La bague magique (chapitre 37-38)

Write by Verdo

*La bague magique* (série littéraire)


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****Chapitre 37-38 : Mortal combat****


            ****Notable Gomido****


                  ****Flash back****


C’était un jeudi soir, je dormais à la tranquillos à la maison lorsqu’un envoyé du chef Goka est venu demander d’après moi chez ma femme. Je suis de nature qui déteste au plus haut point être dérangé lorsque je me repose. Ma femme même le savait ainsi que tous mes enfants. Elle lui fit croire que j’étais sorti. Mais pour ce dernier, c’était un truc important qui ne pouvait pas attendre. Le chef a besoin urgemment de moi.  Elle vint me porter le message. Un truc important ? Je venais juste de quitter le palais et voilà qu’il ne me laisse même pas fermer l’œil une minute. Ce chef Goka même ! Il ne veut plus que ma femme porte mon troisième attaquant ? Cela fait deux mois que je n’ai pas fait ma vidange ! Ne pouvant plus sauter ma femme, mon bâton magique ne fait que souffrir le martyr tous les matins.  Ce qui me contraint à marcher comme un vieux handicapé. Je vous jure que si c’était possible de prélever mon liquide blanchâtre, ca remplirait un bidon de cinq litres. Mais ce n’est pas grave. Je finirai un de ces jours par tout déverser dans le tonneau de ma femme. Je me levai du fauteuil et je suivai l’envoyé, on dirait tarzan, en train de suivre ses amis gorilles dans l’une des forêts du Congo. Arrivé sur place, il me fit asseoir et me présenta trois jeunes hommes qui venaient visiter notre site prévu pour la construction du lycée. Pour lui, j’étais le mieux placé pour les guider dans leurs taches vu que m’exprime bien en français. Eh bien mes yeux ont du coup commencé à scintiller parce qu’il va pleuvoir des billets. Ca, c’est l’avantage d’être le seul instruit parmi ces vieux farfelus de notables qui croient tout connaitre. Je me levai, nouai bien ma ceinture en  leur faisant signe de me suivre mes trente deux  dents dehors. Mais avant de partir, le chef m’interpella.


Lui : Gomido, tu vas prendre bien soin de nos invités. Assure-toi qu’ils ne manquent de rien. Je dois partir pour la ville régler l’affaire des employés du manoir de Johny.


Moi : (étonné) Mais chef, cela ne peut pas attendre ? Les invités sont là pour une bonne cause et vous, vous partez pour la ville ? Je ne pourrais pas tout seul les gérer.


Lui : Toi la hein ! N’est-ce pas toi qui te vante en étant le seul instruit dans ce village ? C’est le moment de nous prouver réellement ce que tu es parti foutre toutes ces années en ville. En mon absence, c’est toi qui commande alors je compte sur toi pour bien gérer les choses. Je reviendrai dans deux jours.


Moi : hum, je vais faire de mon mieux mon roi. Mais prenez soin de vous et ramenez-nous de bonnes choses.


Lui : Toi, ne t’inquiète pas. As-tu oublié là où je vais ? Les millions n’ont jamais cessé de pleuvoir dans les tiroirs de Johny et j’espère remplir mon grand sac de voyage avant de rentrer.


Moi : Chef Goka, Chef Goka, l’unique et incomparable. Le seul chef  qui a un fauteuil en or et celui de ses notables en diamant.


Lui : C’est ça même. Je suis l’unique et l’incomparable. A présent, va t’occuper des invités.


C’est ainsi qu’il partit pour la ville. Du côté des invités, tout se passa relativement bien durant ces deux jours. Ils n’attendaient que  le retour du chef, histoire de lui faire un petit rapport avant de repartir pour la ville. Mais ce dernier n’a donné aucun signe de vie et pire, son téléphone était inaccessible. J’appelai plusieurs fois mais pas de réponse. Les invités voulaient profiter de ce temps pour connaitre un peu plus le village tandis que moi, terrassé par la fatigue, je m’allongeai dans mon fauteuil de diamant pour me reposer du moins cinq minutes. C’est à ce moment que les vieux farfelus sont venus interrompre ma sieste. Eh merde ! Ça commence par me saouler  ces dérangements brusques ! C’est moi le seul notable dans ce village ? Pourquoi ces vieux ne peuvent rien faire tout seuls ? Je me réveillai et ils me firent savoir que le chef a été retrouvé dans une des ruelles qui mène ici au palais tout muet et aveugle.


Moi : Assrafouillai ! afoku nya kaè nye ésia ? héloulooo ! Chef Goka aveugle et muet ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Eux aussi n’en savaient rien évidemment. Je me suis alors empressé de libérer les invités pour qu’ils ne soient au courant de cette tragédie. Nous nous dirigeâmes ensuite vers le grand féticheur de la forêt qui s’est bien foutu de nous en nous disant que les ancêtres sont fâchés contre notre chef et la punition c’est la mort. Moins un, je lui aurais défiguré le visage tout en lui arrachant ses trente deux-dents mais à cette heure, ce qui me préoccupait le plus, c’est la santé de mon ami chef. C’est Alors que l’idée m’est venue de l’amener chez le prêtre du village qui aussi était absent. Quelqu’un nous parla de Koffi, notre Koffi qui autrefois était un sale crapule et crève la faim est devenu pasteur et dirige une grande église. Au moins là bas, on s’occupera bien de lui et c’est ce que nous avions fait. Ne pouvant pas laisser le village se gouverner seul, j’y suis retourné laissant le chef avec sa famille et deux des vieux notables qui me rendent compte de temps en temps. Selon eux, Koffi est capable de lui faire voir et parler de nouveau à travers la grâce du Dieu tout puissant. Je vous avoue que s’il y parvient, je brûlerai  toutes mes amulettes et gris-gris et suivrai son Dieu. Et je me chargerai personnellement de l’évangélisation de notre village en commençant par ce fou de féticheur qui nous arnaque.


                      ****Johny**** 


En me réveillant ce matin, je remarquai que Linda et Faiza sont absentes. Elles pensent toutes les deux me duper. Je suis sûr qu’à l’heure là, elle est en train de montrer ses multiples blessures à la grande prêtresse. Je les ai entendu en parler hier nuit avant que je ne m’endorme sans qu’elles ne soient au courant. Je dois quitter au plus vite ce maudit royaume sinon, je risque une mort lente et douloureuse. Elle la protège et du coup je crois qu’elle fera tout son possible pour me punir après l’avoir battu de la sorte. Même doliprane ou la morphine n’effacera les traces de mes coups de points de macho. Ca lui apprendra de ne plus gifler  sans aucune raison moi, Johny, niqueur de la reine des sirènes. Je viens faire la loi dans leur propre royaume. Celui qui  n’a pas peur de la mort, qu’il m’approche pour m’empêcher de m’enfuir d’ici. Mais faudra la grande prêtresse pour m’ouvrir le passage menant de la cheminée à la sortie du royaume. Que faire ? Moi qui voulais m’enfuir sans qu’elles ne soient au courant. Mes pouvoirs peuvent ils faire face à ceux de la grande prêtresse ? Qui ne risque rien, n’a rien alors je vais élaborer un plan pour l’avoir par surprise et lui voler son bâton magique, ce qui lui donnait le plein pouvoir de faire ce qu’elle veut sera bientôt à moi. Dès que je l’aurai, je finirai complètement avec eux. Commençant par la grande prêtresse pour avoir amnésié ma famille, passant par Linda et ses autres amis. Je crois que c’est la seule solution pour que je me tire facilement. Si, je le fais pas, c’est plutôt elles qui me tueront de sang froid. Comment les choses ont pu dérailler à ce point ? Cela prouve qu’entre simple humain et un esprit, le courant ne pas passer. Nous sommes dans deux mondes différents et percevons aussi les choses de manières différentes. Si ce n’est pas à cause de l’argent et de Mami gbon gbon, je n’accepterais jamais cette offre piégée de Linda. Je dois les tuer tous pour qu’elles ne s’en prennent pas à ma famille bien aimée. Je sortis alors de ma chambre tout en me dirigeant vers le portail du palais. Deux énergumènes de gardes me stoppaient sous prétexte que Linda avait laissé des consignes strictes ; donc je ne dois en aucun sortir avant son retour.


Moi : (Dans tous mes états) Hey éfiovi ya wo (singes) ! vous vous  croyez  où ? Avez-vous oublié à qui vous adressez ? 


Eux : Oui monsieur Johny mais la reine a dit….


Moi : Putain ! Fermes la toi sinon je t’envoie directement chez tes grands parents.  La reine a dit, la reine a dit. Gnin gnin gnin. Regardez-moi ses cheveux, on dirait poils de porc-et-pic. Tu as oublié que je suis le roi et je peux  te tuer sur le champ ?


Lui : je suis désolé monsieur mais je ne peux pas vous laisser sortir. Les ordres sont les ordres et je ne peux pas les outrepasser. Je suis désolé.


Moi : Comme ça, tu veux faire le malin ? Je vais t’apprendre à respecter tes ainés.


Je pris une longue inspiration et je soufflai dans leurs visages. Ils semblent ne rien voir puis sur le champ, je les envoyai en l’air simultanément avec mon bras gauche on dirait obélix qui tabasse les soldats romains. Je ne sais pas comment l’expliquer mais depuis un moment, je sens une force suprême en moi qui me pousse à faire des folies. Ne serait-ce pas les effets du sort que Linda m’a jeté ? y’a pas une minute où j’ai pas envie te tuer quelqu’un. Après avoir anéanti les deux gardes, je filai en douce vers la cheminée où se trouvaient les trois ennemies.


                        ****Eric****


Ces derniers jours, mes fesses ne supportent plus les coups de ces maudits policiers. J’ai un grand hématome sur la gauche, ce qui m’empêche de bien m’asseoir et même me tenir debout. Même Victago pommade ne me soulagera pas. N’ayant plus les forces de supporter les coups, ils me demandèrent de nettoyer toutes les toilettes du poste et les bureaux des officiers. L’un d’eux voulait même me frapper sur le pénis. Selon lui, c’est ce qui me permettait d’engrosser en désordre les femmes innocentes.  Hum, je paie doublement mes erreurs du passé. Depuis quand on enferme quelqu’un juste parce qu’il s’est battu avec un autre ? si seulement j’avais accepté amicalement sans broncher la convocation de Tanti, je ne me retrouverai pas ici. Ils savent que je n’ai pas les moyens de me procurer un bon avocat raison pour laquelle ils déversent leur colère sur mes fesses et ma queue. L’un d’eux s’approcha de moi et me dit :


Lui : Hey monsieur le don juan, il est temps de passer devant le juge. C’est ton jour de liberté.


Moi : (un grand soulagement apparut sur mon visage) Au moins, je ne laverai plus vos toilettes de merde et vos sales bureaux.


Lui : Qu’est-ce que tu viens de dire ?

Moi : Oh chef, je m’excuse pour mes dires. Je m’évadais.


Lui : si tu veux rester ici une semaine de plus, ouvre encore ta sale gueule ne serait ce que pour une seconde. Tu verras qu’il y a une grande différence entre les poils du pubis et ceux de l’anus. Mauviette ! Tu as chance que le chef est au bureau ce matin sinon tu iras au tribunal avec seulement une de tes fesses.


Moi : …..


Lui : Allez, sors d’ici vite.


Je l’accompagnai sans broncher jusqu’à la voiture. Peu de temps après, nous arrivions au tribunal. 

Juge : Monsieur Eric DWIGHT, il semblerait que vous êtes très  célèbre auprès des femmes. Avez-vous agressé madame Tanti parce qu’elle essayait de vous remettre la convocation ? Répondez par oui ou non.


Moi : Oui madame la juge.


Juge : Monsieur Eric, je n’ai pas le temps pour ces foutaises. Je prendrai donc une injonction d’éloignement vis-à-vis de madame Tanti que vous n’avez pas le  droit  d’approcher jusqu’à nouvel ordre. Si vous violez une fois de plus cette mesure, vous irez refaire un petit stage chez le commissaire et ses acolytes. Affaire suivante.


                        ****Moi****


Donc, j’ai fait tout ce cirque pour rien ? J’ai juste récolté de sévères fessées. Même au cours primaire, Je n’ai jamais reçu autant de coups sinon mes fesses auraient disparu depuis dans la nature. Si je savais, j’allais laisser les choses se régler d’elles même par le temps. Voilà que j’ai huit enfants de deux femmes différentes que j’ai pris un malin plaisir à abandonner. Ma vie est un vrai foutoir ! Aurai-je le courage de me regarder de nouveau dans une glace ?


                    ****Raïssa****


Grâce à mes investigations, j’ai fini par retrouver les traces de cette pétasse décérébrée de Tanti ou je ne sais quoi qui a eu le culot de briser mon foyer  et de foutre en l’air l’avenir de mes trois gosses. Selon mon détective privé, elle loge au centre-ville avec trois enfants et bosse dans un supermarché. J’ai tout prévu avant mon arrivée ici. Retrouver Eric et en finir avec elle. Mais comme la première étape semble impossible pour le moment, je vais donc me consacrer à cette pouffiasse. Mais pour l’heure, j’ai un autre problème encore plus urgent à régler. Le monsieur qui nous a hébergé m’a fait savoir aujourd’hui que sa femme allait rentrer dans trois jours donc nous devons tout faire pour retrouver Eric et foutre le camp d’ici. Ce monsieur aussi a quel problème ? croit-il que je n’ai pas une maison pareille beaucoup plus belle et grande à Paris ? Normalement il devait nous prévenir depuis ; histoire qu’on se prépare mais c’est comme il se fout de nous en annonçant une nouvelle pareille à l’improviste. Ce n’est pas de sa faute, mais celui de mon bâtard d’ex mari qui m’a collé ces trois autocollants de gosses. Je dois avouer qu’il a une sacrée paire de couilles. Au lieu d’un, j’en ai eu trois sur le champ ; trois coups K.O l’on devrait dire dans mon cas. Malgré qu’on ne soit plus ensemble, je ne cesse de penser à nos sauvages parties de jambes en l’air. Putain! Ce mec est doué je vous l’assure. Il me faisait planer à un point où je ne me rendis pas vite compte du sacré Don Juan qu’il était. Je suis maintenant disposé à lui pardonner et tout recommencer à zéro. Nos gosses ont besoin d’une stabilité familiale. Mais avant que tout ceci ne voit le jour, je dois tout faire pour ne plus avoir cette fichue Tanti dans les pattes. 


           ****Grande prêtresse*****


Mais où est-il passé ton fichu Johny ? Je t’avais pourtant demandé de bien le surveiller. Et d’ailleurs où sont les gardes du portail ? Putain qu’est-ce qui se passe ici Linda? Quels genres de pouvoirs lui as-tu transmis pour que lui un simple humain venir à bout des nôtres aussi facilement ? Je sens le grand danger arriver et cette fois-ci, il sera difficile de l’apprivoiser.


Linda : marraine, je lui ai fait ce que vous m’avez demandé ; rien de plus. Mais dites-moi pourquoi n’avez-vous pas sur vous votre redoutable bâton magique ?


Moi : eh merde ! C’était sous le coup de la précipitation. J’étais tellement pressé de lui régler son compte que j’ai oublié ce qui protège depuis des millénaires notre royaume. C’est pour cela que j’ai eu ce pressentiment. Retournons-y car je le vois entre les mains de cette crapule de Johny.


Linda : quoi ??? Johny en possession de notre bâton magique ? Marraine, imagines ce qu’il peut faire avec.


                      ****Johny****


Hahahahahahahaha, eh bien maintenant plus personne ne peut m’arrêter. Ni Linda, ni cette vieille mégère de grande prêtresse qui marche comme une poule qui vient à peine d’éclore. Avec ses déguisements, on se croirait à un carnaval vodou du Brésil. Comment une personne ayant tous ses sens peut-elle enfiler des trucs pareils et vivre dans cet endroit qui pue la merde?  Je me demande combien de fois se douche-t-elle dans la semaine? Bon, revenons aux choses sérieuses. Faut que j’aille les retrouver et en finir avec eux sur le champ. Putain quand on parle  du loup, on aperçoit sa sale tronche.


Moi : eh enfin vous voilà ! Je sens qu’on va bien s’amuser. Mais dis-moi grande prêtresse, as-tu réellement des pouvoirs ou comptes-tu juste sur ce bâton que j’ai en ma possession ? Si ce n’est pas le cas, alors prouve-le.


Faiza : espèce d’ingrat, avec tout ce qu’on a enduré ces dernières années à cause de toi, tu oses te mettre contre nous ? Elle a failli mourir à cause de cet amour sordide qu’elle te porte et nous avions fait notre possible pour qu’elle pardonne tes innombrables trahisons et c’est comme ca que tu nous remercies ?


Moi : je ne t’ai pas sonné, petite sorcière des grottes zoulou. A qui oses-tu t’adresser de la sorte ? Je suis le seul et unique roi. Et comme l’avait dit cette vieille qui pue même plus que les égouts, quiconque osera me manquer de respect trouvera la mort dans l’immédiat. Alors, vas sur le champ rejoindre tes ancêtres.

Je dirigeai vers elle le bâton magique et la fit disparaître.


Linda : Johny, stp poses ce bâton on va gentiment discuter. Je n’avais pas l’intention de te tuer. C’était juste une manière de te ramener sur le droit chemin.


Moi : foutaises ! Je vous ai bien écouté l’autre soir. Tu as bien prévu me tuer. Comment pourrais-je avoir confiance en toi après que tu aies mis des trucs en moi ? Crois-tu que je ne suis pas au courant ?


Linda :(choquée, changeant de ton) stp mon amour, poses ce bâton magique. J’ai fait tout ça par amour pour toi. Souviens-toi de nos bons moments et de notre fils, fruit de notre si bel amour. Tu m’as promis de ne jamais me faire de mal ni me trahir de nouveau. Pourtant, c’est ce que tu es entrain de faire.


Grande prêtresse : non arrêtes Linda, ce type n’a pas besoin que tu lui parles gentiment. Il mérite la mort immédiate après avoir tué un des nôtres.


Johny : vieille sorcière, je ne savais pas que tu étais aussi récalcitrante. A présent, rejoignez vos ancêtres et fichez-moi la paix.


Je dirigeai le bâton magique vers elles et jusqu’à ce que je ne prononce le mot incantatoire, elle disparut avec Linda. Faut pas qu’elles croient que c’est terminé. Je les chercherai dans les coins et recoins de ce putain de royaume et je finirai avec elles. Elles se croient intelligentes et fortes mais moi je suis le malin. Revenez ! Sales sirènes ! Je viens faire la loi ici chez vous sans que personne ne bronche. Je suis là et prêt à affronter toute votre armée de merde.

Jusqu’à ce que je ne finisse de parler,  tous les gardes et protecteurs se dirigèrent vers moi, machettes, gris gris et bâtons à la main. Mais avec seulement un seul coup du bâton magique, je les réduisis tous en poussière. Je comprends maintenant pourquoi la grande prêtresse se vantait être la plus forte du royaume. Elle comptait juste sur ce bâton qui lui a d’ailleurs servi à causer autant de dégâts à ma famille et mes amis. Pour ça, ils vont tous payer aujourd’hui.


        ****La grande prêtresse****


Hum, j’ai manqué de vigilance et voilà que Johny est en possession de la plus puissante de nos amulettes. Comment faire maintenant pour la récupérer ? Il a failli tuer Linda ! Sans même réfléchir deux fois. C’est ce que je lui disais sans cesse. De ne pas tout accorder à Johny. Voilà que maintenant, nous sommes obligées de fuir en le voyant arriver. Nous ne sommes plus en sécurité sur notre propre terre. Maudit soit le jour où il a mis ses deux pieds de zèbre ici.


                     ****Linda****


Un homme à qui j’ai tout donné veut ma peau aujourd’hui.  Je n’arrive toujours pas  à y croire. Après avoir fait tout ça pour un homme et il te remercie en tuant tes amies. Si seulement quelqu’un pourrait lui arracher de force ce bâton magique, il saura que décembre est long que février. 


                       ****Tanti****


Au moins, je peux respirer un moment. Je n’aurai plus Eric dans les pattes et cela me permettrait de penser à ma vie et de prendre certaines décisions. J’en ai besoin ces derniers temps. Je ne sais même plus où j’en suis dans ma vie. Tout part à l’envers. Même au boulot, je n’arrive plus tellement à me détendre. Mélanie remarqua tout de suite et me demanda ce qui n’allait pas. Mais ce n’est pas un sujet qu’il faut discuter avec sa patronne. Je descendis au rez de chaussé histoire de mettre un peu d’ordre dans ma tête quand brusquement, je sentis un truc me percer l’épaule droite. Je tombai sur le champ à terre. Je viens de prendre une balle.


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