La face cachée
Write by Farida IB
Cassidy....
Voix d'outre-tombe du Me Elli : oui, c'est ça. C'est ça, oui. Vas-y touche mon corps, bouge à mon rythme. Je sais maintenant que tu es à moi !!! À moi !!! À moi !!!
Je me réveille en sursaut par le son de la voix rock de Donatien. C'est toute nerveuse et fébrile que je me mets à palper certaines parties de mon corps. Je prends une forte inspiration après m'être assurée que tout est en place et que je suis seule dans mon lit d'hôtel. Je vais me rincer le visage pour chasser de ma tête l'idée que j'avais fini par céder au Sieur Elli en échange d'une supposée liberté. C'est tout ce que j'ai pu retenir du mauvais rêve que je viens de faire. Le vrai cauchemar commence lorsque nous sommes descendues dans la salle de réunion de l'hôtel pour assister au meeting convoqué par Donatien. Nous retrouvons sur place un homme d'une stature virile qui m'a l'air d'une quarantaine d'années. Namane nous le présente comme étant le fameux boss, juste avant qu'il prenne la parole pour nous donner les informations sur la suite du voyage. Je fronce les sourcils essayant de décrypter son charabia. Au fait le boss, Hamout il se nomme, a un accent maghrebin. C'est ce qui sort de sa cavité buccale que je refuse d'assimiler en fait. Je pose donc une question pour la forme après son long discours en le fixant droit dans les yeux les sourcils totalement froncés.
Moi : de quel droit de voyage s'agit-il au fait ? Vous avez demandé 500.000 qu'on vous a remis en bloc en plus d'autres frais fictifs que vous avez oublié de mentionner dans le contrat d'ailleurs. Ça fait deux semaines que nous sommes bloquées ici...
Dado : tu veux dire trois semaines.
Cécilia : un mois pour nous autres !
Moi : et on n'ignore toujours la raison ! Alors c'est quoi cette histoire de droit de voyage ? Et pourquoi on nous a rien dit à Lomé ?
Voix : demande bien !!
Donatien prend la parole et pendant qu'il reprend les explications de son patron avec un accent togolais cette fois, ce dernier me regarde avec des yeux qui en disent long sur ses intentions malsaines. Intentions que Namane nous énoncent clairement.
Moi méprisante : j'avais compris, mais j'avais besoin de l'entendre une seconde fois pour m'assurer que vous n'êtes pas en train de délirer. Que la petite boule qui vous sert de cerveau ne déraisonne pas !
Donatien et Namane me regardent avec une haine inouïe tandis que leur boss se mord la lèvre et les filles se lancent des regards entre elles sans broncher. C'est Marietou qui intervient après les quelques secondes au cours desquelles j'affrontais les deux gorilles d'un regard hautain.
Marietou posément : vous voulez dire que vous exiger de coucher avec nous pour espérer continuer le voyage vers Koweït.
Donatien (avec un sourire cynique) : en français facile oui.
Moi : mais la bonne blague !
Clarisse : même la petite ?
Donatien (tournant un regard circulaire sur nous) : quelle petite ? Je ne vois pas de petite ici moi. Et puis un contrat est un contrat.
Moi fulminant de colère : lequel contrat ? Tu parles d'un autre contrat à part celui que vous nous avez soumis peut-être !! Parce que VOTRE contrat je l'ai lu minutieusement et en entier !! J'ai pris tout mon temps pour le décortiquer avant de signer ! Il n'est mentionné nulle part qu'il faut payer un droit de voyage en nature de surcroît. C'est quoi ces conneries !!!??
Hamout (passant son regard entre ses bras droit) : c'est elle ?
Ils hochent la tête en même temps tous les deux et le type, le monsieur Hamout tourne un regard avide vers moi.
Moi le fixant les sourcils froncés : vous avez un problème avec moi ?
Hamout : pour le moment non. Mais mademoiselle doit toutefois comprendre que ça se passe ainsi dans tout le réseau. Nous ne faisons rien sans rien. Nous avons dû batailler pour vous trouver des visas et notez bien que sur place sans cela, vous ne trouverez jamais d'emploi. Sauf que nous, nous avons tout pris en charge. Nous nous sommes assurés de vous placer dans de bons foyers d'accueil avec de gentils patrons. Dans les 500.000 ! Le moins que vous puissiez faire, c'est de nous accorder un moment de relaxation.
Ce qui achève de me tensionner c'est qu'il dit ça facilement, le visage serein. Les filles se mettent à murmurer entre elles, Hamdi font en larmes et Cecilia la prend dans ses bras. C'est Marietou qui reprend la parole encore une fois.
Marietou : et si nous refusons ?
Donatien rigole nerveusement en jetant un coup d'œil à Namane.
Namane : comme si vous aviez le choix.
Donatien renchérissant : plus vite vous vous décidez, plus vite vous partirez d'ici. Vous avez été enregistré sur le prochain vol direct à destination de Koweït.
Moi (claquant mes doigts par-dessus ma tête) : même dans mon rêve le plus fou ! Remettez-moi mon passeport, vous pouvez garder les 500.000 !
Les bras droits veulent dire quelque chose, mais le boss leur fait un signe avec ses doigts leur intimant de se taire.
Hamout : comme tu veux mademoiselle. Y a-t-il d'autres comme elle qui veulent rebrousser chemin et repartir vivre dans leurs pays de misère, d'inégalité, d'injustice, d'infamie, de malédiction ? Des pays où le pourcentage du taux de chômage rivalise chaque jour avec le taux de diplômés. Où les jeunes abandonnés à leur sort s'adonnent à l'anarque et les femmes à la prostitution sous toutes ses formes. Voulez-vous retourner dans vos sous-bois, incapable de vous nourrir, de nourrir vos familles trois fois par jour alors que les riches deviennent de plus en plus riche en enfonçant les pauvres !! Vous préférez ça à un emploi qui vous permettra de vous épanouir et indirectement vos familles, vos enfants ? Ceci est la chance de votre vie, être payée à des millions de dinars le mois sans avoir à dépenser un seul rond, car vous serez logées et nourries. Alors je vais reposer ma question une dernière fois, est-ce qu'il y a d'autres parmi vous qui veulent également leur passeport pour rentrer ?
Silence.
Moi la main sur la hanche : mon passeport, j'ai dit et celui de la petite si possible.
Hamdi me regarde.
Hamdi : euh tata Cassidy.
Moi me tournant vers elle : ne me dis pas que tu vas céder à leur machination ?
Hamdi pleurs : je n'ai pas le choix. Je ne peux pas retourner bredouille à Dougou, mes parents vont me tuer.
Dado : moi, j'ai mari et enfants dont je dois m'occuper.
Cécilia : ma famille compte sur moi.
Afi : ce n'est pas comme si nous étions vierges non plus inh.
Donatien : ah ouais, tu as parlé (lui lançant un regard d'envie) c'est quand tu veux ma belle.
Je lève le sourcil en les regardant l'une après l'autre, pas choquée ni dépitée encore moins sidérée et peinée, mais déçue. Voilà, je suis déçue et je ne saurais même pas vous donner la raison. Seigneur ! Je finis par dire après avoir claqué ma langue.
Clarisse bredouillant : moi si, je suis vierge.
On se tourne tous vers elle surpris, moi doublement vu son âge.
Namane ton enjoué : à la bien.
Elle s'est mise à pleurer.
Clarisse : je, sniff ! Je... J'ai promis à mon copain de le garder jusqu'à mon retour.
Donatien l'imitant en couinant : gneugneugneu on s'en fout de ton copain ! Tu te crois peut-être dans un telenovelas. Ici, c'est la vraie vie ma beauté. Mais si ça peut te rassurer, on ira doucement.
Clarisse éclate en sanglots sous son regard indifférent. Il fait même un clin d'œil à Namane. Je le regarde comme la merde qu'il est. Et dire que nous venons du même pays.
Donatien me fixant : prends ma photo, ce sera plus rapide !
Moi : en tout cas ! (m'adressant à Hamout) Quand est-ce que je pourrai récupérer mon passeport ?
Hamout : le temps de le récupérer de mon côté.
Moi : ok (quittant devant eux) je voudrais que ça se fasse vite.
Hamout (ne quittant pas mes fesses du regard) : à tes ordres mademoiselle.
Je fonce dans ma chambre sans plus prêter attention aux autres. Oui, j'aime le sexe. Oui oui, j'en donne à qui je veux, mais vous savez mieux comme moi que je déteste l'acte sexuel sous contrainte qui plus doit subordonner un embauche. Dans le cas précis un voyage pour lequel j'ai payé 500.000 en plus d'autres frais fictifs au dernier moment. La bonne blague !
Saliha téléphone : oh ?
Toc toc.
Moi soufflant d'énervement : j'attends seulement mon passeport, je ne suis pas dans les conneries. (levant les yeux vers la porte) C'est qui ?
Hamdiya ouvre et entre.
Saliha : hmmm et tu retournes à Lomé ?
Moi : sur le moment oui. Le plus urgent, c'est de fuir ce cauchemar.
Elle vient prendre place à côté de moi et replie ses jambes sous elle d'un air pensif.
Saliha : je suis désolée de t'avoir impliqué là-dedans.
Moi : ne le sois pas, ce n'est pas de ta faute ce qui arrive. (soupir desespéré) J'ai l'impression que le sort s'acharne contre moi, d'abord le maître Elli ensuite ça !
Saliha : quoi le maître Elli ? J'ai raté un épisode ?
Moi : je te raconterai plus tard.
Saliha : Ok, encore désolée chérie. Dis-moi s'il y a du nouveau.
Moi : d'accord. (retirant le téléphone de l'oreille) Tu fais quoi là toi ? Vous n'êtes pas encore passées à la casserole ?
Hamdi : ils s'occupent pour le moment de Cecilia et Afi.
Moi rire désabusée : quelle ironie !
Hamdi dans un soupir : je tenais à te remercier pour ton intercession, c'était sympa de ta part.
Moi : et la proposition tient toujours, tu n'es pas obligée de retourner dans ton pays.
Hamdi la voix tremblante : mais que vais-je devenir ? Comment vais-je m'en sortir sans le sous ?
Moi : tu peux compter sur moi, je vais te prendre sous mon aile.
Hamdi pleurs : et ma famille ? Ma fille ?
Moi : ta fille, tu pourras la récupérer lorsque tu auras les moyens de t'en occuper. Quant à ta famille nous allons nous débrouiller pour leur envoyer quelque chose à chaque fin de mois histoire de brouiller les pistes.
Elle fait mine de réfléchir quelques minutes.
Hamdi me fixant : permets-moi de te poser une question indiscrète.
Moi : oui, vas-y.
Hamdi : tu es riche ?
Moi amusée : non mais j'ai de quoi construire ma petite vie tranquille.
Hamdi : et pourquoi alors tu as décidé de partir à l'aventure ?
Moi évasive : trop de choses ma petite, je te raconterai peut-être un jour.
Hamdi souriant : ok.
Moi : essuie-moi ces larmes et va me chercher ton passeport.
Hamdi ton excité : d'accord tata, j'y vais de ce pas.
Elle sort de la pièce comme une boule d'énergie et je garde un sourire en m'allongeant. Alala cette petite ! Je dois dire que rien que sa présence ma fait du bien. Je m'assoupis quelques minutes. Autant dire que je n'ai pas totalement cuvé toute la dose d'alcool ingurgité hier.
Dix minutes se sont écoulées quand j'entends à nouveau des coups frappés contre la porte. Je m'empresse d'aller ouvrir avec l'espoir que ce soit l'un des trois guignols qui vient avec mon passeport. En ouvrant, je vois qu'il s'agit en effet de Donatien qui tient par contre un plateau de repas dans la main un sourire colgate aux lèvres.
Donatien : le déjeuner de mademoiselle.
Moi méfiante : pourquoi est-ce que c'est toi qui me l'apportes ?
Donatien : c'est le boss qui m'envoie.
Moi : il est où ? J'attends toujours mon passeport.
Donatien : question bête !
Je le regarde mal alors qu'il sourit toujours. Je descends mon regard sur le plateau et le fixe à nouveau.
Donatien arquant le sourcil : alors tu le prends ou je me retourne avec ça aussi ?
Moi le prenant : hmmm (rabattant la portes) tu n'oublieras pas de dire à ton soit disant boss que je l'espère vivement.
Donatien avec un sourire en coin : t'inquiètes pas, il sera là plus vite que prévu.
Je le toise du regard et lui claque la porte au nez. Je pose le plateau sur le lit et me mets à réfléchir si je mange le repas ou pas. Entre temps, je suis tenaillée par la faim depuis mon réveil brutal. Je finis par m'y mettre. Bon ce n'est pas comme si j'avais le choix non plus. Je n'ai plus assez de sous sur moi ce qui implique que pour pouvoir partir d'ici il va falloir qu'on me fasse un western. Je prends mon portable pour faire un message audio à ma mère à cet effet et me retrouve dans l'incapacité de lire les écritures sur l'écran. Je le verrouille, frotte sur mon pagne et le déverrouille, le même phénomène se produit. Je commence subitement à ressentir un déséquilibre. J'ai la tête qui tourne et la vision floue. Le portable glisse et tombe pendant que je m'allonge sur le lit dans un état second, affaibli jusqu'au os. Damn ! Le déclic s'est immédiatement fait dans ma tête, ces salauds m'ont drogué !
Je pense comme ça que j'entends le grincement de la porte puis je vois deux hommes entrés. Ils bloquent la porte puis viennent dans ma direction. C'est une fois devant moi que je m'aperçois qu'il s'agit uniquement du Hamout. Je veux parler, mais ma bouche est comme scellée et tout ce qu'il dit, je l'entends en slow motion. Je le vois se mettre à enlever sa ceinture et ouvrir sa braguette un rictus sardonique niché sur ses lèvres.
Lorsqu'il vient s'agenouiller à mes pieds, je pousse un cri de désespoir qui reste en travers de ma gorge. Il me ramène contre lui pendant qu'il remonte mon pagne. Je lève mes poings et le repousse à la limite de mes forces. Dans tout ça je ne porte rien en dessous. J'étais tellement pressée d'aller à cette réunion et d'en savoir plus sur la suite des évènements que j'ai mis les premiers vêtements qui me sont tombés sous la main sans les dessous pour y aller. C'est alors que je repense à ces phrases que ma mère me répète inlassablement. Elle disait « Cassie une femme ne doit pas dormir toute nue lorsqu'elle dort seule » ou « une femme ne doit jamais sortir sans son collant. Un viol est si vite arrivé ». À présent, je me rends compte qu'elle avait tout vrai. Elle a toujours raison ma mère. J'aurais dû l'écouter plus souvent. Mais là, c'est trop tard. Le Hamout vient d'arracher mon pagne et mes perles d'un geste brusque. Ce qui me fait basculer sur le côté et c'est dans cette position qu'il me pénètre en seule une poussée. Que de larmes ont inondé mes joues, jusqu’à irriter ma peau avec un sentiment d’impuissance qui m’étreigne le cœur. Tout comme avec Biova, je ressens rien que la douleur étant donné la puissance de ses coups de rein. Il s'acharne sur moi comme s'il était question d'un règlement de compte, même pas me caresser, rien ! Je le regarde qui prends quand même son pied et toutes mes pensées s'envolent vers Armel. Je revois la scène de notre premier acte comme un film et je me mets bizarrement à imaginer ce qu'il a dû ressentir ce jour-là. Peut-être ce sentiment d’être écorchée vive, cette douleur sans nom que je ressens en ce moment. Je pleure mon désarroi en silence jusqu'à ce que je sombre dans un violent sommeil.
..........
J'ouvre mes yeux et vois qu'il est toujours en moi. Je remarque qu'il s'est mis complètement à poil et m'a fait changer de position super concentré sur ses poussées toujours aussi violentes.
J'ai mis quelques secondes à comprendre qu'il est en plein orgasme. Il se met à tirer sur mes cheveux, grimaçant de plaisir. C'est une fois la jouissance atteinte qu'il s'écroule à côté de moi en respirant comme un âne.
Hamout : qu'est-ce que tu es bonne ma chérie. J'ai presque l'envie de te prendre comme épouse. Malheureusement, je suis sous contrat de mariage et tu as sûrement un chéri.
Je le regarde.
Hamout claquant mes fesses : ça peut toujours s'arranger, il me suffira de t'installer ici.
Je le regarde toujours sans rien dire, je n'en ai pas la force de toute façon.
Hamou : je suis prêt à mettre ma main à couper que ton chéri est un vaurien qui ne sais pas prendre soin d'une femme. Il faut vraiment être fêlé pour laisser une merveille comme toi façonnée telle une guitare partir en aventure. Tu mérites mieux ma grande. Tu sais au Koweït, tu en boiras des couleuvres. Je peux t'offrir une meilleure vie si tu acceptes d'être ma maîtresse. (prenant ma main en fixant) Qu'en dis-tu ?
Je retire ma main en le jaugeant avec dégoût.
Hamout : tu n'es pas obligée de me répondre tout de suite.
Moi laissant échapper une larme : mon, mon passeport.
Hamout se redressant : tu tiens toujours à partir après ce qui vient de se produire ?
Moi : mon passe-port.
Hamout (non du doigt) : tu l'auras une bonne fois au Koweït. Je dois m'assurer que tu n'ailles pas intenter une action en justice contre l'agence. (sourire nerveux) Tu m'as l'air bien maligne toi.
Il continue à raconter sa vie tout en s'habillant ensuite il sort de la chambre pas sans m'avoir claqué mes fesses. Il fut aussitôt remplacé par Donatien. Je me redresse rapidement avant de me couvrir.
Donatien : mademoiselle qui se croyait intouchable !
Je commence à stresser en le voyant avancer vers moi. Il s'assoit tout près de moi et met un pied sur l'autre.
Donatien souriant dans le coin des lèvres : tu t'es imaginée d'une valeur inestimable, inaccessible ! Maintenant regarde ce que nous avons fait de toi.
Moi criant : sors de ma chambre !
Donatien : tu as la chance que le boss ait mis le grappin sur toi, j'allais te faire payer toutes tes insultes et tes manières (en Ewé) j'allais te faire ça sale comme Namane et moi l'avons fait à ta petite protégée. Par ta faute, elle a souffert.
Il accompagne ses mots d'un sourire ravi et ose poser sa main sur ma cuisse. Je le retire avec rage en le traitant de tous les noms d'oiseaux en Ewé également. Il riait juste. Ça a le don de décupler ma rage.
Donatien : je vois que mademoiselle a retrouvé ses facultés. La grande nouvelle, c'est que je connais à présent le remède pour fermer ta grande gueule.
Moi : sors !
Donatien sourire malicieux : je ne vais pas me faire prier.
Il fait demi-tour puis se ravise.
Donatien : au fait, tu as une heure pour t'apprêter. On bouge d'ici.
Je me décompose et il me sourit en ouvrant la porte puis revient de nouveau sur ces pas.
Donatien : j'oubliais, bienvenue dans le monde de l'aventure. Tu viens de passer l'étape 1 avec succès !
Moi : «gbémélan», animal sauvage.
Il me lance un regard froid, un regard qui me donne l'impression d'être, comment dire, impuissante, dans une position inconfortable. Au finish, il lâche un rire sarcastique avant de claquer la porte.