La maison hantée chapitre 15 & 16
Write by Verdo
*Les chroniques de Verdo Lompiol*
*La force de l'écriture*
*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)
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****Chapitre 15&16 : Il m’a largué****
*Ville de Lomé*
****Madji****
Hum, j’ai de la peine à marcher parce que ma colonne vertébrale est un peu touchée par les coups violents venant de je ne sais qui l’autre fois. Je peine à marcher actuellement. Que faire ? Pourtant Blandine avait un de ces jolis corps qui pouvait faire déplacer les montagnes. Et je jouissais bien avant que la foudre ne me déloge en me projetant au mur. Je n’arrive pas à comprendre depuis ce temps ce qui s’est réellement passé. Mais ça ne tardera pas à arriver. Et cela ne m’empêchera en aucun cas à continuer de profiter de sa jolie chatte. Je vais dès lors à la pharmacie chercher quelques antalgiques pour mon dos sinon je risque de perdre du fric cette semaine en restant cloitré à la maison. Mon téléphone sonne et je décrochai sur le champ. C’était Gérard. Un des futurs locataires du manoir.
Moi : Que puis-je faire pour vous monsieur Gérard ?
Lui : Comment ça que puis-je faire pour moi ? On s’était fixé rendez-vous aujourd’hui et depuis tout ce temps je ne vous ai pas vu. Vous avez promis de nous remettre la clé pour qu’on amène nos affaires.
Moi : AH monsieur Gérard, excusez-moi. J’ai un peu oublié qu’on avait rendez-vous. Je suis un peu souffrant, pour cela, je ne pourrais pas vous rejoindre au manoir mais je vous donnerez mon adresse pour que vous puissiez venir prendre les clés de l’appart.
Lui : Vous les agents immobiliers là même ! Tu te fous de moi ou quoi ? Après avoir encaissé le loyer, tu me demandes de venir moi-même retirer les clés ? Ce n’était pas ce qui était prévu. Si vous ne voulez pas avoir de problèmes avec moi, venez sur le champ avec les clés de l’appartement.
Moi : Eh mon frère ! C’est pas palabre hein, je suis un peu soufrant ce matin raison pour laquelle je vous ai proposé cette autre solution. Mais ne t’inquiète pas ; je ferai l’effort pour arriver dans quelques minutes.
Lui : Tant mieux. Je vous attends ici alors.
****Channel****
Il me manque tellement. Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis son départ, il n’a plus donné aucun signe de vie ; Mon Fabrice. Je me demande des fois s’il me pardonnera ce que je lui ai fait. Je me rends maintenant compte que je ne peux pas vivre sans lui car depuis son départ, moindre chose me rend nerveuse et je perds les pédales. Je revois dans mes pensées ses blagues, son sourire et aussi la manière dont il me fait l’amour, ses caresses et baisers et je me rends compte que c’est une perle rare que je suis en train de laisser filer. Je promets dorénavant de changer de comportements envers lui s’il arrive à me pardonner. D’ailleurs je ferai tout mon possible pour qu’il y arrive. Alors ce beau matin, je prends mon courage à deux mains et je me dirigeai vers son domicile dont j’ignorais même l’emplacement exact. Arrivée dans la zone, je demandai auprès des gens s’ils le connaissent et par coup de chance, je tombai sur un de ses colocataires qui m’amena directement chez lui. Mais selon les infos qu’il ma transmises, il a été hospitalisé suite à une maladie dont il ignorait l’existence. Quoi ? Mon Fabrice malade ? Mais pourquoi ne m’a-t-il pas prévenu ? Est-il fâché contre moi à ce point ? Hum, je suppliai son voisin de me donner l’adresse de l’hôpital où il était admis qui refusa dans un premier temps mais après lui avoir glissé un billet neuf de dix mille francs, il se dépêcha de me l’écrire sur un papier. Je pris directement la route de l’hôpital sans perdre de temps.
****Gérard****
La dernière fois que j’ai visité notre nouvelle maison, j’ai vu de très jolies petites filles qui souriaient à belles dents. Elles sont resplendissantes et je ne cesse de penser à comment faire pour conquérir l’une d’entre elles. Selon l’agent immobilier Madji, ce sont les enfants du propriétaire de la maison qui a fugué. Ca tombe bien même. Il ne sera pas là lorsque je défoncerai l’anus de ses petites filles. Je suis Gérard. A vingt huit ans, je suis directeur des ressources humaines au ministère de la santé et aussi directeur de campagne de monsieur Florent qui est en course aux élections présidentielles. Je ne suis pas encore marié car j’aime profiter de la belle vie. Je suis encore jeune pour me mettre une corde noir je dis bien noir autour de mon cou en épousant une femme qui me dictera quoi faire. Il y a pleines de belles jeunes filles à Lomé et je dois d’abord avoir la plupart d’elles dans mon lit avant de m’ouvrir les portes d’un quelconque mariage. Je les aime très fraiches genre celles qui sont à peine dans les vingtaines. Pas celles qui, assises ont leurs seins qui nagent au sol. Et je crois que les filles du proprio feront bien l’affaire. Je mise plus sur la cadette. Elle s’appelle Agnès je crois. Alors dès que je déménagerai ici, elle sera ma première conquête car sa beauté dépasse celle des fleurs parfumées au Jasmin. Ce foutu Madji n’a qu’à vite venir me remettre les clés de mon appartement. Il croit que j’ai son temps là !
****Thérèse****
Ce matin, les mains aux mentons, je suis assise sur la terrasse en train de penser à tout ce qui nous arrive. Les larmes ont commencé à avoir raison de mes yeux car elles n’en peuvent plus. Pourquoi notre famille pue la merde au point où ma mère doit coucher avec l’agent immobilier pour que nous puissions rester ici ? Hum, cet homme aussi se sert d’elle et quand il en aura marre, il nous chassera j’en suis sûre car sa tête ne ressemble pas à quelqu’un qui peut faire du sérieux avec une femme. Il ne fait que profiter de ma pauvre mère et moi ça me foudroie le cœur. Et je ne sais pas comment la lui faire comprendre ; pour elle, y’a pas d’autres solutions que ça. Elle le fait pour nous, pour que nous ne nous retrouvions pas à la rue. Oh seigneur ? Quelle vie de merde ? Et si je laissais mes études en trouvant un boulot pour lui venir en aide ? Ce ne sera pas mieux ? Mais quel boulot trouverais-je et qui couvrirait toutes nos dépenses ? C’en est aussi la question. Mais je dois faire quelque chose sinon tout s’écroulera autour de nous. Jacky est malade il y a une semaine et nous n’avons pas les moyens pour qu’elle fasse des soins à l’hôpital. Et mes deux frères jumeaux Dave et David sont à la maison depuis une semaine à cause du non-paiement des frais scolaires. Je suis l’ainée, Agnès la cadette puis suivent Dave et David et ensuite Jacky la benjamine. Nous sommes la fierté de mère et je crois que nous sommes le centre de toutes les décisions qu’elle prend en ce moment. Se perdant dans mes pensées, Agnès m’attrapa par derrière.
Elle : Qu’est-ce qui te fait encore réfléchir comme ça ce matin Dagan ? Je n’aime pas te voir comme ça tu sais. C’est vrai que nous traversons des moments sordides mais après tout, la vie continue. On s’en sortira.
Moi : Mais comment sœurette ? Comment va-t-on s’en sortir ? Par quel moyen ? Maman n’a plus aucune source de revenue et il doit coucher avec ce batard d’agent immobilier pour qu’on vive ici. Je me demande si je ne dois pas laisser les cours et chercher un travail.
Elle : Non, tu ne dois pas faire ça Dagan. Si tu arrêtes les cours, tout l’effort qu’elle fait sera vain. Tant que nous sommes en vie, on continuera toujours de se battre et un beau jour, on dira que ça n’a pas été facile mais on a réussi. D’ailleurs, prend cette somme pour les soins de petite sœur. Il y a dans l’enveloppe quatre vingt dix mille francs CFA. Ca pourrait aussi nous aider à survivre du moins pour une ou deux semaines.
Moi : Hum, ma sœur chérie, dis-moi où tu as trouvé tout cet argent s’il te plaît. Ne me ment pas car tu ne l’as jamais fait et ça ne sera pas le moment de commencer. Dis-moi où as-tu trouvé tout ça ?
Elle : (Muette)
Moi : Dis-moi s’il te plaît.
Elle : D’accord mais promets-moi de ne pas te fâcher ni le dire à mère. Je l’ai fait pour nous.
Moi : Qu’est-ce que tu as fait ?
Elle : c’est un monsieur qui me fait la cour qui me les a donnés.
Moi : Un monsieur t’a donné de l’argent juste comme ça ?
Elle : Euh oui.
Moi : Arrête petite sœur. Je ne suis pas née de la dernière étoile. Je sais bien quand tu me mens. En échange de quoi t’a-t-il donné les quatre vingt dix mille ?
Elle : Arrête sœurette. Ce qui est fait est déjà fait. L’essentiel est que notre petite sœur aura maintenant les soins appropriés.
Moi : Oui je sais mais tu es ma sœur et je t’aime beaucoup. Et je n’aimerais pas que quelqu’un profite de toi juste pour une maudite somme de quatre vingt dix mille francs.
Elle : Non, je t’assure qu’il n’a pas profité de moi. J’étais consentante.
Elle : Quoi ? Ce qui veut dire que tu l’as laissé user de ton corps ? Tu l’as laissé prendre ta virginité ? Pourquoi ma sœur ? Pourquoi tu ne m’as rien dit d’avance avant d’aller faire un truc pareil ? Pourquoi ma sœur? (les larmes recommencent à couler)
Elle : non Dagan, ne te fâche pas contre moi s’il te plaît. C’est pour le bien de nous tous que j’ai fait cela.
Moi : Non, tu ne dois pas te sacrifier pour nous. Tu te rends comptes que tu viens de perdre ta virginité ?
Elle : Mais t’inquiète, ce n’est pas grave. Au moins Jacky vivra encore. Perdre ma virginité pour que ma sœur vive est bien que de la laisser crever. Mais je te jure que je ne ferai plus un truc pareil. Je te le promets.
Moi : Hum, promet le moi s’il te plaît, quoi qu’il arrive, ne donne plus ton corps en échange d’argent. Si on doit mourir, on mourra tout en préservant notre dignité. C’est mieux.
Elle : D’accord grande sœur. Je te promets.
****Moi****
Ce que vient de me raconter ma sœur n’a fait qu’augmenter mon chagrin et m’a replongé dans une grande tristesse. Qu’est-ce qu’on a fait au seigneur pour mériter tout ça ? Hum, qu’il fasse de nous ce qu’il veut. Un beau jour, tout ça finira. Je me sens mal surtout pour Agnès qui a laissé cet homme profiter de son corps en lui ôtant la virginité. Ce qui est le plus cher dans ce monde. Mais ce qui est fait est déjà fait. Je crois qu’elle ne fera plus un truc pareil parce qu’elle vient de me le promettre. Avec cet argent, on utilisera vingt mille francs pour les soins de Jacky et trente mille pour le reste de l’écolage de Dave et David. Les quarante mille restantes serviront au manger. Car, je ne suis pas sûre que maman ait un rond actuellement. Je reçus un appel et suis plus attristée par la nouvelle. Fabrice, mon ami est hospitalisé il y a de cela trois jours. Après avoir réglé nos petits problèmes, je ferai un saut à la clinique lui rendre visite.
****Agnès****
Dagan est fâchée contre moi mais je crois que ça lui passera. Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait mais je devais le faire. Pour cela, je n’ai aucun regret vis-à-vis de ça. Je crois que j’ai une idée. Si je demandais à Florent de me donner les vingt millions que papa a pris pour le bail ? Comme ça, on aura notre maison à nous et plus de locataires, ni agent immobilier qui se tapera notre mère sous notre nez ? Je mettrai en œuvre un plan pour plus l’amadouer. Il a profité de moi et il croit que c’est fini ? On ne finit jamais de payer pour avoir couché avec une femme.
****Fabrice****
Mon frère se moquait de moi mais il a eu au moins l’amabilité de m’accompagner à la clinique pour les soins médicaux. Ces médecins là même ce n’est pas la peine koa ! Ils ont enfoncé des putains d’aiguilles dans mes fesses et à l’heure là, je ne peux même pas m’asseoir sur une chaise ou un bench. Les piqûres m’ont laissé de grandes douleurs. Mais ce qui est bien dans tout ça est que je n’ai plus de palpitations cardiaques ni de faiblesse. Je me sens de nouveau remis. Il faut juste faire de petits checkings voir si tout est normal et comme ça je serai libéré. Je vous assure que j’ai peur même d’approcher femme. Façon dont j’ai souffert là, je ne suis plus sûr de passer plus de trois heures sur une chatte. Wallaî j’ai failli mourir hein ! Le truc là est doux dêh ; mais conséquence là dépasse plaisir là….Hum, même lait peak et malta n’ont pas pu me sauver. Cette Channel a pompé tout mon sang et vitamines de mon corps. Je crois la quitter parce que ce n’est plus la peine de continuer cette relation dont je ne sais ni tête, ni queue. C’est ma vie qui est en jeu. J’ai demandé à grand frère de prévenir Thérèse et elle a dit qu’elle sera là dans peu de temps. Ca me fera du bien de la voir car cela fait un bail qu’on s’est vu. D’ailleurs, c’est elle qui vient même de franchir le seuil de la porte accompagnée de mon frère.
Elle : Comme ça tu voulais mourir mon cher Fabrice ? (rires)
Luciano : Je ne te le fais pas dire ma chérie. Bon moi je vous laisse discuter. Je reviens dans un instant.
Moi : D’accord merci. Mais n’oublie pas de m’acheter un truc. J’ai une faim de Loup.
Luciano : Faut que tu sortes vite de cet hôpital hein toi ! J’en ai marre d’être ta nourrice et babysitteur.
Moi : Tu as fait le taff juste pendant trois jours et tu te plains déjà ? Va falloir l’ajouter à ton curriculum vitae. (Rires)
Luciano : Tu es déjà guéri je vois. Bon à plus
Elle : Okay à plus grand frère Luciano. (Se tournant vers Fabrice) Tu sais que vous êtes marrants tous les deux ?
Moi : Ah bon ? Tel grand frère, tel petit frère.
Elle : (Rires) Alors, dis-moi comment tu te sens maintenant ? Pourquoi ne m’as-tu pas vite prévenu ? J’aurai pu tôt être utile.
Moi : Non, ne t’inquiète pas. Ca va mieux maintenant et le seul fait de te voir me donne de la joie.
Elle : Ah bon vraiment ?
Moi : Si.
Elle : C’est pareille aussi chez moi. J’oublie tous mes soucis en ta présence. Quand tu seras rentré à la maison, je passerai chaque jour te faire à manger si ça ne te dérange pas.
Moi : Non, il n’y a pas de soucis. Ça me fera plutôt plaisir. Alors, dis-moi, comment va la famille ? Des nouvelles de ton papa ?
Elle : on va bien. La routine comme d’habitude. Pour ce qui est de mon père, pas de nouvelles. On ne sait pas toujours là où il est passé
Moi : Hum, je ne sais pas quoi te dire ma chérie mais ce que je sais est que même quelqu’en soit la longueur de la nuit, le jour finira par apparaitre. Vous allez vous en sortir. Et ce sera une histoire que vous raconterez à vos enfants un jour. Sois forte et surtout ne baisse pas les bras. Ne désespère pas.
Elle : Hum, merci pour ces mots réconfortants. C’est pour cette raison que je me sens bien avec toi. Tu sais bien comment remonter la morale des gens quand il le faut.
Moi : Non je t’en prie. Les amis sont là pour ça non ?
Channel entra dans la chambre et sa physionomie changea brusquement à la vue de Thérèse.
Channel : Donc Fabrice, c’est à cause de cette pétasse que tu ne m’as pas prévenu que tu es malade ? Ce n’est pas celle que tu as remorqué sur ma moto l’autre fois ? Je comprends tout maintenant. Et toi sale pute, tu veux me piquer mon mari ?
Elle : Attendez madame, je ne vous suis pas du tout. De quoi parlez-vous ? Qui traitez-vous de sale pute ?
Channel : Toi bien sûr. Au lieu de chercher un travail à faire ou de fréquenter, vous courrez après le mari des gens.
Elle : Quoi ?
Moi : Channel t’es devenue folle ou quoi ? Comment oses-tu parler à mon amie comme ça ? Nous sommes dans un hôpital bon sang ! D’ailleurs depuis quand suis-je ton mari ? Ca ne tourne pas bien dans ta tête ? A présent, sors d’ici tout de suite avant que je ne perde patience. Je n’ai plus envie d’écouter tes âneries.
Channel : Tu oses me parler comme ça après tout ce que j’ai fait pour toi ? À cause de cette fillette ?
Moi : Sors d’ici Channel sinon j’appelle la sécurité.
Elle : Madame, je ne vais pas vous permettre de me traiter comme vous vouliez. Vous ne me connaissez pas, moi non plus alors contrôlez bien ce qui sort de votre bouche.
Channel : En plus elle a la bouche celle là. Tu sais qui je suis ? Avec ton visage de goudron là tu crois que je suis ton égal ?
Elle : Bon ça suffit Fabrice, je m’en vais, je ne resterai pas ici pour que cette femme continue de m’insulter.
Moi : Non ne pars pas Thérèse s’il te plaît. Celle qui devrait partir, c’est elle.
Elle : Non, je ne crois pas. Quand tu auras besoin de moi, je serai là. Pour le moment, je m’en vais.
Moi : Non, non pars pas.
Elle prit son sac et sortit de la chambre.
Channel : Tant mieux pour elle. On peut bien discuter maintenant.
Moi : Ecoute Channel, tu es certes âgée mais tu te comportes comme une gamine de dix ans. N’as-tu pas honte ? Je ne veux rien entendre venant de toi. Sors de cette chambre et laisse-moi en paix. C’est fini entre nous. Ne cherche plus jamais à me voir c’est compris ?
Channel : Quoi ? Tu me largues à cause de cette fille ?
Moi : Mais quel genre de femme es-tu ? Au mois soit un peu compatissante. Tu ne vois pas que je suis sur un lit d’hôpital ? J’en ai marre de ta jalousie incessante et de ton arrogance. Tu ne penses qu’à toi et à ton bien être. L’argent n’achète pas tout tu sais ? A présent sort d’ici et laisse moi vivre ma vie. Je mangeais à ma faim avant de te rencontrer. Ce n’est pas comme si tu étais le centre de mon monde et que tout tournait autour de toi. Sors s’il te plaît et je ne veux plus te revoir car le seul fait de te voir me donne envie de vomir.
Channel : Tu me chasses Fabrice ? Et pire en me disant toutes ces absurdités ? Tu vas le regretter je te le promets. Je te jure que tu vas me le payer très chère sinon je ne suis pas Channel. On ne me tourne pas le dos comme ça. Attends-toi à ma vengeance.
Luciano entra. Ayant observé toute la scène, il demanda à Channel de sortir mais celle-ci répondit par un « Va te faire foutre» avant de déguerpir.
Après son départ
Luciano : Tu as pris la bonne décision frère. T’inquiète, je parlerai à Thérèse pour la calmer. A présent repose-toi.
Moi : Merci grand frère. Y’a pas de pire journée qu’aujourd’hui.
****Thérèse****
Je ne connais pas cette dame pourtant elle m’a traité de tous les noms. Qui est-elle pour Fabrice ? Elle est très âgée que lui. Mais pourquoi tout ça me fait mal? Je ne fais que penser à ça et mon cœur ne cesse aussi de s’échauffer. Ne suis-je pas par hasard en train de tomber amoureuse de Fabrice ?
****Channel****
Il ne faut pas qu’il pense que je le laisserai comme ça. On dirait qu’il ne me connait pas ce jeune homme. Et cette jeune fille qu’il défend. Hum, est-ce qu’elle me connait ? On ne touche pas à ce qui m’appartient. Faut que je rentre à la maison changer mes idées sinon je risque de commettre sur le champ un meurtre.
****Florent****
Je grimpe dans les sondages comme un gorille en train de grimper un arbre dans la forêt. Bientôt je serai le plus puissant homme de ce pays. Toute décision passera d’abord par moi. C’est ce que je voulais. Le pouvoir et je suis à deux pas de l’avoir. Après cela, j’écarterai toutes ces fourmis qui rôdent autour de moi commençant par Rose. La connaissant bien, elle sera en train d’élaborer des plans pour me faire tomber mais on verra qui d’entre nous deux gagnera cette bataille.
Mon téléphone sonna.
Moi : Oui, bonjour
Agnès : Oui mon poulet comment vas-tu ?
Moi : Mais putain Agnès, pourquoi m’appelles-tu ? On s’était bien mis d’accord que je suis le seul qui t’appellera.
Agnès : Oui mon chocolat adoré, je le sais bien mais j’ai un sérieux problème et tu m’avais dit l’autre fois de te faire signe au cas où..
Moi : Okay dis-moi ce que tu veux. Je n’ai pas assez de temps.
Agnès : J’aimerais que tu m’aides avec vingt millions de francs CFA.
Moi : Quoi ? vingt quoi ?
*A suivre*
*Koffi Olivier HONSOU*
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