La maison hantée SAISON III (INTRO)

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LA MAISON HANTÉE (Série littéraire). 


****SAISON III****


                                    *INTRO*


                             *Ville de Lomé*


                                 ****NICK****


Bienvenue les supers fans de la maison hantée. Ça fait un bail par ici hein. J’espère que nos délires vous ont manqués et que vous attendiez avec impatience le dénouement de notre fameuse histoire. Moi, personnellement je suis ravi de commencer une nouvelle aventure avec vous. La dernière fois, ce berger ne m’a pas loupé et il m’a fallu toutes mes économies pour me faire soigner dans un centre de santé digne du nom. Actuellement je suis sur la paille sans un rond en poche mais cela ne m’empêche pas de continuer à penser à la jolie Thérèse qui m’obscurcit l’esprit. D’ailleurs, je ne sais pas ce qu’elle a de si spécial pour m’hypnotiser en pleine galère ! Est-ce moi qui délire ? Je ne sais pas, d’autant plus qu’elle a un petit ami et il n’était pas tellement content de nous voir ensemble tous les deux la dernière fois. Je suis conscient que le terrain est déjà bourré de mines mais inconscient de ce qui me pousse à y roder autour. Je viens à peine de commencer les cours avec une incapacité à me concentrer. Tout ce qui me passe par la tête c’est Thérèse. Même en dormant je ne fais que rêvasser  d’elle et moi en pleins ébats sexuels ; que si je ne la saute pas je ne serai pas tranquille. Faut que le père m’envoie quelque chose sinon c’est mon cadavre qu’il viendra ramasser ici à Lomé. Sur ce rebienvenue dans la Saison III de la MAISON HANTEE.


                             ****Kyrielle****


Voulez-vous savoir ce que j’ai fait pendant tout ce temps ? Et bien je suis parti à la pharmacie chercher des antalgiques pour ma mâchoire parce que façon dont Fernando a failli ôter toutes mes trente deux dents là, il n’y a que panadol ou doliprane pour les remettre en place et depuis tout ce temps le père de Gladys ne fait que me traquer comme une bête sauvage puisque je suis responsable de tout ce qui arrive à sa fille. D’abord je l’ai engrossé ça ne me suffit pas et il a fallu que je me plonge avec d’autres femmes pour qu’elle vienne nous surprendre. Que faire si malgré toutes ces niaiseries j’éprouve  encore des sentiments pour Cella ? Soyez scotchés pour la suite de mes mésaventures.


                                ****Cella****


Comment pouvez-vous laisser cet ingrat de Kyrielle me pourrir de nouveau la vie ? N’avez-vous pas pitié de moi avec tout ce qui m’arrive ? (Rires). Néanmoins je me suffis pour le gérer. Bienvenue dans la Saison III où je me consacrerai corps et âme à Fernando parce qu’il le mérite. Quelqu’un qui te montre qu’il est prêt à tout pour ton bonheur mérite à son tour toute votre attention. Quant à Kyrielle, je ne sais pas quoi faire pour qu’il me fiche la paix mais comme le dit souvent un adage africain, « demain nous dira mieux ». Je n’ai pas eu des nouvelles de ma sœur depuis qu’elle a été incarcérée. Malgré ce qui s’était passé, je me fonds intérieurement de jour en jour pour elle. Peut-être qu’un de ces jours je réussirai à surpasser cette colère que je lui éprouve en lui rendant visite. 


                              **** Fabrice****


S’adressant à Luciano :


Moi : j’ai toujours un doute frérot en ce qui concerne ce jeune homme avec qui elle était l’autre fois. Il ne m’a pas inspiré confiance. 


Lui : relaxe  frérot, elle te l’a déjà présenté comme son ami. Que veux-tu de plus ?


Moi : oui mais la façon dont il lui souriait et la regardait ne m’a pas plu.


Lui : (Rires) arrêtes bon sang ! S’il ne t’inspire pas confiance crois au moins en ta petite amie. Tu me fais marrer Fabrice avec ta jalousie qui n’a même pas lieu d’être. Je te croyais coriace et indifférent aux sentiments.


Moi : arrêtes de te moquer ce n’est pas drôle je ne fais que protéger mon territoire.


Lui : tu es vraiment amoureux mon frère mais n’oublie pas qu’en voulant trop protéger, on finit par faire chier notre protégée. Si elle te dit que c’est son ami alors c’est  son ami. Ne va pas loin. Ne laisse pas ce début de jalousie te faire grimper au stade possessif.


                        ****Prêtre Joseph****


Ces enfoirés pensent que tout est accompli mais dans cette saison tout ne fait que commencer. Ils croient avoir fini avec moi mais ils ont tort. Avec force, je leur frapperai l’endroit où ils auront plus mal. Avec le plan que moi et Florent avons déjà établi, ce n’est qu’une question d’heure pour qu’on se tire d’ici. Dès que cela sera fait, primo je renoncerai à tout ce qui me lit au puissant seigneur en rendant ma soutane et secundo je leur marcherai un à un dessus ; sur tout ces batards qui m’ont trahit et ceux aussi qui sont ressuscités. Vive ma vengeance et Vive *la maison hantée*


                              *Ville de Tsévié*


                                ****Rachel****


Assise sur le bench de l’hôpital, je grommelai contre moi-même. Si et seulement si je lui avais permis qu’on ait cette discussion elle ne serait pas là entrain de se débattre entre la vie et la mort. Pauvre Francine malgré tout ce que tu m’as  fait endurer je suis responsable de ce qui t’arrive. Espérons que tu t’en sortes sinon je ne me le pardonnerai jamais. Amandine s’approcha :


Elle : est-ce qu’on peut parler une seconde Rachel ?


Moi : euh, bien sûr commissaire.


Elle : tout d’abord  je suis vraiment navrée pour ce qui est entrain de se passer, elle m’est rentrée dedans sans que je m’en aperçoive


Moi : vous n’êtes pas à blâmer commissaire tout ceci est de ma faute j’aurai pu l’éviter.


Elle : mais de quoi parles-tu ? Et depuis quand elle et Thuram sortent ensemble ?


Moi : ah ! Commissaire c’est une longue histoire que je ne peux vous narrer maintenant. L’essentiel c’est d’unir nos prières pour qu’elle s’en sorte. 


Elle : si, vous avez raison. Je ne me le pardonnerai pas aussi au cas où il lui arriverait quelque chose. Perdre son bébé est déjà assez.


                              ****Martin****


Cela fait un bail que j’ai eu des nouvelles de ma putaine de femme Francine. Depuis cette nuit là, où elle m’a drogué en emportant avec elle toute ma fortune, je me suis juré de rester stoïque face à tout cela. Mais à présent j’en peux plus. Je pars  lui  faire payer sa trahison et soulager ma conscience. Un contact m’a informé qu’elle bosse dans un centre de santé de son pays. Dès ce soir je prendrai le vol pour le Togo. On ne se fout pas d’un français de la sorte ! A bientôt ma chère Francine. Apprêtes-toi à recevoir ma vengeance.


                         ****Charlotte****


Cela fait pratiquement vingt huit ans que mon mari et moi avions retrouvé ce bébé devant notre portail. Malgré qu’il pleurait ce jour là, son adorabilité luisait de partout. N’ayant jamais eu d’enfant, j’ai réussi à convaincre Claude mon mari à ce que nous l’adoptions. Lui aussi n’a ménagé aucun effort avant d’accepter ma proposition. Sur ce,  nous étions partis le déclarer à la police et quelques mois après, nous réussîmes à finaliser tous les documents concernant son adoption. Nous l’avions chéri, aimé et éduqué et quand vint le temps qu’elle vole de ses propres ailes, nous n’avions pas hésité à la laisser partir malgré que nous lui tenions beaucoup. La seule chose dont elle ignore jusque là c’est la vérité sur son origine et je crois qu’il est temps qu’on le mette au parfum de tout. J’ai précieusement gardé  ce collier qu’elle portait au cou lorsque nous l’avions retrouvé. 


                              ****Rose****


 J’ai fait du chemin. En prison je me suis aussi fait des amis grâce à ma fortune. L’une d’entre elle m’a mise en contact avec un détective privé afin qu’il puisse retrouver ma fille. J’espère obtenir des résultats dans un laps de temps. Si seulement l’occasion m’est permise de sortir de ce trou, je tuerai Florent de mes propres mains. 


                           *Village de Zogbédji*


                             ****Augustine****


Emmanuel vient d’être mis sous terre et ma mère ne s’est même pas pointé ne serait ce que pour me soutenir. Quel genre de mère peut faire un truc pareil. Etre méchante jusqu’à ce point ? Hum.


                              **** Avélie****


Elles sont toutes parties pleurer aux funérailles de mon fils comme si de rien n’était. Cette douleur ne me libèrera jamais tant qu’elles ne paient pas cela. On ne sert pas de moi de la sorte !  Je vous massacrerai toutes et prendrai votre putain de  royaume ! Moi Avélie, je vous le promets.


À Suivre...


Par Koffi Olivier HONSOU


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