La maison hantée Saison III Chapitre 12
Write by Verdo
Les chroniques de Verdo Lompiol
La force de l'écriture
LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)
SAISON III
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*** Chapitre 12 : Comment s’en sortir ****
****Ville de Tsévié****
****Florent****
Grand Maître : Tu vas payer pour le fait de nous avoir trahi. Mais aujourd’hui, c’est juste une visite de courtoisie. Je profite pour t’informer que ton âme ne t’appartiendra plus une fois que la police fera de toi ce qu’elle voudra. Tu nous as désobéi jeune homme. Tu aurais pu devenir président de la république juste en tuant cette Rose et cette petite fille mais tu as préféré échanger leur place contre la sienne. Je t’avais bel et bien prévenu mais tu ne m’avais pas écouté et te voilà qui nous servira de cobaye.
Moi : (…)
Un policier entra dans la salle et il disparut sur le champ.
Lui : M. Florent, je viens vous amener pour votre interrogatoire. Tournez-vous pour que je puisse vous mettre les menottes.
Moi : Hum okay.
Quelques instants plus tard, il m’amena en salle d’interrogatoire où tous les chefs m’y attendaient avec impatience. Dans les yeux du procureur et du capitaine de prison de la ville de Lomé, je peux lire de la rage et de la colère.
Le procureur : Eh enfin vous voilà M. Florent ! J’avoue que ça n’a pas été facile de vous retrouver. Prenez place et faites comme chez vous.
Moi : Que voulez-vous ? Si c’est pour me questionner sur l’endroit où se trouve Joseph, laissez-moi vous prévenir que je ne sais rien du tout.
Le procureur : (Rires ironiques) : Vous êtes donc aussi un loup solitaire tout craché comme lui qui fait chemin tout seul. Laissez-moi vous dire quelque chose que vous ignorez. A votre avis, qui vous a balancé ? Celui que vous croyez protéger s’est foutu de votre gueule en vous livrant à nous. Tâchez de ne pas oublier ça. Vous et les cinq loubards aurez la peine capitale alors si vous voulez obtenir la clémence du juge, coopérez et dites-moi où il se cache. Cet homme en complicité avec vous a enlevé trois innocents et personne ne sait s’ils sont toujours vivants ou pas.
Alors parlez ! Avouez !
Moi : (Abasourdi) Non, c’est une de vos tactiques pour me faire parler. Je ne dirai rien sans la présence de mon avocat. Le prêtre Joseph ne peut jamais me trahir.
Le procureur : Quel avocat ? Tous ont refusé de vous défendre même ceux commis d’offices. Vous êtes dans la merde jusqu’au cou monsieur Florent.
Moi : De toutes les façons vous n’obtiendrez rien de moi. Faites ce que bon vous semble.
Le procureur : Je crois que ceci vous fera changer d’avis.
(Il me sortit un enregistrement téléphonique dans lequel Joseph leur donnait nos positions. Ce sale fils de pute nous a vraiment balancés !)
Le procureur : Alors, vous êtes prêts à parler ou pas ? Monsieur le protecteur ?
Moi : (…)
Le procureur : Vous n’avez plus d’autres choix. C’est ça ou la peine capitale.
**** Le sergent-chef Ali****
Dans la cellule où nous sommes incarcérés mes cinq amis et moi se trouvait aussi Fred et un certain Steve qui selon mes sources d’informations était commandant de la prison civile de Tsévié. Apparemment ils nous ont tous eus ; cet enfoiré de prêtre et son ami. Fred s’approcha de nous.
Lui : Eh Sergent j’aimerais vous parler de quelque chose.
Moi : De quoi veux-tu me parler toi ? Ne vois-tu pas que j’ai assez de soucis pour que tu la ramènes par ici ? D’ailleurs j’aimerais que tu me dises le pourquoi tu es en cellule avec nous. Qu’as-tu rendu comme service à Joseph ?
Lui : Eh bien, c’est de ça que j’aimerais vous parler. Mon travail consistait à vous filmer ; vos réunions secrètes et tout et puis ensuite les déposer sur le bureau du capitaine Pacôme avec les relevés du transfert d’argent qu’ils vous ont faits.
Moi : Espèce d’imbécile ! C’est donc toi qui nous as livrés à la police ? (Serrant son col de chemise).
Lui : Non sergent. J’étais sous l’emprise de ces fous tout comme vous. Ils m’avaient promis une énorme somme d’argent en échange que j’ai reçue plus tard. Je suis désolé.
Moi : Tu es désolé ? Je vais te tuer !
Steve intervient.
Steve : Ecoutez ! Calmez-vous. Ces hommes se sont juste servis de nous et à présent nous sommes dans la merde. Nous devons trouver un moyen pour éviter la peine capitale.
Moi : (…) Putain, qu’est-ce qui m’a poussé à fourrer ma tête dans cette histoire ? Ces hommes ont fait des choses horribles et mes amis et moi les avons assistés. Nous ne nous en sortirons pas les gars même si on balance au procureur tout ce que nous savons.
Steve : Vous avez raison mais au moins cela nous évitera d’être pendu comme des vulgaires animaux.
Moi : J’ai une idée. Et si nous aidons la police à retrouver les trois innocents qu’ils ont kidnappés. Je suis certain que Joseph ne les a pas encore exécutés.
Steve : C’est une bonne idée.
**** Moi****
Quand tout sera terminé, même si je dois y laisser ma vie, je ferai payer à Florent et à Joseph d’être foutu de notre gueule. Quant à Florent, gare à lui si on le mettait dans la même cellule que nous. Il ne verra pas le lever du jour. Je lui promets. On ne se fout pas de moi de la sorte ! Après tout ce que j’ai fait moi et mes hommes pour les aider à s’évader, ils n’ont pas hésité à nous balancer aux flics pour nous nous faire travailler avec eux.
**** Le procureur****
L’interrogatoire s’est bien passé contrairement à ce que je pensais. Florent n’a pas hésité à tout balancer sur Joseph et le reste du plan. Selon lui, les trois kidnappés sont toujours en vie mais Joseph compte les brûler vifs dans les heures à venir. Pour ça j’ai dépêché la chef de la police en personne sur cette mission. Qu’elle aille avec ses hommes sauver ces innocents et me ramener ce psychopathe ici. J’ai confiance que cette fois-ci c’est la fin.
**** Florent****
Ce fils de pute m’a livré à la police malgré tout ce que j’ai fait pour lui. Il va me le payer très cher. Il s’est foutu de ma gueule celui-là ! Même mes démons, il ne les a pas complètement anéantis. Comment ai-je pu été naïf pour ne pas le voir venir ?
Je vais te retrouver Joseph et te tuer de mes propres mains même si c’est la dernière des choses que je ferai.
****C Amandine****
Sous les ordres du procureur, mes hommes et moi sommes partis à l’adresse que nous a donnée Florent mais trop tard, nous étions arrivés. Joseph s’est tiré laissant sur place une cabane en feu. Nous n’avions pas pu éteindre le feu parce que les flammes étaient tellement puissantes. Jusqu’à l’arrivée des pompiers, tout est complètement parti en vrille mais ils ont quand-même réussi à l’éteindre. Dans les cendres se trouvaient trois squelettes. Leurs autopsies dentaires prouveront plus tard que ce sont Ella, Honorine et Andréas. Cette fois-ci ce fumier les a tués. Toute la police est sous le choc. Si seulement si on parvient à lui mettre la main dessus, il saura que la colère des hommes en uniforme est pire que l’enfer.
****Thierno****
Johannita : Calmes-toi frangin. Ce n’est pas de ta faute ce qui s’est passé.
Moi : (Sur tous les nerfs) Putain, ne me dis pas de me calmer ! C’est de ma faute Johannita ! J’ai juré protection à ces trois personnes et voilà qu’elles sont mortes. Il les a brûlées sœurette ! Tu te rends compte ? Ce psychopathe les a tuées. Je n’ai pas tenu ma promesse et je me sens si mal.
Johannita : Je comprends frangin. Ce que cet homme a fait est ignoble mais ce n’est pas de notre faute. Nous avons fait notre travail.
Moi : Quel travail sœurette ? Quel travail avons-nous fait ? Nous avons laissé ce fou tuer ces trois innocents ! Il se croit au-dessus de tout le monde et même la police et les autorités ne peuvent le capturer !
Johannita : Garde ton calme frangin. N’oublie pas que nous sommes des policiers et nous devons grader notre calme quelque soit les circonstances. Ce que nous devons faire à présent c’est de retrouver ce psychopathe pour qu’il paie pour ses crimes.
Moi : (Hum) Je le tuerai Johannita. Si c’est nous qui le retrouvons. Il a tué mes parents !
Johannita : T’es fou ou quoi Thierno ? Tu veux aller en prison le reste de tes jours ? Je ne te laisserai pas faire.
****Rachel****
Moi : Thuram, donc tu veux me dire que cet homme a brulé vif la sœur Ella, Honorine et son frère ?
Lui : Hum malheureusement oui ma chérie. Et le pire dans tout ça, il s’en est tiré.
Moi : Il ne mérite pas la prison celui-là. Que le Seigneur assure le repos de l’âme de ces pauvres gens et qu’il nous préserve des types comme Joseph ! Sœur Ella oh, Seigneur ! Qu’adviendra-t-il des orphelins dont elle s’occupe ?
Lui : Je n’en sais rien mon cœur. Nous sommes arrivés. Mon père doit nous attendre depuis longtemps.
Moi : D’accord. C’est cool par ici. Ah Dieu merci que je ferai la connaissance de mon beau-père aujourd’hui. Celui dont tu ne cesses de me parler souvent.
Lui : Ah bien-sûr. Les problèmes qu’ont rencontrés notre relation depuis tous ces derniers temps ne l’ont pas permis. Aujourd’hui est un nouveau départ pour nous. Allons-y.
Moi : Okay chéri.
****Le détective Abdul****
Ce matin, je me suis rendu à la prison civile de Tsévié pour faire part des premiers résultats de l’enquête à ma cliente Rose.
Moi : Bonjour madame Rose. Comment allez-vous ?
Elle : Plus ou moins bien détective. Vous avez des résultats ?
Moi : Oui, c’est précisément pour ça que je suis là.
Elle : Je suis alors suspendue à vos lèvres.
Moi : Au fait dans mes recherches, j’ai découvert qu’une famille a adopté votre bébé alors je me suis lancé à leur recherche ; ce qui m’a conduit jusqu’à leur ancienne demeure. Une jeune femme m’a fait savoir qu’elle y habitait auparavant mais suite à un problème, elle était obligée de rendre le domicile à son père. J’ai quand-même réussi à avoir leurs numéros de téléphone. La jeune femme m’a dit qu’ils ont adopté une jeune fille du nom de Rachel mais cette dernière est maintenant une femme. Après elle, ils n’ont plus eu d’enfant. Je crois que cette Rachel est votre fille.
Elle : Rachel ?
Moi : Oui madame.
Elle : Et as-tu déjà contacté cette famille pour parler avec elle ?
Moi : Oui, mais elles vivent au nord du pays et je suis venu vous informer que je m’en vais pour trois jours afin d’éclaircir cette histoire.
Elle : D’accord détective. Vous avez mon feu vert. Je vous remercie pour tout l’effort que vous abattez pour moi.
Moi : Je vous en prie madame. Je fais juste mon travail. Et j’espère que tout sera réglé dans peu de temps.
Elle : Je l’espère aussi.
Moi : Je vais devoir vous laisser madame
.
****Rose****
Donc ma fille aurait comme nom Rachel ? Hum, cela me rappelle tout ce que j’ai fait subir à la fiancée de Thuram qui se nomme aussi Rachel. Mais je ne suis pas sûre que ça soit elle. Si c’était le cas je le saurai depuis à travers mon intuition de mère. Mais le fait que ma fille porte le nom de Rachel me rappellera toujours tout ce que j’ai fait à celle-ci. Hum, que Dieu fasse que ce ne soit pas elle.
****Blake****
Mon fils m’a présenté sa copine Rachel. C’est une demoiselle magnifique et pleine de charme. Mais quelque chose m’est arrivée à sa vue. J’ai reçu un choc électrique dès que mes regards ont croisés les siens et son histoire m’a beaucoup fait pleurer. Sa mère l’a abandonnée dès sa naissance et c’est d’autres personnes qui se sont occupées d’elle. Je crois qu’avec l’aide de mon fils, elle retrouvera les traces de sa mère biologique tout comme moi je ferai face à Rose dans quelques heures. Eh bien, c’est l’heure d’affronter mes actions passées. Je ne sais pas encore ce que je lui dirai une fois devant elle.
****Charlotte****
Rachel n’est pas la seule à chercher sa mère. Cette dernière veut aussi retrouver ses traces. Dieu merci que bientôt tout rentrera dans l’ordre. Un monsieur nous a appelé soi-disant qu’il est détective privé engagé par la mère biologique de Rachel pour la retrouver. Il a promis se déplacer et venir s’entretenir avec nous dans les jours à venir. Je crois que c’est l’occasion aussi pour notre fille de connaître sa mère. J’espère que tout se passera bien avec ce monsieur.
****Francine****
Le docteur m’a finalement libéré. A présent que j’ai retrouvé ma santé, je peux me débarrasser de Martin et séduire ardemment Thuram. Il n’est même pas venu me chercher à l’hôpital. Je crois qu’il m’en veut avec l’histoire de la bagarre avec Martin. Après lui avoir tout expliqué, je crois qu’il me comprendra et surtout me pardonnera. Ah Thuram ; que je l’aime cet homme sans moi-même connaître la raison.
Une fois chez lui, ce que je vis me fit redescendre sur terre. Rachel est au salon en train de regarder la télévision. Vu l’état dans lequel se trouvait l’appartement, je me suis fait l’idée sur ce qui pouvait bien se passer. Je laissai subitement ma valise.
Moi : Rachel ? Euh ! Euh ! Qu’est-ce que tu fais ici ?
Elle : Ah Francine ! Soit la bienvenue. J’ai même oublié que tu descendais de l’hôpital aujourd’hui. Mais comme tu peux le voir, je suis venue depuis hier rendre visite à mon futur mari. Nous avons remis les horloges en marche et nous avons même joué toute la nuit à papa et maman ; chose que nous n’avions jamais faite mais à partir de maintenant, il n’y aura plus de tabou entre lui et moi. Nous le ferons dès que nous en aurons envie. T’en penses quoi ? Pourquoi ne t’asseyes-tu pas à mes côtés pour que je te raconte tout à la lettre comme au bon vieux temps ?
Moi : (Abasourdie et choquée) Je… Je ne savais pas que tu étais rentrée. On discutera plus tard. Pour le moment, je dois me doucher et me reposer. Ravie de t’avoir vu Rachel.
(Traînant ma valise jusqu’à l’autre chambre)
Elle : Quoi Francine ? Tu t’en vas déjà ? Mais bon ce n’est pas grave. Il faut que tu commences par t’habituer à vivre seule ici dorénavant parce que Thuram déménagera cette semaine.
****Moi****
Mon cœur a failli se déchirer en entendant cette nouvelle. Thuram déménage avec Rachel ? Quel sacré coup ! Je ne le voyais pas venir celui-là ! Je comprends maintenant pourquoi il était indécis lorsque je lui parlais de nous deux à l’hôpital. Il s’est réconcilié avec sa bien-aimée. Hum. Moi qui pensais avoir une chance avec lui ; maintenant tout est fichu. De toutes les façons je savais au fond de moi que tôt au tard ce sera elle Rachel ou moi Francine. Mais mon cœur ne peut pas comprendre. Je l’ai perdu pour de bon.
****Thuram****
Après le super déjeuner que nous avions pris ensemble, nous déposâmes Rachel chez moi. Elle voulait arranger ma chambre et prendre ses affaires. Le vieux et moi, nous prîmes le chemin de la prison civile où est enfermée Rose. Peu de temps après, nous arrivâmes. Je confiai la clé de mon bolide à un de mes subalternes puis nous entrâmes et prirent place en attendant que Rose soit amenée. Mon père était silencieux et nerveux. Je pouvais le sentir.
Moi : Ça va père ? Tu tiens le coup ?
Lui : (…) A vrai dire, je ne sais pas. Je me sens si honteux et horrible.
Moi : C’est normal. Si tu veux vraiment partir tranquillement, c’est la plus juste des solutions. Parle-lui profondément. Il faut que les paroles proviennent du plus profond de ton cœur. Ce n’est pas une tâche facile mais je suis là pour t’épauler.
Lui : Merci pour le soutien fils. J’étais bien décidé mais maintenant je suis indécis.
Moi : Ne parle pas comme ça père. Tu dois aller jusqu’au bout. Ne laisse pas cette peur te recaler. Tu dois assumer tes actes comme un vrai homme. C’est ce que tu m’as toujours appris non ?
Lui : Si ! Si ! Mais…
Moi : Mais quoi ? Regarde, voilà elle qui arrive. Prends une profonde respiration et ressaisies-toi.
Rose arriva et prit place devant nous mais dès qu’elle posa les yeux sur mon père ; elle se sentit très mal à l’aise et fit une crise qui la fit tomber sur le sol. Les gardes qui sont mes hommes viennent l’amener urgemment à l’infirmerie. Je me rendis compte que c’était une mauvaise idée de faire venir mon père. J’espère qu’elle s’en sortira.
(Me tournant vers mon père)
Moi : Allons-y père. C’en est trop pour moi aujourd’hui.
Lui : Okay fils, allons-y.
Moi : Il faut que je me change les idées.
Lui : Moi de même.
****Arsène****
Je regarde ce poison (le cyanure) et je me demande si je dois l’avaler pour terminer avec mon existence. Ma peine et chagrin risquent de m’enfoncer de nouveau dans l’alcool ; ce que je ne permettrai plus. Vaux mieux en finir avec ma vie que de replonger dans l’alcool pour une femme qui ne la mérite pas.
A suivre
Ne ratez pas le chap 13
Par Koffi Oliver HONSOU
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