Le retour des vampires

Write by Farida IB

Bilal…


J’ai recommencé à faire les mêmes cauchemars qu’il y a un an, cette dame qui me ligote et les autres qui me donnent des coups de fouet à volonté. Je n’ai jamais pu apercevoir leurs visages. Il faut vraiment que ça cesse, la nuit devient une misère pour moi, je ne dors plus assez et les maux de tête ont recommencés.


Raouf mon frère cadet (entrant) : toi, tu dois avoir mal à la tête


Moi : oui, ça a recommencé. Les cauchemars et tout


Raouf : tu en as parlé à Noura (notre aînée) ?


Moi : pas encore, c’est la rentrée demain et je suis occupé par les préparatifs. Figure-toi que papa n’a toujours pas envoyé les fournitures.


Papa (entrant) : qu’est-ce que papa a encore fait ? (déposant les fournitures en question), Bilal paraît-il que tu sors avec la fille de Shaïa.


Je lance un regard inquisiteur vers mon frère comme pour demander si c’est lui qui est parti lui raconter. Ce dernier fit signe que non (bizarre).


Papa : Djalila (une de mes sœurs consanguines) en parlait à votre mère hier soir. 

Bilélou, cette fille si tu sais que tu ne vas pas faire du sérieux avec elle laisse la tranquille. Je t’avertis qu’entre notre peuple et leur peuple il y a un pacte de terre. Si tu lui fais du mal la terre te le fera payer.


Moi : papa, Waaaa c’est arrivé là-bas


Papa : ça a dépassé, laisse l’enfant des gens tranquille si tu tiens à ta vie


Moi : papa rien de sérieux pour le moment (je donne une tape à Raouf qui se moquait), nous apprenons à nous connaître, rien d’autre.


Papa : je t’aurai prévenu ! Prends les fournitures dont tu as besoin et laisse le reste à ton frère.

Cette année, je veux que tu aies ton Bac une fois pour de bons, tu deviens trop vieux pour le lycée. Tu n’as toujours pas compris que ces histoires de fille ne te mèneront qu’à ta perte. Travaille pour avoir de l’argent, tu verras si ce n’est pas elles qui courront après toi.


Il se lève et s’en va…


Je suis resté sans voix quelques minutes, j’ai même oublié ma migraine. Raouf qui n’a pas cessé de rire depuis s’est enfin calmé.


Raouf (sourire en coin) : mon petit, laisse les choses du vieux. Je te donne ma bénédiction moi krkrkr, c’est notre bonne petite.


Il sort lui aussi de la chambre


La rentrée s’annonce mal, cette chipie de Djalila, je sais que c’est Ayélé (son amie en commun avec Christelle) qui l’a informé. Tout le monde est au courant à l’heure, je vous parle pfff.


****


Dans l’autre monde


Sa majesté, je veux cette promotion, je dois devenir un membre actif


Majesté (d’une voix effrayante) : NON ! JAMAIS, tu as failli à ta mission. Il ne devait pas réussir à son examen cette année, il l’a eu


Subordonnée (suppliant) : j’ai fait de mon mieux, l’année passée, j’ai réussi à le clouer au sol durant six mois, mais cette année il y a cette fille qui me barre la route à chaque fois que je me rends à son chevet. Il y a cette lumière en elle qui m’aveugle et m’empêche de mener à bien ma mission.


Majesté : je ne veux pas du mieux, je veux sa destruction. C’est pour ça que je suis moi-même obligée de m’occuper de cette affaire, la maladie cardiaque n’a jamais pu l’achever. Je ne voulais pas qu’ils s’unissent. À présent je suis dans l’obligation de faire recours aux grands moyens. Va ! Et veille à ce que sa maladie reprenne. Je n’ai pas mis fin à la vie de leur mère pour qu’une autre vienne me barrer la route.


La vie de ces enfants doit être MISÉRABLE, MISERABLE (criant fort) MISERABLE…..

****


… Retour dans notre monde une semaine plus tard…


Nahia…


Sur ordonnance de maman, j’ai commencé les séances de Roukia (une sorte d’exorcisme musulmane). Le guide spirituel ne me dit rien, mais il me regarde bizarre à chaque fois et m’exhorte à la prière. Ce que je fais, mais quand mes vieux démons apparaissent, la paresse reprend.


J’ai de moins en moins mes crises et tout se passe bien, la rentrée a bien débuté. Bizarrement, tout le lycée est au courant pour Bil et moi, mais ça ne me dit plus rien. C’est le dernier virage et je compte me donner à fond pour décrocher mon bac cette année.


Tiens voilà Bil ! Encore en retard, mais il fait quoi là au lieu d’être au cours ?


Bil (au professeur) : bonjour Monsieur (Tina me fait les grimaces), le censeur m’a demandé d’appeler Mlle ADJA.


Toute la classe : commentaires par ci, sifflements par là


Le prof : taisez-vous ! Qu’est-ce qui vous prend ? Des vrais imbéciles heureux

Je me lève les membres lourds pour le suivre avec Tina qui me pince.


Moi (une fois dans les escaliers) : toi, tu es encore en retard, tu fais quoi même à la maison ?


Bil : c’est indépendamment de ma volonté, mes migraines et mes cauchemars ce sont accentués. Ce n’est qu’au petit matin, j’arrive à trouver le sommeil.


Moi : sorry B, essaie de te coucher tôt et fait les prières que je t’ai montré avant de te coucher. C’est ce que l’alpha qui me suit m’a conseillé pour toi, il a dit que tu peux aussi passer le voir, tu sais ?


Bil : oui ça fonctionne mais j’oublie souvent de le faire.


Moi : on voit que tu n’en as pas marre de sarcler et de nettoyer la cour du lycée (punition réservée aux retardataires) chaque deux jours.


Bil : t’inquiètes, tout rentrera dans l’ordre. Que fait ton papa ici ?


Moi : papa ? Aucune idée, c’est pour ça que le censeur me convoque ?


Bil : oui, il est là (arrivée au niveau de l’administration) bon te laisse, je vais au cours.


Moi : ok à toute !

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