La maison hantée Saison II Chapitre 12

Write by Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire) 


SAISON II


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****Chapitre 12 : Le meurtre ? **** 


                            *Ville de Lomé*


                            ****Florent****


Ces incapables viennent de m’informer dès mon arrivée qu’ils n’ont pas pu retrouver Agnès. Comment peuvent-ils être assez incompétents de la sorte ? Je les paie pour quoi alors ? Je suis parti faire plus de deux semaines à Tsévié et eux, n’ont pas pu retrouver cette petite fille qui commence à me causer des ennuies ? Merde ! Bordel ! Que vais-je faire à présent ? Si je ne la retrouve pas pour l’éliminer, les choses tourneront mal en mon avantage. Le grand maître n’aimerait pas que ses secrets soient mis à découvert au grand public. Que dois-je faire maintenant ? Je lui avais rassuré à mon départ que mes hommes se chargeraient de la retrouver et à mon retour il n’y aurait plus de problèmes mais voilà que je n’ai rien du tout et cette petite risque de me faire perdre les élections. Merde de merde. S’il faut que moi-même je parcours la ville de Lomé pour la retrouver avec des fusils dans la main, je le ferai. Je ne vais pas tout perdre à cause d’elle. Faut que je rassure une deuxième fois le grand maître pour qu’il me donne un peu plus de temps pour régler cette affaire. Pour cela, je m’empressai rapidement pour me rendre au bureau. Je ne répondis même pas à mes employés qui dès ma vue ont commencé par m’encombrer les oreilles de bonne arrivée. Je rentrai rapidement dans mon bureau et refermai avec soin la porte à clé derrière moi. Je sortis la petite jarre sous le lit et enfilai mes tenues de membre de secte. Me dirigeant vers la salle de bain histoire de lui parler dans un miroir, la petite jarre glissa entre mes mains et se retrouva à terre en mille morceaux. Le mal est en train d’arriver. Qu’est-ce qui se passe au juste ? Que quelqu’un vienne à mon secours. Cette jarre ne devait en aucun cas se briser. Je dois la ramener au grand maître et reprendre une autre s’il s’avérait que son pouvoir s’envolait. Mais voilà qu’elle est en mille morceaux. M’agenouillant par terre en essayant de ramasser les débris, je vis le grand maître apparaitre dans le miroir.


Lui : Toi Florent, comment as-tu briser les règles de notre secte ? Tout d’abord, tu as failli à ton devoir ; celle de me ramener la petite fille et voilà que tu casses la petite jarre de pouvoir ? 


Moi : Grand maître, je suis désolé pour tout ce qui est arrivé. Je ne savais pas comment la jarre a pu tomber de mes mains. Mais je vous promets de me racheter en vous ramenant la petite fille. Je me chargerai personnellement de me lancer à sa recherche. S’il vous plaît grand maître, accordez-moi un peu plus de temps pour me faire racheter. 


Lui : Toi-même tu connais bien nos règles. Tu es mon meilleur ami et c’est pour cette raison que je couvre tes actes depuis tout ce temps auprès des autres. Mais je n’aimerais pas qu’ils commencent à douter de mes capacités de prendre des décisions alors, cette fois ci je n’ai plus le choix. Tu dois payer pour avoir désobéi à la secte. Si dans vingt quatre heures, tu ne nous ramène pas la petite fille, toutes les personnes que tu as tuées toutes ces années viendront te hanter et ca ne sera que le début du commencement.


Moi : Non grand maître, tu ne peux pas me faire ça. Je vous promets de la retrouver et de vous la ramener. Mais accordez-moi au moins deux jours. 


Lui : J’ai été même très clément en t’accordant vingt quatre heures. Si dans ces délais, tu ne la ramène pas, commence à préparer ta chute et après ton cercueil. Tu en as assez fait. Pour te guider, elle se trouve à l’instant même dans une église au centre ville où elle est sur le point d’être délivrée de tous les serpents que tu as introduits en elle. Tu te rends comptes de la gravité de tes actes ? Vas-y à présent nous la ramener pour qu’on s’en occupe au cas contraire, je m’en lave les mains de tout ce qui peut arriver.


Moi : Merci grand maître. Je (…)


Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase avant qu’il ne disparaisse du miroir. Tchié, à présent, comment vais-je faire pour ramener cette fille maintenant que je n’ai plus de jarre de pouvoirs ? Il a dit qu’elle se trouvait dans une église pour délivrance ! Donc cela veut dire que si je ne me dépêche pas, je risque d’être consumé par ce feu qui la délivrera et les trois serpents que j’ai mis en elle se retrouveront en moi. Bordel. Lorsque tout le monde sera au courant de mes secrets là, ma course  aux présidentielles sera entachée voire ruinée. Que faire ? Je ne peux pas aussi laisser l’âme de toutes ces personnes que j’ai de par le passé tuées venir aussi me hanter. Alors, je me lançai dans mes pensées histoire de trouver une solution avant la tombée de la nuit. Au moins je sais là où elle se cache.


                              ****Agnès****


Tu ne peux pas savoir ce que tu nous as infligé comme douleur papa, surtout à maman. Qu’avions-nous fait de mal ? Nous sommes tes enfants et ton sang coule dans nos veines pourtant tu nous insultais à chaque fois et tout ce qu’on faisait pour te plaire ne t’avais jamais satisfait. Pour toi, nous sommes des batards de maigrichons. Tu te souviens de ces temps où tu nous traitais de la sorte ? Papa ! Regarde ce que tu as fait de moi ? Tu nous as laissé affamés tout ce temps et j’étais obligé de me livrer aux hommes pour qu’enfin on puisse manger à la maison et que les petits frères se soignent. A cause de toi, Jacky a volé. A cause de toi, maman était obligée de se livrer à cet agent immobilier pour qu’il nous laisse ensuite vivre à la maison. Notre propre maison parce que tu as pris le soin de le louer avant de nous abandonner. Quel genre de père es-tu ? Comment as-tu pu nous faire vivre un enfer pareil ? Ne sommes-nous pas tes enfants ? Pourquoi tu nous as abandonné pour que tout le monde nous traite comme de la merde ? Je suis déçue de toi père et je te déteste. Donc tout ce temps, tu étais caché dans cette église sans daigner venir nous voir et même se soucier si nous mangeons ou pas ?


Karl : (Je me suis senti très mal en voyant ma petite fille dans cet état.) Tu as parfaitement raison ma fille et tout le droit de me détester. Je n’étais pas un bon père pour vous et un bon mari pour votre mère. Je sais que de par le passé, j’ai commis des actes irresponsables qu’un chef de famille ne devait pas commettre ; je vous ai traité comme des étrangers pourtant vous êtes le sang de mon sang. Même si mes paroles n’apaiseront pas ton cœur, sache néanmoins que je suis désolé et à présent je suis un homme nouveau. 

Repensant à ma vie, à mes actes envers vous et à mon passé, je me suis rendu compte que je ne suis qu’un irresponsable, un soulard qui fuit ses responsabilités alors j’ai voulu me faire d’abord pardonner par le seigneur puis ensuite par vous raison pour laquelle je suis venu dans cette église. Vous avez été ma force durant tout ce temps. C’est faux lorsque tu dis que je ne pense pas à vous et votre bien être. Depuis que je suis venu ici, même si je ne vous rendais pas visite, j’ai décidé de me comporter en une bonne personne alors, je vous laissais de temps en temps de l’argent sans que vous ne me voyiez. Je voulais m’assurer que vous alliez bien et que vous ne mourriez pas de faim. Je suis désolé ma fille, je vous ai certes fait souffrir de part le passé mais je veux à présent me faire racheter de mes erreurs du passé alors s’il te plait pardonne-moi. Normalement je devais rentrer à la maison ce soir mais le pasteur nous a parlé d’une fille qui avait besoin de délivrance c’est pour cette raison que je suis resté. Je ne savais pas que la fille en question serait ma propre fille. Si seulement j’étais parti. Hum, je suis désolé ma fille. Je ne te demande pas que tu me pardonnes sur le champ mais j’essayerai de reconquérir vos cœurs ainsi que celui de votre mère peu importe ce qui s’est passé en mon absence. Tu sais, des fois, même les parents déraillent s’ils n’ont pas un mental de fer. Et c’est ce qui m’est arrivé après la mort de ta grande mère dont je ne me suis pas totalement remis. Je pensais trouver refuge dans l’alcool et la débauche et je vous ai laissé tomber mais les choses vont à présent changer je te le promets. 


Moi : Hum papa. Donc c’était toi qui nous déposais de l’argent derrière les portes ? Pourquoi te cachais-tu tout ce temps là ? Je sais que tu nous as fait de mal et que tout le monde est en colère contre toi mais avec le temps, on aurait pu te pardonner. Nous faisons parti de ta famille et nous avions l’obligation de te soutenir si tu vas mal mais tu as préféré prendre l’autre chemin. 


Karl : J’avais honte de moi vis-à-vis de vous mon enfant. Et je ne savais pas comment m’y prendre.


Moi : Et si Madji nous avait chassé de la maison ?


Karl : Au moins ce n’est pas arrivé. D’ailleurs, je lui ai payé les un quart de la somme que j’avais pris pour le bail. Dans peu de temps, on n’aura plus affaire à lui.


Moi : Donc il savait où tu te trouvais tout ce temps avant de draguer maman ?


Karl : Je lui ai fait signe à ma venue ici à l’église. Il est au courant que je suis ici car nous avons été en contact.  Le salaud ! C’est ce qu’il faisait derrière moi. Tout ça est de ma faute. Dis-moi quel est cet homme qui est décédé à la maison ?


Moi : Euh, c’est un des locataires de Madji et je crois que j’y suis pour quelque chose.


Karl : Hum, donc ce que disait cette femme est vrai. Elle prétend que tu as fait disparaître les testicules de son garçon.


Moi : Je crois que oui mais je ne suis pour rien dans toute cette histoire. Laisse-moi te raconter papa.


C’était un soir où les petits frères étaient tous tombés malades et maman n’avait rien pour leurs soins ni même pour notre manger. Je ne savais pas quoi faire et je ne pouvais pas aussi les voir souffrir de la sorte alors j’ai accepté le rendez-vous d’un homme riche et puissant qui avait une grosse société au centre ville. Il me draguait depuis quelque mois mais je ne cédais pas. Un soir lorsque je rentrais de l’école, il m’a croisé et déposé à la maison. Lui parlant de mes problèmes, il m’a proposé de coucher avec lui contre une somme de cent mille francs CFA. Au début, je refusais mais quelques jours après, la maladie des frères s’est aggravé alors je n’ai plus réfléchi une seconde de lui faire signe tout en lui faisant part de ma décision. C’est ainsi qu’il m’invita dans son bureau un soir où il avait une chambre secrète. Je me suis laissée à lui et il a fait de moi ce qu’il voulait. Ensuite, il me remit la somme de cent mille francs qui a servi à soigner les frères et aussi à notre manger pour un temps. Quelques jours après, je me rendis compte que l’envie de faire l‘amour me prenait et que tous les hommes que je voyais m’excitaient peu importe l’endroit où je me trouvais et quand je les laissais profiter de moi, ils perdaient un testicule et après j’entendais parler de leurs morts. C’est avec William que je me suis rendue compte. Lorsque sa mère est venue me menacer, j’ai fait un peu de rétrospection et je me suis rendue compte de la base et c’était Florent. C’est ainsi que je me suis rendue chez lui au bureau un de ces jours en le menaçant de me dire ce qu’il a fait de moi mais ce dernier m’a chassé et interdit de remettre les pieds dans son entreprise.


Karl : Le seul fait de penser que tu as subi tout ça à cause de mes actes de lâchetés me fait tordre le cœur. Excuse-moi ma chérie. Mais je t’assure que cet homme va payer tout ce qu’il t’a fait subir. L’essentiel quand même avant l’agréable. Pour l’instant, on fera de notre possible pour te délivrer du sort qu’il t’a jeté parce que je suis sure qu’il t’en a jeté un.


                               ****Rose****


Hahaha. Voilà que mon cher mari aussi se trouve dans de sales draps. Son cas est pire que le mien. (Rires) mais comme il s’est démerdé pour me faire sortir de taule, j’en ferai de même pour lui raison pour laquelle je lui ai proposé de prendre d’assaut l’église à minuit avec tous ses hommes armées pour qu’on ramène cette petite mauviette. Je sais qu’il couvrira mes bêtises lorsqu’il sera président alors je ne permettrai pas que cette babiche vienne contrecarrer nos plans.


                            ****Channel****


Je préparai bien mon arme que je cachai sous mon matelas. Peu de temps après, Fabrice arriva. Il s’installa dans ma chambre à coucher lorsque je prenais ma douche. Après avoir fini, je sortis comme ça toute nue et me dirigeai vers lui, qui avait les yeux rivés dans son téléphone. Je le saisissai et le lançai dans le canapé et prenant place sur ses genoux. Je passai ma main dans ses cheveux tout en approchant ma bouche de la sienne. Il était immobile face à tout cela. Ne disant pas un mot, j’attrapai sa petite tête avec mes deux mains tout en enfonçant ma langue dans sa bouche. C’est à ce moment qu’il m’arrêta avec ses deux mains.


Lui : Je ne ferai pas l’amour avec toi Channel. Je ne tomberai plus dans tes pièges. Je suis sure que c’est une ruse pour me garder encore auprès de toi. Pour ça je dis non non non !


Moi : Pourquoi es-tu là alors ? Si tu sais bien que tu ne le feras pas ?


Lui : Je voudrais bien te prouver que je n’ai plus besoin de ton cul pourri.


Moi : Pardon ? 


Lui : Eh bien je ne te baiserai plus. Jamais de jamais.


Moi : (J’enfilai un pyjama. Il prit son téléphone et sortit se dirigeant au salon. Je pris l’arme et je le suivis.) Tu vas me payer ce que tu viens de dire Fabrice. Espèce d’imbécile ! 


J’appuyai sur la détente mais je suis une mauvaise tireuse. La balle passa près de lui et va directement loger dans le ventre de ma petite sœur Cella qui venait d’entrer par la porte du salon. Eh merde ! Je viens de commettre un meurtre et pire celui de ma propre sœur.


A suivre


Koffi olivier HONSOU


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