La Belle-soeur

Write by Farida IB

Nahia…..


Je rentre dans le bureau du censeur effectivement papa y était.


Papa (en m’ayant aperçu) : ah ! M. le censeur, voilà ma fille comme je vous le disais. 


Censeur : ah, c’est elle ? Mais je la connais très bien.

Ma fille vient par ici (euhhh j’ai raté quoi ?)


Moi : bonjour M.

Ils ont fini les présentations et je suis retournée au cours, en fait la société de papa offre de l’équipement informatique à notre lycée. C’est ce qui m’a donné droit à l’accueil si chaleureux de M. le censeur. Sinon d’habitude, c’est la guerre surtout lorsqu’il est en veste. 


En chemin vers la classe, je croise Djalila (la petite sœur de B) et son acolyte (une camarade à elle). Arrivée à leur niveau, les deux me toisent (j’ai fait quoi à l’enfant de qui encore moi ?), j’ai continué ma route sans broncher.


Tina (aux aguets) : il est venu te chercher pour quoi faire ? 


Moi : papa était là


Elle fronce la mine, mais ne dit rien


Moi : il y a un projet d’ordinateurs entre sa société et le lycée.


Tina : ok, je vois


Moi : en venant, j’ai croisé Djalila et Chimène, je ne sais pas ce qui cloche avec elles. À ma vue, elles se sont mises à me toiser.


Tina : elle a quoi Djalila à te toiser ? Laisse ces brebis galeuses ma chérie, tiens, je t’ai recopié le cours.


Moi : merci chérie, je te revaudrai ça


Tina : je n’attends pas moins de toi lol…


****

Djalila SOLLOU

Cette petite de rien du tout de Nahia me sort simplement par les pores, je ne sais pas ce que mon frère lui trouve. Pourtant, Chimène fait tout pour attirer son attention. 

Chimène, c’est ma bonne amie au lycée, c’est le bon appât pour atteindre Bilal.Chimène, c’est ma bonne amie au lycée, c’est le bon appât pour atteindre Bilal. Elle m’aura sur son chemin tant que je m’appelle Djalila SOLLOU.


Chimène : voilà comme je te disais, je l’inviterai à la pause et ça sera comme ça à chaque fois. Je vais m’assurer de passer le plus de temps avec lui, ne dit-on pas que la proximité crée l’amour ?


Moi : bon plan ma chérie, je resterai en dehors de ça. Il ne faut pas qu’il se doute de quelque chose.


Chimène : bien sûr, je sais quoi faire ne t’inquiète pas. Cette vermine ne m’arrive même pas à la cheville, je vais la dégager vite fait de mon chemin.


****

Bradley 


La tension descend peu à peu avec Tina, elle fait moins la dure et est plus réceptif. Je crois que le coup des vacances en a eu pour quelque chose. Elle a cru que je plaisantais quand je disais venir me présenter à son père aux festivités d’Evala.

Je suis en train de raconter mes déboires à Bil qui ne fait que rire. C’est vrai que la fille m’a rendu zinzin, plus aucune combine. Moi Bradley ELLI avec une seule fille, qui vivra verra.

Chimène (s’avançant vers nous) : bonjour les gars (voix sensuelle), Bil, j’aimerais te parler. 

Bil la suit et revient après une dizaine de minute le visage déconfit


Moi : la tête que tu fais ! Man il y a quoi ?


Bil : laisse cette pétasse, Djalila et elle, se sont lancées dans une sorte de combine. Je vois leur jeu depuis peu, d’abords il y a ma sœur qui ne cesse de me parler de son amie et voilà qu’elle vient me proposer de payer mon déjeuner. Comme si j’avais lancé un avis pour ça.


Moi (l’air de ne pas comprendre) : sérieux là ? C’est moi qui vais aider Nahia à te crucifier si jamais tu oses te mettre dans une histoire pareille.


Bil : c’est vrai que je n’aime pas louper ce genre d’occasion, mais elle autre ne me dis rien qui vaille. Son maquillage outré la rend plutôt laide si elle pense avoir le résultat contraire, c’est qu’elle se fourvoie grave.


Moi : donc si c’était une autre, tu le ferais ? (Bilal oui de la tête)


Nahia (derrière nous) : faire quoi ?


Moi : Chérie de nous, tu es super belle ce matin. On voit bien que mon frérot prend grand soin de toi.


Tina : Brad n’essaie pas de détourner la question, faire quoi si c’était une autre ?


Ehhh l’aggrave-affaire est là nous sommes foutus


Bil : non rien, il demandait si je pouvais encore sauter à la corde avec ma taille comme autre fois.


Tina : oui, c’est ça ! Je vous ai à l’œil vous deux, tu vois ça (désignant le cœur de Nahia), tu le lui brises moi je brise ça (son entre-jambe).


Nous rions tous. Ça, c’est bien ma chérie, elle a la langue bien pendue, mais elle sait défendre sa chose.


Nahia : bon les gars, ça tient ce soir ?


Moi : oui, oui, tu sais danser toi ? C’est toi la plus motivée depuis que cette histoire de soirée dansante a commencé. J’aimerais bien voir de quoi t’es capable.


Tina : chéri, elle s’est la force tranquille. Ne te fie pas à son visage d’ange

Ok, à ce soir donc

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