Les jeux de l'amour 1

Write by Lari93


Hicham Diallo 


Pour un voyage de trois jours me voilà depuis plusieurs jours à Dakar.

Hier, j’ai pu enfin obtenir le contrat.

Ce fut une lutte acharnée avec mes concurrents.

Mais, j’y suis arrivé.

Quand je pense que j’ai dû trimer dans mon propre pays pour avoir une entreprise, alors que j’étais le seul local en compétition.

Brefs !!!!


Aussi, je dois vous dire que je n’ai même pas eu l’occasion de voir celle qui est ma petite amie.

Vous êtes surpris ? 

Moi encore plus. 

J’ai comme l’impression qu’elle me fuit.

Ce qui n’est pas dans ses habitudes.

Habituellement Binta accoure quand je suis là.

Nous avons échangé seulement au téléphone.


Au début, elle disait être à Ziguinchor pour le mariage d’un cousin éloigné, ensuite Saint Louis avec sa mère pour voir une tante, enfin Touba pour je ne sais quoi.

Franchement, je n’ai plus écouté.


Je me demande bien si elle a décidé de faire un trip du Sénégal.


Surprenant de la part de Mademoiselle l’ultra citadine qui adore paris, New York et Dubaï, et qui me harcelle à chaque fois de l’y emmener.


On va devoir remettre à plus tard notre mise au point. 


Je ne peux pas rompre avec elle au téléphone ou par message texte c’est irrespectueux selon moi. 


Actuellement je suis dans mon vol pour Abidjan.


Mon amour et mon fils me manque.

Personne ne sait que j’arrive.

Et, je compte leur faire la surprise.


Aussi je profiterais du fait que Fared adore être chez mes parents pour seul avec Eva.

Enfin, pour mieux la connaitre.

Quoi ? il faut bien que je marque sérieusement mon territoire jusqu’au divorce pour faire d’elle mon épouse.


Je suis sure qu’il y a plein de Ga qui attendent ça pour le courir après.


Nous atterrissons et je finis les formalités d’usage. 

Il est 21h quand je quitte l’aéroport d’Abidjan.


Je décide d’appeler ma mère pour l’informer de ma présence. 

Elle me dit que le petit a souhaité rester avec eux lorsqu’ Eva est venue plus tôt le chercher.

Décidément, j’ai une bonne étoile.

J’en profite pour discuter un peu avec mon fils.

Il me raconte sa journée dans son français un peu écorché.

Mais pour son âge, il s’exprime déjà très bien.

Ensuite, je demande à mon chauffeur de me conduire directement chez Eva.


Arrivé à son immeuble, je descends et le libère pour qu’Il rentre avec mes bagages. 


Plus, j’avance et plus mon cœur s’emballe.

Je l’aime trop cette femme.

J’arrive et je sonne.

Je me mets d’un côté de la porte de tel sorte qu’elle ne me vois pas via l’œil de judas.


Eva : Qui est-ce ? 

(Silence.

Elle répète une seconde fois, je ne dis toujours rien.

Elle finit par ouvrir.

Elle me voit et la surprise se lit sur son visage. Je souris quand je vois sa tête. 

Ah les Gas, J’ai subitement envie d’elle surtout avec sa tenue provocatrice. 

Petite culotte et croc top laissant apparaitre son nombril avec le bout de ses seins qui salue la population.)


Votre Go là adore s’exhiber. 

On peut ouvrir la porte habillée comme ça à tout le monde ?

Je me décide enfin de parler.

 

Moi : Bonsoir bébé, puis-je entrer ?

Eva :  Hummm oui oui !! vas-y.

(Elle me cède le passage, et j’entre). 

Eva : Tu ne m’as pas dit ce matin que tu rentrerais ? (En refermant la porte)

Moi : Je voulais te faire une surprise. Tu n’es pas contente de me voir ? (me rapprochant d’elle).

Eva : Humm oui oui. 

Je suis contente de te voir.

Tu viens à table, je m’apprêtais à manger. 

(Je regarde la table, puis elle ensuite. Je ne vais pas renoncer à son plat. La nourriture d’Eva est dix fois mieux qu’ailleurs. Sauf, chez ma mère, elles sont à égalité.)

Moi : Bébé ça peut attendre, moi j’ai plutôt faim d’autres choses.

(Je la prends par la taille et plonge mon regard dans le siens, je la sens troublé. 

Elle refait le truc avec ses lèvres. 

Elle m’a tué.

Je les capture et les embrasses comme si ma vie en dépendait.)

Bëgg naa la

Je t’aime à la folie Ma Eva. 

(Je la soulève et l’accroche à ma taille avec toutes ses fesses à porter de mains que je presse sans ménagement tout en l’embrassant.

Arrivé dans sa chambre,

Je la pose sur le lit.

Je commence par lui faire des bisous dans le cou jusqu’à atterrir sur sa poitrine. 

Ses tétons sont encore plus dressés dans son top.


Je soulève l’habit pour les admirer quelques secondes avant de les faire miens. 

Sa poitrine fait partie d’une de ses zones érogènes, je le sais car je la sens très excité à chaque fois que je les touche.

Je déboutonne sa culotte et glisse une main à l’intérieur tout en continuant mes actions.

Son dessus est en dentelle, j’adore.

J’écarte le bout de tissus et commence à caresser son bouton, je la sens bien humide.

Je me décide à enlever complètement la culotte.

Je descends directement à sa grotte que je déguste avec plaisir.

Je vous épargne la suite.

Je lui ai encore fais l’amour.

Apres nous avons mangé puis bavarder et rigoler ensemble avant de reprendre les hostilités toute la nuit et même au réveil ce matin.

Et je dois reconnaître qu’on ne s’est pas protégé.

Mais, Franchement si elle tombe encore enceinte, je serais ravi. Je veux un autre, non plusieurs autres enfants d’elle)

 

Moi : Mon cœur, ça te dit qu’on aille déjeuner dehors ?

Eva : Je ne compte pas bouger du lit ce matin. 

J’ai encore les jambes qui tremblent (En se ré coquillant sous les draps. Je rigole intérieurement). 

Moi : Bon ne bouge pas. Je vais nous chercher de quoi manger. 

Envoie-moi par message tout ce que tu veux pour ne pas que j’oublie un seul élément.

Et ou sont tes clés, je t’emprunte ta voiture.

Eva : Ok, regarde juste là (En me les montrant du doigt).


Je remets mes vêtements de la veille et me dirige vers chez Paco G.

Dans sa liste, elle a marqué pilule du lendemain.

Elle rêve, si elle pense que je vais les acheter.

Je passe nos commandes, qu’on me sert rapidement.

Mais depuis ma sortie du restaurant, j’ai l’impression d’être suivie par une voiture bleue dans la file juste derrière moi.


Bref, je crois que je me fais des films dans la tête.


J’arrive, gare et monte retrouver Eva.


J’ai tout âpreté moi-même et nous avons déjeuner les affaires sur la petite table du salon et nous assis sur la moquette. 

Elle mange avec appétit et ça me fait plaisir. 


Quand on eut fini, je lui demande de ne pas bouger.

Je débarrasse tout.

Qu’elle en profite parce que moi je n’en ai pas encore fini. 

Je reprends ma place prête d’elle.

Moi : Bébé.

Eva : Oui

Moi : Tu as prévenu le bureau de ton absence ? 

Parce que moi je ne compte pas te laisser sortir d’ici.

Eva : J’ai contacté mon assistante rassure toi, j’ai moi-même pas envie de sortir.

Moi : OK, Mon cœur.

Mais parlons sérieusement pourrais-tu nous donner une chance d’être officiellement ensemble une fois toute ta procédure de Divorce terminé ?

Je t’aime Eva. 

Et ces jours loin de vous m’ont paru une éternité.

Eva : Je n’en avais pas l’impression. Et tu es en couple n’est pas ?

Moi : D’abord, moi et cette fille c’est fini (En tout cas pour moi c’est fini). 

Aussi,J’ai quitté Abidjan en colère contre toi (dis-je un peu honteux).

Eva : Qu’ai-je fais ?

Moi : Je ne supportais pas les regards de ces hommes sur toi et en plus tu les laissais flirter avec toi.

Tu avais ton alliance et tu te fessais appeler madame Gadji, comme si tu lui appartenais encore.

Ta tenue n’arrangeait rien. (Je sentais ses yeux sur moi) Et en parlant de tenu pourrais-tu s’il te plaît faire un effort de ce côté-là. 

Eva : Ohh non n’y pense même pas. 

Si j’étais voilée m’aurais tu remarqué au club ?

Moi : Oui parce que ce n’est pas commun dans ce genre d’endroit. (Je rigole)

Eva : Sérieux Hicham, j’adore m’habiller ainsi et ne cherche pas à me changer sur ce point. 

Là tu perds des points concernant ta demande.

Moi : J’aime quand tu es vêtu ainsi, si tu le fais juste pour moi. (En faisant la tête) Mais je ne veux pas qu’autrui regarde ce qui est à moi.

Mais c’est comme tu veux.

Tu as raison je n’ai pas le droit de te changer 

(Moi j’obtiens tout ce que je veux et sur ce point on y arrivera pas à pas. Mais soyez en rassuré je ne compte pas aussi la rendre none. 

Je me rapproche d’elle et commence à l’embrasser.)

Eva : Hicham ne me dit pas que tu as encore envie ?

Moi : Tu crois que je t’ai laissé tranquille pourquoi mon ange. 

Et j’ai tout le temps envie de toi trésor, pas toi mon cœur ? (En continuant mes manœuvres et elle est réceptive) Tu es à croquer bébé.

Eva : Tu risques de me faire fuir (Je sens le désir dans ses yeux). Tu as pris mes pilules ?

Moi : Non Désolé j’ai oublié (Elle fronce les sourcils, je l’ignore et continue ma besogne entre ses cuisses.). Je sens que tu adores ce que je te fais. Tu mouille déjà ayant la main dans son intimité. (Elle enroule ses jambes à mes hanches et je ne me fais pas prier).

Nous n’avons pas passé toute la journée au lit à faire l’amour, nous avons aussi discuter.


J’ai appris plein de chose sur elle.

Je connais aujourd’hui ses hobbies, sa couleur préférée, sa famille, Axel et tout ce qui lui tient à cœur.

J’ai aussi fait pareil.

J’ai découvert que nous avons un goût prononcé pour le travail et j’adore.

Elle est passionnée par son travail et moi aussi.

Elle adore apprendre de nouvelles choses, tout comme moi.

Elle a adoré les choses simples et sait tirer profit de ce que la vie lui offre.

Avec, elle je me sens vivre et en paix. 

Je sais où se trouve ma place aujourd’hui, avec elle et notre fils.


En soirée, j’avais envie de voir mon fils alors nous sommes allés chez mes parents.

Mais avant, nous avons fait une escale chez moi pour que je me change.

Nous avons dîner avec les miens et j’ai pu constater que ma mère apprécie vraiment Eva et j’en suis ravie.

Fared a encore refusé de rentre avec nous au grand regret de sa mère.

Mais c’est pareil avec tous les enfants de mes frères quand ils sont avec Ma’ Fatou, ils ne veulent plus retourner chez leurs parents.

C’est une Mamie poule.

Tout le contraire avec nous quand nous étions enfants.


Axel a appelé Eva et nous a invité dans un lounge.

Ce n’est pas mon style mais pour ne pas être toujours traité de Naz ou Ennuie (les deux se traduisent par Ringard en Agro ivoiriens) comme on le dit ici, j’y vais souvent.


Quand nous sommes arrivés, l’ambiance était chaude. 

Il avait un groupe d’artiste zouglou très célèbre qui animait ce soir.

Axel nous a accueilli cigare en mains.

C’est clair qu’Eva ne peut pas arrêter de fumer si son meilleur pote fume, mais bon.

Il avait du monde à notre table. 


La fiancée d’Axel et plusieurs potes à Axel avec leurs compagnes.

Parmi les Gas, il y a deux qu’il m’a présenté comme ses meilleurs amis juste après Eva.

Ils sont tous de jeunes cadres et chefs d’entreprises. 

Et à Abidjan, c’est connu le week-end commence le jeudi.

Nous sommes jeudi soir et le club est plein à craquer comme si on était un samedi soir.

Demain, ils se lèveront tôt pour aller au travail.

De vrai spécimen, Je me demande toujours comment ils y arrivent.


Axel : Hicham tu bois quoi ?

Moi : Juste un coca glacé avec des tranches de citron.

Axel : Ok. Tu vois cheikh on a affaire un bon musulman.

Pas comme toi qui bois du champagne.

Cheikh : Ah Allah est miséricorde Dieu, n’est pas Abdul ?

Abdul : Effectivement frère. (Ils se mettent tous à rigoler)

Moi : Je ne suis ni musulman, ni chrétien j’ai juste des principes De vie.

Axel : Ah je suis admiratif. (Les Gas applaudissent) sérieux frère, Tu un chic type. C’est très rare. Mais ne me change pas ma sista s’il te plait.

(Il commande ma boisson et sert un verre de champagne à Eva). 

L’ambiance était cool et notre table remplie de toutes sortes de boissons surtout du champagne.

Je sais à quoi m’en tenir le jour où je dois les inviter chez moi.

Eva s’est mise dans l’ambiance et à commencer à danser et je dois reconnaître qu’elle a le rythme dans la peau.

Nous sommes rentrés vers 01h du matin.

Je l’ai déposé chez elle et je suis rentré chez moi.


Vous croyez quoi ? 

Qu’on allait encore le faire ? 

Non, je n’allais pas abuser quand même.


Par ma faute, elle a manqué le travail la veille. 

Alors, il faut qu’elle y aille aujourd’hui. 

Je suis aussi chef d’entreprise et je sais ce que ça coûte quand un employé ne soit pas à son poste.


Néanmoins, je lui ai demandé de prendre des jours de congés, car j’ai une surprise pour elle.



Patrick Gadji


Franchement, je vous épargne mon altercation avec les membres de ma famille et Isabelle après le départ d’Eva.


Moi je n’ai qu’un seul objectif demander pardon à ma femme afin qu’elle me donne une seconde chance.

Mes relations au tribunal ne pourront plus longtemps m’aider.


Il y a encore plus de pression sur eux de la part des avocats d’Eva.


Aux dernières nouvelles, il y a un ivoiro-sénégalais qui a rejoint leurs teams et qui fait bouger le système pour que le divorce soit vite prononcé.

En plus, il fouine un peu partout pour comprendre la lenteur de la procédure.


Déjà que j’ai la chance qu’Axel et les relations de sa famille ne s’y mêlent pas, je ne vais pas permettre à un petit avocat sorti de nulle part de semer la pagaille dans mes plans.


Ce matin, je me rends à la boulangerie, pâtisserie et restaurant chez Paco G.

Au parking, je remarque le véhicule d’Eva, j’en suis sur car c’est moi qui leur ai offert ce véhicule, il y a 05 ans, quelques mois avant son anniversaire.

J’entre exister de la voir.

Je regarde dans la boutique et je ne la vois nulle part.

Je regarde au parking et la voiture y est toujours.

Je décide de regagner mon véhicule pour l’y attendre.

Je ne patiente pas assez longtemps, un homme les bras chargés de provision sort de chez Paco G et monte dans le véhicule d’Eva.

Il n’a pas l’air d’un simple chauffeur.

Je le suis discrètement jusqu’à ce qu’il gare à son immeuble.

Il a en mains de quoi prendre un petit déjeuner pour deux.

Son visage me semble familier mais j’ignore où es que je l’ai déjà vu.

Est-il un ami à Axel ?


Je veux monter à l’appartement mais je suis stoppé par les agents de sécurité.

Eva a laissé des consignes me concernant.


Je reste un long moment à attendre, mais je n’ai vu personne ressorti de l’immeuble.

Je me sens mal et je préfère ne pas imaginer ce qui s’y passe.

Je ne vais pas me faire de mauvais films.

Je rentre chez moi direct sans un saut au bureau comme prévu.


Vous pensez qu’elle sort avec ce mec ?

Non impossible !! (Rire)

Eva m’aimait à la folie, impossible que tout soit mort ainsi.

Le père de son môme, je sais que c’était un coup d’un soir et je sais qu’elle ne le cherche pas et lui non plus.

Mais c’est qui ce bouffon dans sa voiture ??? 

Je ne me sens pas rassuré.


Déjà s’il pose les yeux sur ma femme c’est un homme mort, je jure.

Personne ne touche à ma femme. 

Je dis bien, personne.


La bêtise que j’ai fait de la laisser se faire engrossée par n’importe qui, me coûte déjà trop cher.

A causse des moqueries des gens j’ai dû faire un test de paternité à mon fils et engrosser une fois de plus isabelle.

Je prends mon téléphone et appelle César (il décroche).


Moi : Allô jeune, j’ai un boulot pour toi.

César : Vieux père yé suis calé* (je suis là), tout ce que tu veux je gère *(je m’en occupe).

Moi : Tu vas me suivre ma femme nuit et jour.

Je veux tout savoir sur elle et avec qui elle est et ce qu’elle fait.

César : Vieux, c’est laquelle de tes mousso*(Femmes) ?

Moi : César ne m’énerve pas. 

Tu ne sais pas que j’ai une seule femme ? 

Je te parle de Eva.

Cesar : Pardon Vieux, J’ai oublié que la vieille mère choco*(Belle/Beau et stylé) est ton seul vrai mousso. 

Dors tranquille, je gère ça.

Moi : Ok, Je t’envoie un peu de sous pour le carburant. 

Toi et tes Gas soyez discret ok ? 

Elle ne doit rien savoir.

Cesar : Merci chef, ne faut pas ton cœur va battre, je gère le mouvement zo*(N’ayez crainte je m’occupe du dossier de manière impeccable).

Moi : Bon au revoir.

Cesar : Au revoir Boss.

 

Comme vous l’avez deviné césar c’est mon homme à tout faire. 

Un jeune délinquant qui fait de petit boulot pour moi.

Depuis quelques années, j’ai besoin d’hommes comme lui autour de moi.

J’ai des deals pas très commodes qui me génère beaucoup d’argent et les jeunes comme césar m’aident pour m’éviter de me salir les mains.


Eva ne m’aurais jamais permis de faire tout ceci si elle était encore dans ma vie à veiller sur ce que je fais.


Bref, mon problème est pris en charge.

Il reste à régler celui de ma mère et sa protégée.


L' épouse d'un Autre