La surprise.
Write by Opale
***Abidjan , Côte d’Ivoire***
**Amira Porquet**
Moi(lui présentant un ensemble sexy) : celui-ci t’iras plutôt bien !
Angela ( l’aire décontenancée) : mais c’est un bout de tissu, je ne peux pas mettre ça ! Je ne vais pas faire du strip-tease non plus !
Moi(la regardant) : tu es une belle femme ronde, arrêtes un peu d’être rabat-joie Stp ! Ce sont les genres de sous vêtements très sexy que toutes les jeunes filles et jeunes femmes mettent. Il n’y a pas de quoi s’alarmer !
La vendeuse (l’encourageant) : La couleur est très belle et très chaude, l’orange flamme avec des touche de brillance, c’est très jolie et rare. Même si tu n’as pas l’intention de le mettre maintenant, tu peux le garder pour un jour spécial, du genre un week end avec ton chéri. Je t’encourage vivement à le prendre. En plus c’est le seule exemplaire qui nous reste.
Moi(Regardant la vendeuse ) : de bien lui dire ma chérie, apparemment j’suis la seule à voir le sex-appeal qu’elle dégage. La go se néglige pour rien.
Angela(levant les yeux ) : ooookkkk !! Je le prends.
J’affiche un gros sourire, c’est toujours une victoire pour moi de la faire abdiquer ainsi. Je fais signe à la vendeuse pour qu’elle vienne avec tout son stock féminin. Le genre de trucs aguichant et très sexy qui ajoute le piment au lit. Angela ne le sait pas mais nous sommes en train de préparer les choses de sa nuit de noce.
Dès qu’elle nous fait venir son stock, mon regard est direct attiré pas une combinaison en filet de couleur noire avec un décolté plongeant dans le dos jusqu’à la naissance des fesses, trop hard !
Moi(lui montrant) : tu prends ça.
Angela(le visage froissé) : mais c’est un filet Amira, abusé !
Moi : ma chérie c’est moi qui choisis ici, si l’on veut s’en tenir à tes commentaires demain va nous trouver.
La vendeuse(me montrant) :regardes celui-ci, le désigne est complètement différent.
Moi (la regardant): laisse moi voir…à ouuiiiii l’imprimé léopard. Ensemble courroie Oncine Mix pour libérer la bête en vous, jolie !
Angela (souriant) : ça me plait bien! En plus c’est à ma taille.
Moi : j’adore moi aussi ! Tous ce qu’elle a envoyé est à ta taille chérie.
Angela (à la vendeuse) : montres moi stp le Bodysuite en dentelle qui est juste prêt de toi.
Ce que cette dernière fait.
Moi : la couleur est belle , pas trop tape à l’œil et soft. Le violet claire, chic hein !
Angela (riant) : un vrai bijou je te dis surtout avec cette échancrure juste à l’avant.
La vendeuse ( nous montrant): voici une tuerie, le rouge vif. Qui fait des shoping de sous vêtement sans prendre des dessous de couleur rouge ? La base quoi !
Moi(regardant) : j’aime bien parce qu’il sort de l’ordinaire avec son soutif à longues manches …et le string ! Olalalalala !!!! Le feu sort !
Angela (riant) :t’es folle !!
Moi : non baby laisses soloment. On gère le dossier ci avec ardeur et dextérité.
Angela (me regardant perdue) : non mais de quoi tu parles ?
En faite la meuf ne capte pas encore le truc.
Moi : laisses, tu es trop petite pour comprendre.
Elle secoue la tête puis porte son attention sur un autre article.
Angela : je craque complètement sur cet ensemble corset rouge bordeaux avec des jaterelles pour une ambiance piquante et sensuelle.
J’étais tellement choquée d’entendre ça que j’ai sortie un
Moi(les yeux sortant de leurs orbites) : hein ! !tu dis ça aussi ?
Elle me balance le lot de sous-vêtements au visage , j’éclate de rire. Non mais cette fille ! La violence lui a même fait quoi ?
Moi(la regardant en riant) : la douceur ? Tu connais ?
Angela : c’est parce que je ne t’ai pas tiré les oreilles que tu dis ça.
La vendeuse ( riant) : qu’elle complicité ! Que dites vous de ce blanc maculé au décolleté profond en petite combi ?
Angela(me lorgnant) : cette petite me fatigue trop !
Moi (à Angela) : je t’aime aussi ma belle ( regardant la vendeuse ) je prends ça pour moi, peux tu nous faire la facture stp ?
La vendeuse (avec le sourire): ok…tout de suite .
Elle récupère nos choix ,puis va les compter.
Angela : alors quelle est la suite ?
Moi : d’ici nous irons dans un magasin de fringues et de chaussures, puis la touche finale sera au spa chez Beurre Brésilien…nous allons faire la totale. Gommage corporelle, tresse, pédicure, manucure…
La vendeuse (nous regardant) : le tout fait 78000 f
Angela(ahurie) : oh autant ?
Moi(sortant l’argent ) : oh oui ma belle, c’est Audace Intima tout de même. La qualité ,je te dis. En plus nous avons pris plusieurs articles, c’est logique que ça monte autant.
Je remet l’argent à la vendeuse pour qu’elle nous fasse le reçu.
Angela : enfaite c’est ma première fois de faire rentrer autant d’argent dans ma lingerie , sérieux !
Moi : c’est pour la bonne cause baby !
La vendeuse ( nous remettant le paquet ) : merci mes dame et à la prochaine.
Moi(récupérant le paquet ) : sans soucis, la bise !
Nous sortons pour traverser, notre véhicule est garée de l’autre coté de la route.
Moi(mettant les paquets à l’arrière) :c’est moi qui prend le volant.
Angela( faisant le toure pour s’assoir sur le siège passager ) : comme tu veux !
Angela (me regardant) : il y a un magasin Aldo pas très loin.
Moi(la main sur le volant) : pitié pas d’Aldo stp ! On porte du Aldo et Zara depuis que nous sommes petites, il faut changer un peu.
Angela ( me regardant) : qu’elle genres de marques veux tu alors ?
Moi : soit des fabrications de couturiers africains ou ivoiriens j’sais pas moi ! Bon pour le reste on verra.
Angela(mettant sa ceinture) : ok, allons chez Isand au deux plateaux Vallon, rue des Jardins. C’est chez Isabelle Andoh.
Moi : elle fait quoi ?
Angela : elle fait des vêtements pour femmes avec des motifs en pagnes, très chic. Tu auras le temps d’apprécier.
On a pas eu trop de mal à trouver le coin vu que nous étions pas très loin, à Angré. J’ai aimé ses articles, en plus c’est une jeune femme qui a du talent. Nous avons pris six articles avec elles. Deux robes pour chacune de nous. Les deux autres c’est pour Irina et Jess. Les trois autres filles la , elles sont vielles. Elles peuvent se les acheter elles même.
Bref dans le même élan nous nous sommes retrouvées au Plateaux, rue du commerce. Dans un autre magasin. Celui-ci est nommé Etyka. La boutique est grande et propose les créations de plusieurs disigners ivoiriens et de la sous région. Comme d’habitude nous nous sommes fait plaisir. Ce n’est pas tout le temps qu’on s’offre les articles de chez Jules Toure et de Sis Saint Moïse ou bien les filles ? Ce sont nos Armani qui sont là. En plus des vêtements nous avons pris quelques accessoires et quelques éléments décoratifs pour la maison.
Angela(me regardant) : tu ne veux pas qu’on se pose quelque part histoire de bouffer un truc ? J’sui claquée moi, en plus d’avoir la dale.
Moi(levant les yeux ) : on a même pas encore finit la moitié de ce que l’on doit acheter.
Angela (protestant) : tu abuses Amira. Nous avons déjà tout acheté, n’oublies pas que nous avons tourner hier aussi. Je suis sure que je ne finirai même pas de porter tous ce qu’on a sous la main avant l’an prochain.
Moi : l’an prochain c’est dans quatre mois ma belle donc juste à la porte de la fin du mois d’Aout. Bref, vu que nous ne sommes pas loin de Marcory, je veux que nous allions à Cap Sud ou à Prima vu que c’est là-bas que nous finirons. Ainsi on pourra manger quelque chose au lieu de perdre utilement du temps ici.
Angela(abdiquant ) : oook…de toute les façon c’est toi qui conduis.
Moi(la taquinant) : je ne t’ai pas demandé de pleurer non plus.
Angela : c’est pas toi oh !
Moi(la main sur le volant) : it’s me baby ! En chaire et en os (plus sérieuse ) tes filles vont quand ?
Angela : Je vais voir à mon retour de voyage. Aussi je veux que Daniella remarche ainsi elle n’aura pas besoin d’être dépendante d’une tierce personne pour ses besoins primaires là-bas à Paris. En tout cas si je reviens et qu’elle n’arrive toujours pas à marcher toute seule. Je serai obligée de les inscrire ici.
Moi : c’est claire. Princia veut profiter pour faire son stage ici, donc il n’y a pas de soucis à faire à son sujet.
Angela : si elle ne part pas c’est que Bella n’ira pas aussi , c’est sa jumelle. Déjà que la meuf est remontée avec son mec qui a disparu de la surface de la terre.
Moi(éclatant de rire ) : ah ! ah ah ! ah ! Mon ventre. Il faut aussi dire que ta petite sœur a gros cœur aussi. Pour faire relation à distance la, il faut mettre le cœur dans de l’eau. Même moi-même qui suis sa grande sœur la, j’ai mis mon cœur dans frigo et puis je me promène avec la clé dans tout Abidjan la. Parce que je ne veux pas avoir AVC cadeau. Le jour Curtis pointera le bout de son nez, on causera. Mais je ne vais plus gaspiller mon énergie à penser et à me donner le goumin cadeau. J’ai tout remis entre les mains de Baba God, c’est lui qui gère le dossier. Cette nouvelle chance de vivre que j’ai eu, je ne vais pas la gâcher avec les pensées négatives.
Angela : c’est toi qui a raison ma chère. Bella est trop têtue, au lieu d’être zen et profiter. Elle veut se donner des ulcères…même si c’est difficile .Ce n’est pas en angoissant que tu trouveras la solution. On lui dit ça ooh, ça rentre ça sort. Pourtant c’est elle qui est mince, elle veut encore dépérir pour ajouter dessus. Et finit par ressembler à une kenyane.
Moi : lorsque tu seras partie, je vais causer avec elle.
Angela : En tout cas fait le deh parce que son cas m’inquiète.
Nous discutons jusqu’à ce que j’arrive sur le parking de Cap Sud. Les vigiles me trouvent une place où je fais ma manœuvre pour me garer. La fille Porquet se plaignait tellement de la faim que nous avons commandé de la pizza plus deux coca. L’appétit vient en mangeant dit-on. Donc c’est à la minute que nous l’avons englouti. Depuis ce 7h30 , nous sommes sur pied. Nous n’avons même pas pris le petit déjeuner. C’est donc compressif qu’on ait autant faim.
Moi(m’essuyant la bouche) : on y va !
Angela(prenant ses aises) : laisses, on digère d’abords ah !
Moi : n’oublies pas qu’on doit changer ta coiffure hein. C’est demain que tu t’en vas oh, brules bien le time.
Angela( se levant de la chaises) : tu stresses trop les gens deh !
Moi(riant) : je t’ai juste ramené à la réalité ma belle.
Angela : laisses moi payer la facture et on part.
Moi : ok .
Quelques minutes plus tard, nous étions à la ‘’maison 123’’. En train de choisir et essayer robes, chemisiers, veste de boulot, tee-shirt, top , pantalon, legging , jupe . Miss Angela ne faisait qu’aller et venir entre le magasin et la cabine d’essayage. Elle a fait le plein. C’est au environ de 14h que nous sortons de là épuisée. En tout les gens vont bien manger notre argent aujourd’hui parce qu’on s’est même pas amusé kieuu ! Finalement nous ne sommes plus passé à Prima vu que l’heure était avancé.
Nous n’avons pas perdu de temps pour remettre le cap sur Deux plateaux, à la 7e tranches prêt de la station Shell pour un Hammam à la marocaine chez Beurre Brésilien. Une institut spécialisée dans le soins de corps avec des produits naturels.
Moi(regardant Angela) : tu shine oh ma sœur, kieuu ! Tu as rajeunis de dix ans je te dit.
Angela(tout sourire) : ah bon ! C’est vrai ?
Moi : ahi, tu doutes ? Attends je te fais un une photo.
Je sors mon phone puis lui tire une photo.
Moi(lui montrant) : regardes comme tu rayonne…c’est Bradley qui sera heureux.
Angela(riant) : je l’espère. On fait quoi de mes cheveux alors ?
Moi : allons chez la miss Syu Fatem. Elle a son salon de beauté pas très loin. Nommé Syu Coquette à la 7e tranche, rue Daïshikan, pas très loin de la pharmacie. Lorsque nous arrivons j’suis bluffée par la raffinerie de ce lieu. Cette petite a su saisir la pèche que tend le COMICI( comité Miss Cote d’ivoire ). C’est juste Wahoo !! Nous avons eu la chance de tomber sur elle. Et il faut avouer qu’elle est sérieusement jolie. Etant donné qu’il y avait des clientes avant nous. Les employées nous ont installé dans une petite salle puis elle nous ont servis des rafraichissements. Le professionnalisme de ça mama! Nous avons taper la causette jusqu’à ce que notre toure arrive. Mieux nous avons profiter de ce laps de temps pour faire nos poses manucure en gel. Ce qui me plait ici, c’est qu’elles sont hyper rapide. Et le rendu est parfait.
Angela a choisis des nattes africaines serrées l’une contre l’autre que l’on fait avec des mèches. Les genres de tresses très en vogue qui font penser aux filles peul. Il faut dire que la coiffeuse s’est surpassée en plus d’être très rapide, comme on dit en Cote d’Ivoire. Elle a tué la coiffure. Ma grande sœur est devenue deux fois plus mignonne. Tellement c’était chic, j’ai demandé à ce qu’on me fasse la même coiffure mais avec des couleurs de mèche différentes. J’ai pris la couleur brune pendant que celle d’Angela est noire.
Moi(regardant Angela) : tu es trop Zo ( jolie) ma petite. Attends , pour que tu ressemble bien au peuls. Je vais mettre ta déco la dans ton nez.
Angela : Amira !!!
Malgré elle, je la lui met au nez. Les autres filles du salon ne font que rire.
Fatem(riant) : c’est juste Wahoo !!
Angela (la regardant) : merci !
Moi : attends que je prenne un cliché pour montrer aux filles.
Ce que je fais puis la meuf enlève la déco de son nez .
Angela(me regardant) : c’est chic mais j’suis pas peul.
Moi : sauf que c’était jolie.
Angela(regardant Fatem): hmmm !! merci à toi et ton équipe de nous avoir rendu si belle.
Fatem (souriante) : la beauté naturelle était déjà présente. On a juste ajoutée un petit plus à ce qui était déjà là.
Moi : nous sommes très satisfaites du rendu.
Fatem : heureuse que vous soyez satisfaite.
Angela : en tout cas on s’abonne (me regardant) ou bien ?
Moi : c’est ce que tu dis doucement on dirait secret la, laisses c’est tout le gbonhi yoyoyo qui va se retrouver ici.
Ma phrase nous fait toutes éclater d’un rire franc . Nous échangeons encore quelques mots puis hop en voiture pour cette fois rentrer à la maison. C’est à 20h50 que nous faisons notre entrée dans la concession.
Angela( la tête contre le dossier du siège) : Oufff enfin !
Moi(coupant le moteur) : c’était un mal nécessaire hein Porquet. Je ne pouvais pas faire autrement que de t’embarquer dans les rues d’Abidjan.
Angela : tu es grave.
Moi(la regardant) : donc tu n’es pas satisfaite du résultat alors ?
Angela : tu blagues…j’suis trop mouk de la coiffure mais j’suis crevée.
Moi : yako, ce sont les risque du métier.
C’est le bruit des filles qui nous font prendre conscience que nous devons descendre de la voiture. Ce sont elles qui s’occupent de descendre nos nombreux paquets de la voiture. Nous ? Non, la force n’y est pas.
Bella : vous êtes chic oh !
Moi(gros sourire) : merci !
Jess(touchant mes nattez) : elles sont fortes deh.
Pour dire que les admirations et commentaires fusaient de partout jusqu’à ce que nous montons en chambre. Pas la peine de vous dire que les filles sont venues squatter la chambre pendant une bonne trentaine de minutes. Même quand nous étions sous la douche.
Moi(sortant de la douche ) : où est Brad ?
Princia : il est dans son bureau.
Irina : vous nous avez apporté quoi ?
Moi : rien.
Jess(la mine déconfite) : autant de shoping et nous avons rien parmi ?
Moi(riant) : vous êtes vraiment des gamines.
Daniella(riant) : même moi je réclame ma part.
Angela(sortant de la douche) : ne vous en faites pas les chéries, j’ai pris quelques articles pour vous.
Irina(riant) : youpi !!
Moi(portant mon legging) : je vous laisse avec votre mère moi je descends.
Elle ne me gèrent même pas. Puisqu’elles sont en train de fouiller les paquets. Je vais direct à la cuisine pour me servire mon plat de riz avec sauce feuille. Accompagné d’une bouteille d’eau puis je me dirige vers le bureau de Brad pour qu’on peaufine les choses.
**Bradley Davis**
(Voix off) : La conversation se passe normalement en Anglais.
Moi(le regardant) : comment vas-tu père ?
Papa : je vais bien et de ton côté ?
Moi(le fixant ) :ça va, Dieu fait grâce !
Papa : tu as traversé un mauvais vent sans m’en parler !
Je soupire, je sais où est qu’il veut en venir. Il s’agit de ces derniers évènements malheureux.
Moi(riant) : comment l’as-tu sut ?
Papa : tu es sous mon manteau, ne l’oublies pas .Je sais quand ça va mal.
Moi (le regardant) : ok je vois, tu m’as assez appris les rudiments nécessaires pour faire face à ce genre de situation, je ne voulais pas t’alarmer…j’ai put gérer comme un grand.
Il esquisse un petit sourire.
Papa(fière en faisant des geste) : tu sais que pour toi je trouverai toujours du temps…tu es mon fils et le rôle d’un père c’est d’être présent pour son enfant…(souriant)...tu t’es bien en sortis , je suis si fière de toi fils. Je n’arrive toujours pas à le croire, tu as tellement changé. Tu es devenu un homme mature avec une puissance spirituelle indomptable, un homme fort et posé, un guerrier comme le roi David qui ne recule devant aucune situation. Tu es un baobab et il sera toujours difficile pour tes ennemies de t’abattre. Et même ceux qui essayeront de te toucher, tomberont car tes racines sont très profondes et l’Eternel ton Dieu est celui qui te garde. Ils te combattront mais ils ne te vaincront pas tu t’abreuves aux sources de la vie. Tu as entre tes mains le flambeau de la victoire, tu as sur ta vie le sceau du Véritable. L’Ancien des jours est le maitre de ta vie. Tu n’auras jamais faim et tu n’auras jamais soif car tu crains l’Eternel ton Dieu…l’olivier du bonheur est planté en ton sain faisant fleurir tous ce que ta main touchera. La corne de la faveur parle pour toi devant le trône du Dieu vivant dont je suis le serviteur. Soit confiant car Le Prince de Paix marche au devant de toi...Le Saint Esprit fait des merveilles avec toi et je ne peux que lui rendre gloire…les fruits sont là (pointant du doigt la camera) devant moi. Je ne peux qu’en être fière.
Moi (le regardant): Amen Daddy !! le Seigneur est fidèle, lorsqu’on fait alliance avec lui, il faut respecter sa part du contrat parce que le problème ne viendra jamais de lui puisqu’il respecte toujours les clauses. Du coup, il faut tout faire pour être dans ses cordes, c’est ce que tu m’as appris et c’est ce que j’essaie de faire.
Papa(riant) : Tu assimiles vites les choses, c’est bien (changeant de sujet) comment se portent les affaires ?
Moi : dans l’ensemble ça va. Je ne me plaint pas.J’suis sur le projet de reconstruction de mon usine, ça peut aller.
Papa : c’est tôt ! Tu es sure que tu peux y arriver ? Je peux toujours te prêter une certaines sommes tu sais !
J’éclate de rire , ce monsieur franchement ! Il sait très bien que je refuserai son offre. Du coup il me parle de prêt. Après il ne voudra plus que je lui rembourse…il m’a trop joué ce genre de coup …j’suis beaucoup trop habitué à ses stratégies. Mieux je les esquive parce qu’il ne m’y prendra pas cette fois.
Moi (riant) : Daddy, tu ne changeras jamais ! Je vois très bien où tu veux en venir.
Il éclate de rire aussi
Papa(riant) : mais c’est juste une proposition fils, rien de plus !
Moi(le rire dans la voix) : tu as toujours des idées derrière la tête père…je te connais trop bien pour tomber dans ce piège la. En plus les dépenses ne sont pas aussi exhaustives que ça, je peux encaisser. J’me fait vieux tu sais ! J’suis plus tout jeune, ma mémoire a enregistré toutes tes manières.
Papa : raison pour laquelle il te faut te marier, j’ai besoin de voir mes petits enfants avant de quitter cette terre passagère et éphémère. Il faut bien que tu saches qu’un homme quelque soit sa puissance, sa beauté ou son argent. Il aura toujours besoins d’une femme pour l’épauler car quelque part il y aura toujours un vide en lui. Pour que ton bonheur soit complet, il te faut une femme. C’est vrai que tu as une vie professionnelle et spirituelle bien remplit mais tu as besoin de passer à un autre niveau de responsabilité avec femme et enfant c’est un important pour ton équilibre personnel…penses y stp ou bien c’est à cinquante ans révolu que tu veux te trouver une femme ? Fais le maintenant ainsi tu auras tout le temps de profiter de ton foyer , de tes enfants en plus tu les verras grandir. Ne te refuses pas les droits de devenir père stp.
Drôle de façon de changer de sujet ! (rire) Aucune de nos conversations ne se déroule sans qu’il ne parle de ce sujet. Il m’a maintes fois présenté des filles mais aucune ne me plaisait. Et comme cerise sur le gâteau j’étais pas prêt pour rentrer dans les liens du mariage. J’avais trop de choses à régler à la fois. Tant dans ma vie privée que dans ma vie professionnelle…avec le décès de mon grand père et tout ce qui s’est passé avec Okonkwo…il me fallait rebattre les cartes et revoir mes priorités de ma vie. J’ai tellement vécu le désordre sexuel à Londres que les femmes ne me disait plus rien. Généralement à l’églises les mecs se marient super tôt mais je ne me sentais pas dans ce canevas là. J’étais plutôt focus sur ma relation avec mon Dieu…il fallait que je m’attache à Dieu si je voulais vivre avec un père sectaire sur le dos c’était pas facile franchement. Mon géniteur voulait franchement ma peau ! Dès que j’ai mis les pieds au Nigeria, il a commencé les hostilités. Il y allait franco dans ses manigances mystiques, ça ne blaguait pas. De mon côté aussi, je devais coûte que coûte jouer franc jeux avec le Seigneur en lui montrant mon attachement si non l’on parlerait de moi au passé à l’heure actuelle si je faisais un pied dehors et un pied dedans. Du coup les femmes c’était plus mes affaires. J’me suis créée une muraille infranchissable sur ma vie intime. Il fallait vraiment être courageuse pour tenter quelque chose. Pas que j’étais asociale, non. Je discute, je ris , je rigole, je taquine mais le côté mariage et tous ce qui en retournent, j’évitais. Je voulais allé quelque part avec Dieu .Ce qui m’a fait avoir une vie de consécration intense durant ces sept dernières années. Là , je crois que c’est bon, je veux fonder ma propre famille. Puisque j’ai trouvé la perle rare(rire). Je ne savais pas non plus que pour trouver la chaire de ma chaire , il me fallait tout simplement venir en CI (rire). Moi qui voulais quitter le Nigeria un temps soit peu pour ne plus être dans le collimateur de ce secteur qui me sert de père. Comme la parole de Dieu le déclare, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.
Moi(riant) : mais tu es déjà grand père de plusieurs petits enfants et même d’arrières petits fils. L’Eternel t’a fait père de plusieurs enfants ! Donc tu n’as plus à te plaindre.
Il rit
Papa (le rire dans la voix ) : oui, je n’en disconviens pas et je rends grâce incessamment à Dieu pour ce fait. Mais je veux voir tes enfants à toi. Depuis le temps que j’attends cela. Tu ne crois pas que tu me fais trop languir ? Il n’y a-t-il pas une ivoirienne là-bas qui a pût te ravir le cœur durant ces trois dernières années ?
J’éclate de rire, ce monsieur est à la recherche d’information. Mieux je la lui donne si non il ne me lâchera pas.
Moi : oui en effet , il y en a une qui m’intéresse bien. Elle répond du nom d’Angela Porquet.
Il fait un Wahahahahoooo!!! de la victoire.
Papa(joyeux) : parles moi un peu d’elle…comment l’as tu rencontré ? Est-elle chrétienne ? ELLE EST JEUNE COMME TOI ? Vous êtes ensemble ça fait combien de temps ?
Moi(riant) :une question à fois dad !
Papa(riant) : c’est la joie mon fils ! la joie ! Depuis le temps que j’attends ça. Je m’inquiétais déjà avec cette muraille que tu as construis autour de ton cœur, tu étais inaccessible. Tu a découragé plus d’une sœur de l’église qui avait des vues sur toi.
J’éclate de rire. Non sans déconner, vraiment !
Moi(riant) : ah bon ! Je ne savais pas que tes filles me volaient autant !
Papa(riant) :il faut aussi avouer que tu es plutôt bel homme donc c’était pas facile pour elles aussi. Je fais comme si je ne vois rien dans cette église pourtant je vois tout .
Je ris , avant de prendre un aire sérieux pour revenir au sujet.
Moi(un peu plus sérieux) : je l’ai rencontré dans le milieu du travail. Son entreprise me fournit en matière première pour mon usine de chocolaterie.
Il porte toute son attention sur moi.
Papa(tout ouïe) : l’aimes tu ?
Moi : oui, je dirai plutôt que je suis malade d’elle. Elle est si douce et respectueuse. En plus d’être belle…
Papa(souriant) : là j’ai la confirmation que tu es amoureux et complètement mordu mon fils. Jamais au paravent tu ne m’as parlé d’une fille avec autant d’intérêts et de passion.
Moi (souriant) : oui c’est vrai ! Je crois que c’est maintenant que je viens de rencontrer mon grand amour, je viens de rencontrer ma moitié. Je me sens heureux quand je suis prêt d’elle…Elle est issue d’une fratrie de sept filles dont elle est l’ainée. Nous sommes partenaires d’affaires de base. C’est une grande bosseuse. Elle est très intelligente et courageuse en plus d’être maternelle et protectrice. Au départ nos rapports ne se limitaient qu’aux simples civilités professionnelles. Puis de fil en aiguille nous sommes devenus proches. Mais ce sont les évènement de ces derniers mois qui nous ont le plus rapproché…en effet elle et ses cinq ses sœurs ont eu un grave accident il y a de cela trois mois.
Papa(interloqué) : oh mon Dieu ! J’espère qu’elles n’ont rien eu de grave ?
Moi(le regardant ) : Le Seigneur dans sa grande bonté nous a épargné du pire…les deux plus grandes étaient dans le coma. Mais Dieu a opéré le miracle…elles vont toutes bien à présent.
Il soupire de soulagement.
Papa : Amen !
Moi(continuant) : aujourd’hui elles sont chrétiennes. Elles font leur petit bonhomme de chemin en Christ. Actuellement elles suivent un processus de délivrance ainsi que les cours de baptême.
Papa : c’est très bien ça, te sachant à leur coté, sais que tout ira bien.
Moi : Nous avons trois semaines à passer à l’extérieur histoire de bien se connaître et tout le tralala du genre. Mais je veux aussi profiter pour lui faire ma demande…nous allons faire les fiançailles en attendant qu’elle se baptise puis la dot et le mariage civiles et religieux suivront. J’ai assez perdu de temps comme ça, je veux avoir ma propre famille.
Papa(rassurant) : je suis très heureux d’apprendre que tu as trouvé la fleur rare. Je souhaite vraiment que tu sois heureux auprès de cette fille. Si elle accepte ta demande, faites un toure par le Nigeria afin que je fasse sa connaissance et que je prie pour votre couple.
Moi(souriant) : compris .
Papa (la voix grave) : s’il y a un conseil de père que je peux te donner, c’est qu’il faut l’aimer et la respecter comme la bible nous le recommande. Ainsi elle pourra t’être soumise tout naturellement. Je ne te demande pas bien évidemment d’être trop mou ni trop dure mais savoir choisir le bon tempérament qui va vous arranger tous les deux. Tu as ton autorité d’homme qu'il faut savoir utiliser quand il faut sans toute fois abuser au risque de lui faire du mal. Tu dois entouré votre environnement de confiance et de sécurité, c’est toi l’homme donc à toi de lancer les couleurs afin qu’elle te suive. Il faut qu’elle se sente protégée et aimée à tes cotés. Mettez Dieu au devant de toutes choses. Le mariage est un mot bien profond à ne pas prendre à la légère car l’on parle du partage du restant de tes jours avec une autre personne. Du coup tout ne sera pas toujours rose. Il y aura des chocs de cultures, d’éducations, d'humeurs ou de comportement. Vous ne serez pas toujours du même avis. Il y aura toujours des divergences de point de vue mais sachez trouver le juste milieu afin que l’harmonie et la convivialité règnent chez vous. La communication et la prière doivent être vos armes. Soyez beaucoup tolérant l’un envers l’autre. Il faut tout mettre en œuvre pour que le bonheur soit le votre. Ce sont des efforts que chacun de vous deux doit accepter de faire. Elle, je ne la connais pas encore mais toi je te connais et donc c’est à toi que je parle. Lorsque vous viendrez au Nigeria, nous aurons tout le temps d’en discuter.
Moi(le regardant) : sans soucis, vraiment merci beaucoup papa pour tous ces conseils. Je ferai un effort pour appliquer les conseils.
Il hoche de la tête puis change rapidement de sujet après un raclement de gorge.
Papa(me regardant) : comment vont ta grand-mère et ta petite sœur ?
Moi : elles se portent à merveille.
Papa : Gloire à Dieu ! As tu des nouvelles de ton père ?
Ma tension monte d’un cran, ce type est mon géniteur et non mon père.
Moi (avec un emprunt de désinvolture ): tu sais très bien que j’ai plus des nouvelles de cet homme.
Papa : quelque soit ce qu’il est, il demeure et restera ton père fiston. Aux dernière nouvelles toutes ses entreprises et ses maisons ont été ravagé par un grave incendie qui est souvenu le même nuit.
Moi(impassible) :hmmmm !!!
Papa(continuant) : même la maison dans laquelle il vit est partie en fumée. Les flammes l’ont pris par surprise pendant qu’il était dans sa chambre.
Moi (arquant un sourcil) : ok…je ne vois toujours pas en quoi est ce que ça me concerne ?
Il soupire longuement puis reprend la parole.
Papa :Il a été brulé par les flammes Bradley. Les médecins l’ont soigné comme ils pouvaient. Etant donné que sa mère qui est ta grand-mère t’a rejointe à Abidjan alors c’est mon nom qu’il a donné à l’hôpital….J’ai été le voir hier et le moins que je puisse te dire c’est qu’il a été sacrément amoché.
Moi(entre mes dents) : qu’il rende Gloire à Dieu qu’il n’est pas périt dans ces flammes. À trop jouer avec le feu, on finit toujours par se bruler.
Papa(me regardant) : tes paroles sont trop dures fils ! Je sais qu’il n’est pas en position de force mais je te promet qu’hier il m’a fait de la peine. Il était si seul et isolé.
Moi (vénère): Ce sont les conséquences de ses actes qui l’ont isolé ainsi. Il n’a qu’à s’en prendre à lui-même. A quoi est ce qu’il s’attendait lorsqu’il nous faisait tout ce mal ? Pour moi, il n’existe plus.
Papa(ton suppliant) :Ne parles pas ainsi stp, je n’en disconviens pas que tu l’en veuilles après tous ces actes ignobles. Tu as parfaitement raison d’exprimer ton mécontentement ainsi que ton ressentis. Je suis sure qu’il regrette amèrement ses actes actuellement au vu de ce qu’il m’a confié. Il faudrait le voir à l’heure actuelle pour comprendre que s’il respire encore c’est juste parce que Le Seigneur est Miséricordieux et Souverain. Cela dit, Dieu fait du bien à qui il veut comme il veut et comment il veut. Il n’a de compte à rendre à personne. Ton père est dans un sal état je te dis. Nul ne mérite la grâce de Dieu sur cette terre, car tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu(me fixant)…Même les médecins disent que ton père est un dure à cuire mais moi je dis que la grâce de L’Eternel brille sur sa vie. Il a même accepté le Seigneur tu te rends compte!
Cet homme est tellement sadique qu’entendre qu’il veut changer de vie ne m’émeut pas.
Moi(du bout des lèvres ) : c’est bien pour lui !
Papa : je ne dis pas que tu dois forcement faire comme si de rien était, non. Avant d’être serviteur du Très Haut ,tu es d’abord humain. Ce qui signifie que tu as des sentiments. Prends le temps qu’il faut pour soigner tes plaies internes. Ce que je puis te donner comme conseil c’est qu’il faut que tu saches qu’il regrette tous ce qu’il vous a fait vivre. Ne te laisses pas ronger par la colère et la rancœur. Dieu dit à moi la vengeance à moi la rétribution.S’il a plut au Seigneur de le sortir vivant du gouffre des flammes, qui sommes nous pour en juger autrement ? Prends le temps qu’il te faudra mais saches qu’un jour ou l’autre il faille que tu lui pardonne et que tu fasses table rase du passé. N’oublie pas que tu es un Serviteur de Dieu et que la bible déclare qu’il est difficile d’accomplir la volonté de Dieu en étant en colère, c’est pourquoi nous devons être en paix avec tous. Il t’a fait beaucoup de mal, je comprends. Mais ne fermes pas ton cœur s’il te demande pardon.
Je ne sais pas quoi dire. En faite j’ai juste rien à dire.
Moi(marmonnant) : j’ai rien à dire père.
Papa(me regardant) : ce n’est pas d’un truc d’aujourd’hui dont j’suis en train de te parler. Prends tout le temps qu’il te faut pour y arriver mais n’oublies pas que ton père vit et qu’il regrette.
Moi :ok (changeant de sujet ) et maman (sa femme)?
Papa : Elle va très bien. Elle a été invité par une ONG qui œuvre pour le bien être des femmes au Ghana. Donc elle est à Accra actuellement.
Moi : d’accord, tu lui transmettras mes salutations.
Papa : sans faute , elle sera là à la fin du mois lorsque vous passerez nous voir. Tu veux que j’appelle ta grand-mère pour l’en informer ou tu le feras toi-même .
Je soupire d’agacement , je ne sais pas pourquoi parler de ce type me répugne autant pfffff !!!
Moi : je veux que tu le lui dises toi-même. J’ai pas la force pour.
Papa : compris fils .
Nous discutons encore un peu puis il me bénis avant que je mette fin à l’appel vidéo.
Parler de mon père me met en rogne et j’aime pas ce sentiment. Ça me désole de le dire mais je le hais. C’est horrible à entendre mais c’est ce que je ressens. Avec le temps j’ai appris à contenir ma colère. Savoir que c’est ton père qui a écourté les jours de ta mère sur la terre pour une pseudo recherche du pouvoir et de puissance horripile. Quelque soit le niveau ou le rang que tu occupe devant le trône de Dieu, tu ne peux être indifférent à ça. Ce type m’a arraché ma mère d’une manière brutale. Même ma petite sœur Jessica reconnait à peine le visage de ma mère par sa faute à lui. Il a accepté le Seigneur? très bien. Bienvenue à lui dans le corps du Christ. Que Dieu me le pardonne mais j’suis pas prêt à l’accepter dans ma vie actuellement.
( Tok Tok)
C’est les coups donnés à la porte qui me font sortir de mes pensées.
Moi( la voix rocailleuse ) : entrez svp.
C’est Amira, elle entre avec son plat entre les mains. Elle affiche ce joli sourire qui ne la quitte jamais. J’étais tellement dans les vapes que je les ai même pas entendu rentrer.
Amira(gros sourire) : salut Brad.
Moi(souriant) : salut la miss, la coiffure te va à merveille. J’espère que tu n’es pas la seule à t’être rendue belle ?
Amira (riant) : noooon, toi même tu sais que je ne ferai pas une chose pareille. Ta dulcinée est en chambre avec les filles.
Moi : ah ok, vous êtes rentrés il y a longtemps ?
Amira(prenant une bouchée de son riz) : moins d’une heure en tout cas. Oh j’oubliais ,je t’invite.
Moi : régales toi, comment ça s’est passé ?
Elle hoche de la tête avant de prendre une autre bouchée. Nous avons déjà diner les filles et moi.
Amira : plutôt bien même si la fatigue était au rendez vous.
Moi : tu as tout réglé au niveau des réservations ?
Amira : réservation d’hôtel, location de voiture, réservation de billet et visite guidée, réservation d’activités au cas où vous en aurez envie, location de bateau au cas vous aurez besoin de faire le plein d’adrénaline, l’assurance voyage en passant par la réservation des billets d’avion. En gros c’est un voyage sur mesure que je vous ai organisé. Il faut avoir les tripes pour s’offrir ce genre de luxe parce que mes yeux ont failli sortir de leur orbites avec les prix et tout. En tout cas t’as mis le paquet mec.
Moi(riant) : cela fait une belle lurette que je ne me suis pas offert ce genre de plaisir. Je veux en profiter pour me reposer de ces sept dernières années d’acharnement au travail. Je le mérite girl. J’suis nigérian, j’adore les folies en plus j’ai les moyens pourquoi ne pas en profiter un tout petit peu.
Amira : en tout cas si Porquet refuse la demande en mariage ci, je la frappe !
J’éclate de rire
Moi : non pas besoin, c’est une femme et elle est souveraine sur ses décisions . Elle peut refuser comme accepter. Même si mon souhait est qu’elle accepte. Si elle refuse, cela veut dire que je dois redoubler d’effort pour la faire tomber amoureuse de moi.
Elle pose sa cuillère dans son assiette.
Amira : kieuu ! Brad ! Où trouve t-on un homme comme toi. Bof, même si je veux de tout cœur qu’elle se marie avec toi, n’empêche que la dernière décision lui revient.
Je lui souris
Moi : tu n’as toujours pas des nouvelles de ton ami ?
Un voile de tristesse se dessine sur son visage.
Amira(petite voix) : malheureusement non mais je relativise.
Moi(la regardant) : ça va aller , tu es forte et courageuse. On aurait pas dit que tu as tes chagrin personnelle avec cette joie de vivre constante dont tu fais preuve.
Amira : je ne peux faire autrement, je laisse Dieu gérer.
Moi : et tu fais bien, l’Eternel est fidèle.
Amira : amen !
Nous discutons ainsi à bâton rompu pendant un long moment. Puis elle décide d’aller aider sa sœur à faire sa valise pour demain.
Moi : dis lui que je la salue.
Amira : moi-même je vais la tirer pour l’envoyer ici.
Moi(souriant) : non pas la peine, elle viendra d’elle-même. Elle comprendra le message.
Amira(se levant) : ahoolée !! Vous avez des codes ici oh.
Moi(riant) : elle fait genre mais elle comprendra.
Amira(riant) : ok, à toute
Moi : sans faute.
**Angela Porquet **
Je suis en train de faire ma valise avec l’aide des filles. Elles sont toutes unanimes sur le faite que je dois envoyer une grande valise pourtant moi c’est une petite valise que je préfère. Mais en même temps j’suis une femme et vous savez que nous les femmes avec nos petits chichi ça et là, ça prend de la place. Du coup j’ai choisis l’option des filles pour la grande valise. Je prends mon vol à 4h30.
Princia ( me regardant ) : tu ne prends aucun bikini ?
Moi(levant les yeux) : je vais pour bosser girl, je ne suis pas sure que j’aurai le courage de mettre mes formes dehors donc pas la peine de prendre un bikini parce que je ne vais pas le mettre.
Bella(me regardant) : mais c’est simple, tu peux mettre un paréo. Vous en avez acheté plein. Prends au moins un bikini stp, on ne sait jamais.
C’est malgré moi que j’abdique. De toutes les façons, je peux les prendre sans toute fois les mettre.
Amira(entrant dans la chambre) : on dit quoi par ici ?
Elle s’avance pour sauter sur le lit au milieu des filles, ce qui les fait crier tout en éclatant de rire.
Bella(riant) : doucement ma belle, faudrait pas me casser en deux non plus.
Amira (riant) : tu penses que tu es une feuilles ou bien ?
Daniella (riant en regardant ) : mais elle a raison de dire ça. Tu fais deux fois son poids, tu risques de la briser en deux toi aussi !
Bella(riant) : merci pour le soutient ma sœur, toi au moins le syndicat peut compter sur toi.
Amira(se mettant debout) : mouff !! C’est pas vous oh (me regardant ) Brad dit qu’il te salue oh !
Moi( laissant tomber les habits que j’ai dans les mains) : eh !! je l’avais presqu’oublié même. Il est toujours dans son bureau ?
Jess : il y est depuis des heures.
Moi : pouvez vous faire ma valise svp, je reviens.
Princia : vas y, on s’occupe du reste.
Je jette un regard à travers le miroir avant de sortir. Ce qui provoque un éclat de rire chez les filles.
Amira : c’est bon oooooh, tu es jolie ah !
Moi(secouant la tête) : on ne peux plus se mirer en paix !
Princia(riant ) :mais nous avons encore fait quoi ?
Moi(sortant) : mouff !!
Je les laisse dans leur délire puis je sors. Le séjour est bien calme. Normal, elles sont toutes allées s’agglutiner dans ma chambre. Mémé aussi est montée se coucher, ainsi que Prudence. La journée a été bien longue. Je fais un toure dans la cuisine pour me prendre un verre d’eau.
Moi(surprise ) : oh tu es là ?
Bradley(se retournant brusquement) : magnifique !!
Il reste là à me regarder fixement pendant prêt de trois à quatre secondes avant de décoller son regard sur moi. Il a une manière de me regarder la, on dirait que j’suis la huitième merveille du monde. Son regard m’accorde de l’importance et j’aime ça. Même si la honte est toujours aussi présente chez moi.
Bradley(souriant) : tu es magnifique et cette coiffure te va comme un gant.
Moi( souriant , rouge comme une pivoine) : merci, tu es tout beau aussi.
Bradley(se passant la main sur la tête ) : je suis passer chez mon barber un peu plus tôt.
Il est en train de s’activer un peu, j’sais pas exactement ce qu’il fait.
Moi(m’avançant vers lui) : tu fais quoi ?
Bradley : j’avais envie d’un café, tu en veux ?
Moi (petit sourire) :ce n’est pas de refus.
Bradley : à vos ordres demoiselle. Alors t’es prête pour le voyage.
Moi : je suis beaucoup enthousiaste face au faite que je vais sortir du pays car je ne le fais pas assez souvent. Cela me réjouis d’un coté parce que je vais découvrir un pays où je n’ai jamais mis les pieds. Mais d’autre part j’suis stressée car ne voulant pas te décevoir. Même le document que tu m’as remis j’ai pas encore lut une seule ligne.
Bradley : ce n’est pas grave tu sais. Arrêtes de te mettre la pression ainsi. Il n’y a pas le feu…je sais que tu vas y arriver, j’ai confiance .
Moi (peu convaincue): hmmm…c’est parce que tu veux me rassurer (changeant de sujet) tu as besoin d’aide ?
Bradley : oui un peu. Peux tu me prendre le paquet de sucre dans l’étagère du haut stp.
Moi : ok.
Je prends une chaise sur laquelle je m’arrête afin que ma main arrive au niveau de l’étagère pour que j’arrive à prendre le fameux paquet de sucre.
Bradley( me regardant) : mais qu’est ce que tu fais mon Ange, tu risques de te faire mal. Laisses je vais le faire. J’avais même oublié que tu ne faisais que 1m30.
Moi(faussement outrée) : non mais ne te fous pas de mes 1m60 monsieur Davis.
Sans que je ne m’y attende, il me soulève de la chaise pour me poser au sol.
Moi(la mine déconfite ): on peut faire ça à l’enfant d’autrui ?
Bradley(riant) : même avec la chaise s’était pas sure que tu y arrives. Tu es beaucoup trop petite de taille.
Je secoue la tête tout simplement. Franchement ce homme. Comme le bon monsieur a la taille, il n’a pas eu besoin de la chaise pour récupérer le sucre…s’il pense que je serai frustrée de mes 1m60 et bah il a mentis.
Moi : tu aimes chercher les problèmes toi !
Bradley : mais je ne dis que la vérité mon Ange.
Moi : wep c’est ça, causes toujours.
Bradley(me tendant ma tasse de café ) : voilà pour toi.
Moi(prenant la tasse de ses mains ) : merci, hmmm ça à l’aire bon.
Nous restons dans la cuisine à discuter de tout et de rien jusqu’à pas d’heure. Il m’informe que son père spirituel lui appris pour son père biologique. Je ne lis aucun autre sentiment dans ses yeux à part l’indifférence.
Moi(le regardant) : comment te sens tu ?
Les traits de son visage durcissent à présent, je comprends.
Bradley(posant sa tasse sur le comptoir) : j’en sais trop rien, je ne peux m’empêcher de l’en vouloir pour tous ce qu’il nous a fait subir. Surtout à moi parce que Jess n’était qu’une fillette quand il a commencé. Ce mec est odieux mon Ange, il a assassiné ma mère. J’ai pas la force de discuter avec lui et encore moins de lui pardonner.
Je prends la dernière gorgée de mon café puis dépose la tasse dans l’évier.
Moi(le regardant) : je comprends parfaitement ce que tu ressens Brad. Tous les deux nous sommes des écorchés de la vie. Prends tout le temps qu’il te faudra, rien ne presse…mais ne sois pas si dure stp, tu as dis à mémé ?
Bradley (du bout des lèvres) : mon père va l’appeler pour le lui dire. S’il l’a pas fait aujourd’hui ,il le fera demain. Ils sauront comment se gérer.
Moi : c’est claire qu’elle ira le voir, c’est son fils après tout. Elle a toujours prié pour lui. Je pense que c’est grâce aux prières de mémé qu’il vit encore.
Bradley( la douleur dans la voix ) : grand bien leur fasse. Je ne veux rien avoir avec lui, c’est tout. Qu’il soit très loin de moi et de ma sœur.
Depuis que je connais Bradley, c’est aujourd’hui que je vois une telle douleur dans son regard. Ces genres de choses sont difficiles à encaisser quelque soit qui on est. Le voir aussi abattu me fend le cœur. Même l’incendie de son usine n’était pas aussi douloureuse pour lui. Je ne sais pas quoi lui dire pour apaiser sa peine. Je m’approche de lui pour lui faire un câlin. C’est volontiers qu’il se blottit dans mes bras….bon à cause de la divergence de taille c’est plutôt moi qui me retrouve dans ses bras. Nous restons dans cette même position pendant au moins cinq minutes avant que nous nous décidons à desserrer l’étreinte.
Moi(le regardant) : ça va ?
Bradley(me fixant) : je t’aime.
D’abords la surprise, la joie ensuite puis le rougissement de mes joues en fin. Franchement je ne m’attendais pas à cette réponse la. Je ne sais pas si c’est cette petite phrase de quelques lettres qui me fait cet effet la. Mais je rougit comme une tomate en plus du fait que mon cœur bat plus que la normale.
Moi(petite voix) : Bradley !
Bradley(la main dans ses poches) : tu n’es pas obligée de répondre mon Ange, c’est juste ce que je ressens je voulais partager avec toi. Je volais que tu le saches.
J’hoche de la tête. Comment lui dire que moi aussi je suis morte d’amour pour lui. Mon Dieu donne moi la force de le lui dire. C’est décidé, après mon retour de ce séminaire, je lui dis.
Bradley : n’oublies pas que tu as un vol à prendre à 4h30. Montes te coucher.
Moi(souriant) : à vos ordres monsieur Davis.
Il me prend la main puis nous montons, il me fait un bisou sur le front après m’avoir souhaiter une agréable nuit puis je rentre dans notre chambre. Elles sont toutes aller se coucher sauf Irina et Jess.
Moi (les regardant) : vous ne dormez pas vous ?
Irina : on dort avec toi aujourd’hui.
Amira(riant) : tes filles veulent dormir avec leur mère today.
Moi(les regardant) : on va soloment se coincer sur le lit.
Jess (riant) : c’est ce qui est chic même.
Amira : les choses de la courbature tu veux dire.
Irina : mais il y a assez de place pour tout le monde.
Amira(riant) : il y a assez de place pour tout le monde carrément.
Moi : je te parle, merci d’avoir fait ma valise.
Elles( en chœur) : c’est gratos.
Je vais rapidement porter mon pyjama puis de faire ma prière et me mettre sous les draps. Nous ne sommes pas aussi coincer que ça, c’est un lit king size c’est Irina qui avait raison. Je ne peine pas à trouver le sommeil à cause de la fatigue.
**
*
Le réveil n’a pas été facile avec la fatigue d’hier. En plus du fait que je ne me suis pas vite couchée aussi. Avec l’aide d’Amira, j’étais debout à 3h tapante avec les yeux qui menaçaient de sortir tellement j’avais sommeil. Mais j’avais pas le choix , il fallait que je passe sous le pommeau d’eau tiède, ça m’a réveillée direct. Les deux petites la dorment toujours (rire) les gens qui juraient de m’accompagner à l’aéroport. Il n’y a que mémé, Daniella,Princia,Bella, Amira et Bradley qui se sont réveillés. Jess et sa copine Irina ne se sont même pas réveillées avec tous nos bruits. C’est ce qui arrive quand on est des couches tard.
C’est Amira et Bradley qui iront m’accompagner à l’aéroport.
Moi(les regardant) : vous allez me manquer les filles.
Bella : ne nous fait pas pleurer stp !
Daniella : amuses toi bien .
Princia : moi j’attends les vrais photos.
Moi : en quelle langue vais je vous dire que je vais pour bosser ?
Mémé(riant) : elles sont dure d’oreilles ma fille, approches on va prier pour recommander toutes choses entre les mains de Dieu.
Nous faisons tous un rond puis, elle fais une courtes prière de recommandation.
Moi(les regardant) : soyez sages hein et puis ne fatiguez pas trop mémé.
Bella : d’accord maman.
Bradley : les valises sont dans la voiture, on peut y aller.
Moi : ok.
Nous faisons un câlin groupé puis je monte en voiture avec Amira, c’est Bradley qui conduis. C’est entre rire et causette que nous arrivons à l’aéroport. A cette heure du jour la voie est dégagée ce qui rend la circulation fluide. Je vais faire enregistrer mes bagages puis trente minutes plus tard j’étais assise sur mon siège en classe affaire en direction du pays de Nelson Mandela. J’espère pouvoir assurer durant ce séminaire à Cape Town pour ne pas décevoir Bradley.
**Bradley Davis**
Après qu’elle se soit envoler pour le pays arc-en-ciel, c’est à mon toure de prendre moi aussi mon vol mais trois heures plus tard. Amira est rentrée à la maison avec la voiture. Je m’assois confortablement dans mon siège pour mieux admirer les nuages. J’espère que ma surprise lui plaira. Tous les deux nous avons pris des vols direct chacun. On y va pour sept longues heures de vol, mais je suis tellement impatient. J’appréhende un peu sa réaction (sourire) je veux que nous mettons en standby les malheureux évènements de ces derniers temps pour nous amuser comme des fous. Sainement bien sure. J’enfonce mes écouteurs dans mes oreilles pour écouter mes chansons d’adoration. Ce qui fait froisser le visage de ma voisine (rire) apparemment mon attitude l’a refroidis. Je suis pas du poil à faire la causette donc qu’elle m’excuse. Toutes mes pensées sont dirigées vers ce petit bout de femme qui fait battre mon cœur de manière désordonnée. Il n’y a pas très longtemps que nous nous sommes quittés pourtant elle me manque tellement. J’ai vraiment hâte d’être au South Beach Camps Bay Boutique Hôtel. Le nom de l’hôtel.
**
*
C’est avec joie que je pose enfin mes pieds sur l’un des aéroport le plus sophistiqué d’Afrique, l’aéroport International de Cape Town. Le voyage a été long et harassant mais je suis là. Je vous invite à découvrir. Après récupération de ma valise, j’emprunte un taxi course à qui je donne l’adresse de l’hôtel pour qu’il me conduise au centre ville. Le taximan me facture assez chère parce qu’il sais que je suis un touriste, 220R pour une petite distance. Pour précision 1R fait 36,09 FCFA. Dieu merci que j’ai fait l’échange de monnaie avant de venir si non il allait me frapper ici (rire). Bon je laisse couler parce que je suis heureux...en plus c’est un Touch Down taxis. Ce sont eux qui sont en vogue ici en plus d’être les seuls habilités à circuler dans tout l’aéroport. Bref, le faite de savoir que je verrai le joli visage de mon Ange me met du baume au cœur. Demain je vais récupérer la voiture de location. Il est exactement 14h à ma montre, normal puisque le décalage horaire entre Abidjan et Johannesburg est de deux heures.
Chauffeur : is it your first time in South Africa?( c’est votre première fois en Afrique du sud)
Moi(souriant) : yes ! (oui)
Chauffeur(souriant) : welcome, i know you will enjoy the wonders of this country ( je sais que vous apprécierez les merveilles du pays)
Moi : i really hope so (je l’espère vivement)
Chauffeur (direct) : if you want, i can accompany you wherever you want in the city.( si tu veux, je peux t’accompagner partout dans la ville)
Ce monsieur cherche un client sur qui s’accrocher, les touristes sont des contrats juteux pour eux.
Moi(riant) : it’s not worth it, i have already rented a vehicle for my trip. You charged me hard for this distance because i’m a tourist ? (c’est pas la peine, j’ai déjà fait une location de véhicule pour mes déplacements. Tu m’as facturé fort pour cette distance parce que je suis tourist ?)
Il éclate d’un rire franc avant de reprendre la parole.
Chauffeur(le rire dans la voix) : if i lower the price, will i pick you up for tomorow ?(si je diminue le prix, je viens te chercher pour demain ?)
Je ris, non mais ce type me prend pour un gamin ou quoi ?
Moi : my guy, you take me for a juicy business ? (mon gars, tu me prends pour une affaire juteuse ?)
Il éclate encore une fois de rire parce qu’il sait que je dis vrai.
Chauffeur : your english is very clear, where do you from ? ( ton anglais est très claire, d’où viens tu ?)
Bavard et curieux c’est bien ça !
Moi : Ivory Coast.
Chauffeur : oook, i see . But, if you need a girl to have a good with, i can find you one ( ok, je vois. Mais si tu as besoin d’une fille avec qui passer du bon temps, je peux t’en trouver)
Ça c’est la meilleurs, il ne manquait plus que ça pfffff n’importe quoi.
Moi(sec) : i’m going to join my darling ( je vais rejoindre ma chérie.)
Chauffeur(s’excusant) : oh so much for me, sorry.( autant pour moi, désolé)
Moi : it’s nothing ( c’est rien)
Après l’échange de ces quelques phrases monosyllabiques, aucun de nous deux ne pipe mot jusqu’à destination. Il y a certaines causerie que je n’aime pas aborder avec autrui. Il a réussit à gâcher l’ambiance et c’est mieux ainsi car j’ai plus envie de discuter. Il n’a pas trop de mal à trouver l’établissement hôtelier à croire que c’est un habitué. Je paye la course avec pourboire d’ailleurs. Un employé de l’établissement vient m’accueillir avec le sourire aux lèvres. Il m’aide avec ma valise en me souhaitant la bienvenue. Je le suis tout simplement sans toute fois prêter attention à mon taximan de circonstance. À la réception je donne mes références en rapport avec ma réservation puis je solde la facture de nos deux séjours de dix jours. La réceptionniste me fait savoir qu’Angela occupe déjà sa chambre, j’en suis heureux. Le jeune homme m’aide avec mes bagages jusque devant la porte de ma chambre. Je le remercie avec un petit quelque chose, il a été gentil.
Voix off : (les conversations de ce voyage avec d’autres personnes se passent normalement en anglais hein les chros.)
Moi(le regardant) : svp pouvez-vous me aménager un cadre spécial pour un diner romantique dans votre restaurant ?
Le jeune homme( tout sourire ) : bien sure, c’est prévu pour quelle heure ?
Moi : au plus grand tard 20h, je veux que tout soit prêt. Pour la décoration pas trop de rouge svp, je veux une décoration sobre mais jolie. Une table juste pour deux personne mais isolée des autres tables.
Le jeune homme : considérez cela comme fait.
Moi : merci beaucoup.
Le jeune homme : je vous en prie !
Puis il tourne les talons.
Moi(interpelant) : svp une minute !
Il fait volteface puis me rejoint. Je prends un stylo rapidement avec un petit carnet puis je griffonne quelques mots sur une page blanche avant de lui remettre.
Moi : remettez le à l’occupant de la chambre 124 svp.
Jeune homme : ok.
Cette fois, il part pour de bon. Je rentre dans ma suite puis je m’assois sur le lit pour me déchausser et me dévêtir après avoir prié pour remercier Dieu d’avoir permis ce voyage. Puis je rentre sous la douche me débarbouiller et mettre quelque chose de plus léger sur le dos. J’appel la réception pour qu’on m’apporte un apéro. En attendant qu’on m’apporte de quoi me mettre sous la dent, je range mes effets dans l’un des placard en prenant mes aises. Après quoi j’appel les gens d’Abidjan pour les informer que je suis bien arrivé. Mémé me dis que mon père spirituel l’a appelé pour lui parler du cas de son fils. Elle a émis son désire de se rendre au Nigeria dans les prochaines semaines après qu’elle et Amira aient trouvé une personne chez qui on fera la dot. Je crois que tous ici on s’ attendais un peu au fait qu’elle veuille aller voir son cher fils, moi j’ai rien à ajouter à par qu’il reste loin de ma petite sœur et moi.
On toque à la porte, je crois que ce sont les gens du service gastronomique de l’hôtel qui m’apporte ma commande. Je vais ouvrir puis je le laisse installer le tout sur la petite table dans le fond.
Moi : merci.
Il me fait un sourire puis il sort. Je ne perds pas de temps pour me mettre à table parce que j’ai franchement faim en même temps l’odeur de la bouffe ne me laisse pas le choix non plus. Je n’aime pas trop manger pendant mes voyage donc c’est le petit café pris à l’aéroport FHB d’Abidjan que j’ai dans le ventre. J’ouvre les couvercles et j’aime ce que je vois. Du ragout de pomme de terre aux côtes d’agneau accompagné de quelques victuailles et des fruits frais. J’ai vidée les assiettes en quelques minutes à la ronde. C’est complètement rassasié que je daigne enfin allumer la télé pour mettre une chaine de basket. Pendant que j’y pense il faut que je cherche une stratégie sportive ici si non c’est claire que je prendrai des kilos. J’appel encore pour qu’on vienne débarrasser. Finalement ce n’est pas moi qui regarde la télé c’est plutôt la télé qui me regarde parce que je m’endors profondément.
**
*
Je me suis réveillé il y a plus d’une heure. Et à je suis en train de courir ma mère sur le tapis de course. J’ai dormis assez, il faut que je réveille un peu les muscles à présent. Ce complexe hôtelier est l’idéal , ils ont pensé à tout. De la salle de sport en passant par une superette. Un pressing haut de gamme. En plus les suites sont assez grandes avec des décorations qui naviguent entre la modernité et le traditionnel. Par exemple dans ma suite j’ai une chaise taillé en bois brute. C’est pas le genre travaillé par les menuisiers habiles, non. On aurait dis une racine en forme de chaise et c’est brute et c’est joli. Même les tableaux accrochés au mure sont des décoration artisanales faites à la mains. En tout cas je ne regrette pas mes 160 milles francs la nuit. Pendant que je suis à fond dans ma courses, je vois deux jeunes dames de peau blanches et très élancées qui me matent depuis quelques minutes s’approcher de moi. Elle peuvent être de la promotion de Daniella et Melissa. Du genre entre 20 et 26 ans. Des deux la plus courageuse se décide à prendre la parole et c’est la plus jeune…je ris intérieurement.
Fille 1 : salut beau gosse.
Je feins de ne rien entendre parce que j’ai mis mes écouteurs sauf que le volume n’est pas fort donc je peux aisément entendre ce qu’elle disent. Mon silence apparent ne la décourage guère, elle continue pendant que sa copine ou sa sœur, me fait des sourires un peu trop larges à mon gout.
Fille1(continuant) : enfaite tu es très canon et nous voulons que tu sois notre ami et plus que ça si tu es gentil avec nous. Depuis que nous sommes entrées dans cette salle de gym, c’est comme si tu nous avais complètement hypnotisé.
L’autre se contente juste d’hocher la tête pour acquiescer ce que dit sa camarade et de faire son gros sourire assez ridicule. Je ne dis toujours mot face à tout son monologue. A ma grande surprise elle sort son téléphone puis le manipule et me le temps, le courage hein !
Fille1 : pourrais tu mettre ton numéro ici stp ?
Je ne réponds toujours rien et continue ma course. Voyant que je ne répond toujours rien, la fille au large sourire se décide enfin à parler.
Fille2( à sa copine) : Magalie allons nous en d’ici, ce mec un ringard, il ne sais pas ce qu’il rate. Deux meufs canon et sexy qui te feront gouter le ciel.
Le ciel vraiment ? Laissez moi rire, l’enfer oui. L’autre n’est pas de ce avis apparemment. Mais sa copine insiste.
Fille1 : tu me plais et je veux discuter avec toi juste un peu pour qu’on apprenne à se connaitre.
Je ne réponds toujours rien et je descend du tapis , m’essuie avec la petite serviette sur mon épaule. J’achève le restant de ma bouteille d’eau. Je récupère mes effet puis je détale de cette sale de gym. En les laissant planté là. Elles ne s’y attendaient tellement pas qu’elles n’ont pas eu le courage de me suivre dehors. Me faire draguer par des filles est quelque chose de fréquent chez moi. Ça commencé depuis mon adolescence. Au fil du temps j’ai appris à m’y faire parce que mon profil physique en temps qu’homme n’est pas mal. J’ai une belle face sans vouloir me vanter bien sure. Et ça attire forcement. Depuis que j’ai arrêté de copuler et que je me suis décidé à vivre l’abstinence, mon silence est ce que je leur sers pour les décourager. D’après les ivoiriens, je leur donne pas visage(rire). Si non dans mon avant, kieuu !!! je vous épargne les détails. Je suis une nouvelle personne maintenant ou bien ?
Il est 18h53. Je monte rapidement dans ma suite pour prendre une douche et me préparer pour le diner. Le numéro de ma suite est la 220. Je n’ai pas voulu que ma chambre et celle d’Angela soient proche pour ne pas que je commette un truc (rire). Mieux vaut limiter les dégâts, elle m’attire déjà assez pour ça. Se retenir jusqu’au bout, c’est ma devise. Sept ans d’abstinence pour un garçon pile comme moi c’est pas du jeu. Être proche ainsi de la femme qu’on aime et qui hante notre esprit sans pouvoir rien faire parce qu’on a pris des engagements non seulement envers Dieu mais aussi envers soi même est déjà lourd donc il ne faut pas en rajouter une couche en venant l’installer juste prêt de ma chambre.
Tout à l’heure quand je venais, j’ai vu le jeune à qui j’ai confié le cadre romantique et tout. Il m’a dit qu’il n’avait pas encore terminé. D’ici à ce que je finisse j’espère que tout sera prêt. J’irai moi-même vérifié avant qu’Angela ne vienne. J’ai déjà contacter la société de location de véhicule, il me livreront la voiture demain de bonne heure. Le programme de demain c’est de prendre connaissance avec Cape Town. C’est-à-dire visiter quelques endroits chic et fun de la ville. Angela sera tellement surprise de me voir ici. J’ai vraiment hâte de la voir car elle me manque. J’ai bloqué son numéro pour ne pas qu’elle arrive à me joindre et se rendre compte que je suis ici en voyant l’identifiant de AS. Je ne veux pas que ma surprise soit gâchée. Restons concentrés. Nous avons garder nos même numéros avec le système roaming des réseaux téléphoniques.
Les filles savent déjà ce qu’elles doivent lui dire me concernant lorsqu’elle les appellera et demandera après moi.
**Angela Porquet**
Moi(intriguée) : qui vous a remis ce bout de papier ?
Le jeune homme : il n’a pas donné son identité, soyez juste là à 20h et vous verrez qui s’est. Je dois vous laisser j’ai à faire. Je viendrai vous chercher tout à l’heure.
Moi(refermant la porte) : ok.
C’est quand même bizarre. Je ne connais personne ici, je viens à peine d’arriver et voilà qu’on me donne rendez vous pour 20h. J’appelle Bradley, ça ne passe pas. D’après les filles, il est allé dans l’un de nos champ c’est pourquoi son numéro ne passe pas. Ça doit être dut au problème de réseau car le réseau n’est pas très net en brousse. Je relis encore une fois le message.
<< Fais toi chic et belle comme la reine que tu es. Cette soirée est la tienne. Je t’attends à 20h. Celui qui t’a remis le bout de papier viendra te chercher, bisous. >>
De qui cela peut bien être ? Le jeune homme aussi ne m’a rien dit par rapport au propriétaire de ce mystérieux message. Il faut que je le dise à quelqu’un. Je prends mon téléphone puis lance le numéro. Elle décroche à la troisième sonnerie.
Mélissa : salut cocotte !
Moi : salut ma belle, quoi de neuf ?
Mélissa : pas grande chose et à ton niveau ?
Moi : je viens juste de recevoir un message d’une personne que je ne connais pas.
Mélissa : encore ?
Moi : en faite il y a un jeune homme du service hôtelier qui vient juste de me remettre un bout de papier sur lequel l’on m’invite à une soirée à 20h…ça m’intrigue parce que je ne connais personne ici. Il me demande même de me faire chic et belle tu te rends compte ?
Mélissa (riant) : peut être que c’est un admirateur secret.
Moi : arrêtes de rire stp Mélie, ce n’est pas drôle. Peut être que c’est un serial killer qui m’a suivis depuis l’aéroport et qui me veut du mal.
Elle part d’un éclat de rire moqueur.
Mélissa (riant) : Tu aimes trop dramatiser Angie. Moi je te propose d’aller voir de quoi il en retourne parce que tu viens sérieusement d’activer ma curiosité avec ton mystérieux admirateur…je veux savoir qui s’est.
Moi(riant) : et si on me coupe la tête au nom de ta curiosité ?
Mélie : il ne t’arrivera rien, il y a trop de personnes dans ce restaurant pour que l’on puisse te faire du mal…le mec dit de te faire chic et belle et toi tu joues. Alors tu comptes mettre quoi comme robe ?
Moi : t’es sérieuse la ? Apparemment je ne peux pas compter sur toi pfffff !! Mieux j’appelle les filles.
Mélie(riant) : c’est le même gang ma belle, elle te diront la même chose que moi.
Moi : tu ne réussiras pas à me décourager tu sais !
Mélie ( riant) : vas y appelle les et dis moi ce qu’elles t’ont dit.
Moi : ok à toute.
Clic.
Je manipule rapidement mon téléphone pour lancer le numéro de Princia sur WhatsApp, cette fois c’est en appel vidéo. Elle n’attend même pas que ça sonne qu’elle décroche déjà.
Moi : tu m’attendais ou quoi ?
Princia(riant) : c’est le manque de toi qui fait.
Moi(riant) :wep c’est ça, où sont les autres ?
Princia : elles sont au salon en train de suivre une série et moi je lis un bouquin en chambre.
Elle soulève le livre puis me le montre, c’est une amoureuse d’Arlequin.
Moi : d’accord, stp descends avec le phone. J’ai à vous parler.
Princia(se levant) :ok.
Moi : Bradley n’est pas encore rentré ?
Princia (secouant la tête) : non
Moi (inquiète): ahi, pourquoi il dure comme ça, il est 19h20 ici ce qui veut dire qu’il est 17h20 à Abidjan. Les temps sont mauvais hein. En plus on l’appelle ça ne passe pas. C’est quoi ça la même. Je suis morte de peur à son sujet. Et s’il lui était arrivé quelque chose ?
Princia(sortant de la chambre) : Grand frère Brad est le mec le plus sérieux que je connaisse. Il rentrera t’inquiètes. En plus c’est un grand monsieur, il sais ce qu’il fait. Et puis faut pas oublier que le champ est très loin aussi.
Moi(soupirant) :hmmm…ça ne me rassure pas tellement. Bon ok je vais faire avec de toutes les manière je ne peux pas faire grande chose. S’il arrive fais moi signe stp.
Nous discutons encore un peu jusqu’à ce qu’elle rejoigne les filles avec le téléphone. C’est maintenant plusieurs paires d’yeux que j’ai sur le petit écran de mon téléphone. Je leur expose ma situation. Elles se moquent toutes de moi avant de rejoindre le point de vue de Mélissa.
Moi(les regardant ) : vous n’avez pas honte de me jeter dans la gueule du loup ainsi ?
Jess : peut être que ce sont les gens du séminaire la.
Moi : gens du séminaire qui me draguent ?
Irina(haussant ses épaules) : on ne sait jamais.
Amira(riant) : ton sexappeal est trop développé girl jusqu’à tu as déjà un admirateur secret, joliiiiii !
Bella(riant) :sape toi bien hein ! Fais honneur à la famille.
Eclat de rire générale.
Amira : mets la robe strech rouge bordeaux.
Moi(levant les yeux) : non mais vous êtes des traites aussi deh.
Daniella(riant) : on assume.
Moi(riant) : la honte vous a même fait quoi ?
Elles éclatent toutes de rire.
Bella : n’oublies pas que tu ne dois être en retard donc vas te préparer. Le gars t’as prévenue oh.
Elles( toutes en chœur) : oui vas te préparer. On te laisse.
Clic.
Moi(abasourdie) : non mais je rêveee.
Comme l’a dit Jess peut être que se sont les personnes du séminaire. C’est seulement sur la base de cette supposition que je pars prendre mon bain et me préparer pour ce diner. Je ne porte pas cette robe aguicheuse rouge bordeaux dont parle Amira. Je mets plutôt une combinaison gros bas ceinturée à la taille à longue manches bouffantes de couleur orange. Il y a des boutons à l’avant au niveau des sein. Je ne les ferme pas tous. Un maquillage léger, je mets mon rouge à lèvre fétiche. La couleur rouge, j’adore. Mélie et moi adorons le rouge à lèvre rouge. Des escarpins à talon aiguilles noires. Une pochette de couleur noire. Un peu de mon parfum Hadassa de chez plaisir d’essence. Bon c’est tout hein. Ah j’oubliais des boucles d’oreilles. Non, pas la peine de les mettre vu que je laisserai mes cheveux au vent. Pas de montre non plus à cause des longue manches.
Me(regardant dans le miroir) : weeep , j’suis jolie. Moi-même je sais. Merci mon Dieu.
Puis j’éclate de rire, vraiment Angela , tu fais souvent des choses quoi. Je prends un selfie puis je l’envoie au filles. Je reçois automatiquement leurs différents avis en messages.
Mélie : << craquante et croquante, qui peux tenir ? >>
Amira : << Ma diva à moi toute seule, j’adore>>
Bella :<< Aishhhhh….c’est pas pour rien que tu es ma grande sœur…much love >>
Princia :<< tu as ça dans le sang ...
Je ne finis pas de lire qu’on toque à la porte, c’est le jeune homme je pense. Il est 19h55, ok. Je vais ouvrir, c’est lui. Pile à l’heure.
Le jeune homme (souriant) : vous êtes très belle madame , veillez me suivre svp.
Moi : merci , une minutes svp .
Il hoche de la tête, je pars prendre ma pochette dans laquelle j’en fourre quelques billet de banque, ma pièce d’identité. Je me saisis de mon téléphone et je sors. Il est devant et moi derrière. Nous prenons l’ascenseur pour monter au dernier étage. Puis nous prenons deux escaliers pour monter sur la dalle. Je me bloque direct parce que subjuguée par la splendeur du lieu…c’est joli.
Moi( éblouie) : whaaaaaooooooo !!!!!
Le jeune homme( me tirant la chaise) : prenez place svp !
Je m’avance avec grâce. La tête haute, les épaules carrées, le dos bien droit, la démarche chaloupée. Il faut être à la hauteur de l’invitation ou bien ? qui va se négligée ? Je vais pas me négligée (rire).
Le jeune homme(me regardant) : du champagne ?
Moi(souriant) : de l’eau stp .
Il s’exécute. D’ici j’arrive à voir une vue panoramique sur la ville de Cape Town. C’est tellement beau. J’ai l’impression d’être une reine ce soir. Je me sens privilégiée. Je ne sais pas qui peux bien être derrière tout ceci. Une chose est sure c’est que je suis heureuse d’être ici.
Moi(regardant le jeune homme) : quel est ton mon ?
Passé le moment de surprise il me sourit. Il faut dire qu’il ne s’y attendais pas trop.
Le jeune homme : Joshua.
Moi : enchantée Joshua, c’est toi qui a fait cette déco ?
Joshua(souriant) : le monsieur a payé une décoratrice pour le faire.
Je ne savais pas qu’on pouvais se donner autant de mal pour juste me faire plaisir. Lumière tamisée, cadre agréable, musique douce, décoration dans les tons blanc cristalle et bleu pale saupoudrée de quelques grains de couleur rouge. La lumière n’étant pas trop forte créée un cadre agréable et conviviale.
Moi(surprise) : oh ! Et il sera là à quelle heure ? Il est 20h la.
Joshua : il est là.
Je tourne ma tête en arrière et là mon cœur fait un raté.
Moi( ébahie) : Brad….ley..
Bradley(s’avançant ) : tu es magnifique.
Il se rapproche de moi puis me fait un bisou sonore sur le front pendant que je suis sonnée par cette surprise. Il sens superbement bon, mon Dieu ! Il me prend la main puis me fait me levée , je fais tout ça par instinct parce que là je suis atteins. Je ne m’y attendais pas du tout. Il m’invite à danser. Est-ce que mes pieds peuvent encore me porter Jésus ? Malgré tout je fait un effort pour me retrouver dans ses bras. Nous faisons des petit pas de zouk.
Bradley(me regardant droit dans les yeux) : tu es une perle…tu es si magnifique…tu sens si bon.
Le voir me fait perdre mes moyens ainsi que toute cette assurance avec laquelle je suis venue.
Moi(bégayant) : comment...est ce…possible ? Tu étais sensé être au champ.
Il éclate de rire.
Bradley : c’est ce que je leur ai dis de te dire. Ou bien tu aurais voulut que je sois au champ ?
Je fais un non de la tête , ma gorge est beaucoup trop sèche pour articuler un mot ou faire sortir une phrase cohérente. Donc les filles étaient de mèche ? Je comprends tout maintenant. Il arrête de danser puis s’arrête pour me fixer. Il prends ma mains dans les siennes.
Brad(me fixant) : tu m’avais dit de savoir te séduire. J’ai cherché dans ma tête un truc qui pourrait te plaire mais j’ai pas trouvé. Alors tes sœurs m’ont aidé à organiser ce voyage. Il n’y a jamais eu de séminaire, c’était juste un alibi pour te faire voyager. Nous avons quatre pays à visiter en un mois. Au delà du fait que je veuille te séduire et tout. Je voudrais que tu te lâche, que tu fasse des découvertes ,que tu t’ouvres au monde, que tu profite. Ce trip est pour toi mon ange.
Moi(les yeux embués de larmes) : c’est vrai que tu m’aimes ?
Bradley(prenant mon visage en coupe) : je t’aime plus que de raison mon ange (essuyant mes larmes) je ne t’ai pas envoyé ici pour pleurer, je veux te voir sourire…je veux que tu déborde de joie.
Maintenant que mes larmes ont séché, je peux le mater à souhait. Les filles le mec est chic oh. Je suis passé par où pour tomber sur ce genre ci ?
Bradley(me tirant la chaise) : c’est bon ma sœur en Christ, je sais que je suis irrésistible mais viens manger maintenant.
Attendez, il est sérieux la ?
Bonsoir les chros, merci pour vos prières. Je me porte mieux, bonne lecture, bisou.