LA FAMILLE DEWAMI

Write by Sandra Williams

Je me levai et allai dans la douche pour un bain chaud et rétablissant. J’en sortis et m’apprêtai. Gaëlle était sur son pc au salon. Je la rejoignis et lui proposai de faire le petit déjeuner. Ce que je fis en deux trois temps. L’eau bien chauffée, les tasses prêtes, l’omelettes servi et le pain coupé. Je l’invitai à me rejoindre à table. Elle s’installa avec son ordinateur portable et se partagea entre le déjeuner et le PC.

  • Alors tu as réfléchi à comment organisé mes deux semaines ?

  • Oui miss, dit-elle les yeux rivés sur son pc

  • Raconte alors, dis-je curieuse de savoir.

  • D’abord tu viendras à mon agence avec moi pour rencontrer ceux avec qui je travaille. J’ai une séance de photo mais c’est juste un essai pour une pub. Ensuite Max nous invite ce week-end au Bobs’Dock, la semaine prochaine, Louise décore sa boutique, ça te dirait de faire du shopping et de la déco ?

  • Oh oui, c’est excitant,

  • D’accord, on va ensuite rencontrer Jeremy, mon petit copain, c’est le fils du propriétaire de l’immeuble, il voyage d’ici là donc on va passer une journée avec lui avant qu’il s’en aille. Tu reverras maman peut avant ton départ et ensuite on fera un petit voyage entre sœur pour changer de Cotonou. Alors qu’en penses-tu ? demanda-t-elle en se retournant vers moi.

  • T’es la meilleure Gaëlle, je sens que je vais bien m’amuser.

  • On fait comme ça alors ma grande et en y parlant j’ai complètement de te montrer tes cadeaux.

  • C’est vrai, on ira les voir après le déjeuner, dis-je toute excitée

Ce plan était parfait pour moi.

Après le petit déjeuner j’entraînai avec moi Gaëlle dans sa chambre. Elle sortit de sous son lit une énorme valise. Elle le souleva malgré ses maigres bras puis le posa sur son lit. Elle dépoussière un peu la valise avec ses mains et l’ouvre. Elle en sort de beau bikini confectionné uniquement en pagne Wax et de différents styles, de belles robes en pagnes très stylées et de beaux colliers allant parfaitement avec. Ensuite un bel agenda dont sa couverture était faite en pagne exclusivement de couleur rouge jaune. Place aux chaussures, il y en avait de toutes sortes. Des talons comme je les aime, des tapettes et des baskets les uns aussi magnifique que les autres. Je passai aux essayages et des séances de selfie avec Gaëlle qui essaya aussi les siens. On passait du bon moment jusqu’à ce que j’entende la porte. Je la laissai pour aller ouvrir. Je tombai sur un charmant jeune homme mi- bronzé, taille moyenne et svelte de par sa corpulence bien bâti. Il sourit en voyant et me tendit un sac qui avait bien l’air lourd. Je le déchargeai et le laissai passer puisqu’il ne se gênait pas.

  • Tu es aussi belle que ta grande sœur, dit-il en se dirigeant vers la chambre de ma sœur,

  • Où croyez-vous allez comme ça ? lui demandai-je horrifié par ses airs

  • Angéla qui est-ce ?

  • Angéla, c’est un prénom qui trahi ta beauté. Tu as une beauté envoûtante belle-sœur, dis-je gentiment en se retournant vers moi

  • Jeremy ?

  • Lui-même en personne

  • Oh contente de te rencontrer enfin, dis-je les bras chargés en me dirigeant vers la cuisine

  • Pas plus que moi, même si en te voyant je me demande si j’ai opéré le bon choix chez les LAWSON

  • Oh ! Gaëlle risque de se sentir offenser, dis-je en ricanant

  • Ne lui dis jamais que j’ai dit ça, murmura-t-il avant de se glisser dans sa chambre discrètement. J’entendis un cri venant de ma sœur. Il lui avait sans doute fait peur et je l’appréciais déjà. Je jetai un coup d’œil au sac et mes yeux en reçu plein à la gueule. Il y avait du vin, des biscuits, des friands, des fruits, des jus, du chocolat (d’ailleurs je me servi) et aussi des bières. Il avait sans doute fait un tour au supermarché. Je les entendais se taquiner de la cuisine. Je les laissai alors et pris mon téléphone du canapé. Eddy m’avait envoyé un petit texto pour me souhaiter une excellente journée. Je le remerciai avant de m’installai dans le canapé et plaçai mes écouteurs pour écouter la musique et écrire avec des amis. Cynthia m’avait écrit et changé le programme. Elle voulait qu’on se voit plutôt chez elle et dans pas longtemps. Je me levai d’un bond et allai dans ma chambre où je me changer puis je revins au salon pour prendre une autre barre de chocolat que je comptais offrir à Cynthia. Gaëlle et son chéri vinrent au salon, Jérémy tenant Gaëlle par la taille.

  • Je vous dérange peut-être, dis-je pour leur noter ma présence dans la pièce. Gaëlle éclata de rire

  • Non Angela et je profite pour te présenter Jérémy mon amoureux,

  • Je le savais déjà Gaëlle, j’ai réussi à deviner

  • Intelligente ta sœur, Gaëlle, dit-il en me faisant un clin d’œil pour me taquiner

  • Oh oui, c’est une Lawson Mr, et toi Angéla où vas-tu comme ça ?

  • Chez Cynthia, je vais vous laisser seul entre amoureux. Jérémy, une fois encore merci pour les cadeaux

  • Oh t’inquiète c’est ta sœur qui m’oblige à découvrir les supermarchés de la ville, dit-il en rigolant

  • Je crois que bientôt tu seras un pro, dis-je en quittant la cuisine. Je prie mon sac et mon téléphone puis rangeai les chocolats et deux jus puis fis une bise à ma sœur avant de m’en aller.

Max

Je réussi finalement à retrouver tous mes esprits. Je m’étais remis à peindre dans mon atelier pendant qu’à l’extérieur il faisait une chaleur semblable à celui d’un désert. L’impact se faisait même ressentir dans mon atelier. Ce qui expliquait pourquoi je peignais torse nu. La chaleur obligeait mon corps à se libérer par de grosse goute de sueur qui dégoulinait le long de mon torse. Un véritable ruisseau se formait sur mon visage m’aveuglant presque. Je n’étais pas vraiment à mon aise. Je me résignai alors à laisser tomber le temps que cette chaleur se dissipe. Je m’essuyai le visage et le corps avec un vieux torchon sur qui je suis tombée par pure hasard en cherchant de quoi me nettoyer. Je me libérai de l’emprise de cette sueur et regagnai la boutique. J’aperçut une silhouette féminine devant mes tableaux. J’ignorais qui cela pouvait être et comment était-elle entrée sans faire du bruit. Elle était habillée d’un ensemble jupe, chemise en pagne et de hauts talons d’environ dix centimètres. En main elle tenait une pochette de marque Louis Vitton et avait une coupe de cheveux particulier et semblable de celle de…non, pas encore elle, fis-je avant de m’approcher.

  • Diane ?

  • Oh tu m’as fait peur, dit-elle en se retournant vers moi surprise

  • Qu’est-ce-que tu fais ici ?

  • Je sais que je suis la dernière personne que tu souhaites voir de ta vie mais il faut que tu viennes avec moi pour voir père.

  • C’est Non ! dans quelle langue voulez-vous que je vous le dise ?

  • J’aime bien le wolof donc si tu pouvais faire un petit effort de me le dire en wolof se serait parfait, dit-elle pour se moquer de moi. Elle s’éloigna de moi et va s’assoir confortablement

  • Arrête de te moquer de moi tu veux, quitte ma boutique immédiatement, dis-je en colère contre elle

  • Allons Max essaye de faire au moins semblant. Tu n’es un plus gosse alors arrête de cracher ton venin sur moi chaque fois que tu me rencontres, dit-elle avant de croiser ses jambes et de me lancer un regard audacieux et défiant. Diane, outre tous les défauts qu’elle pouvait avoir était une femme élégante et fière. Une vraie battante et responsable. Petit, elle était mon exemple parfait après ma mère. Mais dommage avec le temps je perdis cette admiration pour elle petit à petit

  • Alors arrête de marcher sur ma queue chère sœur, dis-je pour la provoquer

  • Je ne suis pas là pour t’énerver mais plutôt pour te donner la raison de ma visite, dit-elle

  • Je suis au courant du carnage au sein de la famille et de ta maladie, dis-je indifférent

  • Tout ça te semble si peu ? demanda-t-elle blessée par ma réaction

  • Pour être tout à fait honnête avec toi, oui Diane, dis-je en m’approchant d’elle pour mieux lui cracher à la figure mon venin.

  • Tu n’as pas cœur Max, tu es un monstre,

  • C’est ton œuvre Diane, sois en fière,

  • Ne me culpabilise pas pour tes erreurs Max. je n’y suis pour rien et tu le sais. Tu avais fait ton choix.

  • Influencer par qui ?

  • Je ne faisais que te soutenir,

  • Oui c’est ça ! et où avions-nous fini ? dans un accident avec aux bras le corps ensanglanté de la fille que j’aimais. Diane, tu devrais te regarder dans la glace et te poser des questions.

  • C’était qu’une de plus que tu te tapais. Te plains pas pour cela s’il te plaît. Ta vie aurais visiblement été meilleure sans elle.

  • Je n’arrive pas à croire que tu sois aussi insensible. Ta méchanceté à toi et à papa est la raison pour laquelle la famille se retrouve aujourd’hui dans ces conditions. Accepte le mal que tu as fait et passons à autre chose.

  • Arrête de te cacher sous ce masque qui ne te va pas Max. Tu l’avais déjà tué bien avant votre accident. Elle avait déjà arrêté de respirer bien avant que la voiture ne sorte de la route. Elle était déjà morte dans l’âme. Et aujourd’hui je suis sûre que de là où elle est-elle a honte de te voir fuir une fois encore tes responsabilités comme auparavant. Sa mort n’aurait alors servi à rien ?

  • Tu adores me faire mal, n’est-ce pas ?

  • Non, dit-elle en bondissant de sa chaise pour se retrouver à ma hauteur, je suis la seule qui te confronte à qui tu es vraiment. Max tout ceci n’est qu’une mascarade, dit-elle en pointant toute la boutique du doigt. Réveille-toi, il est temps de prendre tes responsabilités et de te racheter. Nous avions besoin de toi et si ce que tu veux c’est de me voir allonger sur un lit, inerte et sans vie, alors tiens-toi tranquille c’est pour bientôt. Dit-elle avant de me contourner pour s’en aller.

  • Tu es vraiment malade ? lui posai-je. Elle s’arrêta nette et me répondis sans détourner son regard.

  • Ils disent qu’il me reste moins de six mois. Si tu changeais d'avis, nous nous retrouverons chez papa aujourd'hui à dix-sept heures, dit-elle avant  sortir de la boutique

Je m’effondrai sur place. Je la détestais mais c’est ma sœur et bientôt, elle mourra. L’idée de la perdre me rappela le jour où je perdis ma mère. Un jour fatidique et destructeur pour toute ma famille. Je revoyais ses mains ensanglantées se poser lourdement sur mon visage. Tout mon corps tremblait. Ma mère mourrait et moi j’étais impuissant. Je la voyais se vider de son sang sous mes yeux sans que je ne puisse l’aider. Ses yeux brillaient jusqu’à son dernier souffle de fierté à mon égard. Victoria DEWAMI était le pilier de notre famille. La mère dont tout enfant rêverait. Elle était toujours prête à se sacrifier pour chacun d’entre nous et pourtant ils n’ont pas hésité à la sacrifié. Aujourd’hui les loups se réunissent encore pour choisir qui sacrifié afin de sauver leur tête. Je n’en revenais pas. Diane venait encore de me tenir le même discours à dormir debout. Mais qui sommes-nous dans cette famille ? des monstres qui s’entretuent ? Suis-je aussi un monstre ?

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Mon véhicule s’immobilisa devant le grand portail de la maison familiale des DEWAMI. Là où tous nous avions grandi. Le portail s’ouvrit sur la demeure immense qui ressemblait ni plus ni moins à un palace. Vu comme ça beaucoup de choses n’avaient pas changé. La peinture de la maison était restée pareil que dans mes souvenirs. Les gazons très bien entretenus et le jardin tout vert. Bon nombre de souvenirs me traversa l’esprit avant que je n’entre à l’intérieur de ma maison, celle-là même que j’avais fui il y a cinq ans. Je garai mon véhicule dans le garage juste à côté de celui de mon père, il avait toujours sa Mercedes noire. Je descendis de la voiture et restai figer pendant un bon moment afin de contempler cette merveille qu’était notre maison. Le vent qui souffla me fis me sentir chez moi et en paix. On dirait un air de bienvenue. Je fermai la portière et sortit du garage pour monter les grandes marches de la terrasse. Autrefois, c’était là qu’on se réunissait tous pour entendre papa et maman nous raconter comment ils se sont connus et comment papa était ringard à l’époque. J’affichai un sourire en honneur de ces moments inoubliables et poussai la porte gigantesque de la maison qui donnait sur le hall séparant le grand salon des autres pièces de la maison.

Le sol en marbre tentait de me faire glisser, quelle belle sensation. Petits, Rachelle et moi aimions nous glisser sur ce même sol afin d’imiter les patineurs européens qu’on voyait à la télévision. Béa notre gouvernante ne ratait aucune occasion de nous tirer les oreilles quand elle nous surprenait. Que tout ça me manque. J’enchainai les pas l’un après l’autre jusqu’à atteindre le grand salon. Le calme qui régnait dans la maison était glacial. Je n’aimais pas cette sensation frigorifiante. J’entrai dans le salon quand soudain j’entendis une voix dans les escaliers donnant sur ce qui autrefois étaient nos chambres m’apostrophai.

  • Je savais que tu allais venir petit frère, dit la voix de Rachelle dans mon dos.

  • Bonsoir Rachelle, dis-je en me retournant dans sa direction pendant qu’elle venait vers moi. Nous nous enlaçâmes.

  • Nous avions entendu le bruit de ta voiture. Diane ne m’a pas cru quand je lui ai dit que c’était toi, dit-elle fière d’avoir gagné le pari. Viens nous t’attendons.

  • Qui et qui ?

  • Diane, papa, Fabrice et moi, dit-elle pour me calmer

  • Fabrice ? que fait-il là ?

  • C’est le mari de Diane. Ils se sont mariés peu après ton départ.

  • Et que fait-il là ?

  • Il travaille aussi dans l’entreprise et c’est un membre de la famille à part entière. Bon viens je vais tout te dire.

Je la suivis dans les escaliers en forme spirale. La première pièce à gauche était auparavant le bureau de papa. Rachelle saisit le poignet et le tourna. La porte s’ouvrit et ils étaient tous là assis sauf mon père qui faisait dos à la pièce. Diane était assise à côté de Fabrice son cher époux. Un ancien ami de papa ou peut-être que les choses sont restées pareilles malgré qu’il ait épousé sa fille. Il devait avoir dans la cinquantaine comme papa. Le visage garni de rides avec des porches lourdes sous les yeux. Son immense fortune ne l’a apparemment pas empêché de vouloir celle de ma famille. Je ne l’aimais pas vraiment depuis ma tendre enfance. Il portait un ensemble basin visiblement très coûteux de couleur noir, aussi noir que son cœur qui refusait de lâcher. Ma sœur se tenait fièrement à ses côtés dans le même ensemble qu’elle portait à la boutique. Mon père lui, était debout face à la fenêtre regardant je ne sais quoi, vêtit d’une belle culotte blanche lui dépassant légèrement le genou et d’un Lacoste noire. A son poignet, une montre Mont Blanc, et une grosse bague à l’annuaire. Ses bras étaient croisés dans son dos. J’avais l’impression d’atterrir après toutes ses années dans non pas dans ma maison mais dans un réseau de mafieux à la tête de la quelle était mon père. Rachelle m’indiqua un siège. Je m’installai sans saluer ni regarder aucun d’entre eux. Fabrice tira un gros sur sa cigare, emballant le bureau de fumée. Rachelle s’assit à côté de moi. On attendait le chef. Je me décidai à le saluer alors.

  • Bonsoir papa ! dis-je après quelques minutes d’hésitations.

  • Laissez-nous seul un moment, dit-il sèchement en se retournant, son visage n’avait pas changé et ses airs de supériorité non plus n’avaient pas changé. Mon père était un empereur né, les affaires, il a ça dans le sang. Son physique impressionnant était une arme fatale qu’il utilisait judicieusement. Dans le business comme avec les femmes. C’était un don juan assermenté. Il s’assit dans son fauteuil, les mains posées sur ses accotoirs derrière son bureau.

Ils sortirent tous de la pièce, nous laissant tous deux dans une atmosphère presqu’étouffante. Rachelle referme la porte derrière eux après que tous soient partis. Je me tenais assis à ma place sur ma garde comme si j’avais affaire à mon bourreau. J’avais les mains croisées sur mes jambes croisées. Il sortit un cigare de l’un des tiroirs de son bureau. Il le pose sur la table et reprit son air sérieux. Je le regardais faire.

  • Maxime SEMEVO, artiste peintre en plein devenir. Quel paradoxe, tu ne crois pas ?

  • Serait-ce le pourquoi je suis ici ?

  • Tu me déçois fils, dit-il avec mépris et plein de ressentiment

  • Dites-vous Mr Raphael DEWAMI que vous êtes bien mal placé pour critiquer mes choix.

  • Je vois que tu t’es forgé une carapace depuis le temps

  • Si cela peut me protéger de toi et de ta famille alors je crois avoir fait le bon choix,

  • Crois-tu que jouer les malins est le mieux pour fuir ce qui t’attend ?

  • Je suis là justement pour savoir ce qui m’attend. Ta fille chérie m’a raconté qu’elle avait un pied dans la tombe et que vous tous dépendiez de moi en quelque sorte. Je suis curieux de savoir comment. Est-ce la malédiction du fils prodigue ?

  • Ça suffit maintenant avec tes ironies à deux balles,

  • Comment puis-je sauver tes fesses pa-pa ?

  • Il ne s’agit pas de sauver mes fesses mais les tiennes petit malin.

  • Ah oui ?

  • J’ai décidé de te rendre ton héritage.

  • Maxime SEMEVO, tu l’as dit toi-même. Un artiste peintre en plein devenir. Les DEWANI n’ont plus rien avoir avec moi depuis qu’ils m’ont repris ce qui était à moi. Alors de ton héritage, je n’en veux pas.

  • En fait c’est ça, tu m’en veux encore pour cette erreur que j’ai commise il y a sept ans.

  • J’ai honte de toi et je ressens tellement de haine à ton égard. Tu as gâché la vie de ma mère et celle de cette famille. Tout ça pour une bonne à rien qui assouvissait tes désirs sexuels.

  • Assez petit idiot ! tu ne sais pas de quoi tu parles. Dit-il en se levant d’un bon.

  • Tu as perdu le droit de lever le ton sur moi alors n’essaye même pas de me remonter encore plus contre toi.

  • Je savais que cela ne servirait à rien d’essayer de recoller les morceaux avec toi. Tu t’accroches au passé comme un gosse et tu te refuses de dépasser ce qui est déjà fait. Je désirais te rendre ton héritage, de t’accueillir dans l’entreprise familiale et de et laisser prendre le contrôle des biens des DEWAMI.

  • Tu as pourri encore une fois ma vie mais cette fois-ci je ne te laisserai pas arriver à tes fins. Reste loin de ma vie et dis à ta fille qu’elle devrait faire pareil. Comme tu l’as dit ce soir-là, je suis mort et je ne mérite pas de porter ton nom ni la responsabilité que tu espères me refourger. Balance là à ton gendre.

  • Tu ne vaux ne pas mieux aujourd’hui mon garçon.

  • Ton garçon hein…mort de rire

  • Tu es et tu demeureras ce que tu fuis, UN DEWAMI mon cher Max

  • SEMEVO Mr DEWAMI, je voulais te le dire d’homme à homme.

  • Tu risques de regretter ce que tu fais là, me lançe-t-il alors que je me dirigeais vers la sortie

  • (je me retourne) as-tu regretté un seul jour ce que toi tu nous as fait ?

  • Max le passé doit rester à sa place,

  • (je glousse) sa place c’est chaque jour avec toi et moi cher PERE, dis-je en fermant derrière moi.

Je descends les escaliers et me dirige vers la sortie quand soudain j’entends mon père dans les escaliers. Apparemment il m’avait suivi et dans un état explosif en plus.

  • Que tu le veuilles ou pas tu reviendras à nos côtés, car ici est ta véritable place.

  • C’est pour ça que tu m’as fait venir ? donc tout ce qui vous importe c’est que je reprenne les règnes de quelque chose que vous m’aviez sciemment repris et donné à celle-là ? dis-je en pointant Diane du doigt parce qu’ils étaient tous sortis de la salle à manger pour assister au spectacle. Et faire comme si de rien n’était ? père, tu ignores encore comment arranger les choses.

  • Du respect Max, exigea-t-elle d’un ton autoritaire.

  • Ne me parle pas de respect Diane, tu essayes encore de me piéger et ça se sent à plein nez

  • Ah oui tu crois, pour ton information je ne voulais pas que père fasse appel à toi,

  • Et pourquoi l’a-t-il fait alors ?

  • Tu ne l’as pas entendu ? t’es un DEWAMI et de surcroire le seul mâle de la famille, vomit-elle à mon encontre

  • Laissez-moi seul avec lui, dit mon père.

Ils se replièrent tous et nous laissèrent seuls entre homme.

  • Je ne veux pas de cette responsabilité, je ne veux pas de ton argent, je ne veux pas de vous, je ne veux pas de toi dans ma vie, dis-je aussitôt

  • Tais-toi, tu te tais et tu écoutes ce que j’ai à te dire, ordonna-t-il

  • Ah non ne m’ordonne rien père parce que tu as perdu ce droit depuis bien longtemps.

  • Alors pourquoi m’appelles-tu père ?

L’atmosphère devint soudain glaciale et infligeant. Aucun de nous n’en rajoute pas plus. La confrontation allait être un véritable désastre. J’avais beaucoup sur le cœur à lui dire. Il se leva de son siège et contourna le bureau puis se plaça derrière moi. Le silence était pesant et lourd à porter.

  • Parce qu’en dépit de tout tu es mon géniteur, dis-je

  • Quand vas-tu devenir un homme et affronter tes peurs ?

  • Lorsque vous cesserez de me prendre pour le petit larbin de la famille, dis-je à sa hauteur. Je le deviendrai à tes yeux lorsque tu cesseras de définir le mot Homme par sacrifice et destruction humain. Les choses ont beaucoup changé à présent et je ne vous dois absolument rien.

  • Ne me parle pas sur ce ton si tu ne sais pas ce que tu dis,

  • Ah bon ? alors explique ce que fait ce crasseux de Fabrice avec Diane, dis-je en pointant au hasard la salle à manger du doigt.

  • Ta sœur est la seule qui s’inquiète vraiment pour votre avenir,

  • Alors qu’est-ce qui l’empêche de continuer sur cette lancée ? sa maladie j’imagine. Sans ça tu n’aurais jamais cherché à me revoir n’est-ce pas ? (Silence radio) réponds moi PAPA, c’est parce que tu es sur le point de perdre le PDG de ton entreprise que tu m’as fait venir n’est-ce pas ?

  • Tu as voulu t’en aller alors assumes un peu tes choix et cesse de chercher des coupables.

  • Je savais que c’était peine perdue de faire cet effort. Tu ne mérites rien venant de moi ni de personne.

  • (Une gifle à Max) je te défends de me parler ainsi, je suis ton père Max ne l’oublie jamais.

  • C’est bien la seule chose que tu es pour moi, dis-je

Je sortis sans placer un seul mot de plus, le laissant là debout comme un statu, figé sur place. Je redoutais notre rencontre et j’avais bien raison. Mon père ne descendra jamais de son piédestal et moi je ne compte pas une fois encore assister à la petite chose sui reste de notre famille. Il me parle de prendre

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