La maison hantée Saison II Chapitre 29 & 30
Write by Verdo
Les chroniques de Verdo Lompiol
La force de l'écriture
LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)
SAISON II
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****Chapitres 29 & 30 : RECAPITULATIF saison 2 (fin) ****
*Village de Zogbédji*
****Didi****
Rassemblées comme d’habitude autour de notre fétiche puissant, je déposai la petite vase à terre et enlevai le sachet noir autour. L’eau à l’intérieur se fit voir. Je saisis la baguette magique et d’un coup je fis de puissantes incantations en faisant tourner la baguette dans tous les sens devant la vase. Dans les instants qui suivent apparait l’âme de Nick dans l’eau. Des cris de joies commencèrent à se faire entendre dans l’assemblée. Des chants de remerciements au fétiche par çi et des danses autour du vase par là. Je leur avais bel et bien promis que j’ai un plan pour lui mais elles ne me croyaient pas. Plan que j’ai mis en exécution depuis le jour où il a franchi les portes de la sortie du village. Je redéposai la baguette magique et demandai le silence. Avélie était là dans un coin sans vraiment se réjouir de ce qui se passait. Je crois qu’elle ne nous a toujours pas pardonné le fait qu’on l’a laissé tuer son propre fils la faire entrer dans le club. Mais c’est pour me racheter auprès d’elle que j’ai décidé à ce qu’on pourrisse la vie de ce garçon qu’elle haie de toutes ses forces. Alors dans ce silence, je m’approchai d’elle et posai mes mains sur ses épaules symbole de respect et d’amitié.
Moi : Ma chère Avélie, je comprends ta peine. Mais il faut aller de l’avant. J’ai quelque chose qui va te plaire. Viens (la tenant par ses mains, je l’amenai jusqu’à la petite vase.) Prends la baguette et dirige la vers l’eau dans la vase précisément là où figure sa photo et répète après moi. « Nick, à travers les pouvoirs qui me sont conférés par le grand fétiche, je te lance ce sort qui t’empêchera à jamais de te concentrer sur tes études. Chose pour laquelle tu as quitté ce village direction la ville comme un héros. Je t’envoie l’esprit de divagation et de débauche. Tu ne réussiras jamais dans tout ce que tu entreprendras sauf dans les affaires de femmes et des trucs malsains qui t’amèneront à une chute catastrophique. Je t’envoie l’esprit du mal et il t’empêchera de réussir ta vie pour qu’un jour tu ne viens pas te vautrer devant nous comme le plus grand lettré de tous les temps. Reçois la force du mal ».
Je demandai à Avélie de bien agiter la baguette de toutes ses forces et de bien hurler pour que le fétiche accomplisse ses vœux. Je sens que nous allions bien se marrer dans les années à suivre. Quand à l’enterrement d’Emmanuel, nous avons décidé de s’y rendre sans elle et de bien pleurer comme si de rien ne s’était.
****Dovaldo*****
Après ce qui s’est passé, je n’ai plus confiance en personne dans ce village. Après les enterrements de mon fils bien aimé, j’envoyerai également sa sœur Augustine en ville rejoindre son grand frère Nick. Là, elle y terminera son secondaire et continuer l’université. Mes économies de toutes ces dernières années suffiront largement à ce qu’ils s’en sortent. Je préfère rester seul ici dans ce maudit village en mettant mes enfants à l’abri. Tôt ou tard, ils réussiront et porteront haut le nom de nos ancêtres. C’est pour cette raison que ce matin, je l’ai fait venir pour lui en parler et écouter aussi son avis. Nick ne sera pas un problème. Je trouverai un moyen de le convaincre.
Moi : Tu sais ma fille, après tout ce qui se passe ici au village, j’aimerais qu’après les funérailles de ton petit frère, tu rejoignes ton grand frère en ville pour y continuer tes études. Tu n’as plus rien à faire ici. T’as plus ta place et il faut que tu ailles aussi préparer ton avenir. Dans ce village c’est la merde totale. Ton frère est déjà mort et je n’aimerais pas que la même chose t’arrive ou qu’un connard vienne te mettre enceinte. Je veux que tu fréquentes et que tu prennes ton grand frère comme modèle. Rends-moi fier en décrochant aussi le bac 2 et honore le nom de notre famille. Qu’est-ce que tu en penses ?
Elle : J’en suis honorée père de cette décision que vous avez pris. Je suis la plus heureuse et je promets de bien me comporter et de me mettre à cent pour cent dans mes études pour vous rendre fier. C’est vrai que je n’ai plus rien à faire ici vu que mon frère ne sera plus jamais là ni maman. Depuis ce temps, je ne sais pas où elle est passée. Alors j’accepte votre proposition père.
Moi : J’en suis aussi très honoré ma fille. On préparera ton voyage après les funérailles de ton frère. Hum, que la vie peut être cruelle envers moi. Je n’ai pas beaucoup d’enfants mais il n’a pas hésité à vite m’ôter un. Cette blessure ne cicatrisera jamais dans mon cœur. Même si je ne vous le démontrais pas souvent, vous êtes ce qui me rend le plus heureux dans cette vie malgré vos comportements bizarres.
Elle : Hum père, des fois, on ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe dans la vie. On dit aussi souvent qu’on a toujours pas ce qu’on veut dans la vie. Ce qui est arrivé est déjà arrivé. Quand bien même que c’est douloureux pour nous tous, nous devons aller de l’avant et se battre pour lui. Je n’ai jamais douté de votre amour pour nous père. Toute petite, maman nous inculquait des mauvaises manières et nous racontait des bobards sur vous histoire que nous n’aimions qu’elle seule mais j’ai fini par comprendre qu’elle ne pensait qu’à son propre bien être. Je vous aime aussi père et je vous promets que je ferai de tout mon possible pour vous rendre satisfaits de vos années de durs labeurs.
Moi : C’est la première fois que je te vois très engagée et aussi sérieuse ma fille. Je sais à présent que je peux bien compter sur toi. Ton frère en ville sera ton guide et ton conseiller. Je sais que vous y arriverez. Pour ça, je ne cesserai de prier pour vous.
****Leley****
Je crois que je n’ai plus rien à perdre. J’en suis convaincue que Dovaldo est devenu une nouvelle personne et pour le bien de mon fils et du mien, je vais lui donner une deuxième chance. Avec son fils aussi qu’il vient de perdre, je crois qu’il aura besoin d’une épaule sur laquelle pleurer. Y’a que des trucs bizarres qui arrivent ces temps ci dans ce village.
****Augustine****
Je dois tout faire pour ne pas décevoir mon père. Lui et Nick sont à présent la seule famille qui me reste alors je me surpasserai pour porter haut son nom. D’une part aussi ça me fait du bien de quitter ce village.
****Avélie****
Elles croient tous me duper moi. En tout cas, elles ne savent pas ce que je leur réserve comme surprise. Sans que je ne le sache, elles m’ont amené à tuer mon seul garçon. Alors pour le venger, je vais d’abord profiter de leurs services pour anéantir mes ennemis et ensuite je les tuerai tous. Ces méchantes femmess ! Mes fils sont ce que j’ai le plus cher alors pas question que je laisse ça impuni. Je ne peux même pas aller à ses funérailles car ce fou de Chef me recherche.
****Chef Gildas****
Depuis ce temps, mes hommes sont à la recherche de cette Avélie mais pas de news. J’attends le jour où ils me la ramèneront ici. Elle saura qu’on ne se moque pas de moi de la sorte. Un contact vient de me dire qu’elle habite dans le village voisin. Je vais essayer de contacter le chef qui est un ami à moi voir s’il peut mettre main sur elle pour moi.
*Ville de Tsévié*
****Francine****
Ce matin, malgré que Thuram m’ait demandé de laisser du temps à Rachel, je partis la retrouver chez sa cousine pour discuter avec elle.
Moi : Bonjour Rachel.
Elle : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Moi : Est-ce qu’on peut parler s’il te plaît ?
Elle : Parler pour quelle raison ? On n’a plus rien à se dire toi et moi. Je te prierai de t’en aller Francine.
Moi : S’il te plaît, écoute-moi au moins.
Elle : Je t’ai déjà dit que je n’ai rien à te dire ; t’es sourde ou quoi ?
Moi : Laisse-moi t’expliquer.
Elle : M’expliquer quoi ? De comment tu t’es arrachée mon mec lorsque je me battais entre la vie et la mort quelque part dans un désert ? Je n’ai plus aucune envie de parler de ces choses là ni avec toi ni avec personne. Va-t’en Francine et ne reviens plus jamais me voir. J’ai décidé d’exclure de ma vie les traitresses comme toi alors tu dégages !
Moi : Okay, je vais m’en aller mais je reviendrai jusqu’à ce que tu m’écoutes.
Elle reçut un coup de fil. Après avoir raccroché.
Elle : Comme tu vois, je dois partir. Je te souhaite que du bonheur avec ton Thuram.
****Rachel****
Elle se pointe gaillardement comme si de rien ne s’est passé. Je ne suis plus en mesure d’accepter ces genres de personnes dans ma vie alors pas question que je discute avec elle. Lui pardonner, je n’en sais rien. Mais pour être en paix avec moi-même et commencer une autre vie, je dois le faire et passer à autre chose. Au moins cette nouvelle que je viens de recevoir a changé mon humeur. Arsène est en liberté conditionnelle avec un bracelet électronique au pied. C’est ce qu’il vient de m’annoncer. Au moins, nous ne sommes pas battus pour rien. Pour cela, je pars fêter la nouvelle avec lui. Il faut aussi que je reprenne mes activités de commerçante. Les évènements de ces derniers temps n’ont fait que chambouler mon existence mais maintenant je pense que tout commence par rentrer dans l’ordre et il faut que je refasse une nouvelle vie.
****Ella****
Avec l’aval du nouveau prêtre, j’ai réussi à organiser la réunion avec les victimes de l’ancien prêtre Joseph et nous avions commencé ensemble en quelque sorte une thérapie histoire de permettre à tout le monde d’exprimer ce qu’il a sur le cœur. Ce n’est pas du tout facile de vivre des moments pareils et pire avec un homme de Dieu. Cela se tient chaque mercredi soir et samedi matin. Avec l’aide du saint esprit, je crois que nous arriverons à apaiser ces âmes souffrants dont moi-même j’en fais partie. Je me rendis compte que la liste est vraiment longue. Presque les femmes mariées de toute la paroisse. Certains ne se sont même pas rendues compte de ce qui leur était arrivé et c’est précisément l’album photo qui nous a permis de les identifier toutes. Pour moi, elles ne devraient pas être mises au courant de cette tragédie mais le nouveau père a dit de bien faire les choses donc de les avertir toutes.
****Thuram****
Cet espèce de criminel est transféré il ya de cela trois jours. Au moins, j’ai réussi à tenir une des promesses de Rachel. J’espère qu’il ne réussira pas à s’échapper là bas. En tout cas les militaires nous ont rassurés qu’ils surveilleront ses faits et gestes. Pour ce qui est de Rose, je vais m’assurer qu’elle purge bien sa peine dans nos locaux. Sans vous mentir, je ne suis pas heureux depuis que Rachel a découvert ce qui s’est passé entre moi et Francine. Si seulement je pouvais retourner en arrière et changer les choses ! Des fois l’on doit controler ses pulsions. Ce n’est pas n’importe quel minou il faut pénétrer et pire si c’est celle de la meilleure amie de votre copine. Je n’aime pas Francine mais je suis obligé de vivre avec elle parce qu’elle porte mon enfant dans le ventre.
****Steve****
S’adressant à l’officier Désiré.
Moi : Je vous remercie monsieur Désiré. Grâce à vous, je suis le nouveau commandant de cette prison et tous ces hommes sont à mes ordres.
Lui : C’est plutôt à moi de vous remercier parce que vous avez cru en moi.
Moi : Dorénavant, je vais me charger personnellement de votre sécurité ici. Tant que je serai aux commandes, vous serez protégé. Vous allez désormais occuper la cellule la plus luxueuse de la prison. Vous aurez accès à tout ce que vous voulez sauf le téléphone portable. J’espère que vous ne me décevrez pas.
****Commissaire Amandine****
S’adressant à l’officier Johannita et Thierno.
Moi : Je crois que vous méritez deux semaines de congé après tout l’effort que vous avez fait pour coincer le prêtre Joseph. Qu’allez-vous en faire mes amis ?
Johannita : Je crois rendre une petite visite à ma mère. Nous l’avions décidé hier moi et Thierno ensemble.
Lui : Oui, ça fait un bail qu’on ne l’a plus vu et je crois que ça lui ferait du bien de nous voir tous les deux. Nous avons réussi à mettre sous les verrous mon assassin d’oncle ; ce qu’elle voulait toutes ces années. Il faudra fêter ça en famille.
Moi : Parfait. On se verra après deux semaines alors mes chers et surtout profitez bien de votre congé. Vous le méritez bien. Quand à moi, je ferai pareil à votre retour. J’ai rendez-vous avec la sœur Ella pour un projet donc je vais devoir vous laisser.
Johannita : D’accord patron. On se dit dans deux semaines alors.
****Moi****
A peine que j’ai quitté mes officiers que je montai dans ma voiture en prenant la direction de la paroisse de la ville pour aller rejoindre Ella. Elle voulait me voir depuis et me parler de quelque chose mais le temps ne me permettait pas de lui rendre visite. Mais je me suis décidée à le faire aujourd’hui quoi qu’il arrive. Je démarrai et fondit en circulation. En plein chemin, une jeune femme bondit sur la route sans regarder ni à gauche, ni à droite. Je klaxonnai en vain mais elle ne dégageait pas le passage. Je ne pouvais pas m’arrêter parce que je roulais à vive allure. Je la cognai et elle s’effondra sur le sol. Je réussis finalement à m’arrêter. Sortant de la voiture, je remarquai que c’est quelqu’un que je connais très bien. Elle travaillait au Centre Hospitalier Régional de la ville ; Francine. Mais comment pouvait-elle traverser sans vraiment regarder à gauche ni à droite ? M’accroupissant, je me penchai sur elle et je remarquai qu’elle saignait fortement de la tête. Son pouls me confirma qu’elle est toujours en vie alors j’appelai une ambulance et nous la conduisîmes à l’hôpital. Ne connaissant aucun membre de sa famille, je téléphonai à Rachel et Thuram puisque je sais bien qu’ils ont des liens d’amitiés. Peu de temps après, Thuram arriva en premier et Rachel après. Le docteur nous fit savoir qu’elle a un traumatisme crânien. Ils ont tout fait mais elle est restée dans le coma. En plus de ça, le bébé qu’elle portait dans le ventre n’a pas survécut au choc. Fausse couche mélangée de traumatisme crânien, c’est ce dont je suis responsable. Pauvre Francine. Je ne l’ai pas fait exprès et je ne savais même pas qu’elle sortait avec Thuram.
****Rose****
Je ne suis pas digne d’une mère. Je me connais moi-même raison pour laquelle j’ai abandonné cet enfant dès sa naissance devant cette grande maison. J’étais convaincue que ceux qui y habitaient seraient riches et lui donneraient une bonne éducation. Je ne pourrais pas garder un enfant issue d’un viol.
C’était à mes seize ans lorsque je revenais du marché un samedi soir aux alentours de dix neuf heures que trois hommes surgirent sur moi et me violèrent. Arrivée chez moi à la maison, les parents, au lieu de me croire m’ont plutôt battu parce que je n’étais pas vite rentrée. Pour eux, j’avais fait une escale chez John, un garçon qui me plaisait à l’époque. Alors je me suis enfuie de la maison le lendemain et quelques mois plus tard, je me suis rendue compte que j’étais enceinte. Je ne savais pas où aller ni à qui me confier. Alors j’ai dû dormir dans les rues, mendier, porter des sacs de maïs au marché pour quelques miettes. Neuf mois après, ma fille vint au monde. Incapable de m’occuper d’elle, je l’abandonnai devant cette maison. Depuis ce jour là, je me suis promise que je ne laisserai plus aucune personne marcher sur moi. Mais j’ai fini par rencontrer Florent ; qui était prêt à tout dans cette vie pour obtenir ce qu’il désire. Il m’a appris à devenir une dure à cuir ; une coriace sans cœur. Je n’ai pas hésité à le suivre dans ses magouilles et voilà là où ça m’a emmené. En prison. Tout ce qui me reste c’est de retrouver ma fille et lui léguer tout mes biens car je ne pense pas sortir d’ici avant trente ans. C’est ce que le juge a décidé hier à mon procès. Je dois à présent faire face à mes mauvaises actions du passé. Thuram aussi me rend la vie difficile. Mais il a quand même raison. J’ai kidnappé sa fiancée et détruit leur relation. Si j’étais à sa place, peut être que je ferai pire.
Pour ce qui est de ma fille, y’avait un collier en argent à son cou lorsque je me m’étais débarrassée d’elle à l’époque. Au cas où elle est toujours en vie, ce sera la seule piste à suivre.
*Ville de Lomé*
****Madji****
Moi qui suis à sec, Naomi s’est encore permise d’aller me créer des problèmes. Voilà que le docteur vient de nous remettre une facture de deux cent mille francs pour son traitement. Où vais-je trouver une pareille somme ? Je ne sais plus quoi faire. Si je savais, je n’allais même pas lui permettre de venir habiter ici avec les enfants. Hum, elle restera ici à l’hôpital nettoyer les carreaux pour rembourser les frais de soins sinon moi je n’ai plus rien comme économie. Je suis même dépassé par son attitude.
****Nick****
Je dois chaque soir sortir et aller me mettre dans un rayon de cent mètres de la maison de Thérèse afin qu’elle puisse sortir que je la vois mais c’est impossible. Elle ne sort jamais de chez elle. La dernière fois, un chien berger qui était devant la maison d’en face m’a poursuivit et j’ai du filer plus que Ulsain Bolt dans les courses vitesse de cent mètres aux jeux olympiques. Mais cette pourriture d’animal a réussi à me mordre la cheville droite.
Fin de la saison II
A suivre prochainement la saison III (la finale)
Ce fut un plaisir. De passage merci aux fans.
Par Koffi Olivier HONSOU
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