La maison hantée chapitre 13&14

Write by Verdo

*Les chroniques de Verdo Lompiol*


*La force de l'écriture*


*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)


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****Chapitre 13 &14 : il doit payer****


                          *Village de zogbédji*


                                   ****Nick****


Le torchon brûle ces derniers temps chez nous à la maison. Mon père et belle mère ne cessent de se chamailler et pire se battre. C’est quoi le plan ? On dirait que notre maison est finalement devenue un stand de boxe ou de catch ; où marteaux, mortiers, pilons et même coupe-coupe servent de moyens de défenses. Je n’en peux plus car une minute qui passe m’amène vers une mort bizarre parce que je ne sais pas l’heure à laquelle je recevrai un mortier par accident sur ma pauvre tête. Pour cela, je squatte chez un camarade de classe à mon retour de l’école et ne rentre que tard dans la nuit lorsque tout est calme et qu’ils soient endormis.  Je veux pas m’en mêler car selon belle mère, tout ce qui arrive est de ma faute tout en oubliant que c’est bien elle la seule responsable de tout ce qui se passe. Elle a fait beaucoup de mal à ma mère et je la regarde ces temps ci avec mépris. Pareil pour mon père. Je ne lui ai rien dit à propos de la discussion que j’ai eue avec maman. Pour le moment, je ferai comme si de rien n’était. L’avenir nous dira le reste. Ils commencent même à payer le prix des atrocités commises à l’égard de ma pauvre mère et sa famille. Mon seul souci à présent c’est de réussir à mon examen de baccalauréat qui me propulsera vers l’université. Et je suis en train de mettre tous les moyens pour y arriver. Bientôt, cette maison sera pour moi qu’un souvenir et ces douleurs rentreront dans un passé oubliable.


                            ****Chef Gildas****


Faut pas que ces moins que rien se foutent complètement de moi hein ? Je ne tolère et tolèrerai jamais d’embêtements et de manque de respect à mon égard dans ce village ! J’avais bel et bien puni ces deux bambins pour une période de un mois mais ma femme vient de m’informer que leur batard de mère est  venue les amener  de force sans le consentement de mes gardes. Qui est-elle pour oser se liguer contre moi et mes décisions ? Je suis le roi de ce village et mes ordres doivent être respectés. Quiconque va en travers, doit bel et bien être puni et pire condamné. Je suis tout en rage actuellement et mon cœur chauffe comme une bouillie sur un feu de charbon de bois. Elle verra ce que je suis capable de faire, cette acariâtre. Je me dépêche avec deux de mes gardes et mon grand notable et nous prîmes la route menant au domicile de Dovaldo. Arrivé sur les lieux, ce que je vis me fit directement éclater de rire. Nous assistâmes à un combat de Jet li et de Jacquie chan.


Avélie : Azéto, Mamiwata, èspèce de baleine fumée, frappe moi encore et tu verras. Je ne suis pas comme ces femmes qui restent immobiles face aux coups de leurs maris. Je t’avais dit que je ne te laisserai plus jamais oser porter ta sale main sur moi. Regarde-moi bien de la tête aux pieds, tu verras que je ne ressemble pas à ta Leley. J’ai tout fait pour t’aider, toi cet homme. Tu me dois tout dans cette vie, la réussite, réputation et autres. Je t’ai délivré du joug de tes parents et voilà qu’aujourd’hui, tu me traites de tous les noms. Sorcière par ci et là. Si je suis une sorcière, je laisserai ton fils farfelu là habiter chez nous ? Lui qui ne sait rien faire ? Frappe moi Dovaldo ou tue moi et tu seras tranquille. Mais je te jure que si tu ne me tues pas, c’est moi qui le ferai. Espèce de microbe.


Dovaldo : C’est à moi tu parles comme ça ? Tu veux me foutre la honte devant tout le monde c’est ça ? Toi tu m’as aidé avec quoi ? Une sans scrupule comme toi ? Juste parce que je ne me suis pas ligué contre la décision du chef et tu te permets d’ouvrir ta large bouche, on dirait la cheminée d’un volcan en éruption pour m’insulter ? Tu dis que je te dois tout ? Qu’est ce que tu as fait pour moi ? Elèves-tu nos enfants ? Ou paies-tu leurs scolarités ? Mais quel genre de femme es-tu au juste ? Tes enfants ont merdé, au lieu de les redresser, tu prends leurs parties contre tout le monde ! Je ne serai pas celui qui te tuera. Tu le feras toi-même. Avec ton arrogance et tes absurdités, tu te retrouveras un jour seule avec tes deux enfants. Je maudis le jour où t’es rentrée dans ma vie.


Observant toute la scène, je sortis de mon silence.


Moi : Mais qu’est ce qu’il se passe encore ici ? Dovaldo ! Tu me fous la honte ! Tu te bagarres avec une femme ici devant tous ces gens qui vous regardent ? Hum, tu me déçois de jour en jour. (Me tournant vers mes gardes) amenez-moi cette femme. J’ai des trucs à régler avec elle au palais. Elle me dira qui l’a autorisé à partir aves les deux bambins que j’ai punis.


Dovaldo : J’en ai assez de cette femme chef. Vous pouvez même la garder si vous voulez.


Moi : Hahaha. Non, je ne te ferai pas ce plaisir là. Amenez-la. On y va.


Avélie : Lâchez-moi pauvres abrutis. Je n’irai nulle part avec vous. Je n’ai de compte à rendre à personne.


Moi : Eh bien madame, vous n’êtes pas celui qui commande dans ce village. Vous avez désobéi à mes ordres et vous allez le payer très chère.


Avélie : Payer quoi chère ? Espèces de pauvre roi. Lâchez-moi tout de suite.


Dovaldo : Tu n’as encore rien vu. Amenez-la. Qu’elle subisse les flammes de l’enfer. 


                              *Ville de Tsévié*


                                 ****Thuram****


Un truc me chiffonne ces dernières vingt quatre heures. Le prêtre Joseph avait dit que Rachel avait fait une petite crise lorsqu’elle était passée le voir mais ce dernier n’a même pas pensé m’informer  en plus de cela, elle a passé presque cinq heures de temps avec lui. Que se racontaient-ils pendant tout ce temps ? Elle aussi se comporte bizarrement depuis son entretien avec le curé. Qu’est-ce qui se passe au juste ? Moi qui croyais que tout rentrerait dans l’ordre après qu’il lui ait parlé mais voilà que tout recommence à aller de travers comme avant. Je dois savoir cout que cout ce qui se passe. Il y a quelque chose de louche dans cette histoire. J’attendrai son arrivée voir ce qu’elle donnera comme réponse à mes inquiétudes. Assis sur le divan au salon, je tue le temps en matant des séries télévisées avant son retour de je ne sais d’où. Là voilà. Quand on parle du loup, on voit sa putaine de tronche. Mais cette fois ci, elle est accompagnée de Francine son amie. Que fais-tu chérie ? Me lança-t-elle


Moi : (je ne lui donnai aucune réponse)


Francine : Bonsoir Thuram


Moi : Sois la bienvenue Francine. Comment tu vas ? 


Francine : Ah je vais bien et toi aussi  j’espère.


Elle : Donc tu ne me réponds pas à moi Thuram ? 


Moi : Te répondre ? Commence d’abord à me dire d’où tu viens.


Francine : Calme-toi Thuram, elle était venue me voir à l’hôpital.  Raison pour laquelle je l’ai accompagné et profiter aussi te saluer.


Moi : Hum, je sais Francine, mais ne penses-tu pas que je dois être au courant de tout ce que fais ma fiancée ? J’étais là à attendre son retour et pire son téléphone ne passe pas.


Francine : Oui, pour ça, elle te dira le pourquoi. Actuellement elle est un peu émotionnellement bousillée et je crois qu’elle a besoin de ton soutien.


Moi : (surpris) Emotionnellement bousillé ? Qu’est-ce qui se passe Rachel ? J’avais aussi des trucs à te demander à propos du prêtre Joseph. 


Elles commencèrent à se dévisager toutes les deux.


Francine : Calmes-toi Thuram, c’est justement à propos de cela qu’on voudrait te parler. Mais promet-nous de rester calme et de ne pas te fâcher.


Moi : cela dépend de ce que vous allez me dire. Mais je promets de faire l’effort. Maintenant dis-moi chérie, ce qui se passe. Je sens depuis ton entretien avec le prêtre que tu te comportes bizarrement.


Elle : Oui, effectivement. Je voulais être à cent pour cent sûre de mes doutes avant de t’en parler. Je crois que le prêtre Joseph a abusé sexuellement de moi en me faisant endormir avec des somnifères.


Moi : (J’ai failli avoir sur le champ une crise cardiaque. Je ne pourrais vous décrire les sentiments qui m’animaient en ce moment.) Il t’a fait quoi ? Comment ça ?


Elle : Calme-toi chérie s’il te plaît et laisse moi t’expliquer. Lorsque j’étais avec lui, il a sorti un jus de fruit qu’on a commencé à boire et du coup je me suis sentie faible. Par la suite je me suis endormie. Et à mon réveil, j’avais la tête qui tourne et il m’a fit boire une boisson énergisante qui m’a fait du bien mais je ne me souvenais de rien. C’est après lorsqu’il m’a ramené ce soir là en voulant prendre ma douche que je remarquai que j’étais très mouillée et il y avait la présence de sang et du sperme dans mon sexe. Prise de peur de te le dire, je me suis rendue chez Francine à l’hôpital pour faire des analyses voir si c’était effectivement ça.


Francine : Je confirme ce qu’elle dit. Les analyses ont prouvé qu’elle a dans le sang la présence du nitrazépam qui est un médicament qui fait endormir. Thuram, ta fiancée vient de subir une agression sexuelle de la part de votre père spirituel. Il doit répondre de ses actes.


Moi : Te violer ? Comment il a osé te faire ça ma chérie ? Lui pour qui nous avons tant de considérations ? (en rage). Comment ? Pourquoi ? Pourquoi ? Un prêtre qui viole ?


Francine : Hum, mais ce n’est pas tout Thuram, il l’a mis enceinte.

Moi : quoi ?


Elle : Oui chéri, Francine m’a fait savoir que je suis enceinte suite au viol. Je suis désolé pour tout. Si je savais qu’il avait cette intention là, je n’irai pas ce soir le voir. Maintenant qu’allons-nous faire ? Il a sailli ma dignité et le bien être de notre couple. Lui qui nous enseignait le bien être.


Francine : Cet homme n’est pas un vrai prêtre. C’est le diable incarné déguisé en un homme de Dieu et derrière sa soutane se cache sa véritable personnalité de monstre. Il doit payer pour tout ce qu’il t’a fait. Peut être que ce n’est pas toi qui es sa première victime.


Thuram : Je vais le tuer celui là ! Je vais le tuer de mes propres mains ! Le seul fait d’imaginer ses mains sur toi me donne une envie de commettre un meurtre. Pas besoin qu’il aille en prison à cause de ce qu’il a fait, il doit mourir cette espèce de pervers ! Tous ses conseils n’étaient que des balivernes. Comment ai-je pu être naïve et bête à ce point ? Je n’ai rien vu passer.


Francine : Ne te culpabilise pas Thuram, tu n’as rien fait de mal. Personne n’imaginerait pas qu’un homme de Dieu ferait un truc pareil.


Moi : Eh bien c’est ce qui est en train de se passer. Il a violé ma future femme. Et pire la mettre enceinte. Tu crois qu’il mérite de vivre celui là ?


Francine : Calme-toi. Pour le moment, Rachel a besoin de toi auprès d’elle ; pas en prison. On le traduira en justice pour qu’il réponde de ses actes.


Moi : Quelle justice Francine ? Cet homme a les bras longs dans ce pays et ce sera sa parole contre la nôtre. Je suis sûr qu’il niera tous les faits.


Francine : Hum, tu n’as pas tord mais ce n’est pas le meilleur moyen pour toi de régler les choses en le tuant. Il faut rassembler de solides preuves contre lui. Les analyses de l’hôpital ne suffisent pas pour le faire inculper. Il peut tout nier à la lettre.


Elle : mais sœur Ella peut témoigner que j’étais bel et bien chez lui ce soir là.


Moi : Mais cela ne constituera pas une preuve. Tu étais chez lui mais qu’est-ce qui prouve qu’il t’a violé ?


Francine : On trouvera un moyen. Nous ne le laisserons pas s’en sortir de la sorte. J’irai à la paroisse parler avec Ella mais s’il te plaît Thuram, promets-moi que tu ne feras rien qui puisse te priver de ta liberté. Ta fiancée a besoin de toi.


Moi : Je ne te promets rien mais je vais essayer. Pour ce qui est de l’enfant, je ne sais pas si je pourrais l’accepter. Je t’aime Rachel, tu le sais bien raison pour laquelle je suis prêt à affronter tout ça avec toi mais je ne pourrais jamais accepter cet enfant. Il me rappellera toujours l’acte de ce maudit prêtre.


Elle : On en parlera après chérie. Je suis désolée de nous avoir mis dans cette situation. (Pleurs) Merci de comprendre ma douleur et de me soutenir.


Moi : T’inquiète, ce n’est pas de ta faute. Il aura ce qu’il mérite, je te conjure.


                                  ****Rose****


Je ne laisserai plus le temps à quelqu’un pour qu’il profite de moi. Florent est la preuve vivante que l’homme est un batard sans scrupule. Si je le laisse faire, il croira qu’il est le centre de l’univers. Il a profité de moi et me jette comme une serpillère.  Et je lui ferai payer cela. Sa campagne  électorale sera un sacré fiasco. Je lui promets qu’il s’aura que je ne me laisse pas marcher dessus comme ça. Et pour ce qui est de Thuram, je commencerai à le torpiller pour qu’il se laisse aller. Si je ne peux pas l’avoir, je ferai vivre un sacré enfer à sa petite Rachel histoire de mettre pression sur lui. Plus personne je dis bien plus personne ne profitera de moi comme ça. Je me transformerai en caïd s’il le faut pour atteindre mes objectifs.

Pour cela, je prends mon téléphone et j’appelle mon homme de main.


Lui : Bonjour diablesse. Que me vaut l’honneur de ton coup de fil ce matin.


Moi : Bonjour Dovane. J’ai du boulot pour toi.


Lui : Super ça madame, vous savez bien que je suis et resterai toujours à votre service. Que dois-je faire cette fois çi ?


Moi : Vous allez me kidnapper une femme. Je vous enverrai sa photo et son adresse.


Lui : D’accord madame la diablesse. Considérez que c’est déjà fait.


Moi : D’accord. Le payement sera comme d’habitude.


Lui : C’est pour cela que je vous adore.


                                 ****Ella****


Franchement je ne sais pas quoi faire de ces preuves que j’ai dénichées dans le bureau du prêtre Joseph. Je le vois avec haine et fureur ces derniers jours. Comment ose-t-il infliger  toutes ces souffrances à ces jeunes dames ? Hum, je ne peux pas laisser cela impuni sinon il continuera dans ses niaiseries. Pour ça, il faut que je trouve un meilleur moyen de l’envoyer en taule. Il y a des gens qui se servent du seigneur pour voiler leurs véritables personnalités et c’est ici le cas de notre cher père Joseph. C’est un crime de droguer et violer les femmes d’autrui. J’entends frapper à ma porte. Je sors et celle que je vois me fit un léger sourire.


Moi : Sois la bienvenue ma fille.


Francine : merci ma sœur.

Moi : Prends place s’il te plaît. 


Lui : Merci


Moi : Ca fait longtemps ma fille. Comme ça tu as refusé de venir rendre visite à ta mère depuis que tu as quitté notre école.


Francine : Ah, excusez-moi ma sœur. Il y a juste un mois que je viens de m’installer ici. Moi-même j’avais prévu venir vous voir mais le boulot ne me laisse aucun moment de repos. Mais comme je suis maintenant dans la ville, je ferai un effort de venir  souvent vous dire bonjour.


Moi : Ah je te comprends parfaitement. Il n’y a pas de soucis. Et le boulot ? 


Elle : ça avance bien ma sœur. Au fait je suis là pour que vous m’aidiez sur un sujet.


Moi : d’accord. On le fait comme à l’ancienne. Dis-moi ce qui te préoccupe. 


Elle : C’est une de mes amies Rachel que tu connais d’ailleurs même. Si je vous dis ceci, c’est parce que j’ai confiance en vous car de par le passé, vous m’avez prouvé que je peux compter sur vous. Je crois que le père Joseph a abusé sexuellement de Rachel en la droguant avec des somnifères. Elle est passée au bureau me voir pour m’expliquer le problème ce qui m’a poussé à lui faire des analyses qui se sont révélées positives. Ce qui est pire dans tout ça, c’est qu’elle est tombée enceinte suite à cela.


Moi : (honte en baissant ma tête.) Hum, mon enfant, je ne sais quoi vous dire. Je viens de découvrir aussi il y a juste vingt quatre heures un album photo dans lequel il prenait des photos des jeunes femmes de notre paroisse toute nues après avoir abusé d’elles. Et dans cet album figurait Rachel. J’étais en train de réfléchir à quoi faire avant ton arrivée. Quand je pense juste à ces jeunes femmes innocentes, ca me donne envie de pleurer.


Elle : Donc Rachel n’est pas sa seule victime ? Oh seigneur ! Il est méchant cet homme. Et j’espère qu’il payera  pour tout ce qu’il a fait à ces femmes. Mais dites-moi, avez-vous pris l’album photo ?


Moi : Pour ne pas éveiller les soupçons, j’ai photographié toute l’album et toutes  les autres preuves  que j’ai copiés sur une clé USB dont voici.


Elle : Vous avez bien fait ma sœur. On a à présent une preuve pour le faire inculper et lui faire payer toutes les souffrances  infligées aux victimes. Je le donnerai à la police


Moi : On ira ensemble. J’en ai marre qu’il salisse le nom de notre paroisse de la sorte. Je ferai en tel sorte aussi qu’il soit radié des prêtres de ce pays. Un sans scrupule comme lui.


                              **Ville de Lomé*


                                  ****Karl****


Nicole s’adressant à Karl


Elle : Qu’as-tu fait de mon héritage mon fils ? Je me suis sacrifié pour toi mon fils et regarde l’état dans lequel tu as mis mes petits fils ? Pourquoi Karl ? Je ne t’ai jamais éduqué comme ça ! Comment as-tu laissé ton arrogance prendre le contrôle de ta vie ? Mon âme ne retrouve pas la paix du cœur. Cutie  et Cortisan ne cessent de me rendre la vie difficile ici. Mais bon, je suis consciente d’être la seule responsable de leurs morts et ce que tu en fais de l’héritage ne leur réjouit pas du tout. Je couvre tes arrières ici sinon tu nous rejoindrais depuis. Ressaisis-toi Karl sinon au cas où j’en aurai marre de supplier Cutie, tu auras de sérieux problèmes. Les cris et lamentations de mes petits fils me foudroient le cœur nuits et jours. Si tu veux vivre de nouveau, change de comportement.


Moi : je ne sais pas ce qui m’arrive mère. Je me sens maudit. Je pose des actes avant de me rendre compte des conséquences qu’ils peuvent occasionner. Je ne peux plus rien faire actuellement parce que la maison est déjà en location et pire, j’ai  déjà dépensé la majeure partie de l’argent.  Je suis possédé mère et je crois que l’acte que tu as posé il de cela trente cinq ans ne fait que rejaillir sur moi sans le savoir. Je suis pire que le mot même. Je vis maintenant caché pour que ma femme et mes enfants ne me retrouvent pas car je ne sais pas quoi leur dire. Dès fois, la culpabilité prend possession de mon être et sans te mentir, je changerai les choses si l’on pourrait aller en arrière et au même moment des fois, je suis fier dans mes âneries.


Elle : je suis désolée pour toi mais je ne suis plus là. Tu dois y faire face et réparer les choses que je n’ai pas eu l’occasion de faire. Je m’en vais à présent.


Moi : Non, ne t’en va pas mère s’il te plaît ! Reste avec moi.


C’est en ce moment que je me rendis compte que c’était un rêve. Je me levai de mon lit, pris un bon bain et me dirigeai vers la station histoire de prendre un taxi pour Tsévié.


                               ****Madji****


Je passe mes deux mains sur sa taille en serrant ses deux collines à l’opposé servant de fesses que je pris le temps de caresser soigneusement. Elle me regarda faire sans broncher. Ma main gauche dans son slip, je la fis passer sur ses roulettes de perles en la glissant tout bas vers son tronc d’arbre humide. Je remarquai qu’elle était très mouillée et avait de la peine à se tenir debout. J’enfonçai mon index tout droit dans son sexe et attrapai vigoureusement sa tête et la collai contre la mienne.  J’introduisis ma langue dans sa bouche et suçai ses lèvres avec toutes mes forces. Ses gémissements se firent entendre. Je le poussai ensuite sur son lit conjugal  en me déshabillant. Couchée sur le dos, elle fixait nonchalamment la longueur de mon pénis qui n’attendait que la pénétrer. Elle écarta ses jambes et je m’allongeai sur elle en la pénétrant. Sa bouche, cadenassée de désir ne faisait que sortir « ahchchchchch ».  Je la pénétrai tellement fort qu’elle commença à crier de plaisir puis brusquement, je reçus sévèrement deux violent claques dans mes oreilles. Je me tournai sans apercevoir personne. Elle me demandait ce qui se passait et pourquoi je m’étais arrêté. Ma réponse ne lui convint pas car y’avait personne dans la chambre à part nous deux. Du coup, je me remis à faire les mouvements de vas et viens mais cette fois ci c’est dans mon dos que je reçus un coup qui pouvait ressembler à celui d’un marteau sur une enclume qui me projeta directement contre l’autre côté du mur. J’ai failli pleurer mais en présence de Blandine, je jouai au macho.


Elle : Qu’est-ce qui se passe Madji ? Tu es sûr que ça va ? T’es un peu bizarre là. Tu m’as forcé à ce qu’on couche ensemble et voilà qu’à deux coups, tu es terrorisé. T’en veux plus ?


Moi : Non Blandine, Ce n’est pas cela. J’ai l’impression de recevoir des coups en te faisant l’amour.


Elle : Recevoir des coups ? Comment ça ? Je ne comprends plus rien.


Moi : Oui il y a quelqu’un qui me frappe à chaque fois. Je crois que je vais y aller. On se reverra plus tard.


                             ****Blandine****


Ce monsieur se fout de moi ou quoi ? Il reçoit des coups de points en me faisant l’amour ? De toutes les façons il m’a allégé la tache. Je ne voulais pas le faire même.


                          ****âme de Cutie****


Ils n’ont encore rien vu. Ça ne fait que commencer.


*A suivre*


*Koffi Olivier HONSOU*


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