
<< La voie à suivre >> Chapitre 11
Write by Le Kpetoulogue
Chapitre 11
Ps : Nous sommes à ce que je considère comme la moitié du tome 1 de cette nouvelle chronique. J’aimerais donc, après lecture de ce chapitre, avoir les avis de ceux qui m’ont lu jusqu’ici. Juste histoire de savoir ce que vous pensez vraiment de cette chronique. Merci de bien vouloir vous prêtez au jeu s'il vous plait.
Une fois à l'intérieur de la maison, les parents de Jules se dirigèrent vers le salon et après avoir allumé la lumière, ils tombèrent sur une scène qui les horrifia. Jules se trouvait le visage complètement ensanglanté et un jeune homme qu’ils ne connaissaient était tranquillement assis sur le divan
Mr Tano : « QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA ??? »
Mme Tano : « JULES ??? MON FILS, QU'EST-CE QU'IL T'EST ARRIVÉ ??? OH MON DIEU, MON FIILS !! QUE LUI AS TU FAIT ??? »
Jules : « PAPAA MAAMAAAN AIDEZ-MOI !!! C'EST UN FOU! AIDEZ-MOI !!! »
Luqman : « Bon, vous êtes enfin rentré »
Mr Tano : « TU ES QUI TOI???? GAAAARDESS GAAAARDES ??? «
Luqman : « Regarde bien Jules… je vais te montrer ce qu'est la puissance »
Luqman sortit son téléphone et lança un appel qu'il mit sur haut-parleur
Luqman : « Bonsoir Père, j'espère que je ne vous dérange pas »
Le père de Luqman : « Bien sûr que non, qu'est-ce qu'il y a mon fils ? »
Mme Tano : « MON FILS !! QUIITTE A COTÉ DE MON FILS »
Mr Tano semblait reconnaître la voix qu'il venait d'entendre du téléphone de Luqman, mais il voulait s'en assurer
Mr Tano : « Tais-toi… »
Mme Tano : « JULES !!! OH MON DIEU !! MON JULES !! »
Mr Tano : « TAIS-TOI, J'AI DIT !!! »
Mme Tano était choquée d'entendre son mari lui parler sur ce ton. Quand elle se retourna pour le regarder, ce dernier semblait effrayé comme jamais
Le père de Luqman : « Il y a beaucoup de bruit là où tu te trouves, on dirait »
Luqman : « Je suis en compagnie de Mr Tano Aristide Claude, le PDG de l'entreprise à qui tu as fait accorder le financement des 7 complexes hôteliers tout récemment »
Le père de Luqman : « Ha oui »
Luqman tenait cette information de Mr Ibhavu
Luqman : « J'ai quelque chose à demander à Mr Tano. Je voudrais que tu fasses annuler le financement s'il ne m'obéit pas »
Le père de Luqman : « C'est tout fiston ? »
Luqman : « Oui père »
Le père de Luqman : « D'accord. Laisse-moi l'appeler »
M. Tano avait certes reconnu la voix avec qui Luqman parlait au téléphone. Si lui se considérait comme un piranha dans le monde des affaires, alors l'homme à qui Luqman parlait était un mégalodon. Une créature mythique qu’on disait être le prédateur suprême dans les profondeurs les plus dangereuses des océans. Un de ces hommes qui pourrait impacter l'économie de tout un pays en un claquement de doigt. Un de ces géants qui règnent en maître sur toute l'économie du continent. Il est d'autant plus dangereux que ce n'est pas un homme public. C'est quelqu'un que les radars ne voient, que les médias ne connaissent pas. Il n'y a que ceux qui sont dans les affaires qui connaissent cet homme. Mr Tano avait eu énormément de mal à trouver le financement pour ses complexes hôteliers. Si ce financement lui était retiré maintenant, ce n'est pas seulement son entreprise qui coulerait, il se retrouvait criblé de dette impossible à payer. Il perdrait tout, absolument tout ce qu'il a mis toute sa vie à bâtir, et il se retrouverait en prison. L'espace d'un instant, il espérait que Luqman bluffait mais son téléphone se mit à sonner. Le numéro qui s'affichait était le secrétariat de Mr Mhlongo, l'homme à qui Luqman venait de parler. C'est tout en tremblant que Mr Tano décrocha l'appel
Mr Tano craintif : « A-a-allo ?? »
- Bonsoir Mr Tano, Mr Mhlongo souhaite vous parler
Mr Tano : « D'accord… »
Mr Mhlongo : « Bonsoir Mr Tano, il doit se faire bien tard chez vous, j'espère que je ne vous dérange pas »
Mr Tano : « Absolument pas du tout monsieur »
Mr Mhlongo : « Il se trouve que mon fils se trouve chez vous. Je pense que je n'ai point besoin de vous signifier que vous devez le recevoir de la manière la plus courtoise que vous connaissiez, n'est-ce pas ? Est-ce que vous comprenez ? »
Mr Tano : « Oui monsieur… Je comprends »
Mr Mhlongo : « Parfait… Une dernière chose. Est-ce qu'il porte un masque ? »
Mr Tano : « Euh … non monsieur »
Mr Mhlongo : « Ok, remerciez Dieu, vous verrez le soleil se lever. Bonne soirée à vous »
Après avoir raccroché, Mr Tano comprit qu'il se trouvait sur une pente très raide. Il devait faire attention à ce qu'il dirait dès à présent. C'est toute sa vie qui est en jeu là
Luqman : « Monsieur, Madame, asseyez-vous s'il vous plaît »
Jules et sa mère n'arrivaient pas à comprendre l'agissement de son père. Il obéissait à Luqman comme un petit chiot inoffensif. Sa mère voulut se rebeller mais voyant tout ce qu'il avait à perdre, Mr Tano s'énerva et lui assena une violente gifle
**** BAAAAFFFFFF *****
Mr Tano : « Ferme-la maintenant. Si je te dis de t'asseoir, tu t'assoies. Est-ce que c'est compris ??? »
C'était la première fois que son époux levait la main sur elle, Mme Tano était tellement surprise qu'instinctivement, elle ne pouvait qu’obéir
Luqman : « Votre fils semble ne pas avoir volé son comportement »
Mr Tano : « Non, ce n'est pas ce que vous croyez… je peux tout vous expliquer »
Luqman : « Pas besoin. Je ne suis pas ici pour comprendre quoi que ce soit. Je ne suis venu que pour appliquer mon jugement. Alors ne gaspillez pas votre salive, cela ne sert à rien maintenant. Vous auriez dû éduquer votre enfant. C'était votre responsabilité. Au lieu de cela, vous l'avez laissé devenir la sombre merde qu'il est aujourd'hui. Vous saviez pertinemment qu'il vivrait en société, mais vous avez décidé de lui faire croire qu'il était le roi de la montagne alors que ce n'était qu'un simple château de cartes. Il a eu 24 ans il n'y a pas longtemps. Je vais faire de mon mieux pour rattraper l'éducation que vous n'avez pas pu lui donner en 24 ans. Ça va faire mal… ça va faire très mal »
Jules commençait à se sentir submergé par la peur. Son père, sur qui il comptait pour se sortir de ce pétrin, était impuissant face à ce qu'il lui arrivait. Son père n'arrivait pas à dire le moindre mot face à Luqman. Il baissait la tête comme s'il avait même peur de croiser son regard
Luqman : « Jules… je crois qu'il te reste encore 8 doigts intacts. En 24 ans, tu n'as rien fait de ces doigts à part t'en prendre aux faibles. Je pense que tu n'en as pas besoin n'est-ce pas ? »
Jules : « Attend … attend … écoute on peut discuter … s'il te plait … discutons … je suis sûr qu'on peut trouver un terrain d'entente »
Luqman : « Tu n'as pas compris ce que j'ai dit tout de suite ? Je ne suis pas venu discuter. Juste appliquer mon jugement ! Sois fort, je vais t'apprendre à être un homme »
Jules, comprenant que ses parents ne pourraient rien faire pour lui, chercha à s'enfuir mais Luqman le saisit et le fit tomber à terre. Il saisit ses doigts intacts restants et un à un, il les brisa. Jules hurla de douleur, il criait, il pleurait. Sa mère, qui partageait intérieurement sa peine, ne pouvait que couler des larmes. Elle ne pouvait pas intervenir. Son père, quant à lui, pensait à tout ce qu'il perdrait si jamais il commettait l'erreur d'intervenir.
Jules, en larmes, regardait ses mains. Tous ses doigts avaient été brisés. Certaines de ses phalanges avaient même transpercé sa chair. Il n'avait encore jamais ressenti une telle douleur. Une simple respiration lui faisait ressentir de la douleur. Mais vu que Luqman n'avait plus de doigts à briser, Jules se rassurait en se disant que son supplice était terminé
Luqman : « Bon, je ne vais pas tarder à partir. Il reste juste une dernière chose. Tu savais que Leila avait failli perdre la vie après ce que tu lui avais fait ? »
Jules en sanglot : « Je suis désolé … je suis désolé … pardon …. Pardooooon ….. Je ne vais plus refaire …. Pardooooon «
Luqman : « Pourquoi tu me demandes pardon à moi ? Tu ne m'as rien fait à moi. Et à quoi cela sert de demander pardon maintenant ? Lol. Le truc, c'est que je ne pourrais pas garantir que tu survivrais si je devais te cogner à la tête »
À ces mots, la mère de Jules prit elle aussi subitement peur de perdre son fils. Elle se jeta aux pieds de Luqman pour le supplier d'épargner la vie de son fils.
Mme Tano : « Je t'en supplie, pitié !! C'est mon seul et unique fils !!! Je t'en supplie !! »
Luqman : « Et Leila ?? N'est-elle pas la fille d'une femme, tout comme vous ? Où croyez-vous que ce que vos entrailles ont produit est plus important que ce qu'ont produit les entrailles d'une autre femme ? Pourquoi regrettez-vous maintenant ? Tout ce que vous aviez à faire c'était de prendre vos responsabilités et d’éduquez votre enfant »
Mme Tano : « PITIIIIIÉÉÉÉ PITIIIIIIÉÉÉ JE T'EN SUPPLIE PITIIIIIÉÉÉÉÉ »
Luqman : « … Choisissez … Je veux un de ses membres. Un bras ou un pied. Choisissez »
Mme Tano : « Hein ?? Pitié … je t’en supplie … aie pitié … «
Jules et sa mère ne cessaient de supplier Luqman pour qu'il arrête là son jugement. Sa mère lui disait que Jules avait compris la leçon, qu'il ne recommencerait plus jamais et qu’elle s’en assurerait personnellement. Mais pour Luqman, tout cela, ce ne sont que des foutaises. Il ne comprendrait pas tant qu'il n'aurait pas subi pire que ce qu'il a fait subir aux autres
Luqman : « Mr Tano ? Quel est votre choix ? »
Mr Tano : « … Sa … sa jambe … »
Mme Tano stupéfaite : « Chéri ?? !!! »
Jules appeuré : « Papa ??? !!! »
Luqman : « Droite ou gauche ? »
Mr Tano : « Ga..gauche »
Luqman : « Hum… tu devrais remercier ton père »
En effet, si vu que Jules avait eu tous ses doigts cassés, si l'un de ses bras venait aussi à se briser, la guérison pourrait être beaucoup plus compliquée. Luqman demanda à Jules de mettre sa jambe en position. Jules tremblait de tout son être. Il avait tellement mal qu'il espérait s'évanouir. Mais Luqman avait brisé ses doigts à plusieurs minutes d'intervalle pour lui laisser à son corps le temps de s'habituer à la douleur. Et maintenant, il voulait lui briser la jambe. Jules savait qu'il n'avait d'autres choix que d'obéir, mais il ne pouvait s'empêcher de trembler
Luqman : « Tu ferais mieux d'arrêter de trembler. Si je rate mon coup et que je ne le brise pas d’une manière nette, on risque de t'amputer la jambe »
Jules voulut encore une fois supplier Luqman de lui pardonner, de ne pas aller jusqu'à la mais avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche, le coup de pied de Luqman fractura son tibia. Un seul coup c'est ce qu'il lui a fallu pour fracturer le tibia de Jules. Jules ne vit meme pas le coup venir tant c'était rapide
Jules : « AAAAARRRRRGGGGHHHHH MA JAAAAMBE !!!! MA JAAAAAMBE !!! AAAARRGGGGHHHH AAAAAAAHH AAAHAHH MAMAAAN PAAPAAAA AAAAARRRHH AAAAHHHH AAAAaaaaaaa hh … »
Cette fois-ci la douleur fut si forte que Jules s'évanouit. Sa mère s'empressa d'aller le soutenir en priant Dieu pour qu'il ne soit pas mort. Luqman ne ressentait aucune satisfaction dans ce qu'il venait de faire. Pour lui, il avait simplement agi comme il se devait. Avant de s'en aller, il s'adressa une dernière fois à Mr Tano
Luqman : « Une dernière chose, Mr Tano »
Mr Tano : « Je.. oui ? Je vous écoute, monsieur »
Luqman : « Rassurez-moi, qu'est-il arrivé à votre fils pour qu'il soit dans cet état ?? »
Mr Tano : « Il... il… Il a fait un accident … oui, un terrible accident … c'est pour ça qu'il est dans cet état … »
Luqman : « Bien. Je vous souhaite une bonne fin de soirée »
Luqman venait de faire comprendre à Mr Tano ce qu'était l'impuissance. Exactement ce que ressentait la famille de Leila, incapable de faire quoi que ce soit, de dire quoi que ce soit, parce qu'impuissante. On venait de s'en prendre à son fils devant ses propres yeux. Quelqu'un venait de molester son fils de la plus horrible des manières et il ne pouvait même pas réagir alors qu'il n'était contraint par aucun lien. Et en plus de cela, il devait lui trouver un alibi. Quand Luqman sortit de la maison, Mr Tano n'arrivait plus à tenir sur ses jambes. Il tomba à genoux, posant ses mains sur son visage, il éclata en sanglots. La mère de Jules se dépêcha d'appeler une ambulance pour qu’on secoure son enfant
Luqman sortit par là où il était entré. Ni vu ni connu. Enfourchant sa moto, il rentra chez lui.
Quelques jours plus tard, Luqman se trouvait chez lui. Endormi sur son lit, il semblait avoir un sommeil agité. Il était en train de faire un rêve. Il se trouvait à un carrefour et face à lui plusieurs chemins s'offraient à lui. Luqman restait là, hésitant de savoir lequel des chemins empruntés. Comme s'il n'y avait qu'un seul bon chemin à emprunter, mais difficile pour lui de savoir lequel. Alors qu'il était hésitant, il entendait un grondement qui se rapprochait de plus en plus de lui. Une certaine inquiétude le submergeait, mais il se sentait toujours incapable de décider d'un chemin. Jusqu'à ce que le sol sous ses pieds commence à se fissurer. Luqman voyait les fissures s'agrandir, il avait encore le temps de bouger. Il avait encore le temps de choisir un chemin. Mais lequel ?? Cette hésitation fut si longue que les fissures sous ses pieds devinrent un gouffre qui l'engloutit… c'est là qu'il se réveilla de son sommeil. Il se réveilla calmement et s'assit au bord de son lit
Luqman : « Encore ce foutu rêve … Quel est la voie à suivre ? »
Alors qu'il était perdu dans ses pensées, le téléphone de Luqman commença à sonner. C'était Leila
Luqman : « Allo ? »
Leila : « Eh … je sors de l'hôpital aujourd'hui. Tu n'as pas oublié que tu devais venir me chercher, j'espère ? »
Luqman : « Je ne pense pas t'avoir promis ça »
Leila : « Eeeeh pardon non ? J'ai déjà dit à mes parents que tu vas venir me chercher »
Luqman : « Hum … d'accord »
Luqman se rendit à l'hôpital pour chercher Leila. Il la trouva qui l'attendait tranquillement dans sa chambre. Elle semblait avoir récupéré de ses blessures, elle allait nettement mieux. Elle avait appris, comme tout le monde, que Jules avait fait un terrible accident. Enfin, elle savait que ce n'était pas un accident, mais elle faisait semblant de croire que c'était le cas comme tout le monde. Alors qu'elle sortait de sa chambre, elle vit au loin les parents de Jules. Jules avait été hospitalisé dans le même hôpital qu'elle. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle se devait de le voir une dernière fois. Elle marcha en direction d'eux, mais quand la mère de Jules la vit, elle voulut s'emporter et lui interdire l'accès à la chambre de son fils.
Mme Tano : « TOII… Tout ça c'est de ta fau… »
Mr Tano : « Arrête chérie »
Mr Tano avait remarqué que Leila était en compagnie de Luqman. Il empêcha sa femme de commettre quelque chose qu'ils pourraient regretter
Leila : « Bonjour Monsieur, bonjour madame »
Mme Tano : « Bon-Bonjour »
Leila et Luqman entrèrent dans la chambre de Jules. Quand Jules vit Leila, il eut terriblement peur. Pas à cause de Leila mais à cause de Luqman. Jules ne le voyait pas comme un être humain mais comme une faucheuse qui pouvait prendre sa vie en lui faisant vivre les pires des souffrances. Jules commença aussitôt à demander pardon à Leila, il la supplia de lui pardonner, allant jusqu’à en pleurer. C’était bizarre pour Leila, elle avait toujours vécu dans la peur avec Jules. Et maintenant elle se rendait compte qu’elle ne ressentait plus envers lui la moindre crainte. Elle n’avait meme pas de haine envers lui. Que de la pitié. Elle ne prit même pas la peine de répondre à Jules et ressortit aussitôt de la chambre. Quand les parents de Jules la virent sortir toute seule, ils paniquèrent et entrèrent immédiatement dans la chambre de Jules, craignant que Luqman lui fasse encore quelque chose
Luqman : « Tu t'es évanoui la dernière fois donc je n'ai pas pu te le dire. Si jamais tu fais le moindre mal à qui que ce soit, je le saurais. Ne t'avise même pas d'écraser ne serait-ce qu'une fourmi par mégarde, ou je peux t'assurer que je t’apprendrais qu’il y a des choses pires que la mort »
Luqman sortit ensuite de la chambre sans dire quoi que ce soit aux parents de Jules. Il retrouva Leila dans le couloir.
Leila : « Est-ce qu'on peut aller quelque part avant de rentrer ? »
Luqman : « Si tu veux »
Après que Leila soit montée sur sa moto et qu'elle se soit bien accrochée à lui, à sa demande, Luqman roula à toute vitesse vers les plages de Grand Bassam. Leila voulait profiter un peu de la brise marine. Cet endroit lui était venu subitement en tête.
Alors qu'elle se promenait pieds nus sur le sable encore chaud, elle se sentait libre pour la première fois depuis très longtemps. La liberté avait un goût si intéressant, si jouissif à vivre. Elle qui avait l'impression d'avoir vécu une grande partie de sa vie dans une cage dorée, pouvait maintenant faire ses propres choix, elle pouvait enfin vivre pour elle, elle se sentait libre de toute contrainte et tout ça c'était grâce à cet homme adossé à sa moto qui avait le regard perdu vers l'horizon. Cet homme qui lui semblait supporter la plus grande des tristesses, cet homme qui n'avait rien à voir avec son histoire, Cet homme qui n’avait rien réclamer d’elle, mais qui l'avait quand meme aider. Cet homme qu'elle voulait tellement comprendre, cet homme envers qui elle commençait à éprouver des … sentiments ?!
Elle s'approcha de Luqman, un peu craintif . Elle essaya de l'embrassa mais Luqman esquiva son baiser
Leila : « … je … »
Luqman : « Ne te laisse pas berner par des émotions fugaces Leila. Tu ne ressens rien pour moi. Et tu ne me dois rien, je n'ai pas fait cela pour avoir ta reconnaissance. Je l'ai fait pour moi. Si tu estimes que Jules est une ordure… je suis pire que lui et toi tu mérites ce qu'il y a de mieux. Alors s'il te plaît, ne commets plus ce genre d'erreur. Ne te laisse plus attirer par les mauvaises personnes comme lui … comme moi … tu mérites mieux que nous »
Que pouvait-elle répondre à cela ? Luqman n'avait pas une haute estime de sa propre personne. Il la mettait en garde contre lui-même. Mais comment une personne qui lui procurait un tel sentiment de sécurité pourrait être une mauvaise personne ? Leila se disait que c'est impossible. Mais elle ne voulait pas insister. Elle se contenta de l'enlacer, au moins il ne lui refuserait pas un câlin. Leila le sera fort, aussi fort qu'elle le pouvait. La chaleur qu'il dégageait était si réconfortante.
Leila : « Merci… merci pour tout Luqman »
Luqman apres avoir hésité un bon moment finit par l'enlacer à son tour. Elle semblait en avoir besoin.
A Suivre …