La maison hantée Saison II Chapitre 6

Write by Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON II 


Likez avant lecture.


****Chapitre 6 : Le retournement de situation (1) ****


                                     *Ville de Tsévié*


                                      **** Rachel****


Si Dieu ne vous tue pas, alors sachez que l’être humain ne pourra rien contre vous. J’ai débattu ces derniers temps contre la mort mais  par coup de chance, j’en suis sortie indemne. Cet homme qui je croyais être de mèche avec l’autre ravisseur m’a caché dans cette forêt pour que vive. A la place de ma vie, il a perdu celle de sa femme et j’en suis désolée pour ça. Des fois dans la vie, on fait des choix avant de se rendre compte des conséquences que cela peut occasionner mais je crois qu’Arsène a voulu juste sauver sa femme de cette maladie. Dommage qu’il n’ait pas pu arriver. Il m’a sauvé la vie et je lui dois un retour  malgré qu’il fasse parti de mes ravisseurs. Pour Rose, je suis déjà sous terre, comme ça il aura la main mise sur Thuram mais je suis désolée de lui faire ce plaisir. J’espère qu’elle pourrira en prison après ce qu’elle m’a fait. Sur ce, pour se racheter auprès de moi et de la nature en général, Arsène m’amena à la police où j’ai déposé une plainte suivie de son témoignage. Il a tout avoué et après fut mis en garde à vue jusqu’à ce que les autres soient interpellés pour le procès. J’espère que cette fois ci, la police et la justice feront bien leur travail. La commissaire Amandine informa Thuram et quelques instants plus tard, il débarqua. Vous n’imaginez pas sa joie  lorsqu’il a posé ses yeux sur moi. Je me suis levée et se jetai dans ses bras tout en criant de joie en oubliant que nous sommes dans un poste de police.


Lui : Ma chérie, si tu savais à quel point tu m’as manqué. Je t’ai cherché en vain partout dans cette ville et ses environs mais pas de tes traces.


Moi : Oui, je sais. La commissaire m’a tout raconté. De la mort d’Ella, de la domestique à maintenant. J’ai raté beaucoup de choses par ici on dirait. 


Lui : Elle m’a aussi raconté pour Rose. Donc depuis tout ce temps, elle te séquestrait et jouait la sainte avec moi comme si de rien n’était ? Quelle méchante sorcière et garce celle là ! Je vais la tuer de mes propres mains. 


Moi : Non, Thuram, tu ne feras rien. Laisse la police et la justice faire leur travail. Je viens juste de te retrouver et je n’aimerais pas que toi aussi tu ailles en prison. Tu sais, j’aimerais retrouver mon train de vie d’avant et pour ça, recommençons tout à zéro. Avec ce fœtus aussi qui grandit dans mon ventre, je ne suis plus sûre d’avorter. On doit discuter de tout ça alors s’il te plaît ne fais rien qui pourrait nous séparer de nouveau.


Lui : Hum, okay. Mais dès demain matin, elle verra ma démission sur son bureau. Je ne peux pas travailler avec une personne qui a tenté de tuer ma fiancée.


Moi : Ne t’en fait pas pour elle, je suis sûre que la police est en ce moment même de passer à son arrestation. D’ici peu, elle sera là. J’ai hâte de voir sa tête.


Lui : La prison ne lui suffit pas après tout ce qu’elle t’ait fait. Elle mérite pire que ça je t’assure.


Moi : Hum, calme toi. Elle prétend avoir fait tout ça par amour pour toi. 


Lui : Quel amour ? C’est une psychopathe celle là et je n’ai plus aucune envie de voir sa tronche de criminel. 


Moi : Quand on parle du loup, on voit sa queue. Voilà elle que les policiers trainent par ici.


A leurs approches.


Thuram : Donc c’est toi Rose qui a kidnappé Rachel depuis tout ce temps mais en jouant la sainte ni touche avec moi ? Je partage ta douleur, je compatie à ta douleur, n’oublie pas de me faire signe au cas où tu auras besoin de quelque chose. On la retrouvera Thuram. Tout ça n’était que des balivernes. T’es pire que le diable !


Rose : Je ne sais pas de quoi tu parles Thuram. Je suis innocente. Et tu verras que dans peu de temps, cela sera prouvé.


Rachel : Toi innocente après tout ce que tu m’as fait endurer ? Tu leur as demandé de me tuer espèce de criminel.


Rose : (Rires) ça c’est au juge d’en décider.


C. Amandine : Ca suffit, avancez madame Rose. Vous partagerez pour le moment votre cellule avec Arsène. Votre prétendu homme de main jusqu’au procès.


Rose : Vous allez me payer tout ça. Je vous le jure. Dès que je sortirai d’ici, je commencerai par toi Amandine.


C. Amandine : Ah oui c’est ça. Jacasser comme vous pouvez. Vous croyez que l’argent peut tout acheter ? 


Rose : Eh bien vous ne savez rien du tout.


Dans la cellule.


Rose : Espèce de traite ! Comment as-tu pu la laisser en vie ?


Arsène : Je ne suis pas un meurtrier madame. Dès le début, je n’appréciais pas du tout votre idée de la tuer.


Rose : Ecoute abruti, on ne se moque pas de moi de la sorte comme tu viens de le faire. Tu as pris mon fric pour ensuite me trahir. Tu le payeras cher.


Arsène : Eh bien, il n’y a qu’une seule mort. Mais avant que vous me tuiez, je ferai en tel sorte que vous ne faisiez plus de mal à quelqu’un. Je n’ai plus rien dans ce monde. J’ai déjà perdu ma femme alors vous pouvez faire ce que vous voulez mais si je tombe, vous tomberez également.


Rose : T’as du cran ! Tu ne sais pas encore à qui tu as affaire. Je vais te torpiller, t’écraser et te donner en pâture aux animaux. Comme ça tu s’auras qu’on ne se moque pas de moi de la sorte. Tu crois que je vais faire une journée dans cette cellule de merde ? Prépares-toi à recevoir le retour de flamme.


                                        ****Dovane****


Je regardais les informations à la télévision ce matin lorsque je tombai sur l’arrestation de Rose pour avoir séquestré Rachel. Arsène aussi a été arrêté et pire Rachel est vivante. Comment cela soit possible ? Arsène s’est donc foutu de nous de la sorte ? Eh bien merde, je suis aussi dans de sales pétrins. Faut que je quitte la ville sinon la police sera là dans quelques instants.  Attendez, ils sont déjà là. Que faire ? Me retournant, je vis trois hommes en civile avec des armes silencieuses. A voir leur allures et avec mon expérience, je conclus sur le champ qu’ils ne sont pas des policiers. Comment ont-ils fait pour entrer chez moi sans que je ne le sache ?


Moi : Qui êtes-vous ? Et comment êtes-vous entrés ici chez moi ?


L’un d’eux : Allez, suis-nous, le patron veut te voir sur le champ. 


Moi : Comment ça ? Je n’ai aucun patron !


Lui : Tu la fermes et tu nous suis avant que la police ne vienne retrouver ton cadavre ici. A toi de choisir. Tu nous suis ou on te tue ici.


Moi : Okay d’accord d’accord, je vous suis. Ne tirez pas s’il vous plaît.


C’est ainsi que je les suivis jusqu’à leur vanne derrière la maison où ils me bandèrent le visage. Nous roulâmes à plus d’une heure de temps sans que je ne sache où est-ce qu’on allait. Et s’ils m’amenaient quelque part dans un lieu sûr pour me tuer et ensuite faire disparaître mon corps ? Ils parlent de patron pourtant je n’en ai plus à part Rose et là voilà derrière les verrous. Alors, de quel patron pouvaient-ils parler ? Peu de temps après, le vanne s’arrêta et ils me firent sortir toujours avec les yeux bandés me trainèrent jusqu’à je ne sais où. Le bandage fut enlevé et je vis un homme bien habillé au bord d’une grande piscine dans une grande et superbe maison touffue de gardes du corps.


Lui : Petit, ça va ?


Moi : Oui monsieur. 


Lui : Me connaissez-vous ?


Moi : Non monsieur.


Lui : Eh bien, je suis Florent. Le mari de celle pour qui vous commettez les actes sordides. 


Moi : Euh monsieur……


Lui : Fermez-la et écoutez-moi bien. Vous allez faire ce que je vous dis et vous serez bien récompensé.  La police veut faire incarcérer ma femme à cause de ce petit incident mais on va inventer un alibi pour leur trouver d’autres coupables d’autant plus que vous êtes aussi concerné. Je vais de ce pas sauver la peau de ma femme et la votre si vous suivez bien à la lettre mes consignes. 


Moi : Que dois-je faire monsieur ?


Lui : Au fait, je me suis déjà chargé de tout. Vous allez vous rendre à la police et leur donner cette enveloppe. Il y a tout là dedans pour faire retomber la situation sur Rachel et Arsène. J’ai besoin de Rose pour ma campagne alors, je ne la laisserai pas aller en prison en ce moment même. Vous allez dire à la police que c’est purement un coup monté de Rachel et d’Arsène pour faire tomber Rose parce qu’elle convoitait son fiancé Thuram. Ils ont planifié tous les deux l’enlèvement. Pendant tout ce temps, ils ont séjourné dans un hôtel de luxe dont les preuves figurent dans l’enveloppe pour faire croire au reste du monde qu’elle a été enlevée. 


Moi : Mais monsieur, et l’entrepôt où nous l’avons séquestré ? La police peut découvrir cela et je pourrais aller en taule pour de vrai.


Lui : Si tu fais bien ce que je te dis, personne n’ira en taule. L’entrepôt n’existe plus depuis ce matin. Mes hommes se sont chargés de le faire disparaître. Revenons maintenant à toi. Tu leur diras que tu es l’ami d’Arsène et depuis le début, tu étais contre l’idée c’est pour cela qu’ils ont voulu te faire tomber avec Rose. Si tu fais bien cela, tu auras un virement de dix millions de francs CFA sur ton compte dès la soirée.


Moi : (Rires) Ne vous inquiétez pas monsieur. Pour une somme de dix millions, je tuerai même ma mère. Comptez sur moi. Je ferai tout ce que vous m’avez dit à la lettre. 


Lui : A présent, mes hommes vont te ramener chez toi. Tu te laisseras prendre par la police mais d’ici demain matin, toi et Rose serez libres.


Moi : D’accord monsieur.


                                      ****Florent****


Passant un coup de fil à mon ancienne camarade de classe qui est actuellement juge.


Moi : Allo, Pénielle, comment vas-tu ? 


Elle : Florent, que ça fait un bail. Quoi de neuf frangin ? Après m’avoir aidé pour ma nomination, je n’ai plus eu de tes nouvelles. 


Moi : Oui ma chère. L’aspiration devient brulante lorsqu’on s’y rapproche.


Elle : (Rires) Dans quelques instants je ne pourrais plus t’appeler par ton nom mais par monsieur le président. Mon chef suprême.


Moi : Haha, et je ne t’oublierai pas pour les services que tu m’as rendus.


Elle : Non, c’est plutôt à moi de te remercier. Sans toi, je ne serai pas à cette place. 


Moi : Parfait. J’ai besoin que vous faites une dernière chose pour moi.


Elle : Il n’y a pas de problèmes monsieur le président. (Rires). Dites-moi ce que je dois faire et vous ne serez pas déçus.


Moi : D’accord. 


                                    ****Francine****


Rachel est de retour. Voilà que je ne peux même pas aller lui rendre visite pour partager ce moment avec elle. Je suis coincée en moi-même parce que j’ai couché avec son homme en son absence. Que ferai-je en sa présence ? Pourrais-je la regarder dans une glace ? Mais bon, ce n’est pas la fin du monde quand même. Il existe bien ces genres de situations bien avant moi et je ne suis pas la première personne à coucher avec le copain de mon amie d’autant qu’il me plaît énormément. Mais ne dois-je déjà pas avoir mes menstrues ? Ca doit normalement venir avant-hier. J’ai un cycle régulier. J’espère que je ne suis pas tombée enceinte hein. Merde ! Vaut mieux aller faire un test de grossesse sur le champ.


                                        ****Eddy****


Moi, s’adressant à madame Rose.


Moi : Madame Rose, je suis Eddy.  Monsieur Florent m’a choisi pour vous défendre. Donc à partir de maintenant, vous ne direz rien à la police sans d’abord passer par moi. 


Elle : D’accord. J’espère qu’il fera en sorte que d’ici demain je sorte de ce merdier.


Moi : Ne vous en faites pas. Il a un plan qui est déjà en exécution. C’est pour cela je vous demande de ne rien dire à la police sans ma présence. D’ici demain, vous sortirez d’ici je vous l’assure. Alors, gardez le sang froid et la tête haute.


Elle : Merci Eddy.


Moi : Je vous en prie.


                                           ****Joël****


Moi au prêtre Joseph.


Moi : Donc ce crétin veut vous soutirer dix millions de francs CFA ? 


Lui : Je t’assure Joël que tu dois me le ramener ici vivant avec cette maudite clé USB pour que je puisse le tuer de mes propres mains.


Moi : Ne vous en faites pas parrain. Considérez déjà que c’est fait. On va essayer de localiser le téléphone avec lequel il appellera pour nous fixer le rendez-vous.


Lui : Ok fiston. Il ne doit pas nous échapper.


Moi : Ai-je une fois failli à ne serait-ce qu’une de vos missions ? 


Lui : Non, je compte sur toi.


Moi : mais dites-moi parrain, je croyais que l’histoire de la clé était terminée avec la domestique et son frère ?


Lui : Moi de même mais ne t’en fais pas, cet abruti nous dira où est-ce qu’il l’a trouvé lorsque nous l’aurions attrapé. Il croit se foutre de moi de la sorte. Il ne sait pas encore de quel bois je m’échauffe.


Moi : On va le retrouver et vous en ferez de lui ce que vous voulez. Je vous le livrerai sur un plateau d’argent.


                                   **** O Désiré****


Je sais que je suis fini. Plus personne ne viendra à mon secours ici. Et le pire, j’ai menacé le prêtre Joseph devant Joël. Je suis sur et certain qu’à l’heure là, ils seront en train de traiter le dossier de ma mort alors faut que je me dépêche pour le dénoncer avant qu’ils ne m’assassinent. Avant que la commissaire et le procureur n’arrivent, j’ai écrit une lettre dans laquelle j’ai tout avoué que j’ai remise à mon voisin de cellule. Il devrait le remettre à la police au cas où quelque chose m’arrivait ce qui m’empêcherait de me confesser. Il le prit et me promit qu’il en fera bon usage. Toujours dans la salle d’infirmerie, je vis approcher deux gardes. Ils éteignirent les lumières et l’un saisit l’un des oreillers qui se trouvait sur mon lit et commença  à m’étouffer avec.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


Blogdeverdo.WordPress.Com


Page facebook : Les chroniques de Verdo Lompiol et La force de l'écriture


Amazon kindle : Verdo


Muswada ; Verdo


Whatsapp ; 00228 90509882


Copyright février 2019


Tous droits réservés

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

La maison hantée