La maison hantée Saison II Chapitre 27 & 28
Write by Verdo
Les chroniques de Verdo Lompiol
La force de l'écriture
LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)
SAISON II
Likez, commentez et partagez.
*****Chapitres 27 & 28 : RECAP fin saison II (1) ****
Je n'ai pas eu le temps de corriger alors excusez les petites erreurs que vous trouveriez.
****Naomi****
Moi : (L’assommant avec un gros bâton) Tu la fermes pétasse. Donc c’est toi qui s’es faite sauter par mon mari sur notre lit conjugal ?
Elle : Aie ! Bon sang qui êtes-vous ? Vous venez de me fracasser le bras.
Moi : Je suis la femme autoritaire Naomi et Madji est le domaine de définition à moi seule sale dévergondée. Tu vas payer pour tous les coups de reins dont il t’a fait jouir.
Elle : Mais putain vous êtes malades ou quoi ? Qu’est-ce qui vous prend ? Ca ne va pas chez vous ? Me connaissez-vous ?
Moi : Impolie de second degré. N’essaie pas de faire le malin devant la titulaire ! Tu es et resteras une Tchizza. Madji m’aime et tu ne pourras jamais réussir à le séparer de moi. Tu crois pouvoir y arriver juste après quelques parties de jambes en l’air ? Tu es tombée sur la mauvaise personne ma chère. Je vais te donner une correction que tu ne pourras jamais oublier. Ça t’apprendra à ne pas coucher avec le mari des gens. Espèce de Tchizza. (Lui donnant une gifle).
Elle : Mais qui est-tu femme et tu me gifles sans raison ? Je ne sais même pas de quoi tu parles. Tu me gifles encore et je te la rends ! Bordel, c’est quelle espèce de folle furieuse celle là.
Moi : Moi folle furieuse ? Et toi qui couches avec le mari des autres ? Ne t’a-t-il pas dit qu’il a une femme et cinq gosses avec le sixième dans mon ventre avant que tu n’acceptes de venir coucher avec lui sur notre lit conjugal ? Avoue Abigaël. Moi-même j’étais avec lui lorsque tu lui as envoyé le texto dans lequel tu te réjouissais de votre partie de jambes en l’air et que tu es prête à le refaire. N’as-tu pas honte Tchizza. Au lieu de se pavaner dans la ville à la recherche des maris des autres, il vaut mieux trouver un travail à faire. Sinon, ce n’est pas mon Madji que toi comme ça on dirait brindille sur un arbre tu vas venir arracher.
Elle : Abigaël ? Mais je ne suis pas Abigaël. Mon nom c’est Noeline et je ne connais pas ce fameux Madji dont vous parlez. Alors je vous prierai gentiment de déguerpir de ma maison ou j’appelle la police espèce de folle ! Vous débarquez chez quelqu’un dans sa maison et vous vous déverser sur lui sous prétexte qu’elle a couché avec votre mari. Ton mari, c’est Obama ou Vladimir poutine ? Foutez le camp d’ici sinon vous allez voir.
Moi : Quoi ? Vous tu n’es pas Abigaël ? Mais la vieille dame m’a dit que c’est toi Abigaël. Excuse-moi de t’avoir fait passer un sacré calvaire mais pouvez-vous me dire où est-ce que je peux la trouver cette Abigaël ?
Elle : Dis-donc, vous n’avez aucun scrupule ! Ok, comme vous le voulez, je vais vous indiquer où se trouve votre Abigaël. Attendez une minute. (Rentrant dans ma cuisine, je puisai un peu de l’eau chaude bouillante que j’ai mis sur le feu pour me doucher que je me dépêchai de renverser sur elle. On pouvait écouter à cent kilomètres ses cris et lamentations.) Voilà votre Abigaël ! A présent, dégagez de ma maison !
Moi : Aie Aie ! Tu viens de verser de l’eau bouillante sur moi sale dévergondée ! De quel droit oses-tu me faire un truc pareil ?
Elle : Et vous de quel droit osez-vous venir chez moi dans ma maison en m’accusant d’un truc sans tête ni queue dont je ne connais pas l’existence et pire porter main sur moi ?
Moi : J’avais l’intention de partir mais ce que tu viens de faire là ; tu vas me le payer très cher.
Elle : Ah bon ? Et qu’est-ce que vous allez faire ? Je peux tout vous faire ici sans que vous ne leveiz le petit pouce parce qu’ici c’est chez moi et c’est vous qui êtes venues me provoquer. On ne vous a pas appris les bonnes manières ? Allez dégagez !
Moi : Tu crois que j’ai peur de toi ? C’est bel et bien chez toi mais je peux aussi te massacrer sans que personne ne vienne à ton secours. Tu crois que ta sale bouche là va te secourir lorsque je te rouerai de mes violents coups de points ?
Une petite fille entra dans la maison et voulut payer du glaçon parce qu’on en vendait là. Elle s’avança vers nous et s’adressa à elle.
La fille : Tanti Abigaël, je veux du glaçon pour cinquante francs comme d’habitude.
Je fis comme si je n’ai rien entendu et je la laissai servir l’enfant. Après son départ malgré mes brûlures à l’eau chaude, je me jetai sur elle et la battit proprement. Je croyais qu’elle avait une quelconque force raison pour laquelle elle faisait bouche mais je me rendis compte que c’était sa bouche sa force. Elle a presque réussi à me faire croire que ce n’était pas elle Abigaël mais Dieu merci que cette petite fille a enlevé sur elle le voile. Dans sa vie, elle ne s’approchera plus jamais du mari d’une autre femme. Même si elle le referait, elle prendra le temps de réfléchir mille fois avant d’y arriver. Après l’avoir bien corrigé, je lui arrachai ses cheveux. Elle pleurait à chaudes larmes à terre comme un enfant de cinq ans. Ses vêtements déchirés, elle ressemblait à une folle dans certains films de Nollywood nigérians. Je ramassai mes clics et clacs et m’avançai tout doucement comme un voleur de minuit vers le portail de la maison lorsque surgit la vieille auprès de qui j’ai demandé d’après elle suivie de cinq femmes avec des pilons sous les bras.
La vieille : C’est elle ; (me montrant du doigt).
L’une des femmes : Tu te prends pour qui toi ? Un oppresseur ? Tu viens dans notre quartier tabasser notre amie et tu crois qu’on va te laisser partir comme ça ?
Moi : Votre amie a couché avec mon mari sur notre lit conjugal. C’est normal un truc pareil ?
L’une des femmes : En effet oui. C’est on ne peut plus normal si ton mari ne peut pas garder sa bite dans ses pantalons. Si tu prenais bien soin de lui, est-ce qu’il viendra chercher refuge dans la jupe de notre amie ? Tu sais chez nous ici, on est solidaire et ce que tu as fait ; c’est très mal. Nous ne pouvons pas tolérer un truc pareil dans notre quartier. Qui touche à l’une d’entre nous touche nous tous alors vous allez gentiment vous allonger à terre pour qu’on te fesse correctement comme ça demain lorsque tu te pointeras chez les gens pour les battre parce que ton mari a découché, tu réfléchiras deux cent mille fois. Si tu as un problème avec ton homme à la maison, eh bien réglez-le à la maison.
Moi : Quoi ? Vous voulez que je m’allonge pour que vous me donniez des fessées tout ça parce que j’essaie de rendre justice ?
L’une des femmes : Tu essaies de rendre justice ! Tu te prends pour le créateur ou un juge ? Quelque soit ce que notre amie a commis comme erreur, tu n’as aucun droit de venir chez elle la tabasser. Nous allons aussi te montrer qu’on sait se battre. (Se tournant vers les autres femmes) Allez, frappez la jusqu’à ce qu’elle ne s’évanouisse et jetez la dehors.
Moi : Ecoutez, s’il vous plaît, on peut s’arranger. Je vous demande pardon.
L’une des femmes : N’as-tu pas pensé à ça avant de la tabasser ? Allez, frappez-la.
Un coup de pilon dans mon dos me fit retrouver à terre. Elles se jetèrent tous sur moi comme des chiennes enragées. Pam par ici et pom par là. Kpa par ici et kpo par là. Jusqu’à ce que je ne m’en rende compte, je me baignais déjà dans un tourbillon de sang tout en oubliant que je portais une grossesse je me retrouvai quelques heures plus tard à l’hôpital où le docteur me fit savoir à moi et Madji que le fœtus n’a pas survécu.
****Kyrielle****
Ce matin, je partis à la recherche de Cella comme je le prévoyais. On me fit savoir qu’elle logeait chez un quelconque Fernando. Qu’après la sortie de l’hôpital elle n’est pas rentrée chez sa sœur. Alors, je fis mon possible pour prendre l’adresse de ce Fernando en question et me rendis directement là bas. Je sonnai au portail plusieurs fois mais pas de réponses. Mais par chance, une jeune femme vint m’ouvrir et je lui demandai si le Fernando en question habitait là. Elle me répondit à l’affirmatif et prit soin de me montrer son appartement. Je cognai sa porte et c’est elle qui ouvrit.
Elle : Kyrielle ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
Moi : On peut parler s’il te plaît ?
Elle : Non, je ne crois pas. Comment as-tu fait pour venir ici ? Qui t’a donné cette adresse ? C’est chez mon mec ici et il ne sera pas du tout content de te voir. En plus on n’a plus rien à se dire toi et moi. Qu’est-ce que tu veux ? Encore me pourrir l’existence comme d’habitude ?
Moi : Ton mec ? Donc tu as déjà trouvé quelqu’un pour me remplacer ? Ecoute Cella, j’étais tellement inquiet pour toi lorsque j’ai su ce qui t’est arrivé. J’étais parti à l’hôpital mais on me fit savoir que tu n’y étais plus et même chez ta sœur. Je suis vraiment désolé pour ce qui t’est arrivé. Si tu savais à quel point je m’inquiétais pour toi. Ne me dit pas que tu n’as plus des sentiments pour moi. On s’était promis mariage toi et moi ; que malgré tout ce qui se passera comme problème, on essayera de trouver une issue. Oublie l’histoire de cette Gladys et reviens-moi. Je te promets que dorénavant je me comporterai en un parfait gentleman. S’il te plaît mon amour.
Elle : As-tu maintenant fini ? Tu n’as pas honte toi-même de t’entendre parler ? A présent que tu aies fini de parler, dégages d’ici. Je t’ai entendu mais sincèrement je ne suis pas intéressée par ta proposition. Merci de t’inquiéter pour moi mais je suis avec quelqu’un maintenant et c’est chez lui ici.
Moi : Non Cella, je t’aime et tu ne peux pas être avec quelqu’un d’autre que moi ton amour. S’il te plaît, essayons d’en discuter et de trouver un terrain d’entente toi et moi.
Elle : Quel terrain d’entente ? Ca ne tourne pas bien dans ta tête ? Tu sais quoi ? Je n’ai pas envie de beaucoup parler. Va-t’en d’ici avant que mon chéri ne rentre. C’était fini entre toi et moi depuis le jour où je t’avais retrouvé avec cette fille. C’est bizarre hein ! Tu n’as même pas honte de te pointer devant moi ici en me parlant d’amour et ses consonnes ? Vraiment, c’est du n’importe quoi. (En essayant de refermer la porte, il l’attrapa et m’y empêcha. C’est précisément à ce moment que Fernando arriva.)
Lui : Qu’est-ce qui se passe ici ma chérie ? Je t’avais dit de rester au lit et te reposer.
Elle : Oui je le sais. C’est ce monsieur (le lorgna du haut en bas) qui est venu me réveiller. Il prétend m’aimer.
Lui : Il prétend quoi ? (Rires).
Elle : Demande lui.
Lui : (Se tournant vers Kyrielle) Ecoutez, je vous prierai gentiment de quitter de chez moi et que vous arrêtiez de courir après Cella. Elle ne vous appartient plus.
Moi : Tu te prends pour qui toi là ?
Lui : Je me prends pour qui je veux. C’est chez moi ici et je vous redemande de dégager.
Moi : Dégager ? Cella tu permets à ce monsieur ou je ne sais quoi de me manquer de respect ?
Elle : Va t’en d’ici s’il te plaît Kyrielle et Fiche-nous la paix. N’essaie pas d’en faire toute une histoire. Je ne suis pas ta propriété pour que tu me malmènes comme tu veux. Va-t’en d’ici s’il te plaît.
Lui : Vous l’avez entendu ? Elle vous a demandé de partir.
Moi : Va te faire enculer toi. Cella s’il te plaît. (Je ne finis pas de parler avant que Fernando me colle une baffe qui a fait déraciner l’un de mes molaires. Je voulus la lui retourner mais je me rendis compte que les autres locataires de la maison se sont transformés en badauds et observaient nos faits et gestes à la loupe avec des téléphones portables en train de tout filmer. Je repliai et sortit de la maison avec un mal de crâne ; direction la pharmacie pour payer de l’ibuprofène.
****Nick****
Moi : Thérèse ! Qu’est-ce que tu fais ici ?
Elle : Nick ! Je suis venue payer des trucs pour ma mère ; et toi ? Tu es dans les parages ?
Moi : Okay, je vois. Si je suis aussi dans les parages. Je te l’avais dit l’autre jour. Je suis juste dans cette von là.
Elle : Ah, j’ai oublié. D’accord c’est super. Moi j’habite cette maison là bas.
Moi : Quoi ? Cette grande maison ? C’est chez toi ?
Elle : Si c’est chez moi. j’y suis avec mes parents.
Moi : D’accord. En plus d’être canon, tu es riche.
Elle : Arrête, nous sommes une famille comme les autres. En tout cas pas à l’abri des problèmes quand même.
Moi : Hum…
Elle : Mais dis-moi, t’es venu payer quoi toi ?
Moi : Rien de spécial. Juste quelques condiments pour faire un bon plat de spaghetti.
Elle : D’accord. Un garçon cuisinier. J’imagine comment serait ton spaghetti là (rires)
Moi : Te moques pas. Je sais bien cuisiner. Je t’inviterai un de ces jours pour que tu le confirmes toi-même.
Elle : C’est gentil de ta part de m’inviter mais je ne crois pas que ça soit une bonne idée. Mon mec n’aime pas ces genres de choses. Tu comprends ce que je veux dire par là n’est-ce pas.
Moi : Oui oui, je comprends parfaitement. Il n’y a pas de soucis. Ton mec a de la chance de t’avoir je l’avoue.
Elle : Merci pour ta compréhension. Oui, j’ai aussi la chance de l’avoir. ,
Moi : Maintenant qu’on est dans le même quartier, on se croisera souvent.
Elle : ça, y’a pas de toutes. Bon, je vais devoir te laisser. Ma mère va se poser des questions. Ravie de t’avoir revu Nick.
Moi : Moi de même Thérèse.
Je la regardai s’en aller tout en admirant sa démarche et les différentes parties de son corps. Je me rendis compte que le grand créateur l’a bien dessiné en plus de lui avoir donné un joli sourire et un caractère parfait. Cette fille est celle qu’il me faut. Et si je l’arrachais à son copain ? C’est lorsque le gérant sur le comptoir me toucha l’épaule que je me réveillai de mes rêves tout en retirant le sachet qu’il me remettait. Je suis hypnotisé par sa beauté. Pour la revoir, je ferai des pas chaque soir afin d’espérer qu’elle sorte de chez elle pour du moins me filer son numéro de téléphone.
****Florent****
S’adressant à mon compagnon de cellule.
Moi : J’ai appris que vous étiez incarcérés à la prison civile de Tsévié avant d’être transféré ici.
Lui : C’est exact.
Moi : Ecoutez, je sais qui vous êtes et de quoi vous êtes capables. Votre plan a foiré parce que vous n’aviez pas la bonne personne pour le faire marcher. Je peux vous aider à vous tirer d’ici mais en contrepartie je vous que vous fassiez un truc pour moi.
Lui : (Rires) Un dealer de drogue, violeur, homosexuel, meurtrier, Y’a-t-il encore quelque chose à ajouter à votre curriculum vitae ?
Moi : Et vous, un prêtre, violeur, assassin, il n’en faut pas grand-chose pour que vous soyez au même niveau que moi. (Rires).
Lui : Alors, que voulez-vous en échange de votre service ?
Moi : Aidez-moi à me libérer de mes propres démons et je vous donnerai la clé de sortie d’ici. Vous pouvez le faire n’est- ce pas ?
Lui : Je suis capable de tout faire mon associé. Dis-donc, si on s’associait pour finir avec pour de vrai toutes ces personnes qui nous ont de par le passé trahi ? J’en ai des dizaines à liquider.
Moi : Ce n’est pas mal comme idée. J’en ai une vingtaine moi.
Lui : Mais bien avant, il faut que je me libère de quelque chose.
Moi : Quoi donc ?
Lui : De ma promesse au seigneur. A ma sortie d’ici, je renoncerai devant lui au travail de prêtre que je suis pour me focaliser sur mes ennemis.
Moi : Je suis tout à fait d’accord avec vous. Ensemble, on marchera sur le Montgolfier.
A suivre
Koffi Olivier HONSOU
Page facebook : Les chroniques de Verdo Lompiol et La force de l'écriture
Kindle : Verdo
Muswada : Verdo
Whatsapp : 00228 90509882
Copyright Avril 2019
Tous droits réservés