La demande en mariage

Write by lelechu

André

Je ne sais même pas pourquoi je fais un truc pareil mais je ne peux pas m’empêcher d’être triste pour lui quand je vois la tête qu’il affiche dernièrement. Je parle Bien sur de Boris. 

- Jasmine tu es sûre que tu as fait le bon choix ?

Elle ne me regarde même pas et continue à taper sur son clavier d’ordinateur.

- Jasmine ?

- Pffff ! André je n’ai pas envie de parler de Boris ce matin stp. Il a une femme pour prendre soin de lui. Ne m’angoisse pas.

- Tu utilises ce pauvre Assane pour lui faire mal et ça ce n’est pas bien.

- C’est faux, je ne suis pas comme lui. J’ai repoussé Assane tant que je n’étais pas sûr de pouvoir faire ma vie avec quelqu’un d’autre mais cette fois tout est clair, il a choisi sa femme André. Tu peux aller lui demander toi-même, il ne le niera pas. Donc par pitié arrêtes d’être l’avocat du diable et laisse-moi travailler.

Ce n’est pas gagné d’avance. Elle est vraiment révoltée. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Je le vois bien qu’elle l’aime toujours mais je dois avouer qu’il a exagéré. Mais qui pourrait rester insensible quand son frère aire dans les couloirs comme une âme en peine, la peau sur les os et le moral dans les talons ?

- Ok, si tu es sûre de le vouloir lui, pourquoi depuis maintenant 4 mois que vous êtes ensemble, tu ne lui as jamais permis de dépasser le stade du baiser ?

Elle me regarde bouche bée.

- Tu fouilles mes messages maintenant ?

- Non, je n’ai rien fouillé. Je t’ai entendu lui dire que tu n’étais toujours pas prête et lui te dire qu’il t’attendra. J’en ai déduit que vous parliez de sexe.

- Je n’ai pas envi de parler de ma vie sexuelle avec toi.

- Si tu ne l’aimes pas, ne lui donne pas d’espoir pour le faire souffrir après. Je suis sérieux.

Elle ferme son ordinateur et m’invite à m’installer en face d’elle vu que j’étais debout tout ce temps.

- André ?

- Oui ?

- Je t’aime bien parce que tu es réfléchi et tu as la tête sur les épaules. Depuis le début de cette histoire, Boris et moi nous sommes comportés comme 2 adolescents immatures (Condie Rice avait raison. lol) et même si aujourd’hui Boris a décidé de rompre avec moi, je suis rassurée qu’il ait à ses cotés un ami comme toi. Je ne vais pas te mentir, j’aime toujours autant Boris, je suis toujours aussi éperdument amoureuse de lui mais je ne le veux plus dans ma vie parce qu’il me tire vers le bas. Il ne sait pas ce qu’il veut, il est indécis et immature. Moi je ne veux pas d’un homme pareil dans ma vie. J’ai besoin d’un homme qui m’aime vraiment, un homme pour qui je passe avant tout, un homme qui me fait me sentir unique et en sécurité et c’est Assane qui me fait me sentir comme ça bien que je ne l’aime pas encore comme il faudrait. Mais rassure-toi, j’ai été honnête avec lui. Je lui ai raconté tout ce qu’il devait savoir et il a choisi de rester et de se battre pour moi. Ce que ton ami n’a pas eu les couilles de faire. Donc oui, tu as raison je n’ai pas encore franchi le pas avec Assane mais c’est parce que nous construisons une relation solide basée sur l’honnêteté. Et je ne tarderai surement pas à franchir le pas parce que je n’attends plus personne. Boris est un grand garçon pas un bébé. Laisse-le assumer les conséquences de ses actes.

Je me suis levé et je suis parti comme je suis venu. Je n’avais plus rien à ajouter. Elle a parfaitement raison enfaite. Je me dirige vers mo bureau. Entre 10h et 11h, j’évite le bureau de Boris. Sa femme débarque toujours dans son bureau avec son « goutter » comme elle le dit elle-même. Que le gars soit occupé ou pas. Ça le saoule mais il ne peut pas s’en plaindre sous peine de déclencher une nouvelle crise de larmes. Je ne le reconnais pas moi-même en cet homme soumis et sans personnalité. Son réveil sera douloureux. Je décide d’aller faire un tour sur Facebook en attendant qu’elle vienne et reparte quand je reçois une notification m’informant de l’anniversaire de Jasmine. La coquine, elle ne m’a rien dit. Je ressors de mon bureau pour aller l’embêter à ce sujet. Mais je tombe sur une scène qui me laisse sans voix. Assane un genou a terre à la réception de l’entreprise avec un petit coffret en velours contenant une bague de fiançailles et des collègues dont Boris suivant la scène avec intérêt. Jasmine est figée et sa poitrine se soulève au rythme saccadé de sa respiration. Ses yeux sont remplis de larmes contenues. Elle lève les yeux pour regarder Boris qui ne la quitte pas non plus des yeux mais le moment est de courte durée parce que Leslie arrive à ce moment précis et donne un baiser sur les lèvres à Boris qui baisse immédiatement les yeux de honte. Jasmine tourne ensuite son regard vers moi, un sourire triste aux lèvres comme pour me dire « tu vois ? ». Je lui retourne son sourire contrit. Elle se concentre ensuite sur Assane qu’elle rejoint au sol en lui faisant un câlin et on l’entend très clairement lui dire : « oui j’accepte de t’épouser ». S’en suit la phase félicitation à laquelle tout le monde prend part même Leslie. Boris lui ne parvient pas à faire semblant sur ce coup et rentre en claquant bien fort la porte de son bureau. Je retourne dans mon bureau. La journée sera longue.


Boris

Je me retiens de tout casser. Je n’ai pas envie de me donner en spectacle. J’ai 35 ans mais un ado de 18 ans aurait mieux gérer cette histoire que moi. J’ai passé mon temps à poursuivre Jasmine, à la persécuter, à lui faire des promesses sans jamais rien faire de concret. C’est moi qui aurais dû être là à genou entrain de faire ma demande en mariage si je n’avais pas été aussi lâche. Je me retrouve aujourd’hui enchainé dans une relation sans amour et franchement ridicule. Quand je vois Leslie mon premier reflexe est de pousser un soupir d’exaspération. La toucher est un véritable calvaire pour moi. Je ne me sens plus attirer par elle, même le peu de tendresse et d’affection que je ressentais pour elle, est entrain de me déserter. Elle pénètre mon bureau et s’avance pour m’embrasser. Contrairement aux autres jours, je l’arrête dans son élan. Il est temps que j’arrêtes de faire l’hypocrite. J’ai joué trop longtemps au con et je suis en train de perdre l’amour de ma vie. Elle ne dit rien et s’assoit en face de moi. Je la regarde longuement. Je sais qu’elle ne m’aime plus elle non plus mais je ne comprends pas pourquoi elle s’entête à rester. Il y a 2 jours, j’ai reçu la visite de son amant. Oui, c’est fou mais c’est vrai. Quand j’y pense, j’ai envie de rigoler. Il a pris son courage à 2 mains, le pauvre, pour venir s’enquérir de l’état de sa chérie. Ça ressemble à de la foutaise mais il avait l’air vraiment inquiet. Je n’ai ressenti aucune jalousie, aucune animosité vis-à-vis de cet homme. Dans un premier temps, j’ai ressenti un immense soulagement puis il m’a fait de la peine. Je me suis vu en lui. Amoureux d’une femme inaccessible ; quoi que sa situation soit encore moins compliquée que la mienne. Parce que sa femme je vais la libérer. 

- Leslie, j’ai convoqué pour ce soir même une réunion avec tes parents. Essaie d’être rentrée pour 18h30 stp. J’en ferai de même. 

- De quoi sera-t-il question ?

- De ton état de santé. Je tiens à les rassurer sur le fait que tu vas bien désormais. 

Je mens effrontément parce que si elle a ne serait-ce qu’un doute sur le motif de cette réunion, elle ne se pointera pas. Ça ne changera rien à ma décision ni à la suite des évènements mais j’aime encore qu’elle assiste à tout. Je veux en finir cette fois ci.

- Ok, j’y serai. Mange au moins le repas que je t’ai apporté.

Je récupère son paquet repas et le dépose sur ma table.

- Merci je vais manger tout a l’heure.

- Tu ne m’avais pas dit que Jasmine était revenue. Son fiancé est super beau dis donc. Moi qui pensais qu’elle en pinçait pour toi, je vois que son type n’a rien à t’envier enfaite. La petite coquine !

Là, c’est plus que je ne peux en supporter. Je me mets debout et lui prends son sac que je lui tends. Je l’aide même à se lever.

- Est-ce que tu pourrais me laisser seul stp ? j’ai pas mal de boulot à terminer.

Elle ne se fait pas prier et part avec un sourire espiègle aux lèvres. Je parie qu’elle sait ce qui se passe avec Jasmine et je suis encore plus convaincu qu’elle ne va pas en rester là. Il faut que je la prévienne pour qu’elle fasse attention. J’attends quelques minutes pour être sur qu’elle soit partie et j’enfile ma veste. Au passage je prends son plat que je remets au vigile. Je ne sais pas ce qu’elle met dans ses repas pour insister autant à ce que je mange mais je préfère m’en abstenir. Je sors récupérer le cadeau de Jasmine. Dans notre entreprise, nous fêtons tous les anniversaires de la même façon. Un diner au restaurant et une virée en boite si ça tombe sur le weekend comme c’est le cas cette fois ci. Un cadeau lui sera offert au nom de l’entreprise mais je tiens à lui faire un cadeau bien à moi. Je ne serai pas au diner parce que d’abord, il faut que j’aille à ma fameuse réunion. 


Assane

Le plus beau jour de ma vie pour l’instant. Parce qu’il y en a d’autres qui viendront à coup sûr. Comme le jour où elle me dira oui devant Dieu et les hommes pour le meilleur et pour le pire. Le jour où je lui ferai l’amour et le jour où elle portera mon enfant et fera de moi un heureux père. En attendant ces moments-là, moi je suis aux anges. Nous venons de faire notre entrée en boite. Nous venons du restaurant. J’ai à mon bras la plus belle de toutes les femmes et c’est ma fiancée. Je lui ai offert un weekend à venise pour son anniversaire. Ne dit-on pas que c’est la ville des amoureux ? eh bien, nous irons y célébrer notre amour. Ce soir, nous sommes habillés comme des jumeaux. Je nous ai fais confectionner des tee shirt sur mesure. C’est des tee shirt noirs avec des moitiés de cœur rouge. Quand nous nous mettons cote à côte, le cœur devient entier. Elle porte le sien avec un short noir et des basket rouges et pareil pour moi. Sans vouloir me vanter, nous sommes beaux. J’ai passé les 4 plus beaux mois de toute ma vie auprès de ma Femme. Je me sens revivre. C’est ma première relation sérieuse mais je ne regrette pas d’avoir attendu aussi longtemps si c’était pour avoir une femme comme elle, alors ça valait la peine que j’attende aussi longtemps. Je suis encore plus amoureux d’elle qu’avant. Pour le sexe, elle n’est toujours pas prête et je commence à murir l’idée d’attendre carrément le mariage vu que je n’ai pas l’intention de prolonger nos fiançailles. Dès que nous nous installons, Jasmine commence à se déhancher assise. Une autre chose que j’adore chez elle, elle aime s’amuser et elle sait bouger. Je reste assis à la regarder ‘’gâter le coin’’ comme on le dit chez moi. Elle attire déjà les regards des hommes présents dans la boite mais moi je suis serein. Nous finissons par atterrir sur la piste de danse pour un raga qui me fait transpirer à grosses gouttes. Je finis par lui dire de se calmer si elle ne veut pas que je perde le contrôle. Elle se moque gentiment et tombe dans mes bras pour un zouk collé serré cette fois. Quand ça devient chaud que je veux mieux la serrer contre moi, quelqu’un me tapote l’épaule : Boris. Pitié pas lui.  Si face aux autres, je suis serein, face à lui, je suis plus qu’inquiet. Je ne me flatte pas, lui c’est un danger pour mon couple. Elle m’a raconté ce qui s’est passé entre eux et je sais qu’elle ne l’a toujours pas oublié. Il veut danser avec elle, tout mon être se révolte à l’idée qu’il pose ses mains sur ce corps qui m’appartient désormais mais je ne peux pas refuser. J’amarre la bouille et lance un regard à Jasmine qui me fait un sourire rassurant. Avant de la lui laisser, je prends ses lèvres et l’embrasse comme un fou. Quand je finis, Boris et moi, on se jauge du regard quelques secondes avant que je ne me décide à aller m’assoir. Mes yeux restent fixés sur le couple. Je regarde ou il pose ses mains, comment il la serre. A un moment donné, je serre les poings. Mais je garde le contrôle. Je ne veux pas perdre l’estime de Jasmine. Je ne ferai donc rien de scandaleux sinon je jure que je lui aurai casser la gueule à ce type. 

Au bout de 10 minutes, j’estime avoir assez attendu et rejoins ma fiancée.  Je le tapote à son tour mais il m’ignore. J’essaie de retirer sa main qu’il a posé sur sa taille quand il me repousse violemment et se met en position d’agression. J’en fais autant et nous nous affrontons comme 2 coqs. Déjà, un cercle se forme autour de nous mais Jasmine nous empêche d’en arriver aux mains en se mettant entre nous et en demandant à Boris de s’en aller. Il parle très bas pour que je sois le seul à l’entendre.

- Je ne te supporte pas.

- Je te supporte encore moins. Reste loin de ma fiancée. Je me retiens mais plus pour longtemps.

- Elle est à moi. Tu n’as aucune idée de ce qui nous unis elle et moi. Pour le moment tu profites des miettes mais à moi, elle donne toujours la totale.

- En attendant, tu la regardes de loin.

- Et toi aussi, vu que tu n’es jamais allé plus loin que les baisers avec elle. Tu sais pourquoi ? parce qu’elle se préserve pour moi. 

Tout le temps qu’à durer l’échange, Jasmine intimait à Boris de se taire comme si elle craignait qu’il dise des choses graves. Quand il m’a sorti sa dernière phrase, j’ai levé mon point pour le fracasser quand André a réussi à stopper dans mon élan. Je le repousse et me dirige vers la sortie.  J’ai besoin de prendre l’air. Je rebrousse chemin et sors mes clés de ma poche que je remets à Jasmine. 

- Rentre à la maison stp. Je vais marcher un peu pour me calmer. Tu me la ramèneras demain.

- Assane stp !

- Je t’en prie mon cœur, j’ai besoin de me calmer. Toi et moi nous allons discuter demain. Stp !

Je lui donne un baiser et je sors précipitamment de la boite. J’ai un tempérament de feu et Boris aussi. Je ne souhaite pas qu’un jour nous en arrivions aux mains. Vu nos constitutions à tous les 2, ce serait moche.


Jasmine

Je me retourne vers Boris. J’ai envie de le gifler mais je me retiens. Parce que ce soir il a pu mettre un terme à la relation pourrie qu’il avait avec sa femme, il croit que je vais juste lui tomber dans les bras ? Je le regarde sans rien pouvoir dire et me dirige vers la sortie aussi. Il me retient par le bras.

- Lâche-moi. Je crie

- Allons discuter à l’extérieur. 

Je remarque effectivement que les collègues sont encore entrain de s’affairer sur nous. Je me retourne et me dirige de nouveau vers la sortie, Boris sur les talons.

- Je te demande pardon d’avoir gâcher ta fête d’anniversaire. J’aurai dû me retenir, me crie-t-il dès que nous sortons. 

Il prend sa tête mignonne de quand il veut me faire flancher et j’avoue que ça marche. Je suis trop sensible à son charme. Mais je dois résister parce que c’est avec Assane que je suis maintenant et justement ce dernier est parti par sa faute.

- Boris c’est toi qui as rompu avec moi. 

- Et je le regrette amèrement. Stp donne nous une autre chance.

- Je suis désolée. Je ne te fais plus confiance. Tu es toujours marié…

- Séparé. Je suis séparé et bientôt divorcé. Donne-moi une chance, ce ne sera plus pareil, je te promets. 

- Je suis désolée mais c’est non. Je suis maintenant engagée avec Assane et je refuse de le faire souffrir. C’est fini Boris, tu es revenu trop tard. Je t’avais dit que si tu franchissais la porte de chez moi, tu franchissais aussi la porte de ma vie. J’espère que ce n’est pas pour moi que tu as quitté ta femme sinon, tu peux retourner la chercher.

Je le plante la et me dirige vers la voiture d’Assane que je déverrouille de loin. Je lui en veux. Si nous en sommes-là, c’est bien sa faute. Je l’aurais attendu s’il me l’avait demandé. C’est lui qui n’a pas voulu. Ma vie n’est pas un moulin dans lequel il peut entrer et sortir comme il veut. Pour lui, j’ai fait fi de plusieurs principes auxquelles je tiens particulièrement mais ça n’a pas eu d’importance pour lui. Il m’a perdu. Il a choisi sa femme, j’ai choisi Assane. J’arrive devant la porte de ce dernier. Le gardien m’ouvre quand il voit la voiture de son patron et me reconnait. Je me gare dans la cour et utilise les doubles des clés pour ouvrir la porte du salon. Il n’est pas encore rentré. Je m’installe sur une des marches des escaliers menant aux chambres et attend patiemment dans le noir. 1 heure plus tard, il entre et allumes la lumière. Il n’est pas surpris de me voir parce qu’il a vu sa voiture dehors. Il me rejoint en silence sur la marche de l’escalier. Je cale ma tête contre son épaule. 

- Je suis désolée pour tout ce qu’il ta dit. Je lui dis calmement.

- J’ai eu mal parce que j’ai la conviction qu’il a dit la vérité

- Je ne veux pas te mentir, je l’aime encore. 

Il ferme les yeux, je devine que ce que je lui ai dis l’a blessé mais je souhaite qu’il n’y ait pas de mensonges entre nous. 

- Mais c’est toi que j’ai choisi parce que j’aime ta façon de m’aimer, parce que je me sens en sécurité avec toi, parce que je t’aime beaucoup et que je me sens bien avec toi. Je pourrai te citer jusqu’à demain matin des raisons qui font que je t’ai choisi toi.

- Mais tu ne m’aimes pas au point de me laisser te faire l’amour.

- Je ne me sentais pas prête parce que je ne voulais pas faire l’amour avec toi tant que j’aurai des doutes. 

Il veut dire quelque chose mais je pose mon index sur ses lèvres pour lui imposer le silence en le regardant droit dans les yeux. 

- Maintenant, je me sens prête.

- (trsite) ne te sens pas obligé.

- J’en ai envie, j’ai envie de toi. Dis-je en lui donnant des légers baisers sur le visage.

- (M’implorant) Jasmine arrête stp. Si tu n’es pas sûr de toi, tu peux t’arrêter maintenant.

Je ne lui dis rien et continue de l’embrasser plus profondément. Sa respiration devient plus saccadée et il me résiste de moins en moins. J’introduis ma main sous son tee shirt. Il frémit à mon contact. Un sentiment de puissance s’insinue en moi. Moi ce petit bout de femme d’a peine 1m60 et pesant 55 kg, j’arrive à vaincre rien que par le toucher, un homme aussi grand que musclé. Il se lève et me prend dans ses bras d’un mouvement fluide. La douceur avec laquelle il me pose sur le matelas douillet, me fait monter les larmes aux yeux. Il me vénère presque. Je ferme mon esprit à tout ce qui a rapport avec Boris pour me concentrer sur lui. Il le merite.


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