King Kong
Write by Ndobis
Il est 15h 55 et je
suis enfin prête pour y aller. Je porte un pantalon jeans et un t-shirt bleu
dans lequel j’ai pris la peine de mettre un juste corps, on ne sait jamais,
c’est juste au cas où les choses venaient à dégénérer. Dans mon sac à dos j’ai
mis du piment en poudre, des menottes et des cordes. Je vais donc trouver mon
mari au salon et l’informer que je dois déposer urgemment un paquet chez ma Mme
Dong, l’une de mes fidèles clientes. Il acquiesce et me demande de ne pas
mettre long. Je lui fais un bisou et je sors prendre ma voiture. Je roule et me
gare pas loin du motel, mais j’ai une bonne vue sur l’entrée de là ou je suis. Il
est 16h 10 j’appelle la réceptionniste et lui dis que je suis déjà, je raccroche
après lui avoir rappeler d’allumer la caméra. Elle me demande de lui faire
confiance elle assure. Dans sa voix je peux lire de l’excitation, on dirait que
c’est notre palabre à toutes les deux. Elle me plait bien elle, je sens que
c’est une femme d’action comme moi. Elle semble avoir plus ou moins mon âge
mais la rudesse de la vie ne lui a pas fait de cadeau. Je continue de regarder
la route tout en pianotant sur mon téléphone lorsque je vois Madeleine se
diriger vers le motel. Je bip donc la réceptionniste comme convenu, elle comprendra
de ce fait que la sorcière arrive.
MADELEINE
Ouf j’ai eu une
journée très épuisante aujourd’hui, chaque patient vient avec un cas différent...
J’ai juste eu assez de temps pour passer chez moi prendre une douche rapide et
deux accessoires sexy. J’espère que Karim sera à la hauteur et que derrière son
calme apparent se cache un tempérament de dragon car j’aime les hommes pleins
de vigueur et à même de me rendre dingue au lit. J’entre donc dans le motel et
il est vraiment miteux, il aurait pu choisir mieux malgré cette histoire
d’anonymat et autre. Il a la chance que je sois en manque sinon je ressortais immédiatement.
Les murs sont complètement défraichis et même les chaises de la salle d’attente
font peur tellement elles sont vieilles. Je me dirige donc vers la réceptionniste.
Madeleine :
bonsoir, je suis Mady, mon fiancé et moi avons une réservation pour la chambre
6
Réceptionniste :
bonsoir Madame. Ok asseyez-vous et laissez- moi aller contrôler que tout soit nickel
Madeleine : ok
Elle me laisse là et s’en va. Je me demander
ce qu’on peut bien contrôler dans ce trou à rat, mais bon allons seulement.
Elle revient quelques
minutes plus tard, toute souriante me demandant de la suivre, ce que je fais
sans dire mot, elle me conduit dans une chambre minuscule avec un lit deux
place,
Réceptionniste :
voici votre chambre, installez-vous et
si vous avez besoin de quelque chose , vous savez où me trouver.
Madeleine :
oui oui, merci
Elle sort et ferme
la porte derrière elle, j’envoie un message à Karim pour lui dire que je suis
déjà là, et lui me réponds qu’il n’est plus loin et sera là dans quelques
minutes, il dit qu’avec la vidéo que je lui ai envoyé hier il sait déjà qu’il
me trouvera toute sexy et dans une position envoutante. Je me déshabille donc
rapidement, met le string jaune et la nuisette de la même couleur qui se
trouvaient dans mon sac, je sens qu’il va grave kiffer ça. Je n’oublie pas de
mettre quelques goute de mon parfum fétiche ci et là et hop le tour est joué. je
me position sur le lit et me met à twerker comme si c’était sur lui, bref
j’essayes certaines positions avant de m’allonger tranquillement et de
manipuler mon téléphone.
MALIKA
Je sors de la
voiture et me dirige à mon tour vers le motel, cette idiote a déjà eu le temps
de se changer donc maintenant je peux entrer en scène., j’arrive et je salue la
réceptionniste qui me dit s’appeler Gloria. Elle me fait savoir qu’elle a positionnée
la caméra comme convenu et va me montrer la chambre.
Gloria : (en
chuchotant) voilà c’est ici. Si vous
avez besoin de renfort faite moi signe
Je ris et lui dis
que j’ai compris.je respire un coup et ouvre la porte, je tombe direct sur la
bonne dame confortablement installée sur le lit. Elle tique et se lève immédiatement
quand elle me voit. Je crois qu’elle a compris ce qui se passe et qui je suis
mais décide de faire la maline.
Madeleine : heuuu
madame vous vous êtes trompé de chambre, ici c’est réservé et occupé
Malika : oui
je sais qu’elle est occupée MADY, car la réservation a été faites par moi et
non par Karim MON Mari Karim.
Elle se lève et va
se caler au niveau de la fenêtre
Malika : tu
n’as pas honte de faire le chantage à un homme qui ne t’a rien fait ?
c’est à cause des chiennes en chaleur comme toi que les femmes honnêtes et
pieuses souffrent dans ce dehors. Mais ne t’inquiètes pas avec ce que je vais
te faire aujourd’hui tu ne recommenceras plus. Elle est soudainement prise par
une espèce de faux courage
Madeleine :
vous croyez que vous me faites peur ? Gardez plutôt bien votre mari à la
maison madame la femme frigide
Malika : c’est
bien de faire sortit ton venin, lâche-toi
Madeleine : si
vous fouillez au téléphone de votre homme cela veut dire que vous n’avez
aucunement confiance en vous, je suppose que tu as lu tout ce qu’il me disait
hier soir, raison pour laquelle tu es ici.
Malika : hahhahahha
lol hier soir tu parlais avec moi madame. Vraiment quand le cerveau refuse de réfléchir
le corps souffre. Je croyais que tu n’allais pas tomber dans ce piège mais tu
es tombé comme une mouche.
Après ce que je vais te faire aujourd’hui, tu
ne ferras plus jamais à un autre homme ce que tu as voulu faire à mon Mari. Comme
tes fesses là demangent je vais t’aider à stopper les démangeaisons
Madeleine : ekieh
je crois que comme depuis je reste tranquille tu crois que tu peux me parler
comme tu veux hein
Malika: voila je prefere ca, maintenant ta bouche sort
Elle
court et se dirige vers la chaise où se trouvent ses vêtements, je fais de même
et l’attrappe par le bras, s’en suit alors une bastonade pas possible,
je la prends et la calle au sol avant de m’assoir sur elle, je commence donc à
giffler sa bouche encore et encore, j’avais vu cela dans un film à la fin la
bouche de la femme etait tellement enflée qu’elle avait honte de sortir de chez
elle. Elle crit encore et encore tout en se debattant et en appellant au
secours mais personne ne vient. Elle se débat comme un bon
petit diable pour se libérer mais je ne la laisse pas. A un moment elle réussit
à me mordre au bras gauche, je cris en lâchant prise car je ne m’y attendais.
Pendant que je regarde mon bras et l’étendue des dégâts, elle en profite pour
me pousser sur le côté et se diriger vers la porte en courant, je fais de même
mais malheureusement elle a pris de l’avance sur moi. A peine elle ouvre la
porte qu’une gifle suivit d’un coup de poing la projette de nouveau dans la
chambre. J’hasarde un regard vers la porte et je vois Gloria sourire
Gloria : espèce de
voleuse de mari, tu vas où ? Reste là-bas, ta correction n’est pas terminée,
donc tu fais ça alors que tu n’as même pas de force ? Tu vas voir qui avait mis
l’eau dans la noix de coco aujourd’hui. Elle me fait un sourire avant de fermer
de nouveau la porte. Madeleine est là étendue sur le sol en criant.
Je me lève et la tiens par les cheveux
Malika : tu vas
encore regarder mon mari ? Tu vas encore lui adresser la parole un jour ?
Madeleine : fiche-moi
le camps espèce de femme frigide
Malika: ok, ta bouche sort toujours hein, tu
vas voir la mort passer aujourd’hui en bleu bleu, sapack. Je la traine au sol
jusqu’au niveau où j’ai déposé mon sac à dos, j’ouvre ce dernier et fais sortir
une corde que je prends pour nouer ses pieds pendant qu’elle ne cesse de se
defendre en hurlant comme une possédée. Je lui lie les mains et les pieds et
fait sortir mon piment en poudre que je lui met dans les fesses tandis qu’elle
me suplie et jure de ne plus jamais recommencer. Alors quelle continue de
hurler en criant au secours, je la laisse là et vais prendre son telephone pour
effacer la video et les photos avec lesquelles elle fait chanter Karim, il ya
un mot de passe , je reviens donc vers elle et lui demande le mot de passe
Malika : c’est quoi
le mot de passe ?
Madeleine : ….
Malika : je dis c’est
quoi le mot de passe ?
Madeleine : vas te
faire enculer, sorcière, je vais porter plainte contre toi, tu vas le regretter
Malika : comme ta
bouche continue de sortir, je vais y mettre un peu de piment pour qu’elle sorte
mieux
Elle ouvre les yeux avec horreur
Madeleine : non non
pas ça pardon, je vais te dire
MALIKA: voilà que tu deviens raisonable. Alors
j’ecoute
Madeleine:
c’est “Number 1”
Malika : mot de
passe bizarre comme toi même
Je me dirige dans
la galerie où je supprime les fameuses photos et vidéos.
Malika : tu les as envoyés
à quelqu’un d’autre ?
Madeleine : non
Malika : de toute façon
si j’en entend parler je publie la vidéo cochonne que tu as envoyé à mon mari
hier, plus celle d’aujourd’hui
Madeleine : mais je
ne lui ai envoyé aucune photo ni vidéo aujourd’hui
Malika : je sais.
Je parle de la vidéo prise par moi. Depuis que tu as mis les pieds dans cette chambre tu es filmé.
Je me lève et me
dirige où Gloria a dit avoir placé la caméra. Et la sort. Elle pousse un cri
strident
Madeleine : mais tu
folle toi
Malika: oui oui je suis folle je sais, parfois
j’arrive à me surprendre toute seule. Sache dès aujourd’hui
que si tu es folle il y’a plus folle que toi. Et si par mégarde j’entends
parler de ce qui s’est passé ici …. Tu me reverras. Pour finir, évite mon mari,
fuit le comme la peste. J’ai mes espions dans la clinique, si j’entends
seulement que tu l’as salué ou alors que tu l’as regardé … tu auras droit à
l’acte deux de ma folie et je te préviens déjà ça ne sera pas beau à voir. Est-ce
que c’est compris ?
Madeleine : oui
Malika : oui à qui ?
Oui le chien ?
Madeleine : oui
madame
Malika: oui Madame Bilari
Madeleine: oui Madame Bilari
Malika : voila
Je
defais ses differents noeux et c’est en pleurant qu’elle se dirige vers
ses vetements et les portent devant moi. Elle marche là on dirait un canard
boiteux et j’en viens à avoir pitié d’elle.
Nous sortons donc,
arrivé au niveau de la réception je m'arrête tandis qu'elle continue jusqu'à la
sortie
Gloria : hahhahahha
vous ne l'avez pas loupé hein, elle marche là on dirait qu'elle a un
suppositoire dans les fesses
Malika : hahhahahha
vous alors, j'espère qu'elle a compris la leçon. Bon je vous remercie
énormément, tenez voilà le reste plus 10 mille pour votre intervention. Comme
on le dit si bien :"les bons comptes font de bons amis"
Réceptionniste : merci
beaucoup Madame
Malika : c'est moi
qui vous remercie, aurevoir, on ne sait jamais si vous avez besoin d'un service
vous avez mon numéro. Prenez soin de vous
Gloria : d'accord
Merci madame
Malika : appelez-moi
Malika, nous avons pratiquement le même âge
Gloria : bonne
soirée Malika
Nous nous séparons
donc et je reprends la route de chez moi
Karim : mais
où étais tu depuis ?
Malika : j'étais
régler son compte à Cette chienne en chaleur de Madeleine
Il ouvre grand les
yeux et me regarde
Karim : comment ça
?
Malika : comme tu
as compris là. J'ai réglé le problème, après ce que je lui ai fait si elle
t'adresse même encore la parole norrr
Karim : je voie que
ton côté folie a refait Surface. J'espère juste que tu n'as pas blessé l'enfant
d'autrui
Malika : moi ci ?
Heeeehaaa l’être humain est ingrat ooooo, je te sors des problèmes et c'est comme
ça que tu me remercie ? T'inquiètes pas je ne l'ai pas blessé c'est plutôt Elle
qui m'a mordu
Karim : fais voir,
comme malgré la maternité tu veux toujours montrer que tu es king Kong là
Malika : Mr Bilari
C'est ton problème là-bas, la prochaine qui essayes me sentira passer, et tiens-toi
tranquille si je t’attrape aussi un jour hummmm wallaye bilaye tu
verras ma vraie folie, je vais couper ton bâton de commandement et faire le
bouillon avec.
Karim : surtout
n'oublie pas de mettre beaucoup de piment tshuip. Finis de bavarder tu viens
ici avec ton bras
Je viens
m'assoir et il regarde mon bras avant de me demander de le suivre dans la salle
de bain ou il désinfecte la morsure avant d'y appliquer je ne sais quoi et de
finir par une injection.
Karim : voilà c'est
fait
Malika : Merci
Karim : j'espère
juste pour toi que tu n'as pas blessé l'enfant d'autrui
Malika : dis plutôt
merci Bilari, je t'ai retiré une épine du pied
Karim : Merci ?
J'avais la situation sous contrôle madame. On ne résout pas tout avec la force
Malika : situation sous
contrôle Hein…. J'ai bien vu ça
Karim : de toutes
les façons …
Il me laisse là et
s'en va.
Quelques
jours plus tard
Jade
Ce matin j'ai le
moral bas, depuis que j’ai déposé mon CV ci et là personne ne m'a donné de
réponse. Je commence à me demander si c'était une bonne idée de rester au pays.
Peut-être j'aurai dû rentrer et me chercher un emploi là-bas. Avec mon CV c'est
sûr que j'aurai fini par trouver quelque chose. Papa et Paul sont là pour moi
mais j'aime me sentir totalement indépendante. Je déteste devoir attendre le
moindre centime de quelqu'un.
Sonnerie
portable
C'est un numéro
inconnu
-Mlle Engolo ?
-oui c'est bien
moi.
-je suis pierre
Ébène. DRH de Elikya consortium. Nous avons reçu votre CV par le biais de l'un
de nos partenaires et vos références correspondent exactement avec celle du
profil recherché. Au cas où vous êtes toujours à la recherche d'un emploi je
vous invite à vous rendre dans notre entreprise pour qu'on puisse en parler
-waouh bien sûr je
suis toujours à la recherche d'un emploi. Dites-moi juste où vous êtes situé et
demain je me présenterais à votre entreprise
-ok je vous envoie
tout ceux dont vous avez besoin via mail et ainsi qu'une description du
trajet à partir de la boulangerie Mémo. Je vous aurais bien envoyer une
adresse mais vous savez aussi bien que moi que notre pays a encore beaucoup de
lacune à ce niveau-là.
-je comprend
parfaitement, ne vous inquiétez pas. Envoyez- moi les indications et je me
débrouillerai pour y arriver
-ok c'est fait,
disons donc à demain. Bonne journée
- à demain et bonne
journée à vous de même.
Il raccroche et je
me mets immédiatement à crier en dansant. Papa descend les escaliers presqu'au
pas de course
Papa : qu'est-ce
qu'il y'a de crier comme une disjoncté
Jade :je viens
d'être appelé par une société. Elle dit avoir reçu mon CV par l'intermédiaire
d'un de leur partenaire. Papa je sens que j'ai enfin trouver le travail
Papa : Merci el
shadaï, Dieu d'Isaac, Isaïe et de Jacob, merci Seigneur pour tout. Viens là ma
chérie posons nos genoux au sol et adorons le seigneur
Aussitôt dit,
aussitôt fait nous remercions le seigneur comme il se doit avant que je ne me
jette sur Google Pour recueillir le max d'information possible sur Elikya
consortium.
Malika
Je suis dans mon
magasin d'akwa qui fait dans la vente des sacs à mains, chaussures et une
aile parfumerie. Je Suis Ici aujourd'hui parce que je me suis rendu compte que
ma gérante me volait de l'argent. De plus je voulais aussi éclairer un autre
mystère. Hier l'une de mes fidèles cliente a demandé à me voir urgemment. Quand
elle est entré dans mon bureau elle a fait sortir un sac à main disant l'avoir
acheté deux jours auparavant dans mon magasin et hier en voulant le
mettre pour aller au bureau elle s'est rendu compte qu'il s'agissait d'un faux
et qu'il était différent de ce qu'elle a vu et choisie au magasin ; j'étais
très surprise car nous ne faisons pas dans la camelote, si nous vendons des
produits chère nous nous assurerons aussi qu'ils soient de bonne qualité afin
d'assurer un bon rapport qualité prix ; en regardant de plus prêt je me suis
rendu compte qu'il s'agissait vraiment d'un faux. J'ai vérifié la facture
et autre mais je ne comprenais toujours pas ce qui s'était passé. Je me suis
excusé du désagrément après lui avoir donné un autre sac et lui
avoir assuré que je ferai la lumière sur ce qui c'était passé dans ma boutique.
Elle s'en est allé me souhaitant de trouver le coupable me rassurant que cet
épisode n’affecte pas sa fidélité pour le magasin. Donc depuis le
matin mon téléphone tourne mille à l'heure. J'ai contrôlé et recontrôlé les
différents articles du magasin sans pour autant trouver un Faux. Ensuite
je me suis mis à éplucher les livres de comptes c'est là que j'ai commencé
à trouver certaines anomalies et plus je creusais plus je découvrais des
choses pas nettes et à chaque fois il y avait le nom et la signature de ma
gérante. J'étais là à réfléchir lorsque mon téléphone s'est mis à sonner,
je regarde et je me rends compte qu'il s'agit d’un numéro inconnu, mais je
décroche tout de même.
Malika : allô
bonjour
: Pleurs
Malika : alloooo,
qui est ce ? Parlez s'il vous plaît
La voix : Madame
Malika ? C'est moi la réceptionniste du motel
Malika : oui Gloria,
qu'est ce qui ne va pas ? Parlez-moi svp
Gloria : la dame de
la dernière fois est revenue se plaindre ici et certaines personnes ont
confirmé ses dires. Mon patron vient de me renvoyer, je ne sais quoi
faire, comment vais-je faire maintenant pour nourrir mes enfants ? Mon mari ne
travaille pas, je vous en prie aidez-moi, même si c'est pour faire le ménage je
suis partante mais pour l'amour de Dieu aidez moi
Malika : où êtes-vous
? Je viens immédiatement vous chercher
Gloria :je suis au
kiosque devant le motel
Malika : ne bougez
pas j'arrive tout de suite et s'il vous plaît calmez-vous.
Je ferme mon bureau
a clé avec tous les livres de comptes et sors précipitamment. Je conduis aussi
vite que je peux et j'arrive au motel. Elle est toujours au kiosque comme elle
me l'a dit. Je me rapproche et la trouve là les yeux tous rouges. Je m'en veux
énormément de l'avoir mise dans les problèmes.
Elle se lève quand
elle me voit
Malika : je suis
vraiment désolé pour tout
Elle baisse la
tête.
Gloria : je
n'aurais pas dû accepter je n'aurais pas dû mettre le gagne-pain de mes enfants
en dangers (elle se remet de nouveau à pleurer)
Malika : calmez-vous
on va résoudre tout cela. Venez avec moi. Elle salut la dame du kiosque et
me suis. Nous prenons ma voiture et je conduis jusqu'à un
restaurant pas loin de mon magasin d'Akwa.
Nous nous installons
et une serveuse vient nous donner le menu
Gloria : désolé
mais je n'ai pas les moyens pour me permettre ce genre de restaurant
Malika : ne vous
inquiétez pas c'est moi qui invite. Et si on se tutoyais ?
Gloria : ok
Nous passons toutes
les deux nos commandes et buvons nos boissons tout en patientant
Malika : alors parle-moi
de toi si ça ne te dérange pas
Gloria : hummm il n’y a
rien d'intéressant à savoir sur moi. Mes Parents sont décédés à 4 mois d'intervalle quand
j'avais 13 ans. J’ai dû aller vivre à djombé chez le frère de papa mais sa
femme ne voulait pas. Elle jugeait qu’une autre bouche à nourrir était
de trop car elle avait déjà 3 enfants. Le seul avantage que j'avais dans cette
maison était que ma scolarité était payée. J'ai vécu la misère là-bas. Je
fréquentais la même école que ses enfants mais contrairement à eux je devais me
lever tous les jours à 4h pour laver les assiettes, éplucher soit le
macabo, la patate ou la banane avant d'aller puisez de l'eau pour toute la
maison. Je n'avais pas droit à l'argent de baigner comme les autres, du coup je
mangeais le reste de nourriture les jours où il y en avait et quand ce n 'était
pas le cas je partais affamer à l'école. Vu que c’était un collège et qu’on y
faisait la mi- temps, je finissais à 13h, je devais marcher jusqu’à la maison
et à peine arrivé je devais manger comme un robot, c’est-à-dire très vite puisqu’après
je devais me rendre dans le champ qui se trouvait près de la maison afin de
sarcler ou faire bions avant de prendre un bain de nouveau pour retourner à l’école.
Le weekend je devais laver les vêtements de toute la maison, j’ai continué
comme cela jusqu’en classe de première, quand j’ai réussi mon probatoire une
fois alors que son fils qui étais mon ainée de 4 ans avait de nouveau échoué,
elle a commencé à me traiter de sorcière, disant que c’est depuis mon arrivé
dans la maison que ses enfants avaient des difficultés à l’école. Ma souffrance
a redoublé et malheureusement pour moi mon oncle faisait celui qui ne voit rien.
Cette année-là J’ai fait la rencontre de mon Mari actuel, il était en première
année à l’université de douala et venait de temps en temps rendre visite à sa
famille. Il était attentionné et enfin j’avais quelqu’un qui m’écoutait et me
soutenait. Il m’avait acheté un petit téléphone que lui-même rechargeait pour
qu’on puisse communiquer. Il se privait de son argent de poche pour m’en
envoyer afin que je puisse m’acheter quelques petits trucs, quelques mois avant
l’examen du baccalauréat nous avons décidé de franchir le pas et j’ai conçu ce
même jour, quand mon oncle et sa femme l’on sut, ils m’ont mis à la porte. J’ai
fait signe à mon copain et Dieu merci il n’a pas fui ses responsabilités. Il a
appelé sa mère et lui a tout expliqué. Cette dernière m’a prise chez elle et
m’a traité comme sa propre fille. Malheureusement pour moi j’ai échoué le bac.
Nous avons convenu que je lui laisse l’enfant et aille retrouver son fils à
Douala pour chercher des petits job le temps pour eux d’économiser un peu d’argent
et m’envoyer à l’école l’année suivante. Je suis donc arrivé à douala et j’ai aménagé
avec lui dans sa minuscule chambre. J’ai commencé à faire des petits Job ici et
là jusqu’à ce que mon Mari Pascal ait sa licence et trouve le travail dans une
petite structure qui malheureusement a fermé il y a quelque mois. Au moins Nous avons pu acheter un petit
Terrain. Nous avons 3 enfants et nous avons légalisé notre union l’année
dernière. J’ai trouvé le travail dans cette dans cette auberge il ya quelques mois
seulement. Voilà, tu sais tout de moi
Malika : waouh
on dirait un film. Et je suis venu ajouter mon grain de sable à tout cela. Je
te demande encore pardon. Je vais te proposer un truc. Tu me donnes ton numéro
personnel et je vais te rappeler dans quelques jours. Entre temps prends ces 50
mil francs pour faire le marché et autre je te ferai signe dès que possible
Gloria : merci
beaucoup, vraiment merci du fond du cœur, même si vous réussissez à me trouver
un job comme femme de ménage chez l’une de vos connaissances je suis partante.
Et vous n’avez pas à vous excuser je savais dans quoi je me lançais.
Malika : ok.
Ou puis je déposer ?
Gloria : je
vis à la nouvelle route Bessengue, mais ne vous inquiétez pas je prendrais le
taxi ou une moto.
Malika : ne t’inquiètes pas ça ne me dérange pas. Et fais-moi
confiance je t’appelle le plus tôt possible.
Gloria :
vraiment merci, merci de tout cœur
Malika : tu
n’as pas à me remercier. Je suis orpheline moi aussi et je sais ce que ça
implique, de plus je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme un truc qui me pousse
vers toi.
Je l’ai prise et je
suis allé la déposer chez elle. Elle m’a demandé si je voulais entrer mais j’ai
décliné l’invitation pour ne pas paraitre envahissante lui promettant de
m’arrêter un autre jour. En retournant au magasin j’avais le cœur lourd par
rapport à sa condition et réfléchissais sur le moyen de lui venir en aide.
J’arrive au magasin
ma gérante est sortie pour une course rapide selon les dire de l’une de mes
employées. Une idée me vient et je décide de la suivre jusqu’au bout. Je prends
ma clé et ouvre le bureau de ma gérante. Je fouille dans les différents cartons
et autres mais quand j’ouvre la petite armoire où elle met ses affaires
personne je tombe des nues. Je vois des sacs et chaussures mais tous des
contres façons. Je suis sidéré. Je fais tous sortir et je dépose sur la table,
cette fille je lui ai fait confiance et c’est comme ça qu’elle me remercie ?
Donc au lieu de vendre mes sacs elle vend les siens à la place …ça c’est gâter
le nom de ma boutique devant, mes clients.
J’appelle mes deux autres employés et leur
demande si elles étaient au courant de tout cela elles me disent non et semblent,
elles aussi, très surprises par ce qu’elles voient. C’est sur ces entrefaites
que Mlle ma gérante entre et ouvre les yeux en voyant sa marchandise
Elle : je vais tout
vous expliquer
Malika :
m’expliquer quoi
Elle : ce
n’est pas ce que vos pensez
Malika : et
qu’est-ce que je pense ?
Elle baisse la tête
et ferme la bouche
Malika : je
t’ai fait confiance, j’ai fait de toi mon bras droit mais tu m’as poignardé
dans le dos. Tu es renvoyé avec effet immédiat. Tiens voilà ton salaire malgré
le fait que nous ne soyons qu’en début de moi. Que je ne te revois plus jamais
ici.
Elle : pardon
madame, je suis desolé, ça ne va plus se reproduire, je vous le jure
Malika : oui
je sais que ça ne se reproduira plus car tu es renvoyé. Dieu seul sait depuis
combien de temps tu fais cela ; l’image de ma boutique est surement ternie
à présent
Elle : j’ai
commencé il y a peu, d’ailleurs j’ai juste pu vendre 4 sacs et deux paires de
chaussures
Malika : à qui
les a tu vendu ?
Deux sacs à Madame Kenfack, 2 à Madame koumi
et sa copine , les chaussures je les ait vendu à deux de mes amies.
Malika : ok
maintenant que tu peux t’en aller. Tu as juste le temps de prendre tes affaires.
Que je ne te revois plus par ici. Et si tu me perds le temps j’appelle la
police. J’ai aussi remarqué tes magouilles dans la comptabilité donc ne me
pousse pas à bout. Dépêche-toi avant que je ne change d’avis. Et malheur à la
prochaine personne qui essaiera une chose pareille je ne serai plus aussi clémente.
Elle arrange donc ses affaires sous mon regard vigilant car il ne faut pas qu’elle
me vole avant de partir. Maintenant je dois entrer en contact avec les
personnes à qui elle a vendu ces bêtises et leurs expliquer ce qui s’est passée
non sans substituer les sacs. Vraiment le merci du chien c’est le caillou. Pff…