avec mon bébé. 

Elle l’a conduit à l’école.

Le voyage des parents me pèse.

Je passerais le récupérer à ma descente ce soir.

Il est 09h, et j’ai la tête dans mes dossiers.


Gisèle : Madame désolée de vous déranger mais on vient de livrer cet énorme bouquet de rose pour vous,100 roses. C’est trop romantique.


Moi : Agnès si elles sont de lui, je t’ai déjà dit ce que tu dois en faire.


Agnès : Oui Madame, Mais cette fois ci elles ne sont pas de Monsieur Gadji. 

Un admirateur je pense, sur la carte il est signé avec les initiales HD.

Monsieur Gadji à de la concurrence à ce que je vois et pas des moindres.

Elles viennent de la boutique florale la plus cher de la capitale.

Je lève soudain les yeux vers elle (Et elle se tait.

Elle avait la carte en mains et le coursier se tenait avec le bouquet dans les mains).

J’avoue qu’il est beau, énorme et impressionnant.


Moi : Posez-les sur le buffet en face.

(Elle me remet la carte, et aide le livreur à installer mon colis avant de sortir. Je lis la carte et il est inscrit : « Tu m’as fait découvrir le véritable amour, la vie, le bonheur et la passion. Ces roses sont un symbole de mon amour éternel.  Je t’aime mon Eva ».

Je suis ému par cette marque d’attention.


Dix minutes plus tard, j’avais toujours mon regard sur le bouquet, quand je reçois un appel.

C’est lui (je souris). 

Moi : Allô 

Hicham Diallo : Je ne dérange pas j’espère ?

Moi : Non pas du tout. 

Hicham Diallo : Tu as aimé ?

Moi : Quoi ? dit moi ?

Hicham Diallo : Tu n’as rien reçu ?

Moi : (Rire) Je blague. Il est magnifique, merci beaucoup.

Hicham Diallo : Tu m’as fait peur. 

Ravi que ça te plaise. 

Je voulais que tu ais le sourire ce matin.

Moi : Merci. Ton frère m’a écrit pour me dire qu’il rentrait sur Dakar. 

En plus avec ce report rien ne le retient vraiment ici.

Hicham Diallo : Effectivement, aussi sa femme risque de me faire la peau. 

Elle a peur des ivoiriennes (nous avons ris tous les deux).

Moi : Il y a de quoi ? Moi-même j’ai peur de mes sœurs.

Hicham Diallo : Bon, je vais devoir raccrocher mon cœur. 

J’ai une réunion dans 05 minutes, j’espère boucler ce dossier et rentrer vite vous retrouver.

Moi : D’accord, Tu manques au petit.

Hicham Diallo : A lui uniquement ?

(Je souris. Bien sûr qu’il me manque mais je ne lui dirais pas, il m’a ignoré depuis son départ.)

Moi : (Silence) 

Hicham Diallo : Je t’aime et je sais que je te manque aussi, même si tu ne dis rien. 

Bisous bye.

Moi : Bye Bisous.


Une fois hors ligne, je me laisse guider par mes pensées. 

Bien sûr que j’ai des sentiments pour lui.

Mais dois-je encore faire confiance à un homme ? 

Dois-je me lancer dans une nouvelle relation ?


Je croyais Patrick parfait, et voici le résultat. 


Il dit à qui veut l’entendre qu’il m’aime, mais sa compagne attend un autre enfant pour prouver sa virilité.

Il ose même la rabaisser devant moi. 

C’est qui cet homme ? 

Je n’arrive toujours pas à croire que c’est lui que j’ai épouser et que je défendais bec et ongles face à papa et Patrick.


Je suis passé récupérer mon fils chez les Diallo mais cet ingrat après un gros câlins m’as supplié de vouloir rester encore avec ses grands-parents.


Je sens qu’il est encore plus gâté là-bas que chez les miens et tous les enfants adorent ça ?

Je céder et le laisse là-bas jusqu’à la fin de la semaine, ça me fait des vacances.

 

Je ferais envoyer ses affaires. 


Nb: on se retrouve ce week-end Bisous


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